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  • Etats-Unis : Un navire viking découvert près de Memphis (Mississippi)


    Memphis | Un groupe de bénévoles nettoyant les rives de la rivière Mississippi, à proximité de la plus grande ville du Tennessee, ont trébuché sur les restes d’un bateau antique incrusté dans la boue.Une équipe d’archéologues de l’université de Memphis, qui a été appelée rapidement sur ​​le site, a confirmé que le navire est très certainement un knarr viking, ce qui suggère que les Scandinaves auraient poussé leurs explorations en Amérique beaucoup plus loin que les historiens ne le pensaient.

     

    Le navire gravement endommagé a été trouvé près du confluent des rivières Wolf et du Mississippi, et se trouve sur une propriété privée. Il a une longueur d’environ 16 mètres, une largeur de 4,5 mètres, et une coque que l’on estime capable de porter jusqu’à 24 à 28 tonnes, d’une taille typique de ce type de navire. Les knarrs étaient des navires de guerre qui ont été construits par les Normands de la Scandinavie et l’Islande pour des voyages dans l’Atlantique, mais également utilisés pour le commerce, le commerce, l’exploration et la guerre au cours d’une période connue comme l’ère des Vikings, qui va d’environ 793 à 1066 de notre ère. [...] Il était capable de naviguer sur 75 miles (121 km) en une journée et d’avoir un équipage d’environ 20 à 30 hommes.

    épée viking memphis
    Cette épée est l’un des seuls objets trouvés sur le site, probablement abandonnée après qu’elle ait été brisée, ce qui suggère un combat violent.

    Cette nouvelle découverte pourrait être une preuve supplémentaire des anciens contacts trans-océaniques pré-colombiens, et elle rappelle certainement à l’esprit la célèbre colonie du «Vinland» mentionnée dans les sagas islandaises. Cette colonie mythique aurait été établie par Leif Ericson autour de la même période que le peuplement de l’Anse aux Meadows, dans la province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador, le plus célèbre site d’une colonie scandinave ou viking en Amérique du Nord en dehors du Groenland. [...]

    La datation au carbone du navire permet d’estimer qu’il date d’entre 990 et 1050 après JC, à peu près la période associée au Vinland et aux différents sites canadiens (L’Anse aux Meadows, Tantfield Valley, Îles Avayalik). Cela pourrait signifier que les Vikings ont effectivement développé un réseau d’échanges beaucoup plus large dans les Amériques que ce que l’on croyait traditionnellement. Malheureusement, très peu d’autres objets ont été trouvés sur le site, ce qui suggère que l’équipage a probablement abandonné le navire et continué à pied. [...]

    World News Daily Report (traduction fdesouche)

    http://www.contre-info.com/etats-unis-un-navire-viking-decouvert-pres-de-memphis-mississippi#more-34133

  • La mère de toutes les histoires d’affairisme : les lycées d’Île-de-France

    L’affaire des lycées d’Île-de-France devait être la mère de toutes les affaires, une « affaire monstrueuse, la plus grosse affaire de financement politique jamais jugée en France », selon l’accusation. Songez plutôt : l’ensemble des partis, Verts et Front National exceptés, tous unis pour ponctionner le marché de la rénovation des lycées franciliens, portant sur 24 milliards de francs. Entre 1990 et 1995, le RPR, le PR, le CDS, le PS et le PCF ont collectivement perçu quelque 200 millions de francs de « dons » d’entreprises souvent bénéficiaires de cet énorme marché – il faut dire que le Parlement avait adopté dans une belle unanimité, le 15 janvier 1990, une loi autorisant les personnes morales à prendre part au financement de la vie politique, avant de revenir en arrière en 1993 et en 1995. 

