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  • Irak : le risque d'extinction des chrétiens n'a jamais été aussi fort

    Professeur honoraire de l’université catholique de Lyon et spécialiste des Droits de l’homme, des minorités ethniques, linguistiques et culturelles, des peuples autochtones et des chrétiens d’Orient, Joseph Yacoub déclare à Lyon capitale :

    "Il y a ce paradoxe dans l'attitude de la France qui, d'un côté, porte secours à ces chrétiens d'Irak et, de l'autre, participe à dépeupler le pays de cette même population. Cette communauté va de dispersion en dispersion. Certes, ces populations vont s'acculturer à la culture de leur pays d'accueil (États-Unis, Canada, Australie, Europe, Moyen-Orient), mais il y aura également un phénomène de déculturation. Quel sera alors l'avenir de la langue araméenne, celle que parlait Jésus, et transmise de génération en génération depuis deux mille ans ? Il s'agit d'un patrimoine culturel et cultuel universel. C'est dans cette région du monde qu'est né le christianisme, les musulmans ne sont arrivés qu'au Ve siècle [un peu plas tard même... NDMJ]. Ce mélange de cultures, de religions et de civilisations a donc toujours existé.

    En 2005, vous avez publié un livre intitulé Menaces sur les chrétiens d’Irak. Dix ans après, quel regard portez-vous sur leur situation ?

    Mon livre est sorti un mois avant l'intervention américaine en Irak. À l'époque, j'avais mis en garde sur une intervention militaire : le risque de chiitisation du pays serait alors très fort et le danger pour les chrétiens immense. Je ne m'étais malheureusement pas trompé. Dès 2004, les attentats et les attaques contre les églises et le clergé ont commencé, suivies par la guerre civile. Quand on fait le bilan, c'est désastreux. Il y avait alors 1,2 million de chrétiens, soit 6 % de la population. Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'entre 300 000 et 400 000. Entre 65 et 75 % de la population chrétienne est partie !

    Existe-t-il un risque de disparition des chrétiens d’Irak ?

    Ce n'est pas un risque, c'est LE risque. Ce qui se passe sous nos yeux, c'est l'agonie d'une présence humaine et civilisationnelle très forte. Le risque d'extinction n'a jamais été aussi fort qu'aujourd'hui. Imaginez, les chrétiens vivent là depuis deux mille ans et il est possible que d'ici peu de temps il n'y en ait plus un seul ! Ceux-là mêmes qui ont contribué, depuis que le pays est devenu musulman, au dialogue et à la renaissance arabe irakienne et à sa modernité sont chassés par des ultra-radicaux qui ne veulent pas entendre parler de diversité. [...]

    Comment expliquer que cette “extinction humaine et civilisationnelle”, pour reprendre vos termes, se fait dans une indifférence générale ?

    Il y a effectivement une extrême timidité dans le discours politiques de la France, et des Occidentaux plus généralement. Cela s'explique par différentes raisons, plus ou moins complexes. Il y a d'abord ce terme de “chrétien” qui dérange un peu dans un pays habitué à raisonner en termes de “citoyenneté” et de “laïcité”. Il y a aussi le fait que cette communauté chrétienne vit un peu en marge sur le plan politique. Pour les Occidentaux, il est donc difficile d'aller plus loin que l'attitude paternaliste et humanitaire."

    Michel Janva

  • Annemasse : expulsion du dernier maraîcher pour une mosquée

    Il y a quelques décennies, les maraîchers étaient partout au Brouaz, ce quartier situé à l’entrée d’Annemasse (74). Aujourd’hui, la ville haut-savoyarde, faisant office de banlieue de Genève, n’en compte plus qu’un, un résistant au nom prédestiné : Pierre Grandchamp.

    La ville veut vendre son terrain pour y faire construire une mosquée.

    Michel Janva

  • L'euthanasie rapporte

    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    "La Clinique de fin de vie qui fonctionne depuis 2012 aux Pays-Bas se porte bien : après des débuts difficiles, elle annonce pour 2013un résultat positif voisin de 300.000 euros, alors qu’avant l’ouverture de l’exercice elle tablait encore sur une perte de près de 125.000 euros.

    La Levenseindekliniek à La Haye a su tirer profit de ses négociations avec les compagnies d’assurance-maladie qui se partagent le marché néerlandais au sein d’un système en grande partie socialisé. Après une intense campagne de publicité, le fournisseur d’euthanasie a réussi à convaincre l’ensemble des gros assureurs. Cela n’allait pas de soi puisque l’euthanasie est une mort organisée et qu’elle aurait pu, au même titre que le suicide, empêcher le versement de primes. [...]

