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  • Pour François Fillon, c’était Bigpognon

    Copé et Sarkozy tiennent leur revanche sur François Fillon. Après l’affaire Bygmalion, on pourrait dire que c’est l’affaire Bigpognon qui éclabousse François Fillon. L’hebdomadaire Valeurs actuelles estime à près de 300 000 euros les frais d’avion privé de François Fillon payés par l’UMP en 2009 et 2010, notamment pendant la campagne des régionales, ce que l’intéressé juge « connu » et ne devoir « prêter à aucune controverse« . Un peu court…

    « Pour cette seule quinzaine des régionales, l’addition des déplacements de François Fillon réglés par l’UMP s’élève à 254 956,11 euros » affirme l’hebdomadaire.

    « En tant que Premier ministre, comme la loi l’exige de chaque membre du gouvernement, tous mes déplacements de nature politique réalisés au profit de l’UMP étaient financés par l’UMP. Pour des raisons de sécurité et de réactivité, l’usage d’avions privés s’est souvent imposé. Ce fait est parfaitement connu, régulier et ne devrait prêter à aucune controverse« , a répondu mardi soir l’ancien Premier ministre dans un communiqué.

    Il y a une dizaine de jours, des factures de jet et d’hélicoptères datant de 2006 et 2007 avaient déjà été exhumées.

    L’audit sur les comptes de l’UMP, et la mise à jour d’une dette de près de 74 millions d’euros, ont provoqué une suite ininterrompue de fuites sur le train de vie des pontes du parti. Billets d’avion de la femme de Jean-François Copé, rémunération de cette dernière sur le crédit collaborateurs de l’Assemblée, notes de téléphone de Rachida Dati, salaires controversés au siège… Aucun clan n’est épargné.

    http://medias-presse.info/pour-francois-fillon-cetait-bigpognon/13287

  • Finkielkraut, le face à face avec Maïtena Biraben & Nicolas Demorand (Canal +)

    Canal + le Supplément – 16/02/2014

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  • Jean-Jacques Brot : quand un fonctionnaire d’État préfère l’honneur au déshonneur…

    Il existe donc, au service de l'État, des hommes qui, à la compromission, au reniement de soi, par respect pour leurs convictions, et à la trahison de leur engagement, préfèrent le sacrifice de la fonction.   

    Le fait est suffisamment rare pour être rapporté : Jean-Jacques Brot, haut commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, en raison de son désaccord avec la stratégie de l’État concernant la décolonisation en cours de l’archipel, a envoyé sa lettre de démission à madame Pau Langevin, le ministre des Outres-mer. « Je ne veux pas cautionner le largage annoncé de la Nouvelle-Calédonie » aurait-il déclaré. Gaulliste assumé, Jean-Jacques Brot, jamais officiellement mais toujours devant témoins, parle même « d’acte républicain ».

    Très peu usuelle dans les milieux politiques où les ambitions prennent si souvent le pas sur l’éthique et les convictions personnelles, une décision semblable sera prise en France métropolitaine, en 1981, par Philippe de Villiers, après l’élection de François Mitterrand. « Mû par la haine, ce régime s’écroulera tôt ou tard dans la haine. La France, disait Victor Hugo, n’est pas faite pour porter la haine mais pour porter l’amour. Je ne peux rester, une minute de plus, solidaire d’un pouvoir d’État qui finira dans la faillite, les scandales, et qui sait ? dans le sang… » En plus d’avoir commis, à l’instar du haut commissaire trente et quelques années plus tôt, un acte républicain, les scènes de guerre civile dans notre pays – entre autres – ce samedi 21 juillet, nous révèlent un sous- préfet visionnaire.

