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  • "Israël" se prépare à la débâcle: retrait total de Gaza

    L'armée d’occupation israélienne s’est complètement retirée de la bande Gaza dès l'entrée en vigueur du cessez-le-feu mardi à 08H00 locales (05H00 GMT), a annoncé un porte-parole de l'armée d’occupation à des journalistes.
    Selon ce porte-parole, Peter Lerner, "aux termes des directives du gouvernement l'armée israélienne sera redéployée en dehors de la bande de Gaza sur des positions défensives dès l'entrée en vigueur du cessez-le-feu".
    Peu avant d'accepter la trêve de 72 heures, « Israël » a annoncé qu'il ne comptait pas encore se retirer.
    "Nous ne partons pas, nous restons dans la bande de Gaza, il y a encore beaucoup d'autres missions à terminer", a indiqué à la télévision Moti Almoz, le porte-parole de l'armée d’occupation, après avoir prétendu que "tous les tunnels repérés avaient été détruits".
    Un régiment de la brigade Golani arrêté, "Israël" craint une guerre d’usure
    Entre-temps, la hiérarchie au sein de l'armée israélienne vient de donner l'ordre d'arrestation de tous les membres d'un régiment de la brigade élite, Golani, pour avoir refusé de poursuivre la guerre, c’est ce qu’a rapporté le site israélien 0404.
    Rappelons que la brigade Golani a subi de très lourdes pertes dès le premier jour de l'offensive terrestre israélienne contre Gaza. Cette brigade élite a été décapitée et a aussi perdu son commandant adjoint tout comme 13 de ses soldats. Au total, 64 soldats israéliens et 3 colons ont été tués depuis le 8 juillet.
    Selon les informations qui parviennent de l'intérieur des territoires occupés, de nombreux militaires, soldats et officiers israéliens ont désormais peur d’entrer dans une guerre d’usure avec les combattants palestiniens !
    La plupart des forces israéliennes affirment pour leur part que le statu quo à Gaza est susceptible de plonger « Israël » dans une situation économique et sociale très critique. 
    Entrée en vigueur d'un cessez-le-feu de 72 heures
    Bien qu’au début de la guerre, « Israël » avait officiellement déclaré qu’il n’y a pas question de négocier avec le Hamas ou de discuter d’un cessez-le-feu. Or, la situation a changé après un mois au début de la guerre, de grands efforts sont actuellement déployés pour parvenir à un accord de cessez-le-feu sauvant la face d' « Israël ». Faute de quoi, il y aura une guerre d’usure.
    Dans ce contexte, l’Egypte a annoncé qu’« Israël » et le Hamas ont accepté lundi soir une proposition égyptienne d'une trêve de 72 heures.
    Le cessez-le-feu est entré officiellement en vigueur mardi à 08H00 locales (05H00 GMT) dans la bande de Gaza.
    Lundi, un responsable égyptien a annoncé que "les contacts de l'Egypte avec les différentes parties ont permis d'obtenir une trêve de 72 heures à Gaza et que le reste des délégations se rendent au Caire pour de plus amples négociations".
    "Israël respectera le cessez-le-feu à partir de demain à 08h00 (05h00 GMT)", a ensuite déclaré à l'AFP un responsable israélien, qui a confirmé qu'une délégation de son pays se rendrait bien dans la capitale égyptienne.
    Alors que le Yediot Aharanot a déclaré qu’une délégation des renseignements israéliens se trouve au Caire depuis plusieurs jours. Les Israéliens prétendaient qu’ils avaient refusé d'aller au Caire.
    Côté palestinien, "le Hamas a informé il y a quelques minutes Le Caire de son approbation de la trêve de 72 heures pour demain", a pour sa part affirmé un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.
    Un autre mouvement de la résistance palestinienne, le Jihad islamique, qui doit également prendre part aux pourparlers au Caire a, quant à lui, fait savoir dans un communiqué que "le cessez-le-feu interviendra dans les prochaines heures".
    Echec des objectifs de la guerre sur Gaza
    Pour les experts israéliens, "Israël" a subi une nouvelle défaite. L'armée israélienne n'a pas réussi à stopper les tirs de roquettes contre les colonies.
    Or, quelques minutes avant l'entrée en vigueur du cessez-le feu, les médias israéliens ont fait état de plus de 26 roquettes tirées de l'enclave palestinienne vers dizaine de colonies israéliennes en riposte aux crimes israéliens ayant fait plus de 1850 martyrs, en majorité de civils dont plus de 400 enfants.
    L'aviation israélienne menait pour sa part une série de raids contre plusieurs localités de la bande de Gaza, a indiqué une porte-parole de l'armée d’occupation.
    Rappelons que l’arrêt des tirs de roquettes palestiniennes sur les colonies, et la destruction de tous les tunnels, étaient à la tête des objectifs de l'agression israélienne contre Gaza lancée le 8 juillet.
    Embarras international
    La guerre israélienne contre Gaza et les images des centaines d’enfants tués par l’aviation israélienne avaient ces derniers jours embarrassé les dirigeants occidentaux.
    "Israël peut faire davantage pour empêcher des victimes civiles", a ainsi martelé Jennifer Psaki, la porte-parole du département d'Etat américain. "Mais cela ne change pas le fait qu'Israël reste un partenaire important en termes stratégique et de sécurité. Il a le droit de se défendre", a-t-elle ajouté.
    Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a reconnu le droit "total" d'Israël à se défendre. "Mais ce droit ne justifie pas qu'on tue des enfants et qu'on massacre des civils", a-t-il dit.

