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  • Vol MH17 : Pour Jacques Sapir, "Les conclusions s’imposent d’elles-mêmes."

    Des révélations qui mettent à mal la thèse américano-européenne...

    " Devant l’accumulation des déclarations contradictoires sur la catastrophe du vol MH17 de la Malaysian Airlines, il convient de préciser certains points.

    1 - Les déclarations de John Kerry (Ministre des Affaires Etrangères des Etats-Unis).

    John Kerry a déclaré devant CNN que le gouvernement américain détenait les preuves de l’implications des insurgés dans la destruction du vole MH17. Alors, si ces preuves existent, elles doivent être divulguées au plus vite. Rappelons néanmoins que son prédécesseur sous la présidence George W. Bush, le général Colin Powell, disait la même chose à propos des « armes de destruction massive » supposées détenues par l’Irak de Saddam Hussein. Monsieur Colin Powell a depuis reconnu avoir menti lors de son discours devant le conseil de sécurité de l’ONU. Il a même affirmé que ce discours constituait un « tache sur sa carrière »[1]. M. Kerry a aussi ajouté que la Russie aurait transféré aux insurgés des systèmes SAM-17. Mais, comment une milice pourrait-elle exploiter ce genre de systèmes d’armes ? Par ailleurs, il ne suffit pas de transférer un véhicule TELAR, il faut aussi transférer le radar « Snow Drift » sans lequel toute interception est très difficile. [...]

    La suite sur RussEurope

  • La France doit s’engager aux côtés des chrétiens d’Orient

    Communiqué de Karim Ouchikh, Conseiller de Marine Le Pen à la Culture et à la Francophonie, Conseiller municipal de Gonesse

    Forte encore d’une communauté de 13 à 15 millions de fidèles, les chrétiens d’Orient se voient contraints ces dernières années d’émigrer d’Irak, de Syrie, d’Egypte ou de Palestine pour des raisons essentiellement politiques et sécuritaires

    Ce phénomène inédit s’amplifie à présent à mesure que s’étend l’emprise des forces islamistes dans la région : l’Etat Islamique en Irak cible prioritairement les minorités chrétiennes, notamment à Mossoul, obligeant celles-ci à fuir massivement le pays ; ces mêmes djihadistes ultras pratiquent à l’égard de chrétiens de Syrie des actes de crucifixion dont la barbarie est à peine dénoncée par la « communauté internationale » ; menacés par les persécutions anti-chrétiennes qui se multiplient de longue date en Egypte, les coptes éprouvent le besoin de migrer par milliers vers l’Europe ou les Etats-Unis… En dépit des atrocités qui se commettent chaque jour dans cette région troublée du monde, François Hollande a fait le choix de se taire, préférant sans doute ne pas attiser les tensions interconfessionnelles qui se développent sur le territoire français sur fond de crise proche-orientale. A bien y regarder, cette dérobade diplomatique insupportable s’ajoute aux errements récents de notre politique étrangère, dont l’alignement systématique vis-à-vis des intérêts américains a conduit l’actuel locataire de l’Elysée, comme hier Nicolas Sarkozy, à encourager aveuglement l’éclatement d’Etats du monde arabe qui, bien qu’autoritaires, assuraient tant bien que mal, en Libye, en Irak ou en Syrie, une protection minimale de leurs minorités religieuses. Depuis 1535, date de signature des accords diplomatiques entre François Ier et Soliman le Magnifique, la France s’engage à protéger les chrétiens en Terre sainte. La légitimité historique du protectorat français sur les chrétiens d’Orient n’a depuis jamais été remise en cause par quiconque, son statut de protecteur des lieux saints ayant même été reconnu par le Saint-Siège. Par fidélité aux devoirs que l’histoire lui assigne sur cette terre depuis cinq siècles, mais aussi pour conserver son influence légitime au Proche et au Moyen-Orient, la France se doit de rompre avec son attentisme diplomatique actuel, en apportant assistance et soutien aux chrétiens d’Orient aujourd’hui menacés d’anéantissement par la montée en puissance d’un islam radical. En enrayant l’exode tragique des chrétiens d’Orient, il est encore temps pour notre pays d’œuvrer résolument au maintien d’une présence chrétienne dans une région où naquit voici deux mille ans la religion du Christ.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-France-doit-s-engager-aux-cotes

  • Le Secrétaire général de l’ONU troublé par les menaces contre les Chrétiens à Mossoul