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  • Israël-Palestine : Pour faire la paix, il faut bien plus de courage que pour faire la guerre

    De la Commission Justice et Paix de l’Assemblée des Ordinaires catholiques en Terre Sainte le 23 juillet 2014, via L'Homme Nouveau :

    « A Rama, une voix se fait entendre, une plainte amère ; c’est Rachel qui pleure ses enfants. Elle ne veut pas être consolée pour ses enfants, car ils ne sont plus » (Jérémie 31, 15)

    Une réalité de violence et de deuil

    Israël et la Palestine résonnent des cris des pères et des mères, des frères et des soeurs et des proches des jeunes gens qui sont tombés victimes de la dernière vague du cycle de violence qui affecte ce pays. Certains de leurs visages sont bien connus, parce que les médias ont couvert en détails leurs vies, interviewant leurs parents, leur donnant une nouvelle vie dans nos imaginations. Tandis que d’autres – de loin bien plus nombreux – se réduisent à quelques statistiques, sans nom et sans visage. La couverture, la mémoire et le deuil sélectifs font également partie du cycle de la violence.

    Nous offrons nos sincères condoléances à tous ceux qui sont en deuil, Israéliens et Palestiniens. Nous devons continuer à prier pour que les jeunes qui sont tombés récemment soient les deniers à subir une mort violente dans cette escalade de haine et de violence.

    Un langage qui engendre la violence

    « La langue est un membre minuscule et elle peut se glorifier de grandes choses ! Voyez quel petit feu embrase une immense forêt : la langue aussi est un feu. C’est le monde du mal, cette langue placée parmi nos membres : elle souille tout le corps ; elle enflamme le cycle de la création, enflammée qu’elle est par la géhenne. (…) Par elle nous bénissons le Seigneur et Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu »(Jacques 3, 5-6.9).

    Notre espoir de mettre fin au cycle de la violence est brisé par le langage irresponsable de punition collective et de vengeance qui engendre la violence et étouffe l’émergence de toute alternative. Beaucoup de personnes en position de pouvoir et appartenant au leadership politique restent retranchés sur leurs positions. Non seulement ils ne veulent pas s’engager dans quelque dialogue réel et significatif, mais ils versent encore de l’huile sur le feu avec des paroles et des actes qui fomentent le conflit.

    Le langage violent de la rue en Israël appelant à la vengeance est alimenté par les attitudes et les paroles d’un leadership qui continue à entretenir un discours discriminatoire qui promeut les droits exclusifs pour un groupe particulier ainsi que l’occupation avec ses conséquences désastreuses. Des implantations sont construites, des terres sont confisquées, des familles sont séparées, des êtres chers sont arrêtés et même assassinés. Le leadership de l’occupation semble croire que l’occupation peut être victorieuse en écrasant la volonté du peuple pour la liberté et la dignité. Ils semblent croire que leur détermination réduira finalement au silence l’opposition et transformera le mal en bien.

    Le langage violent de la rue palestinienne appelant à la vengeance est alimenté par les attitudes et les paroles de ceux qui ont abandonné tout espoir de parvenir à une juste solution du conflit par les négociations. Ceux qui cherchent à construire une société totalitaire, monolithique, où il n’y a pas de place pour quelque différence ou diversité, gagnent en support populaire en exploitant cette situation désespérée. A ceux-ci aussi nous disons : la violence en réponse à la violence ne fait qu’engendrer davantage de violence.

     

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    Michel Janva

  • AF LYON - LE CAPITAL OU LA TRADITION : COMPTE RENDU

    La session de formation de l’Action française qui s’est tenue à Lyon les 21 et 22 juin derniers s’est employée à donner une définition du capital comme relevant de la néga...tion planétaire de toute origine et de toute détermination historique