    Michel Janva

  • Pressions musulmanes dans une piscine de Châlons-en-Champagne


    Un agent de sécurité de la piscine Régis-Fermier, à Châlons-en-Champagne (51) a été blessé il y a une semaine lors d’une agression à son domicile et risque encore de perdre son œil. Depuis les tensions entre des jeunes musulmans et le personnel de la piscine ne cessent de s’aggraver.

    Jeudi, dans l’après-midi, une requête particulière a été formulée à la direction de la piscine. Pour que les incivilités ne s’y produisent plus, « un homme, qui s’est annoncé comme le représentant des jeunes qui posent problème », selon la direction de la piscine, a demandé s’il était possible de réaliser quelques entorses au règlement.

    Ils réclament de remplacer le gardien par un représentant de la communauté maghrébine

     

    En clair, qu’on laisse les jeunes qui le demandent entrer en short. « Selon lui, les tensions pourraient disparaître s’il y avait un assouplissement des règles pour certains mais également si l’un des agents de sécurité pouvait être remplacé par un représentant de la communauté maghrébine choisi par eux-mêmes ».

    Toujours selon le personnel, il a aussi été demandé de réfléchir à laisser entrer des mères de famille en robe, c’est-à-dire en djellaba, au bord du bassin… Une exception sur le voile a également été formulée.

    « Ce n’est pas la première fois que des demandes de ce genre sont formulées. Ce qui nous a choqués, c’est que face à notre refus, des menaces ont été lancées, du chantage a été tenté. En clair, il ne faudra pas s’étonner si les tensions montent avec les jeunes dans les piscines… »commente la directrice.

    L’an dernier, les femmes en djellaba avaient déjà été autorisées à cause de la pression exercée

    L’an dernier, face à la pression de certaines femmes, la direction de Régis Fermier avait accepté qu’elles restent en djellaba au bord du bassin.

    « Nous leur demandions d’en apporter une propre qu’elles devaient nous montrer à l’entrée. Elles devaient se changer dans les cabines. Seulement très vite beaucoup ne se changeaient pas, n’ont pas joué le jeu. Pire elles entraient dans l’eau avec en trempant leurs jambes. Nous avons dû dire stop. » D’autant plus que les autres usagers avaient toujours l’interdiction d’entrer habillés…

    Autre tentative, lors d’une réunion de quartier en janvier, dans le quartier Frison-gare, un homme avait demandé si des créneaux seraient réservés aux femmes au futur pôle aquatique qui doit voir le jour en 2016. Benoist Apparu avait clairement répondu « non ».

    Agressions, menaces et insultes…

    Pour rappel, depuis le début de l’été une vingtaine de jeunes pollue l’ambiance au sein de ces deux piscines, ne souhaitant pas porter de maillot de bain mais plutôt un short alors que ce dernier est interdit. Les élus ont pris des mesures d’interdiction de piscine par le biais d’un arrêté. Mais beaucoup l’outrepassent en sautant au-dessus des haies, en forçant l’entrée. Le tout sur fond d’échanges très houleux.

    Les insultes volent régulièrement, les menaces aussi. « Au point que notre personnel commence à être très marqué. Nous sommes aujourd’hui à deux doigts du droit de retrait. Nous les soutenons pleinement et nous sommes très inquiets pour eux. L’un d’eux est à l’arrêt ». À défaut de personnel suffisant, les piscines pourraient finir par fermer.

    Source

    http://www.contre-info.com/pressions-musulmanes-dans-une-piscine-de-chalons-en-champagne#more-34030

  • Emprunts toxiques : Un sale été pour les communes touchées

    Les banques peuvent souffler : le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par le groupe UMP de l’Assemblée nationale, a, la semaine dernière, jugé conforme la loi sur les emprunts dits « toxiques » contractés par des collectivités locales. La validation rétroactive de ces emprunts à risque est définitivement actée, et les intérêts de l’État sont donc saufs.

    En résumé, le gouvernement a préservé ses intérêts, en refusant aux communes la possibilité de se retourner contre les banques qui leur avaient conseillé de souscrire ces prêts à risque. Et les communes, telles des spéculateurs piégés par des produits financiers indomptables, restent de ce fait très endettées. 

    Cette confirmation de la sécurisation des emprunts atterre les collectivités « victimes » : le texte validé par les « sages » vise à mettre ces emprunts pourris à l’abri d’une annulation par le juge civil qui pourrait, comme cela a déjà été le cas à Nanterre et Paris, les remplacer par des emprunts au taux d’intérêt légal, quasi nul. 

    Ce qui n’arrangerait ni les banques, ni Bercy, qui a assumé avec la Belgique le sauvetage de Dexia et transféré dans la SFIL (société de financement local) le stock de prêts sensibles.