         La région Île-de-France est alors sous la présidence du RPR, Pierre-Charles Krieg puis Michel Giraud, mais feu vert est donné aux trésoriers des différents partis pour partir à la pêche aux dons d’entreprises. A chacun ses méthodes, recensées dans l’ordonnance de renvoi en correctionnelle. Jésuitique, comme Gérard Peybernes, en charge de l’association de financement du PS : « Lors de notre dernier entretien, vous avez eu l’amabilité d’accepter le principe de faire un don... » Poétique, comme Louise-Yvonne Casetta, intendante du RPR : « Sœur Anne attend et ne voit rien venir... » Administrative comme Jean-Pierre Thomas, trésorier du PR : « Vous êtes en retard par rapport aux cotisations que vous me devez. » Discrète au PCF, qui échappe encore aux poursuites. Plaintive au CDS, comme en témoigne Michel Elbel, leader des centristes au conseil régional, à la barre du tribunal : « Le RPR et le PS ramassaient tout, le CDS ne savait pas faire. Nous étions toujours rabaissés aux élections, car arrivant les poches vides. » Bon prince, feu le président Krieg lui glisse un jour une enveloppe contenant un million de francs, avec ce petit mot d’encouragement : « Il y a de l’argent, on a pensé à vous. » 

         Au printemps 2005, le procès pèche par son casting. Gérard Longuet, ancien président du PR, est le seul chef de parti sur le banc des accusés. Il hurle à la face du tribunal : « Où sont mes partenaires ? Où est le président du RPR ? Où est le président du PS ? » Ce coup de gueule lui vaudra une relaxe. Seuls les habituels soutiers du financement politique doivent répondre de leurs actes. Louise-Yvonne Casetta, dite la « cassette du RPR », en est à son troisième procès. Elle dénonce la « lâcheté des hommes au-dessus [d’elle] ». Michel Roussin, ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac à Matignon comme à la Mairie de Paris, puis ministre de la Coopération du gouvernement Balladur, est le seul ténor à la barre. 

         Tout le monde se demande si l’homme, replié dans le monde des affaires (vice-président du groupe Bolloré, après avoir autrefois travaillé chez Eiffage et la Générale des eaux), va mettre en cause son ancien mentor. Pour l’amadouer avant le procès, on lui a proposé une position éligible au Parlement européen, où l’immunité est à toute épreuve. Le « soldat Roussin » n’a pas besoin de ça. Mis à part quelques allusions – « Il se trouve que mon patron, maire de Paris, dirigeait également un parti politique » –, il ne lâche rien. Michel Roussin s’est retrouvé paradoxalement en première ligne, bien que n’exerçant aucune responsabilité officielle, pour avoir contribué à évincer Jean-Claude Méry des circuits de financement : « J’étais l’homme que l’on pouvait solliciter pour exposer des problèmes. Personne ne faisant le ménage, c’est moi qui l’ai fait. » Le 26 octobre 2005, le tribunal condamne les quarante-sept prévenus à un total de cinquante ans de détention avec sursis. Seul Jean-François Donzel, dissident écologiste opportuniste, est condamné à un an de prison ferme – une première en matière de financement de parti politique (et là encore, Donzel a fait appel). Donzel avait un peu abusé : bénéficiaire aussi bien de fonds secrets du gouvernement Bérégovoy que du gouvernement Balladur, une partie avait atterri sur son compte personnel en Suisse. 

         Rideau. La justice est passée, les politiques honorent leurs martyrs. A gauche, Henri Emmanuelli a retrouvé en février 2000 son fauteuil de député et son poste de président du conseil général des Landes ; à droite, Alain Juppé campe l’homme du recours après son exil d’un an au Québec en 2005-2006. Pierre Méhaignerie, président de la commission des finances à l’Assemblée, et Jacques Barrot, commissaire européen aux Transports, font comme si rien ne s’était passé. Certes, la justice leur a délivré de rudes leçons d’éducation civique : « La généralisation des pratiques de financement des partis politiques ne peut justifier ces comportements délictueux, manifestant ainsi un mépris total de la morale civique » (jugement de première instance de l’affaire Urba) ; « Il y a un pacte républicain, on y adhère ou on n’y adhère pas » (réquisitoire de l’affaire des HLM de Paris). 

