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  • Libre Journal d'Henry de Lesquen du 7 juillet 2014

    Henry de Lesquen, assisté de Jacqueline Loevenbruck, recevait Benjamin Blanchard, juriste, administrateur de SOS-Chrétiens d'Orient, Alain Corvez, colonel, conseiller en stratégie internationale, Élie Hatem, avocat, Subhi Toma, sociologue, Patrick Simon, avocat et Max Falque, consultant, directeur du Centre de recherche international sur les questions environnementales. Thèmes : « la situation de l'Irak ; droit de propriété et protection de l'environnement ; chronique du courrier des auditeurs ». Avec la chronique du grand-large : « les intermittents du spectacle ».

    Première partie

     

     

    Seconde partie

     

     

  • Projet de loi espagnol sur l’avortement : équilibrer les intérêts de la mère et de l’enfant

    Jeudi et vendredi 3 et 4 juillet se réunissaient dans l’enceinte du Parlement espagnol 150 représentants de 16 pays d’Europe et d’Amérique du Sud (Argentine, Arménie, Chili, Equateur, El Salvador, Slovaquie, Espagne, France, République fédérale de Yougoslavie Macédoine, Hongrie, Italie, Mexique, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et République tchèque) en compagnie de députés espagnols à l’occasion d’une conférence organisée par« L’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille » et parrainée par le Parti Populaire (Partido Popular en espagnol, PP). Ils y discutaient du nouveau  « Projet de loi sur la protection de la vie de l’enfant à naître et des droits de la femme enceinte » émis en décembre 2013 par le gouvernement espagnol et qui devrait être prochainement discuté par le Parlement. Celui-ci réforme la loi organique n°2/2010 sur « la santé sexuelle et reproductive et l’interruption volontaire de grossesse », largement critiquée, en particulier lors des manifestations de 2009 où un million de personnes avaient exprimé leur désaccord.

    Après le discours introductif du député espagnol et secrétaire général de l’Action Mondiale des Parlementaires José Eugenio Azpiro, avec Angel Pintado, sénateur et Président de cette organisation, le débat a fait intervenir divers professionnels. Un scientifique (Dr. Nicolás Jouve), un médecin (Dr. Ana Martin), un philosophe (Pr. Christophe Tollefsen) et le juriste Grégor Puppinck se sont exprimés.

    Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ (European Center for Law and Justice) à Strasbourg, a tout d’abord souligné le fait que, bien que reflétant une position encore minoritaire en Europe, ce projet de loi s’incrit parfaitement dans le cadre de la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (Strasbourg) et respecte de même toutes les normes européennes et internationales. De fait, nulle convention internationale ne créerait un droit à l’avortement. Le projet de loi espagnol propose au contraire de garantir le respect du droit à la vie dans le cadre des conventions internationales. Il a ensuite exposé comment l’avortement ne doit plus être considéré dans une perspective juridique unilatérale, mais bilatérale, et plus encore multilatérale.

    La notion de ‘droit à l’avortement’ doit être mise en cause car elle implique de considérer l’avortement comme un droit positif et subjectif unilatéral ne prenant en compte qu’un seul intérêt, celui de la mère. Une telle approche conduit à nier l’existence ou la valeur de l’enfant à naître contre lequel un tel droit s’applique. Ce fut la perspective dans laquelle s’inscrivait la loi espagnole adoptée par le précédent gouvernement. Cette approche unilatérale du droit à l’avortement est idéologique car elle est fondée sur la négation d’une parcelle de la réalité (l’enfant) et tend à y faire primer la volonté pure d’un tiers (de la mère). Comme toute approche idéologique, son application intégrale serait destructrice : s’il existait réellement un droit à l’avortement, il faudrait alors supprimer toutes les limites, et l’autoriser sans condition de délai.

     

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    Michel Janva

  • Entres les financiers et les socialistes : des amours très particulières…

    La finance ne serait donc plus l’ennemi du Parti socialiste… Mais de qui le PS serait-il alors l’ami ? Pas du peuple français, manifestement.   

    Sacré Michel ! Avec son humour noir qui sent un peu le Sapin… Ainsi, à Aix-en-Provence, ce week-end dernier, enterrait-il les promesses du candidat François Hollande, pour lequel l’« adversaire, [était] la finance. »( Aujourd’hui, à en croire le ministre de ces mêmes Finances, « notre amie, c’est la finance, la bonne finance… »

    Comme du temps des Inconnus, il y avait « les bons chasseurs et les mauvais chasseurs », il y aurait désormais les « bons » financiers et les « mauvais » financiers, serait-on tentés de rappeler, pour demeurer dans le genre comique troupier. Comment distinguer les premiers des seconds, l’histoire, grande comme petite, de Lombards en Templiers, ne le dit évidemment pas.

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  • Entretien avec Emmanuel Ratier à propos de Manuel Valls et du coup d’Etat franco-français…

    Médias-Presse-Info pose quelques questions à Emmanuel Ratier…

  • Quelle est la différence entre la bonne et la mauvaise finance ?