    "Combien de morts faudra-t-il encore pour que s'arrête ce qu'il faut bien appeler le carnage de Gaza ?", a-t-il encore demandé. Le président français François Hollande a parlé, quant à lui, de "massacres".
    Devant l'ampleur des souffrances endurées par les 1,8 million de Gazaouis prisonniers de la guerre sur un tout petit territoire, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a joint sa voix à toutes celles ayant réclamé un cessez-le-feu.
    De son côté, l'Assemblée générale de l'ONU tiendra mercredi une "réunion informelle" de ses 193 membres, convoquée à la demande du groupe des pays arabes à l'ONU, pour examiner la situation dans la bande de Gaza, a indiqué lundi une porte-parole.

    source :

    http://www.almanar.com.lb/french/adetails.phpeid=185194&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=20&s1=1

    http://www.voxnr.com/cc/d_antisionisme/EupZkylyFZEfjvqAYz.shtml

  • Najat Belkacem et le triple mensonge de l’IVG

    Le Conseil constitutionnel a validé la suppression de la notion de « situation de détresse » pour avoir recours à l’avortement. Le Nouvel Observateur a demandé la réaction de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme. Naturellement, elle s’en félicite, et en profite pour réitérer le triple mensonge, la triple imposture du droit à l’avortement, dans une seule phrase :

    « Je considère moi que pouvoir disposer librement de son corps est non seulement un droit mais est même le préalable à l’autonomie et à la liberté véritable des femmes. Ce texte permet de véritablement consacrer le droit à l’IVG. »

    IVG

    Non, Madame Belkacem. Comme on le sait encore dans votre (autre) pays, avec l’avortement la femme ne dispose pas de son corps mais du corps et de la vie d’un autre, d’un tout petit être humain sans défense.

    Non, Madame Belkacem. Ce n’est pas une liberté véritable que de pouvoir légalement tuer un enfant, son propre enfant.