    Déclaration du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon :

    "Le Secrétaire général condamne dans les termes les plus fermes la persécution systématique de populations minoritaires en Iraq par l’« État islamique » (IS) et les groupes armés associés.  Il est particulièrement troublé par les informations faisant état de menaces contre les Chrétiens à Mossoul et autres régions de l’Iraq contrôlées par l’« État islamique », notamment un ultimatum pour soit se convertir, soit payer une taxe, soit quitter le pays ou alors faire face à une exécution imminente.  Selon des informations tout aussi révoltantes, les Turkomans, les Yazidis et les Shabaks sont menacés d’enlèvements, d’assassinats ou de la destruction de leurs biens et les maisons des Chrétiens, des Chiites et des Shabaks résidant à Mossoul ont été marquées.

    Au cours de ces dernières années, les communautés minoritaires qui ont vécu ensemble pendant des milliers d’années et dans la province de Ninewa ont fait l’objet d’attaques directes et de persécutions par l’« État islamique » et les groupes armés associés.  Des dizaines de milliers de membres de ces groupes de minorités ethniques et religieuses ont été déplacés ou forcés de fuir et de chercher refuge ailleurs, tandis que de nombreux autres ont été exécutés ou enlevés.

    Le Secrétaire général réitère que toute attaque systématique contre la population civile ou des groupes de la population civile en raison de leur appartenance ethnique, leurs croyances religieuses ou leur foi pourrait constituer un crime contre l’humanité, dont les auteurs seront tenus responsables.  Tous les groupes armés, en particulier l’« État islamique » et les formations associées, doivent se conformer au droit international humanitaire et protéger les civils vivant dans les zones qu’ils contrôlent.

    Les Nations Unies continueront à intensifier leurs efforts, en coopération avec le Gouvernement de l’Iraq et le Gouvernement régional du Kurdistan, pour répondre aux besoins humanitaires urgents de ceux qui ont été déplacés à cause du conflit en cours et de la menace terroriste à laquelle les groupes minoritaires iraquiens, le pays et la région sont confrontés."

    Michel Janva

  • 8175 euros déjà récoltés pour Anne-Sophie Leclère par Solidarité Pour Tous

    Condamnée en première instance par le tribunal de Cayenne à 9 mois de prison ferme, 30.000 € d’amende, 50.000 € de dommages et intérêts et 5 ans d’inéligibilité, pour avoir simplement partagé sur sa page facebook un photomontage sur Christiane Taubira, Anne Sophie Leclère a fait appel et doit faire face désormais à des frais de justice et de déplacement si elle veut assurer au mieux sa défense, contrairement à la première fois. Un élan de solidarité s’est créé sur internet notamment sur le site Leetchi, qui permet d’organiser des cagnottes de manière sécurisée, par Solidarité Pour Tous qui a déjà soutenu de nombreux manifestants contre le mariage homosexuel notamment les Hommen.

    Après quelques jours, c’est déjà 8175 euros qui ont été récolté pour 239 participants soit une moyenne de 34 euros par personne. La cagnotte est encore ouverte pendant 102 jours. De son côté, le Bloc Identitaire lui a fait un don de 1000 euros par chèque. La page de soutien sur Facebook compte 16034 mentions j’aime.

    http://medias-presse.info/8175-euros-deja-recoltes-pour-anne-sophie-leclere-par-solidarite-pour-tous/13159

  • Jérôme Besnard : « L'intérêt de la France doit primer sur celui des partis »

    Jérôme Besnard, 35 ans, est secrétaire général adjoint du Centre National des Indépendants et Paysans (CNIP). Il est également conseiller municipal de la ville de Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime). Et l'un des animateurs du Cercle Charles Péguy.

    Assiste-t-on selon vous à une recomposition intellectuelle de la droite en France et, si oui, comment la percevez-vous ?

    Pour l'instant, il y a surtout une concurrence entre les structures (UDI, UMP, FN...) et, à l'UMP comme à l'UDI, des querelles de personnes, qui recoupent des sensibilités mais qui sont surtout des écuries politiques en vue des prochaines échéances électorales. On se place pour accéder à la fonction suprême ou pour entrer au gouvernement, alors que l'urgence est de relancer un vrai débat intellectuel. Mais entre des philosophes comme Alain Finkielkraut, Chantal Delsol ou Pierre Manent et les responsables politiques de droite, il y a un abîme devenu presque infranchissable.

