Les failles du Système : les repérer, les analyser, les exploiter – Intervention de Michel Geoffroy [rediffusion] (27/07/2017)

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Introduction

Lors de la Troisième Journée d’étude de la réinformation, organisée par Polémia, le 16 octobre 2010, à Paris, Michel Geoffroy s’est attaché à analyser les failles du système mondialiste, condamné à disparaître comme a disparu le système communiste. Mais l’histoire est comme l’herbe, on ne la voit pas… pousser. Il faut donc apprendre à détecter les signaux faibles ce qui procède de la réinformation.

Par définition les signaux faibles ne figurent pas dans les gros titres des quotidiens et ne passent pas au « Journal de 20h ». Il faut donc apprendre à les découvrir car ils sont souvent cachés sous le fatras de « l’information » sidérante. En outre, les signes faibles ne bénéficient pas de l’effet d’orchestration, à la différence des faits politiquement corrects. Il faut donc une mise en perspective pour comprendre leur signification et leur dimension.

Pour une simplication de lecture, le texte de l’intervention de Michel Geoffroy sera présenté en cinq parties sous les titres suivants :

  1. Les trois murs du système mondialiste
  2. Les similitudes entre le système mondialiste et le système soviétique
  3. L’ébranlement du mur médiatique : apprendre à détecter les signaux faibles
  4. Les fissures du mur médiatique : la montée de nouvelles dissidences
  5. Les fissures du mur médiatique : l’apparition de nouvelles lignes de fracture sociale

1er Partie
Les trois murs du système mondialiste

La première partie de l’intervention de Michel Geoffroy est consacrée à la description des « trois murs » sur lesquels s’appuie le système mondialiste : le mur des intérêts économiques, le mur du politiquement correct, le mur médiatique.

Le Système qui s’est imposé dans les pays occidentaux s’appuie donc sur trois murs :

– le mur des intérêts économiques : c’est à dire celui des entreprises transnationales et des banques qui sont les seules vraies bénéficiaires du libre – échangisme mondialiste ;
– le mur du politiquement correct ;
– le mur médiatique : c’est le plus nouveau par rapport aux anciennes tyrannies car il se présente sous les apparences de la liberté, de la transparence et d’un bien de consommation.

Ces trois murs se renforcent mutuellement: ainsi l’appareil médiatique occidental, principal vecteur du politiquement correct, est largement de nos jours dans les mains des puissances d’argent.

On s’attachera plus particulièrement au mur médiatique.

Le mur médiatique est idéologique : il se présente sous les dehors de l’objectivité (de « l’information ») mais il véhicule une vue du monde particulière qui est celle de la super-classe dirigeante et qui s’articule autour des principaux tabous suivants:

Le mur médiatique repose sur un décalage entre le monde réel et celui qui est construit et idéalisé par l’appareil des médias c’est à dire des écrans. Au début (années 1990), ce décalage était relativement limité, mais aujourd’hui il s’est accentué.
Le monde des médias comme celui de la publicité est différent du monde réel.

Le mur médiatique est enfin un filtre qui présente positivement la mise en œuvre de cette idéologie, qui ne donne la parole qu’à ses partisans, qui passe sous silence ses effets déplaisants et qui diabolise ceux qui la contestent.

2e Partie
Les similitudes entre le système mondialiste et le système soviétique

Bien qu’il ait été mis en place après la chute du communisme en Europe, le Système présente un certain nombre de similitudes avec le système soviétique :

  1. une oligarchie dominante : la super classe mondiale ;
  2. une concentration des pouvoirs : politiques, économiques, culturels et médiatiques ;
  3. une idéologisation omniprésente de la réalité : au travers du filtre médiatique ;
  4. un système qui repose sur la contrainte (mais non physique) :

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18:13 Écrit par pat | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer |  Facebook | | | | |