    Non, Madame Belkacem. On n’a pas le droit d’utiliser le mot « consacrer » quand il s’agit d’un meurtre, et rien ne peut consacrer un droit qui n’existe que dans une législation illicite, car on n’a jamais le droit de tuer des innocents, et de camoufler le meurtre sous le sigle mensonger IVG. Comme s’il s’agissait de seulement interrompre un processus que l’on pourrait reprendre…

    Tout à l’heure dans mon épicerie préférée j’entendais deux jeunes femmes qui se disaient l’une à l’autre qu’elles ne voulaient pas d’enfants. L’une parlait d’une de ses amies qui avait eu un enfant « par accident », et qui était tombée enceinte une nouvelle fois « par accident ». Eh bien « celui-là aussi elle l’a gardé ». Elle a gardé quoi ? sinon son enfant, et non pas uneexcroissance de son corps.

    Mais ce qui m’a choqué était l’insouciance du propos. Cette amie pouvait garder ou ne pas garder son enfant. L’une ou l’autre possibilité était envisagée avec le même sourire. Elle pouvait le garder ou le jeter. C’est moralement équivalent.

    Et l’on parle encore de civilisation…

    Yves Daoudal

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/najat-belkacem-et-le-triple-mensonge-de-livg_113452.html#more-113452

  • Conflit israélo-palestinien : « divergences » au FN ?

    « Pour la première fois en 18 siècles, il n’y a plus de chrétiens dans la ville irakienne de Mossoul». Bruno Gollnisch a toujours apporté son soutien aux manifestations, rassemblements, initiatives diverses visant à interpeller nos compatriotes et le gouvernement sur le sort terrible qui frappe les Chrétiens d’Orient, et notamment ceux d’Irak depuis l’élimination du régime de Saddam Hussein. Ils sont aujourd’hui  chassés, persécutés, exécutés comme leurs frères de Syrie, par les milices djihadistes qui menacent désormais le Liban…La pétition soutenue parAleteia à l’intention de l’Onu et de la Ligue Arabe, pour leur demander d’intervenir au plus vite afin de mettre fin aux exactions commises par l’Etat Islamique (EI) et à l’éradication systématique des Chrétiens d’Irak, a déjà recueilli plus de 120000 signatures.

     Jacques Bordes le notait sur son blogue, la lettre Nûn (ﻥ) de l’alphabet arabe tracé sur les maisons chrétiennes par les miliciens de l’EI « est désormais le signe de reconnaissance et de solidarité de tous les chrétiens d’Orient et ceux qui les soutiennent. N pour Nazaréen, en référence à Jésus de Nazareth ».

     Comment en est-on arrivé là en Irak ? A cette question M. Bordes répond qu’ «il a été décidé au(x) plus haut(s) sommet(s) des États Occidentaux de ne pas bouger le petit doigt (…). Première raison à cela, la thalassocratie étasunienne, dans sa tension dialectique avec la puissance régionale montante qu’est l’Iran (avec laquelle il faudra bien qu’elle arrive à un partage des rôles) n’a pas directement intérêt à lui servir la part d’Irak qui relèvera d’un probable arc (ou croissant) chi’ite sur un plateau. Et pour l’aider à tempérer ces ardeurs iraniennes (les combattants de l’EI ) «dans le rôle de caillou dans le soulier persan,en valent bien un autre. À l’évidence, dans ce kriegspiel la peau de nos Chrétiens d’Orient compte pour des prunes… ».

     Enfin, outre le soutien financier du Qatar, d’émirs du Golfe, «une bonne partie du nerf de la guerre (des djihadistes), leur vient de l’argent des rançons payées par les lâches démocraties que nous sommes. En tête desquelles la République française ». Comme avant lui les calamiteux boutefeux Sarkozy, Juppé, BHL, François Hollande « était prêt à se jeter au col du seul État résolument laïc du Levant, la Syrie que, certes, notre pays (force de l’habitude, sans doute) a toujours poignardé dans le dos ».

     Nous le savons au moins depuis le Vietnam, on peut gagner une guerre sur le terrain mais la perdre sur le front médiatique. A cette aune les images des victimes civiles (dites « collatérales »en langage militaro-technocratique), dont de nombreux enfants, des attaques israéliennes sur Gaza, sont désastreuses. Par delà la réalité ou non des accusations de l’utilisation de civils comme bouclier humain, elles compliquent la tâche des diplomates et du gouvernement de l’Etat hébreu chargés de « vendre » et de justifier l’opération de Tsahal « bordure protectrice » en cours contre le Hamas.