    Que pensez-vous de l'attirance affichée pour le jacobinisme (Florian Philippot) ou le bonapartisme (Denis Tillinac, Guillaume Peltier) ?

    J'ai du mal à comprendre cela. Pour moi, la décentralisation est une idée de droite, même si elle a été reprise par la gauche après 1968. Nos régions, nos provinces se confondent avec l'Histoire de France et ont été solidement agrégées à l'Etat-Nation. Nous ne sommes pas dans la situation de l'Espagne avec la Catalogne ou du Royaume-Uni avec l'Ecosse. La preuve? Les gouvernements successifs ont su gérer les revendications de nos compatriotes corses. Le FLNC a définitivement rendu les armes. Donc il n'existe pas actuellement de risques d'éclatement de la France du fait du régionalisme. La réforme lancée par François Hollande va, pour une fois, dans le bon sens ; encore faudra-t-il qu'il passe par-dessus les réticences des barons socialistes, attachés qu'ils sont à leurs conseils généraux et à leurs prébendes.

    Justement qu'avez-vous pensé du récent débat sur l'Europe à l'occasion des dernières élections ?

    Ce débat a été quasiment inexistant pour plusieurs raisons. La première, c'est que l'UMP ne voulait pas ajouter un fossé supplémentaire dans ses rangs et qu'elle a présenté trop de personnalités qu'il fallait « recaser » à tout prix à Bruxelles. L'autre, c'est que le Front national à une vision « intégriste » de la défense de la souveraineté. Nous ne sommes plus dans la période 1992-1993, vingt ans ont passé depuis le traité de Maastricht. L'euro a eu un effet cliquet : une fois entré dans la monnaie unique, ce qui fut probablement une erreur, en ressortir ne serait pas sans dégâts pour notre économie. Le FN tient un discours assez révolutionnaire sur le sujet : « Vivre libre ou mourir. » Il faudrait mieux rester vivant et repenser notre souveraineté. Oui la France est une grande nation, avec des possessions aux Amériques ou dans le Pacifique. Mais a-t-elle encore les reins assez solides pour assumer d'être « la France, la France seule. »? Il existe des intérêts européens communs. Le problème de l'Europe, c'est qu'elle est jacobine, comme le répétait Philippe de Villiers. Il faut la repenser, pas la nier.

    En 2017, voyez-vous Marine Le Pen au second tour et la droite éliminée ?

    Et si c'était la gauche qui était éliminée ? On peut fort bien assister à un 21 avril à l'envers par rapport à 2002. Surtout si la grogne continue au sein du Parti socialiste, jusqu'à susciter plusieurs candidats PS.

    La lutte va être très dure entre François Hollande, Manuel Valls et les tenants d'un socialisme ancré à gauche. Mais revenons à la droite. L'UMP ne peut se démarquer du FN ou le battre sur son terrain : l'insécurité, l'immigration... Si elle veut survivre, elle doit expliquer aux centristes de droite que l'on peut concilier l'existence de corps intermédiaires (un gros mot pour les étatistes comme pour les libertariens), et une fermeté sociétale et un ordre public auxquels aspire le peuple de droite. Là est la clef de sa survie politique, qu'elle change de nom ou pas. Gardons surtout à l'esprit que l'intérêt de la France doit primer sur celui des partis.

    Quelles sont les attentes de vos concitoyens ?

    Je suis élu dans une ville résidentielle de 20000 habitants en périphérie de Rouen. J'étais candidat sur une liste de la droite et du centre. Nous avons battu les sortants socialistes et verts aux élections municipales en nous alliant au second tour avec l'UMP arrivée largement devant au premier. Le FN n'a pas dépassé la barre des 10 %. Aux européennes il est arrivé en quatrième position après l'UMP, le PS et l'UDI-MoDem. Mais c'est un cas isolé dans la région. Notons que les deux têtes de liste de la droite « modérée » (et moi-même) à titre individuel avaient signé la charte de la Manif pour tous. Donc les habitants me parlent avant tout des dégâts du socialisme, de la pression fiscale, du carcan économique, de l'augmentation des cambriolages. Ils veulent du changement à la tête de l’État. Quant aux quartiers populaires, dans les logements sociaux, ils avouent leur dégoût de la politique, de leur penchant pour l'abstention. En tout cas, personne n'est optimiste sur la situation du pays. Si la droite revient au pouvoir en 2017, il faudra qu'elle tienne ses promesses.