    Des taux à 15 %

    Cette décision douche d’autant plus les espoirs des collectivités que leurs finances sont inexorablement gangrenées par les emprunts toxiques. Les emprunts structurés à risque correspondent à des produits financiers très attractifs parce qu’ils proposent, dans un premier temps, des taux d’intérêt bien plus intéressants que le marché, mais ils comportent une « deuxième phase » qui se déclenche au bout de quelques années et comprend une part de risque importante, liée à l’évolution d’indices, de monnaies…

    Pour certaines collectivités, l’heure de la fixation du nouveau taux d’intérêt a sonné ce mois-ci : le site d’information emprunttoxique.info, animé par l’ancien cadre de banque Emmanuel Fruchard, montre que la revalorisation du montant des intérêts à régler par les communes a atteint jusqu’à 15 %.

    15,48 %

    C’est le taux de l’emprunt que doit rembourser Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), en région parisienne, à Dexia. Nice (Alpes-Maritimes) emprunte à la même banque à 14,89 % tandis qu’à Grasse (Alpes-Maritimes), on paie 11,61 % d’intérêt. A Seynod (Haute-Savoie), un emprunt SFIL voit son taux fixé à 13,75 %.

    « Désastreux » pour les finances locales

    L’association Acteurs publics contre les emprunts toxiques (APCET) juge la décision du Conseil constitutionnel « désastreuse pour les finances locales (…) au moment même où plusieurs décisions de justice donnaient raison aux collectivités, en ramenant le taux d’intérêt de leurs prêts (…) au taux d’intérêt légal proche de 0 % ».

    L’institution présidée par Jean-Louis Debré avance, pour sa défense, un motif d’intérêt général « eu égard à l’ampleur des conséquences financières ».

    Le risque de recours des collectivités contre des banques alimentées en partie, ou en totalité dans le cas de la SFIL, par l’État, aurait pu représenter un risque financier pour ce dernier de 17 milliards d’euros, selon les calculs de Bercy.

    Trois cents contentieux environ ont été générés par l’affaire des emprunts toxiques, qui concerne quelque 1 500 collectivités ou organismes publics ayant souscrit, dans les années 1990 et 2000, des contrats de prêts structurés à taux qui peuvent connaître de très fortes variations etamener les communes proches d’une situation de surendettement.

    Après Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) et le conseil général de la Seine-Saint-Denis, c’est Angoulême (Charente) qui avait obtenu, début juillet, le remboursement par Dexia de 3,4 millions d’euros pour une erreur de calcul des taux d’intérêt (sur un emprunt de 16 millions d’euros).

    La ville, qui voit la somme s’éloigner avec la confirmation de la loi de validation rétroactive, pourrait à nouveau saisir le tribunal administratif et attaquer la banque pour défaut de conseil, voire même contester la validation du Conseil constitutionnel devant la Cour européenne des droits de l’homme, selon le quotidien régional Sud Ouest.

    Le combat de l’État et des collectivités en 5 dates

    8 février 2013 : le tribunal de grande instance de Nanterre donne raison au département de la Seine-Saint-Denis, qui attaque Dexia Crédit local – la banque franco-belge auprès de laquelle il a souscrit en 2007 un emprunt toxique – au motif que le contrat de prêt a été conclu sur la base de documents ne mentionnant pas le taux effectif global (TEG).

    25 septembre 2013 : le projet de loi de finances intègre un dispositif destiné à « apporter une solution pérenne et globale au problème des emprunts structurés les plus risqués » ; un dispositif qui protège les établissements de crédit contre des recours éventuels en justice.

    29 décembre 2013 : le Conseil constitutionnel censure ce dispositif car la validation, telle qu’elle est formulée, recouvre « un champ d’application extrêmement large », ce dont se félicitent les collectivités qui critiquaient une « amnistie bancaire ».

    17 juillet 2014 : le Parlement adopte un nouveau projet de loi de protection des intérêts de l’État ; le nouveau texte est limité aux seuls prêts structurés souscrits par des personnes morales de droit public.

    24 juillet 2014 : le Conseil constitutionnel, saisi par le groupe UMP de l’Assemblée nationale qui continuent de contester la portée du texte, valide la loi.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/350233-emprunts-toxiques-un-sale-ete-pour-les-communes-touchees

  • La tentation du schiste (Vidéo)

    Évaluation de l’alternative énergétique que présentent les hydrocarbures de roche-mère des points de vue écologique, climatique, énergétique et financier.

    Réalisé par Hervé Nisic et Pierre Stoeber (2014)

    http://fortune.fdesouche.com/