     Si Benyamin Netanyahu s’est dit déterminé « à finir le travail », le Huffington Post Maghreb, publiait le 3 août un article qui soulignait que «malgré quelques remous dans la relation israélo-américaine, les Etats-Unis contrent toute initiative anti-israélienne aux Nations unies». Pour autant, «la campagne Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) lancée en 2005 par 171 ONG palestiniennes », popularisée principalement en France par l’extrême gauche et  visant à sanctionner Israël,  prend de l’ampleur.

     « Les appels au boycott (…) gagnent en popularité au point d’inquiéter sérieusement en Israël, mais ils sont loin de faire l’unanimité. En France, François Hollande, encore loin d’être président, cosignait avec Manuel Valls, Bernard-Henri Levy, plusieurs intellectuels et une vingtaine d’autres personnalités dans Le Monde en 2010, une tribune intitulée: Le boycott d’Israël est une arme indigne».Plus mesuré, «le président de l’Autorité nationale palestinienne Mahmoud Abbas rejette le boycott généralisé d’Israël mais soutient celui des colonies israéliennes».

     Quelques articles paru dans les médias ont voulu noter un embarras des dirigeants du FN au sujet du conflit israélo-palestinien. Le Scan Politique du Figaro, le 29 juillet,  indiquait que si «le FN a pris des positions tranchées sur la Syrie, la Libye et l’Ukraine, (il) communique moins activement sur les évolutions récentes du conflit israélo-palestinien » notamment en raison de « divergences internes sur la question ».

     Divergences le mot est fort et n’est pas le plus adéquat.  Il est surtout plus prosaïquement question ici dans ce domaine particulier de sensibilités, qui existent plus largement  dans toutes les formations politiques et qui sont souvent structurées en « courants »,  et d’approches différentes du problème. Sachant que la position de fond du FN est invariable et partagée par tous ses dirigeants : le droit pour les Palestiniens comme pour les Israéliens de vivre en paix dans deux Etats viables, aux frontières sûres et reconnues. 

     « Au Scan du Figaro, Bruno Gollnisch a expliqué quen dehors de discussions informelles, l’exécutif (du FN) n’a pas pris de position officielle sur le conflit israélo-palestinien». Il a dénoncé les violences commises lors des manifestations pro-palestiniennes, « mais prône le droit de manifester et trouve normal que les arabophones s’identifient aux Palestiniens».

     Au nombre des divergences, il est cité le fait que Louis Aliot ait critiqué par exemple sur Sud Radio (la semaine dernière) le fait que «la France a plus de facilités à intervenir en Libye que de s’occuper de la guerre Israélo-palestinienne». Ou encore qu’il préconise «que la communauté internationale fasse pression pour obtenir une paix durable et le respect du droit». Alors que ce son côté  Bruno Gollnisch récuse tout interventionnisme: «Nous ne nous croyons pas tenus de prendre parti, c’est contraire à l’intérêt de la France. Aujourd’hui, c’est la mode, il faut toujours prendre parti sur tout».

     Sur le site de Marianne aujourd’hui, Romain Massa signe un article («Proche-Orient, lapatate chaude du Front National») qui voit dans le«silence inattendu » du FN (tout de même bien relatif !), «presque suspect » (sic),  la marque d’un tiraillement entre « pro » et «anti  sionistes»«Le Front est pris entre deux feux: celui de son histoire, marquée par une forte défiance envers Israël et symbolisée par Jean-Marie Le Pen ou encore Bruno Gollnisch et l’autre plus récente, pas encore totalement affirmée ni assumée, pro-israélienne,incarnée par Louis Aliot».