         Mais, unanimement, les leaders politiques jurent qu’il s’agit d’une période révolue, liée à l’absence de législation particulière sur le financement des partis. Après avoir autorisé les dons de personnes morales en 1990, la loi a fini par les bannir complètement, le 19 janvier 1995. Il faut dire que la publication de ces « dons » au Journal Officiel, prévue par la loi du 29 janvier 1993, avait un effet désastreux : on y retrouvait tous les attributaires de marchés publics, toujours les mêmes. Me Hervé Temime, avocat de Michel Giraud, ironise : « Arrêtons de parler de la philanthropie bien connue de l’entreprise citoyenne, contribuant au financement de la vie publique à la seule condition de ne pas obtenir un marché... C’est idiot. » La loi de 1995 va droit au but : les partis vivent désormais de subventions publiques payées par le contribuable national, et non plus par le contribuable local qui devait surpayer certains marchés. 

         Anne-José Fulgéras, ancienne spécialiste des affaires financières au parquet de Paris, a quitté la magistrature en 2000 pour se reconvertir, au sein du cabinet Ernst & Young, dans la « prévention des risques pénaux des dirigeants ». Avant de jeter la robe, requérant dans un de ces dossiers « qui traite d’une période que l’on souhaite révolue », elle achève son propos par une « série de questions » : « Pourquoi les entreprises versent tant d’argent aux partis politiques ? Pour quelles contreparties réelles ou supposées ? Pourquoi de tels circuits occultes ? Est-on sûr que ces questions ne sont plus d’actualité ? Notre démocratie a trop longtemps souffert de cet illégal toléré. Et puis toléré par qui ? » Pour Anne-José Fulgéras, le « schéma est simple : à la tête, des hommes mus par une ambition politique personnelle, louable, mais confrontés à la trivialité du financement. La solution : s’en remettre à un militant acceptant de se salir les mains et ayant le bon goût de ne pas en parler aux têtes couronnées, les maintenant dans une apparente et bienséante irresponsabilité ». 

         Aucune des lois successives (1988, 1990 et 1995) réglementant le financement des partis politiques n’a véritablement mis fin aux dérives. Mais une autre y a grandement contribué : la loi Sapin en 1993, du nom de ce ministre rocardien des Finances sous le gouvernement Bérégovoy, qui proscrit l’intervention d’intermédiaires dans les marchés publics. Exit les Urba, Gifco et autres Méry. 

    Renaud Lecadre, Histoire secrète de la 5ème République

    http://www.oragesdacier.info/2014/08/la-mere-de-toutes-les-histoires.html

  • Les djihadistes jouent avec les nerfs de leurs alliés mondialistes

    La duplicité des gouvernements Occidentaux et plus particulièrement de celui des USA ne fait aucun doute dans l’expansion du djihadisme. Sans remonter aux sources que sont la Bosnie, le Kosovo ou l’Afghanistan, il suffit d’écouter ce qu’en disait le député de Paris, proche de Nicolas Sarkozy, Claude Goasguen, sur BFMTV le 11 août dernier:

    « l’année dernière M. Obalma soutenait les djihadistes contre M. Assad, puis les djihadistes sont passés en Irak et maintenant M. Obama combat les djihadistes, c’est d’une logique toute américaine dans laquelle nous sommes entraînés »

    Cela est un secret de polichinelle sauf pour les sourds et les aveugles. Ce secret de polichinelle à peine levé, voilà que la grosse caisse des médias et la propagande américaine voudrait nous faire croire que les Kurdes sont les seuls combattants qui se battent contre l’Etat Islamique.

    La vérité ne vient pas forcément de là où on l’attendrait. Un journaliste a pu effectuer un reportage sur l’Etat Islamique de l’intérieur. Selon les extraits en français que nous en propose RT« les combats faisaient rage hier autour de la ville de Racca entre l’Armée syrienne et les adeptes du califat de l’Etat Islamique. ».

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  • L’existence d’un « autre Edward Snowden » se confirme

    Lu sur Numerama : « De nouveaux documents confidentiels publiés par la presse américaine et contenant des informations rédigées après l’exil d’Edward Snowden tendent à confirmer l’existence d’un autre lanceur d’alerte aux États-Unis. C’est en tout cas la conclusion de Washington, qui cherche désormais à l’identifier.
    C’est certainement l’une des plus grandes craintes de Washington : que l’action d’Edward Snowden, pourtant confronté à des défis immenses depuis qu’il a révélé la réalité de plusieurs programmes de surveillance de masse mis en œuvre par la NSA, suscite des vocations. Or c’est manifestement ce qui est en train de se passer, puisque l’existence d’un second lanceur d’alerte serait confirmée.

