La Grèce attaquée ! (21/11/2016)

Ces derniers jours nous avons assisté à de véritables scènes de guerre ethnique dans les îles grecques de l'est de la mer Égée et notamment celle de Chios qui voit, depuis presque déjà deux ans, arriver sur son sol des milliers de clandestins musulmans originaires de plusieurs pays d'Afrique et d'Asie (pour seulement une infime minorité de Syriens ou Irakiens, eux-mêmes de sexe masculin et de religion musulmane dans leur grande majorité). Même si ce n'est pas la première fois que les prétendus réfugiés se livrent à des actes de vandalisme, cette fois-ci les épisodes ont pris une tournure particulièrement violente avec des agressions répétées de leur part contre les maisons et les propriétés des habitants, au cri de ralliement désormais incontournable et sans ambiguïté d'Allâhu Akbar!

544634739.jpgDepuis l'éclatement de la crise migratoire et le déferlement de nouvelles masses de ressortissants du « Tiers monde », et surtout de sa partie musulmane, sur l'Europe, les habitants des jolies îles grecques, lieux de vacances favoris pour un grand nombre d'Européens chaque été, se trouvent confrontés à une sombre réalité qui dépasse toute imagination : arrivées quotidiennes d'embarcations de misère pleines de migrants qui finissent parqués dans des centres de rétention préparés à la hâte, émeutes ethniques récurrentes, dégradations matérielles, actes visant à intimider la population locale, scolarisation dans les établissements publics d'enfants de migrants n'ayant aucune notion de langue grecque. Ces dernières sont imposées par le gouvernement grec contre la volonté des parents d'élèves et malgré leurs protestations de plus en plus virulentes.

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Il s'agit en réalité d'images tendant malheureusement à devenir aujourd'hui banales comme dans les autres pays euro-méditerranéens. Mais dans cette extrémité insulaire et maritime de l'Europe, aux faibles densités démographiques et à deux pas d'une Turquie en plein renouveau islamique, le séjour prolongé de nombreux groupes de migrants musulmans constitue une véritable bombe à retardement. Soutenus par une pléthore d'ONG aux financements souterrains et encouragés par les tièdes réactions du gouvernement gauchiste de SYRIZA, ces masses finiront trop ou tard par former de puissantes enclaves et une éventuelle réaction forte des populations autochtones risquerait d'entraîner une intervention turque qui prendrait comme prétexte la protection de "communautés musulmanes persécutées". Ce n'est certainement pas un hasard si, voici seulement un mois, Erdogan a remis en question les dispositions du traité de Lausanne qui détermine les lignes de partage frontalières entre les États grec et turc, afin d'évoquer la nécessité d'une récupération de territoires chrétiens et européens autrefois occupés par l'Empire ottoman, notamment des îles égéennes et la Macédoine grecque avec la ville de Thessalonique. Loin d'être de simples propos à destination interne ou servant à nourrir une surenchère de chauvinisme face à l'opposition kémaliste, les allégations d'Erdogan révèlent en fait l'existence d'une vraie stratégie expansionniste de la part de la nouvelle Turquie islamiste et éclairent sous un jour nouveau les évolutions concernant le déferlement migratoire sur l'Europe.

Il est encore peu connu en Europe de l'ouest que depuis des décennies la Turquie, administrations kémalistes comprises, poursuivait, et continue toujours à le faire, une politique provocatrice de violation systématique des eaux et de l'espace aérien helléniques à l'est de la mer Égée et qu'elle ne cesse de contester la souveraineté de la Grèce dans ces territoires qu'elle appelle improprement "zones grises". Étant donné le précédent de l'intervention militaire à Chypre en 1974 et l'occupation de la moitié environ de cette île historiquement et très majoritairement grecque, on pourrait craindre une réitération de cette démarche, en mer Égée cette fois, dans des conditions de crise migratoire aggravée et avec un État grec complément déliquescent à cause de la crise et de l'action dissolvante de la gauche au pouvoir. En 1990, le Président turc d'alors, islamiste modéré, Turgut Özal, avait dit à propos des différents de son pays avec la Grèce qu'il suffirait d'envoyer chez les Grecs "quelques deux millions de migrants" pour en finir avec eux; et à cette menace en passe actuellement de se concrétiser, on doit ajouter l'existence au nord-est de la Grèce (région de Thrace de l'ouest) ainsi que dans d'autres pays de la péninsule d'Aimos (nom antique de ce qu'on appelle aujourd'hui les Balkans) de minorités turco-musulmanes démographiquement prolifiques et prêtes à servir de cinquièmes colonnes à l'impérialisme néo-ottoman.

Un scénario de type Kosovo serait ainsi à craindre dans le sud-est de l'Europe, en attendant cette "partition", dont parle pour la France François Hollande, qui risque de survenir au cœur même du continent, dans d'innombrables endroits allogénisés et islamisés par des décennies d'inconscience et de dormition des Européens! La situation d'aujourd'hui ressemble à s'y méprendre à celle du XVe siècle: depuis cette époque lointaine, et pourtant par tant d'égards si proche, à aucun autre moment l'Europe n'a été si affaiblie, si désunie, si abaissée et jamais ses ennemis séculaires ne se sont montrés si arrogants, si agressifs et si sûrs d'eux.

Des clandestins algériens lancent des fusées éclairantes sur les maisons des riverains à Chios.

Des clandestins algériens incendient des propriétés à Chios.

Basile Cérialis / C.N.C.

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