     A l’appui de cette « explication » qui ne s’embarrasse ni de finesse ni de subtilité, il est précisé que Marine Le Pen le 31 juillet, dans un entretien donné sur RMC, «a renvoyé Israël et le Hamas dos à dos » tout en refusant de condamner la LDJ, et en affirmant aussi quelques semaines plus tôt que  « le Front National est le meilleur bouclier contre le fondamentalisme islamiste pour les Juifs de France ». Dans le même temps, écrit M. Massa, «Louis Aliot affiche et assume son positionnement pro-israël», «s’y est d’ailleurs rendu et ne manque pas d’évoquer  ses origines juives pour dédouaner le FN d’un quelconque soupçon d’antisémitisme».

     Mais l’influence d’Alain Soral est il encore expliqué, de «la frange de l’extrême droite nationale-révolutionnaire, historiquement pro-palestinienne et très pourvoyeuse en militants» équilibrerait les deux plateaux de la balance. « Car oui, les musulmans sont aussi susceptibles de voter pour Marine Le Pen. La stratégie a été vendue à la direction du FN par Alain  Soral (…)   pour l’élection de 2007 », même si « la stratégie ne s’est pas révélée convaincante sur le plan électoral».

     Autre élément  à prendre en compte pour ce journaliste, qui acterait ainsi une marginalisation du courant antisioniste, «Marine Le Pen pourrait avoir la tentation de prendre le pas de sescollègues européens d’extrême droite. Les plus influents d’entre eux, défendent une ligne clairement sioniste».

     « Le FPO autrichien explique-t-il, les Démocrates suédois » (formation qui a  annoncé, contrairement aux autres partis cités ici, son  refus de faire un groupe au parlement européenavec le FN, NDLR) « ou encore la très sulfureuse Ligue du Nord italienne prennent fait et cause pour Israël, s’érigeant en défenseurs de la communauté juive contre l’islamisme. Sans oublier l’illustre Geert Wilders, leader du Vlaams Belang » (c’est faux, M. Wilders, Néerlandais, est président du PVV, le Vlaams Belang est un parti belge flamand présidé parGerolf Annemans, NDLR), « ultra sioniste, ami de l’ancien vice-Premier ministre d’Israël,Avigor Lieberman, adepte de la solution de  la bombe atomique sur Gaza. Tous ces partis qui font la cour à Israël ont un point commun : la virulence de leur propos sur l’Islam. Le Hollandais n’a pas manqué de comparer le Coran à Mein Kampf (… )». «Ces positions fermement pro-Israël induisent de fait la rupture totale avec l’électorat musulman ». 

     Pour autant, alors que la France compte les communautés arabo-musulmane et juive les plus importante d’Europe, il s’agirait pour le FN de « rassurer et séduire la communauté juive sans s’aliéner ni froisser la communauté musulmane » (« 2 millions de musulmans ont été appelés aux urnes en 2012 »): « la position est périlleuse et d’autant plus difficile à tenir quand les tensions sont vives là bas ».

     Nous le constatons, à l’appui de sa thèse, cet article de Marianne (comme d’autres du même métal) mélange avec approximation beaucoup de choses . «Le FN est pro-Français, occupons-nous des problèmes des Français d’abord» indiquait Louis Aliot sur Sud Radio.

     Une vérité comprise par tous les patriotes français, de toutes origines, qui a échappé pour le coup à l’académicien Alain Finkielkraut qui, réactivant  le slogan soixante-huitard de Daniel Cohn-Bendit  («nous sommes tous des juifs allemands »), déclarait  maladroitement il ya quelques mois que « face à la haine, nous sommes tous des sionistes !».

     Le FN lui, ne peut être par essence ni «sioniste» ou «anti sioniste», mais se veut en effet pro-Français tout simplement! Au sens ou les nationaux  ont  compris que si les Etats ont des intérêts permanents, des empathies particulières, civilisationnelles notamment,  comme avec nos frères Chrétiens d’Orient, ils ont aussi des amitiés transitoires et ne peuvent être éternellement liés 

     Nous le notions déjà en septembre 2011 sur ce blog, la grille de lecture du conflit israélo-palestinien par l’opposition nationale est beaucoup plus simple que les explications fournies par  les articles précités.