    En sera-t-elle capable? C'est une autrehistoire. Il est nécessaire qu'une nouvelle génération, sûre de ses convictions émerge rapidement.

    Propos recueillis par Antoine Ciney monde & vie  9 juillet 2014

  • Bygmalion en liquidation judiciaire, la démonstration d’un système pourri

    La liquidation du prestataire de services de l’UMP survient un mois après l’ouverture d’une information judiciaire.   

    « La mystique républicaine, c’est quand on mourait pour la république ; la politique républicaine, c’est à présent qu’on en vit », avait dit Charles Péguy. La « mystique républicaine » n’est plus, quant à la politique elle est moribonde ; cela fait en effet bien longtemps que la république nourrit une large bande de fainéants, de voleurs et d’escrocs dénués de compétences spécifiques et encore moins capables d’inscrire leur action dans le temps historique.

    Bygmalion éclaire d’une lumière noire les pires travers politiciens et affairistes des élites contemporaines. Valeurs Actuelles révélait, ce 17 juillet, que la société Bygmalion est en liquidation judiciaire, selon une source au Tribunal de Commerce de Paris. Comme le veut la procédure en pareille circonstance, un liquidateur sera nommé, celui-ci aura accès à la totalité de la trésorerie, des contrats et des factures de la société depuis l’origine. Gageons que cet homme aura un gros travail à fournir !

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  • Les acquisitions ciblées des informations personnelles

    Une agence d’espionnage ne se contente pas d’écouter tout ce qui se passe sur des câbles et de poster des injonctions judiciaires, elle a aussi vocation à aller chercher des informations qu’elle désire spécifiquement. Parfois, elle attend patiemment que sa proie se mette à sa merci, comme David House, soutien actif du soldat Manning, lorsqu’il a voulu se rendre au Mexique en 2010 : bien qu’il ne représente pas une menace pour la sécurité du pays, tous ses appareils électroniques (ordinateur, téléphone, appareil photo, clef USB) ont été confisqués au passage de la frontière. 

         A l’autre extrême, le Special Collection Service (SCS), surnommé « Mission impossible », mène depuis ses 75 stations permanentes autour du monde des opérations de surveillance, vol, écoute et cambriolage dans les endroits les plus difficiles : gouvernements, ambassades, centres de communication, réseaux de fibres optiques... C’est lui qui a récemment permis d’espionner le quartier général du Conseil européen et la représentation diplomatique de l’Union européenne aux Etats-Unis et à l’ONU. 

         Lorsque Snowden rencontrait ses avocats, il leur demandait de ranger leurs téléphones dans le frigo, car il était bien placé pour savoir que leurs micros pouvaient être déclenchés à distance, de manière indétectable, pour connaître tout ce qui se disait dans la pièce. De même, la webcam intégrée à un ordinateur portable appartenant à un service de renseignement est toujours bloquée par du gros scotch, parce qu’elle aussi peut être déclenchée à distance, sans aucun signe extérieur. 

         Il est bien difficile d’arrêter une agence motivée : lorsque les Etats-Unis déterminèrent que Ben Laden était susceptible d’être caché dans une maison d’Abbotabad (Pakistan), le SCS loua un appartement distant d’un mile (1,6 km) depuis lequel ils utilisèrent des lasers pour mesurer les vibrations des fenêtres. Cela leur permit de compter les personnes et de constater que l’une d’elles ne sortait jamais. 

         Ces exemples spectaculaires donnent une idée des capacités de la NSA. Comment se transposent-elles lorsque leurs cibles sont accessibles par un réseau ? Comme pour l’aspiration de données, la NSA est passée à l’échelle industrielle. Sa branche Tailored Access Operations, chargée d’identifier, surveiller et infiltrer les installations, dispose de bibliothèques de programmes lui permettant de pénétrer dans les systèmes courants, notamment des routeurs et des pare-feu (souvent appelés firewalls dans un contexte informatique). Les attaques peuvent être menées sans intervention humaine ou presque, en testant la présence de failles connues, ou de logiciels présentant des backdoors (« portes dérobées ») dont la NSA aurait connaissance, ou encore en essayant de deviner un mot de passe. Dès qu’une faille est trouvée, l’ordinateur attaquant installe une ou plusieurs backdoors sûres, efface discrètement les traces de l’attaque, et installe les logiciels qui rempliront la mission : un keylogger pour enregistrer tout ce que tape un utilisateur, un mouchard pour exfiltrer des données, etc. 