    En effet, CNN indique, sur la base d’informations obtenues d’une source gouvernementale, que la Maison-Blanche a conclu qu’il y a un autre « Edward Snowden » au sein de la communauté du renseignement des États-Unis qui est en train d’organiser la fuite de documents confidentiels. Évidemment, les autorités s’efforcent d’identifier cette nouvelle source. »

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    http://www.contre-info.com/lexistence-dun-autre-edward-snowden-se-confirme

  • Les leçons de Bouvines

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "Le 27 juillet dernier, nous fêtions le 800e anniversaire de la bataille de Bouvines, première grande victoire « nationale » – ou, plus exactement, victoire qui vit la naissance de la nation française – obtenue par l’alliance de Philippe Auguste, de sa chevalerie, et de ses communes. Il est tout à fait remarquable que cette éblouissante victoire n’ait pratiquement pas été commémorée par la « France officielle ». En dehors des élus locaux, Bouvines ne reçut, le 27 juillet 2014, comme personnalités, que l’évêque du lieu et le duc d’Anjou, lointain successeur de Philippe Auguste. Ni François Hollande, ni Manuel Valls, ni, à ma connaissance, aucun ministre, n’ont daigné participer aux festivités.

    Il faut dire que les leçons de Bouvines ne doivent guère réjouir ces dévots de la repentance, du grand remplacement et de l’anti-France. La première leçon de Bouvines, c’est l’importance pour la France du chef de l’État. Bouvines, c’est d’abord Philippe Auguste. On comprend que François Hollande hésite à se mesurer à Philippe II et, pour tout dire, il y a si longtemps que la France n’a pas connu d’homme d’État que l’on comprend que la France officielle boude Bouvines. On chantait naguère : « Les rois ont fait la France ; elle se défait sans roi. » François Hollande à Bouvines aurait illustré cette thèse jusqu’à la caricature : alors que Philippe Auguste a considérablement agrandi le territoire national, personne n’a plus amoindri l’influence française que François Hollande. Historiquement, la France a été constituée par son chef. Beaucoup de pays ont une autre histoire, mais, chez nous, le chef de l’État est la clé de voûte de la société. Cela est vrai dans les succès, comme avec Philippe Auguste. Cela est, hélas, vrai aussi dans la décadence, comme aujourd’hui…

    La deuxième leçon de Bouvines, c’est que le chef de l’État n’est suivi par les Français que s’il respecte leurs libertés (c’est d’ailleurs l’étymologie du mot « français »). Chacun sait que ce qui fit la différence à Bouvines, ce furent les milices communales qui venaient librement prêter main forte au roi. Là non plus, François Hollande n’aurait sans doute pas été à son aise aux commémorations. Car l’une des raisons majeures de la dissolution de la France, c’est le rejet totalitaire de toutes les sociétés autonomes. Il devrait être pourtant évident qu’un Alsacien ne se gouverne pas comme un Breton ou un Corse. Mais, pour les jacobins qui nous gouvernent (si mal), il ne faut voir qu’une tête – quitte à couper toutes celles qui dépasseraient. Un État fort peut s’allier avec les libertés les plus variées et les plus vastes, au sein de ce que l’on appelait naguère la « société organique ». Aujourd’hui, un État impotent prétend intervenir partout. Individualisme et étatisme asphyxient la société française. Toute initiative est sévèrement réprimée et le civisme agonise. Alors que le jeune Hugo, qui s’est interposé lors du braquage de Dolomieu et l’a payé de sa vie, aurait dû être considéré comme un héros, c’est tout juste si on ne nous le présente pas comme un fauteur de troubles à cause duquel de sympathiques jeunes gens vont se retrouver bêtement en prison ! Et je ne dis rien ici de l’État-providence qui a presqu’entièrement fait disparaître toutes les solidarités naturelles, à commencer par les liens familiaux.