     Elle consiste à adopter le point de vue le plus conforme à la défense de nos intérêts nationaux qui doivent être la seule boussole d’un pays se voulant indépendant et non soumis aux intérêts géopolitiques de Washington, souvent liés à ceux de Tel-Aviv (et inversement) ; lesquels  ne sont pas toujours, très loin s’en faut, ceux des Français et des Européens.

     Certes, le plus dur pour un homme ou une femme, a fortiori pour un chef d’Etat,  n’est pas toujours de faire son devoir mais de le connaître. C’est pourquoi diriger un pays nécessite des qualités de clairvoyance, de courage et d’âme exceptionnelles qui font aussi actuellement défaut à la France sur la scène internationale.   

    http://gollnisch.com/2014/08/05/conflit-israelo-palestinien-divergences-au-fn/

  • Le communautarisme en maillot de bain

    Le personnel de deux des trois piscines de Châlons-en-Champagne menace de faire valoir son droit de retrait, tant les tensions sont fortes avec la communauté musulmane : insultes, menaces, chantage, requêtes communautaristes (port du voile, de la djellaba)... depuis quelques années, on ne peut pas dire que tout baigne. Après l'agression d'un agent de sécurité la semaine dernière (qui risque de perdre l'usage de son oeil), voici la goutte d'eau qui a fait déborder le bassin :

    "« un homme, qui s’est annoncé comme le représentant des jeunes qui posent problème » selon la direction de Régis-Fermier, a demandé s’il était possible de réaliser quelques entorses au règlement. En clair, qu’on laisse les jeunes qui le demandent entrer en short. « Selon lui, les tensions pourraient disparaître s’il y avait un assouplissement des règles pour certains mais égalementsi l’un des agents de sécurité pouvait être remplacé par un représentant de la communauté maghrébine choisi par eux-mêmes », s’étonne la responsable de Régis-Fermier."

    Louise Tudy

  • 4 août 1532 : traité d’union perpétuelle de la Bretagne et de la France

     

    Armes de Louis XII et d’Anne de Bretagne

    Les États de Bretagne, convoqués par François Ier à Vannes après le couronnement du dauphin comme duc de Bretagne à Rennes, adressent au monarque une supplique pour « unir et joindre par union perpétuelle iceluy pays et duché de Bretagne au royaume, le suppliant de garder et entretenir les droits, libertés et privilèges dudit pays et duché».
    Cette requête, présentée au roi dans la grande salle du palais épiscopal de la Motte, est acceptée par une lettre donnée à Vannes le 4 août 1532 :

    • il s’y nomme « père et légitime administrateur et usufruitier des biens de notre très cher et très aimé fils » et celui ci « Duc et propriétaire des pays et Duché de Bretagne »,
    • il rappelle la demande des États :
      - d’unir perpétuellement la Bretagne à la couronne de France,
      - de conserver les « privilèges, franchises, libertés et exemptions anciennement octroyées et accordés par les Ducs de Bretagne nos prédécesseurs »,
    • il confirme « perpétuellement », en tant que Roi et Duc, ces privilèges,
    • sous réserve des modifications que pourraient demander ultérieurement les États.

    http://www.contre-info.com/4-aout-1532-traite-dunion-perpetuelle-de-la-bretagne-et-de-la-france

     

