Fake news en série sur le climat : que fait le ministère de la Vérité de M. Macron ? (09/09/2018)

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M. Macron veut instituer un contrôle des informations pour ne laisser passer que celles que lui et ses serviteurs jugeront conformes à la « vérité » (qui sera sans doute contestable). Cependant, il existe un domaine où il n’interviendra jamais et où, pourtant, les fausses nouvelles pullulent : le réchauffement climatique.

En une semaine, nous avons appris que des glaces millénaires se fissuraient au large du Groenland, que le climat était sur le point de s’emballer et qu’en 2100, les températures monteraient non pas de 2 °C, mais de 5 °C, que 700 « spécialistes » intimaient au gouvernement français de prendre des mesures contre le réchauffement climatique : bref, on nous prédit une apocalypse de feu et un enfer sur Terre.

« Repentez-vous, mes frères, car vous avez péché » : voilà les sermons que prononçaient, jadis, les prêtres et les moines. Avec la peur de châtiments terribles après la mort, ils maintenaient le peuple dans une terreur sacrée. La propagande anti-réchauffement est exactement du même ordre. Nous devons expier nos fautes passées, « culpabiliser » au maximum et vivre dans la peur de lendemains épouvantables.

Or, une série de nouvelles certifiées par des organismes officiels vient de tomber, contredisant les « âneries » qui font régulièrement la une des médias. La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration/Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique) est un organisme qui dépend de la NASA et qui indique les températures relevées par satellite. Or, selon la NOAA, malgré une « canicule » en été sur l’Europe de l’Ouest et du Nord, nous sommes en net repli par rapport à 2017, 2016, 2015, années très chaudes où nous avons connu un phénomène El Niño. En 2018, l’élévation de températures est comprise entre 0,5 °C et 0,8 °C par rapport à la moyenne du vingtième siècle. En 2015, nous étions, pour la même période, à 1,15 °C de plus. Nous avons donc « perdu » un tiers du réchauffement. La courbe de 2018 suit exactement celle de 2010. Visiblement, l’augmentation des températures patine, mais personne n’en a parlé dans les médias, bien au contraire. Dépasserons-nous 2 °C en 2100 ? Ce n’est pas sûr.

Quant à la banquise qui, paraît-il, va bientôt disparaître, selon un organisme danois officiel qui indique chaque jour l’étendue des glaces arctiques, en 2018, le minimum sera de 5,2 millions de km2, en progression par rapport à 2015, 2016 et 2017, et bien plus que du minimum de 4,67 millions observé en 2007 et celui de 2012 (3,57). Qui en parle ? Personne ! La prétendue débâcle des glaces anciennes dont les journaux se sont fait l’écho fin août n’est qu’un phénomène temporaire comme il y en a toujours eu depuis la nuit des temps.

Un grand nombre de civilisations se sont effondrées à cause d’un changement brusque des conditions climatiques, souvent en moins de dix ans. Par exemple, la brillante civilisation maya a été balayée en quelques années par une sécheresse terrible qui a frappé l’Amérique centrale entre 800 et 1400. En dix ans, selon les sagas islandaises, les Vikings du Groenland ont été coupés de l’Europe par l’apparition d’icebergs sur les routes maritimes qu’ils empruntaient et qui étaient, jusqu’alors, libres de glaces. Le climat a toujours changé et brutalement. Le CO2 (gaz carbonique) est-il vraiment responsable de la petite élévation de température que nous connaissons ? Le doute est permis ! N’oublions pas que le Spitzberg, île norvégienne couverte actuellement d’une banquise, a connu à un moment un climat tropical plus chaud que celui de l’Afrique actuel. Nous en sommes encore loin et nous avons de la marge !

Christian de Moliner

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