    Enfin, une troisième leçon de Bouvines ne risque pas de plaire à M. Hollande et à ses amis: c’est le rôle trop souvent anti-français de l’oligarchie. En 1214, cela se traduisait par le fait qu’un certain nombre de grands barons combattaient dans le camp de l’empereur germanique et du roi d’Angleterre contre le roi de France. En 2014, cela se traduit par le fait que l’oligarchie politique, financière ou médiatique méprise copieusement la France et les Français, les ruine, les désarme, les force à cracher sur leur histoire glorieuse et à accepter des populations de plus en plus rétives à toute intégration… En un mot, aujourd’hui comme hier, l’oligarchie fait trop souvent la politique de l’anti-France.

    Ces leçons de Bouvines doivent effectivement être douloureuses à entendre pour « nos » dirigeants. Mais, si les Français ne les entendent pas, ils risquent fort d’assister à une quatrième leçon :la France peut très bien disparaître. Sans l’énergie de Philippe Auguste, sans le dévouement de sa chevalerie, et sans l’enthousiasme de ses peuples, elle aurait été submergée en 1214. Sans un vrai homme d’État, capable de nous rendre nos libertés et de défendre l’intérêt général par-delà tous les intérêts oligarchiques, elle peut très bien disparaître en 2014…"

    Michel Janva

  • [Revue de presse] Vu de gauche numéro 1 : Jaurès, sport, décroissance, théorie du genre

    Dans le droit fil des travaux entrepris par le Grece pendant plusieurs décennies, il nous semble toujours aussi important d’envisager le réel sans œillères idéologiques. Notre vision du monde doit pouvoir se nourrir de positions en apparence antagonistes et s’affiner en se confrontant à elles. C’est un fait : les questions de fond ont déserté l’arène politique. Loin des (trop) superficielles querelles politiciennes, qui emploient le plus souvent l’invective et la reductio ad hitlerum (y compris dans notre propre famille), nous tranchons pour un travail des idées dans la sérénité et le sérieux. Ce travail d’actualisation des concepts et analyses qui sont nôtres a pour principal souci de pouvoir s’inscrire dans le réel. Nous rejetterons donc, autant que faire se peut, les réflexions absconses et les jargons en tous genres. Le crayon en main, disséquant et annotant, mâchonnant et méditant, nous préparons les victoires sémantiques, idéologiques et politiques de demain.

    Chaque mois, Novopress vous propose une courte synthèse du meilleur et du pire de la presse de gauche. Pas la gauche caviar, amie de la finance, façon Nouvel Obs. Pas la gauche Beaubourg ou Télérama. Bienvenue dans cette gauche où soufflent encore l’espérance révolutionnaire et la défense d’un peuple encore vivant. Bonne découverte de ses richesses … et de ses contradictions.

    Revue de presse réalisée par Pierre Saint-Servant

    Quand la gauche cherche ses racines et retourne à Jaurès

    politis-jauresLes deux dernières échéances électorales ont vu l’effondrement du pouvoir socialiste, pourtant solidement implanté et malgré le soutien conjoint de l’Education nationale et du pouvoir médiatique. Cette débâcle n’a pas touché que le Parti socialiste (ramené à moins de 14 %) mais toute la gauche, du Front de Gauche (6,61 %) au Nouveau Parti anticapitaliste (0,39 %). Etourdie par ce choc électoral, la gauche doit également composer avec une équipe au pouvoir qui développe une politique clairement libérale-libertaire, bien loin des aspirations des classes populaires et moyennes (fonctionnaires compris). Comment ne pas s’interroger alors sur l’identité de la gauche ? « La notion est fragile, en plus d’être relative. Etre à la gauche de Sarkozy – ce qu’on peut à la rigueur concéder au gouvernement actuel – suffit-il à être “de gauche” ? », s’interroge Denis Sieffert dans son édito du hors-série de Politis consacré aux « Grands Débats de la gauche depuis Jaurès ». On comprend facilement son interrogation !