         Pour compléter sa panoplie d’attaque, pour avoir connaissance de nouvelles vulnérabilités dans des logiciels, pour former ses recrues ou pour mener certaines missions à sa place, elle peut compter sur des entreprises spécialisées dans l’intrusion de systèmes, analogues informatiques des sociétés militaires privées (comme Blackwater) dont les Etats-Unis avaient fait grand usage en Irak. Par exemple, HackingTeam vend une suite logicielle baptisée « Système de contrôle à distance Da Vinci : les outils de hacking pour l’interception gouvernementale ». Ou Finfisher, qui avait par exemple équipé l’Egypte de Moubarak. Ou encore Vupen, entreprise française « leader mondial de la recherche sur les vulnérabilités », qui fournit à la NSA depuis le 14 septembre 2012 une analyse en profondeur de chaque nouvelle vulnérabilité connue, donc un moyen d’en tirer le plus grand avantage. Le choix est vaste ; l’an dernier, les salons organisés par ISS World Training (Intelligence Support Systems, « Systèmes d’appui au Renseignement ») avaient réuni 4635 personnes provenant de 110 pays, de l’Afghanistan au Zimbabwe. 41 % représentaient des entreprises spécialisées. 

         Cette automatisation est ce qui a permis à la NSA de mener 61 000 opérations d’intrusion en Chine. L’un des résultats est que la NSA enregistre les métadonnées et les SMS d’un milliard d’abonnés au téléphone portable dans ce pays. 

         Ce n’est qu’en cas d’échec des méthodes industrielles qu’une attaque est pilotée en direct par des humains, pour les sites les mieux sécurisés. Ils prennent alors soin de se faire passer pour d’autres, notamment des hackers chinois, pour le cas où ils seraient découverts. (La Chine, de son côté, lance aussi beaucoup d’attaques. Lors de son espionnage des vidéoconférences au sein de l’ONU, la NSA s’est aperçue que des Chinois tentaient de faire la même chose au même moment). En 2011, ce sont 231 attaques ciblées que la NSA à menées « à la main ». 

         Lorsque les « logiciels de guerre » échouent, la NSA sait revenir aux méthodes traditionnelles, comme la copie de disques durs lors d’un raid du SCS ou, plus souvent, l’infiltration d’une organisation ou le retournement d’un de ses membres. 

    Sébastien Desreux, Big Mother

    http://www.oragesdacier.info/2014/07/les-acquisitions-ciblees-des.html

  • Le Hamas a voulu tester la défense antimissiles d'Israël

    Lu ici :

    "Après plus d’une semaine de conflit militaire entre le Hamas et Israël, les stratèges et les analystes de l’état-major israélien essaient de comprendre pourquoi le Hamas s’est lancée dans une aventure destructrice, vouée à l’échec, en sachant qu’il n’avait aucune chance de réussir face à une armée puissante. Comme si, étrangement, c’étaient les militaires israéliens qui n’arrivaient pas à admettre les échecs des tirs de roquettes lancés depuis Gaza.

    Bien sûr le système antimissiles Dôme de fer a montré son efficacité en détruisant plus de 80% des armes volantes, mais il est difficile de croire à l’incompétence des lanceurs palestiniens quand on voit le nombre élevé de roquettes qui atterrissent sur un terrain vague. Les experts militaires estiment désormais que les centaines de projectiles lancés n’étaient pas envoyés pour tuer ou pour détruire mais pour tester la défense israélienne et la qualité de réaction du système Dôme de ferLe Hamas était en mission commandée au profit des ennemis naturels d’Israël, l’Iran et le Hezbollah qui n’ont jamais renoncé à détruire Israël malgré leur implication dans d’autres conflits au Moyen-Orient. [...]

    Or le Hamas avait reçu une mission de la part de ses alliés, l’Iran et le Hezbollah, consistant à tester le système antimissiles dans toutes les conditions d’une guerre totale et massive. L’objectif était de tirer le maximum de roquettes simultanément pour détecter la saturation du système de défense antimissile Dôme de fer. La chute de certains missiles sur des zones civiles n’était pas la finalité mais il fallait prouver que la protection israélienne n’était pas totalement étanche et que le système Dôme de fer avait des limites. [...]"

    Michel Janva