    François Hollande et Michel Sapin nous ont joué un remake du célèbre sketch des Inconnus sur les chasseurs :

    "« Môa Président », lorsqu’il était candidat, avait prononcé cette phrase choc qui marqua l’un des tournants de la campagne électorale et qui ne fut sans doute pas pour rien dans l’élection d’Hollande face à Sarkozy :

    « Mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera donc pas élu et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. »"

    Et Michel Sapin vient de déclarer :

    « Nous avons à répondre à une très belle question : y a-t-il une finance heureuse, au service d’investissements heureux ? Je l’exprimerai autrement et vous verrez ma part de provocation. Notre amie c’est la finance : la bonne finance. »

    Le problème c’est que Michel Sapin, qui prend grand soin de se couvrir des critiques à venir qu’il sait nombreuse en précisant qu’il va parler avec un brin de « provocation », n’explique pas du tout ce qu’est la bonne finance. [...]

    Je pense qu’il faut retenir que la mauvaise finance, c’est simple. Le trader de la banque, il voit une action, un État en mauvais état, une matière première agricole qui va venir à manquer, il spécule.

    La bonne finance, ce n’est pas pareil. Le trader de la banque, il voit une action… un État en mauvais état, une matière première agricole qui va venir à manquer, il spécule mais ce n’est pas pareil, c’est de la bonne finance.

    Et pourquoi c’est de la bonne finance ? Uniquement parce que nos amis du gouvernement ont besoin de le dire puisqu’ils n’ont jamais vraiment voulu se mettre les financiers à dos, surtout que comme le disait « Môa Président », c’est eux qui dirigent vu qu’ils ont le pognon et vu qu’on en a encore plus besoin de pognon qu’il y a deux ans, eh bien les ennemis supposés d’hier sont rapidement devenus les amis d’aujourd’hui. [...]

    Alors la finance est-elle notre ennemi ? La réponse, en réalité, est assez simple. La finance n’a ni ami ni ennemi, la finance n’a en tête que ses propres intérêts et son intérêt est des plus simples à comprendre : faire encore plus d’argent comme seul et unique objectif à sa raison d’être.

    En face, de la même façon, un État n’a pas d’ennemi ni d’ami au sens étymologique du terme, il a des intérêts stratégiques.[...]

    La véritable question à se poser n’est donc pas de savoir si le système financier mondialisé et globalisé est méchant. Évidemment qu’il est, méchant, immoral, sans foi, ni loi. La véritable question est de savoir si ce système financier menace aujourd’hui la France et le peuple de France et donc nos intérêts stratégiques. Pour le moment, la réponse est objectivement non. Ce qui ne veut pas dire que cela va durer.

    Enfin, car je crois qu’il est essentiel de comprendre cela, la seule façon de lutter contre la finance sans visage et très méchante est de ne pas en avoir besoin. L’indépendance nationale à un prix et un coût. Ce coût c’est notre bonne et notre saine gestion. Si nous vivons au-dessus de nos moyens, eh bien chaque jour nos fins de mois seront assurées par des usuriers mais c’est nous les responsables de notre découvert. [...]"

    Michel Janva

  • UN PRINCE A LA CARTE ?

    Avant les années 1960, la question dynastique ne se posait pas. La distinction entre orléanistes et légitimistes était obsolète depuis la mort du Comte de Chambort (« Les Princes d'Orléans sont mes fils »). La branche espagnole des Bourbons, n'était pas dynaste ; non pas tant à cause du traité d'Utrecht qu'en raison des lois fondamentales du Royaume (le principe du vice de pérégrination est fixé depuis le XVIe siècle), de la jurisprudence (la Cour et les Parlements tenaient en permanence le tableau de l'ordre de succession où les Bourbons d'Espagne ne figuraient pas), et l'esprit des lois (c'est pour ne pas dépendre d'un Carolingien vassal de l'Empereur que les Barons et Evêques francs élisent Hugues Capet et pour ne pas subir un roi anglais que l'on déterre la vieille loi salique).
    Dans les années 60, le Comte de Paris avait soutenu De Gaulle lors d'un référendum et une tentative de Restauration appuyée sur le Général s'était amorcée. Or, la plus grande partie des royalistes s'était engagée dans le combat pour l'Algérie Française et vouait une haine viscérale à De Gaulle qui se reporta sur le Prince.
    C'est dans ce contexte que le malheureux Duc de Ségovie se mit à prétendre à la couronne de France, avec, dit-on, quelques fonds secrets espagnols, Franco ayant fait le choix de Juan Carlos pour lui succéder, il s'agissait d'écarter une des branches concurrente du Prince choisi.
    Certains royalistes par dépit ou par méconnaissance soutinrent la cause du Duc de Ségovie comme les ultras de la Ligue avaient soutenu les Guise par défiance envers une Maison soupçonnée de pactiser avec les Huguenots. 
    Les partisans du Duc de Ségovie et de ses successeurs relevèrent l'appellation de « légitimistes » et qualifièrent ceux qui continuaient à reconnaître Henri Comte de Paris pour leur Prince légitime, « d'orléanistes » ; ce qui était particulièrement injuste, car d'une part ces derniers sont évidemment partisans du Roi légitime et d'autre part ils se réclameront certainement plus des « légitimistes » du XIXe siècle que des « orléanistes ».
    Curieux « légitimisme » qui se présente comme un purisme mais dont les motivations consistent à choisir son Roi en fonctions de critères idéologiques, et qui aboutit enfin à la multiplication des prétendants de fantaisie.

    Michel Michel, membre du comité directeur d'Action Française.

    Action Française 2000