  • Gazapartheid par Zenit Belgique

    Vers rien
    Que vaut un soutient symbolique ou une indignation virtuelle ? Rien, absolument rien...
    A quoi servent les manifs et autres pétitions ? Strictement rien...
    La réinformation ? On ne répond même plus.
    Et si on ne montre, n'affirme pas, que l'on soutient Gaza avec un selfie ou une quenelle ? Et que veut dire soutenir Gaza, quand on a déjà du mal à soutenir son propre pays, à se soutenir soi-même ?
    On soutiendra la Palestine quand on se battra pour redresser l'Europe, peut-être que là, les palestiniens pourront nous croire, peut-être que là, toutes nos prières et bons sentiments arriveront jusqu'à Gaza, en attendant, ils restent coincés dans les anti-frontières de l'espace Schengen.
    On soutiendra la Palestine quand on rétablira la Diplomatie Française, quand on comprendra que nous sommes nous-mêmes colonisés.
    On soutiendra la Palestine, quand La France contre la République dépassera le stade d'incantation et de slogan, d'imprécations contre Israël, et combien de manifestants "pro-palestiniens" auront voté Hollande ? La Honte devrait leur interdire de sortir de chez eux en prétendant soutenir un peuple qui, lui, se bat, avec des bouts-de-ficelles. Des roquettes ? Des roquettes qui ne tuent jamais personne, ça s'appelle de la salade...
    Défendre la Palestine en brandissant le Droit international ? Les Droits de l'Homme ? C'est-à-dire le Système-monde occidental qui permet toutes les ingérences et qui est à la base de la tragédie palestinienne ? Cette position n'est plus tenable, après plus de 60 ans d'apartheid pour la Palestine et plus de 60 ans d'occupation étasunienne pour l'Europe, il serait peut-être temps de remarquer que le légalisme droitdel'hommistes des pseudo-humanistes n'a jamais sauvé personne et est précisément la matrice de nos incapacités. La logique de l'indignation est à vomir, c'est la pire de toutes les tiédeurs du monde moderne, Dieu vomit les indignés!
    Que Faire ?
    Restez dignes. Disparaître du faux-débat du mainstream politico-médiatique, s'organiser, envoyer des médicaments... Vous voulez inquiéter le gouvernement sioniste de la République anti-France ? Laissez les parler et mentir tous seuls. Quand vous cassez, vous leur rendez service, vous travaillez pour le CRIF, Valls se frotte les mains. Arrêtez le flux d'indignations et de promesses de vengeances virtuelles, stoppez les manifs, et organisez une chaîne de solidarité réelle... La Palestine n'a pas besoin de Spectacle, n'a pas besoin que l'on donne le change à la bande à BHL, elle a besoin de produits de première nécessité... Ignorons ces agents israéliens des troupes d'occupations mentales : Occupez les troupes d'occupations mentales! Sur internet, on occupe rien, à peine son temps. Dans les manifs on ne casse rien, on passe ses nerfs.
    Une "Croisade" du Front de la Foi "Islamo-chrétien" ? On peut manifester, on peut aussi marcher vers Jérusalem... Bien évidement, cette dernière assertion est quelque peu onirique et romanesque, c'est une mentalité, une autre vision de la situation palestinienne, une autre perspective diplomatique, une autre forme de soutien, on ne soutient pas la Palestine avec les valeurs de la république et tous ceux qui le font en ce nom, sont soit des cons, des menteurs, des hypocrites ou des manipulateurs.
    Dissidence ?
    Nous ferons court. La Dissidence emblématique, officielle et mainstream est schizophrène, dangereusement malade. D'un côté elle appelle et participe au phénomène de l'alya de tous les juifs en Israël (qui n'est rien d'autre que d’appeler à l’avènement de l' "ante-christ"), ce qui serait la fin de la Palestine (et/ou un embrasement mondial), de l'autre, elle prétend soutenir la Palestine ? Nous n'irons pas plus loin dans la démon-stration, et comme dirait Dieudo (que cette Dissidence là, dont il fait partie, cette "Dissidence" qui se met à insulter ceux qui la soutiennent quand ceux-ci se permettent de se poser quelques questions) : Aller vous faire enculer! (et Fermez-là à tout jamais.) (Vous excuserez notre grossièreté, mais ça ne sont pas nos mots...)
    Vous n'êtes plus crédibles avec de telles positions. Ceux qui soutiennent cette position et ne la dénoncent pas sont complices et seront responsables de ce qui se passe en Palestine. L'enfer est pavé de bonnes intentions et le Diable se cache dans les détails, n'est-ce pas ?
    La Réponse sera Métapolitique !