    Nous avons vu ainsi de quelle manière, le capital était la négation de toute vie, étant la négation de tout devenir, cela du point de vue des consciences subjectives, de la nature elle-même, et des figures objectives que constituent la famille, la société ou l’État, à quoi il nous faut ajouter aussi, la religion. Ainsi le capital et tous ses alliés nous placent fondamentalement dans la privation de patrie, et de toute direction politique qui entendrait maintenir une relation de fond avec l’essence de la nation. La monarchie française en effet procédait d’une toute autre rigueur que la république ou la démocratie, alliées du capital - et participant à ce titre de la même dévastation mondiale - en prenant en charge la continuité de son devenir et de sa souveraineté, à travers l’hérédité primo-génitale qui assurait l’avenir de sa race. Mais avec la Révolution, c’est la privation même de toute souveraineté et de toute direction qu’il nous faut penser, culminant dans l’idée abstraite de la liberté et de l’égalité, cela ne pouvant que rejoindre une enquête sur l’idée de tradition, nous ramenant à une méditation sur le destin même de l’Occident. Tradition, en ceci que ce n’est pas seulement l’exercice politique qui demeure brisé dans ses enracinements et sa logique, mais l’intégralité des figures culturelles, sociales, historiques de la nation qui se trouvent bel et bien dévastées. Occident ensuite, car les nations sont suffisamment employées par le processus de la mondialisation pour qu’il importe de nous situer dans un terrain plus profond encore que la seule nation qui gît, comme le fantôme de sa souveraineté passée, sans la mémoire de ses mythologies souterraines qui l’englobent et la dépassent. Or, en effet, nous avons dans un second temps, déployé un concept de tradition à entendre comme système historique ou destinal du monde, qui se sait dans son origine, mais en outre dans les différentes figures de son devenir, et jusque dans sa perte, ce par quoi, la privation, la dévastation ou la destruction appartiennent encore de plein droit, au développement de la tradition. Cela signifiait deux choses : d’une part, que notre rapport à l’origine doit s’entendre comme une relation dynamique, et destinale, qui maintient une liberté de déploiement ennemie à toute forme d’éternel retour, d’autre part, que fort de cette définition, notre vocation était de maintenir, à leur place, les différentes sphères aux travers desquelles la nation se déploie, historiquement, et d’en assumer les transformations, en recourant à la force de structuration de la tradition, comme une fidélité à ce qui n’étant plus, demeure cependant dans son absence. Notre travail trouvait donc sa conclusion dans le refus de laisser impensées et démembrées, les figures du capital, pour les relier patiemment, mais résolument, à leur juste origine, et à leur historique hérédité, jusqu’à ce point où le capital fini par payer sa dette à l’hespérie qu’il incarne mondialement.

    Les cercles de l’Af Lyon, ainsi que notre nouvelle revue, seront dès septembre consacrés à cette problématique, qui entre-temps trouvera une première résonance à l’occasion du camp d’été de l’Action française consacré au libéralisme, tout cela s’inscrivant bien dans notre vocation permanente qui est de nous réfléchir dans notre propre action, et de maintenir un constant rapport à la tradition qui de part en part, nous tient, même dans ses ruines, et qui une fois de plus, au nom de cette effectivité, nous assure, selon la formule maurrassienne que « le désespoir en politique est une sottise absolue » ; cela il nous appartient de le reconnaître d’une manière décisive.

    Remerciements et félicitations aux Camelots pour le travail accompli, et Vive le Roi.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?AF-LYON-LE-CAPITAL-OU-LA-TRADITION

  • Une tombe gauloise exceptionnelle mise au jour dans les Ardennes

    Dans les Ardennes, le chantier de l’autoroute A304 a permis de découvrir une incroyable sépulture gauloise. Depuis le 3 juin, les archéologues s’attellent à déterrer une « tombe à char », symbole aristocratique de la civilisation gauloise.

    « Ce que nous découvrons dépasse tout ce que nous pouvions espérer avant de creuser, c’est vraiment une tombe exceptionnelle, avec de nombreuses caractéristiques atypiques », admet Bertrand Roseau, responsable des fouilles à la cellule archéologique du conseil général des Ardennes.

    Archéologues et anthropologues ont une durée de trois semaines pour mettre au jour la « tombe à char ». D’après les premières datations, le tombeau aurait été construit autour du premier siècle avant J-C, période particulièrement tardive pour une tombe de la sorte. On estime que les premières sépultures de ce genre ont émergé dès le VIIe siècle avant notre ère.

    « Une tombe à char, c’est déjà exceptionnel, mais datant du Ier siècle (avant J-C), c’est encore plus rare »,

    explique Émilie Millet, archéologue à l’INRAP reprise par le Figaro. « Nous sommes assez sûrs de la datation, car nous avons retrouvé une perle en pâte en verre jaune opaque, qu’on ne retrouve qu’à partir de la fin de l’âge de fer, vers 130 avant J-C », confie-t-elle.

    Source

    http://www.fdesouche.com/481603-une-tombe-gauloise-exceptionnelle-mise-a-jour-dans-les-ardennes