    Nasrallah Pendragon (Zenit)

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/08/01/gazapartheid-par-zenit-belgique-5421093.html

  • Une Irakienne réfugiée : "Au pèlerinage de Chartres, je me suis enfin sentie intégrée !"

    Famille chrétienne a recueilli le témoignage de trois jeunes Irakiens réfugiés en France depuis l'attentat contre la cathédrale de Bagdad en 2010. Ils racontent l'accueil glacial qu'ils ont reçu en France :

    "Ce fut, d’abord, le choc de découvrir une France qui n’est pas celle où ils avaient cru se réfugier. Non pas une société chrétienne, mais multiculturelle et athée. « J’avais imaginé la France et quand je suis arrivé à Paris, j’ai trouvé tout autre chose… »,témoigne Benoît.

    Ce choc, dont ils parlent volontiers, cache une autre amertume : celle de ne pas se sentir accueillis par les Français, particulièrement les chrétiens. Sur place, ils ont trouvé le traitement de l’administration française « froid et compliqué ». Aucune structure performante n’était présente pour les aider à s’insérer. Rita se souvient : « On a trouvé de l’aide auprès des Arabes, qui croyaient que nous étions musulmans. Mais quand ils apprenaient que nous étions chrétiens, ils partaient »."

    Et où se sont-ils enfin sentis accueillis ?

    "Ceux qui les reçoivent souvent et avec joie font partie de la frange la plus traditionnelle, comme la paroisse Saint-Eugène, le centre Saint-Paul ou encore la communauté Saint-Martin. « Au pèlerinage de Chartres, je me suis dit : enfin, je suis en France. Je me suis sentie intégrée ! On est mieux accueillis chez les traditionnalistes qu’ailleurs », confirme Rita. « Je ne sais pas pourquoi, mais on a senti quelque chose de différent. »"

    Louise Tudy

  • Rendre la France encore plus attractive pour les immigrés, voilà le projet de loi gouvernemental

    Le Conseil des ministres a profité de la période estivale pour faire avancer deux projets de loi, l’un sur l’immigration, l’autre sur l’asile, vus d’un prisme « éminemment de gauche » selon les mots du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.

    Présenté le 23 juillet en Conseil des ministres, le projet de loi sur l’immigration a notamment pour but de « renforcer l’attractivité de la France« . Au vu de la quantité impressionnante de personnes venues de tous les continents qui cherchent chaque année à s’établir en France, il ne fait pourtant aucun doute que celle-ci exerce déjà un extraordinaire pouvoir d’attractivité…

    Parmi les mesures envisagées, il y a la création d’un « passeport talents« , destiné par exemple aux « artistes ». Pourtant, on ne compte plus les affaires de filières à l’immigration clandestine reposant sur des faux contrats d’artiste (musiciens, danseuses, etc).

    D’autre part, le projet de loi  propose de « nouveaux outils en matière de lutte contre l’immigration irrégulière« . Dont une mesure phare d’une naïveté déconcertante : l’assignation à résidence qui doit devenir « la mesure de droit commun en matière de privation de liberté des étrangers« . On imagine déjà la franche rigolade des immigrés clandestins à qui on va « ordonner » de ne pas sortir de leur logement.

    Quant au projet de loi sur l’asile, on notera que le gouvernement veut répartir les demandeurs d’asile sur tout le territoire. Voilà qui fera plaisir aux communes quelque peu préservées.

    Pierre Henry, le directeur général de l’association France terre d’asile, a de quoi se réjouir, lui pour qui « tout ce qui organise l’immigration légale et ouvre des portes (…) est le bienvenu« .

    http://medias-presse.info/rendre-la-france-encore-plus-attractive-pour-les-immigres-voila-le-projet-de-loi-gouvernemental/13839