    Il n’est pas inintéressant de revenir à Jaurès. Quoique l’on pense du personnage, il fait partie de ces intellectuels qui, à l’égal de Maurras ont façonné en profondeur les luttes politiques françaises. Et le Jaurès qui constate en 1893 que « la puissance de l’argent [a] réussi à s’emparer des organes de l’opinion et à fausser à sa source, c’est-à-dire dans l’information publique, la conscience nationale (…) qu’un Etat nouveau, l’Etat financier, a surgi dans l’Etat démocratique, avec sa puissance à lui, ses ressorts à lui, ses organises à lui » sonne encore juste en 2014. Nous ne partageons pas cependant l’analyse de Jérôme Pellissier qui dans son article “Jaurès et la République sociale” évoque à propos de la Révolution française, la puissance « d’un grand peuple voulant se diriger lui-même ». Là où nous voyons une insurrection organisée et pilotée par une partie de la bourgeoisie, œuvrant à une véritable transformation anthropologique, avec le soutien actif de puissances étrangères(1).

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  • Rouen : rassemblement de soutien aux chrétiens d’Irak le 30 août

    Samedi 30 août de 17 h 45 à 18 h 45 devant la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Rouen. Précisions : pas de slogans politiques, ni de drapeaux, ni de panneaux, ni de pancartes ; le calme absolu ; venez comme vous êtes ; apportez des bougies allumées et le dessin du “Noun”. Le rassemblement pourrait se terminer par une veillée de prière dans la cathédrale (précisions à suivre).

     

    Noun-Rouen-samedi-30-août-2014

  • Diffusez L'Apôtre, un film sur la conversion d'un musulman français

    Voici plusieurs mois que nous vous signalons la préparation du courageux film "L'Apôtre", réalisée par la jeune cinéaste récemment baptisée - Cheyenne-Marie Carron.

    Beaucoup d'entre vous nous avaient demandé ce qu'ils pouvaient faire pour aider à la diffusion de ce film relatant la conversion d'un musulman dans une banlieue française. La réalisatrice avait préféré laisser toutes leurs chances aux réseaux de diffusion classiques. Comme on pouvait s'en douter, ces réseaux, modérément courageux et plus modérément encore philo-chrétiens, n'ont pas fait d'effort surhumain pour diffuser "L'Apôtre".

    Mais, le film vient d'être gravé en DVD et la réalisatrice nous a autorisés à vendre ces DVD (avec une marge pour le Salon Beige). Si vous voulez soutenir ce film et votre blog préféré en même temps, n'hésitez pas à acheter en cliquant ici. En le commandant tout de suite, vous pourrez profiter d'un prix avantageux:25 euros, port offert. Et n'hésitez pas à en acheter plusieurs, pour en offrir autour de vous :

    • 2 DVD: 40 euros (port offert)
    • 3 DVD: 54 euros (port offert)
    • 5 DVD: 75 euros (port offert)
       
    • 10 DVD: 130 euros (port offert)

    Michel Janva

  • La France en risque de cessation de paiement

    Selon l'ex-ministre du Budget Valérie Pécresse :

    "Nous empruntons aujourd'hui à peu près 360 milliards d'euros par an à court et à long terme". "Si les taux d'intérêt remontent d'un point, cela veut dire que cela nous fera 3 milliards de dépenses de plus. De 2 points ? 7 milliards. Sur le long terme, la dette est une épée de Damoclès" avec "le risque de ne plus pouvoir financer les service publics auxquels nous sommes attachés".

    Michel Janva

  • L’allégorie de la caverne au XXIème siècle

    En repensant à l’allégorie de la caverne dans la République de Platon, j’ai été frappé par la ressemblance entre la situation des hommes enchaînés dans la caverne et condamnés à ne percevoir de la réalité que les ombres agités par des « marionnettistes », et celle des citoyens consommateurs abrutis par la propagande politique et commerciale que nous sommes devenus en ce début de XXIème siècle. Voici une version actualisée possible de « l’allégorie de la caverne ». Les deux personnages, Socrate, et Glaucon, sont conservés, et je colle largement à la trame utilisée par Socrate dans sa démonstration. J’ai conservé quelques morceaux intacts (dans la traduction sur laquelle je me suis basé). Pour que le lecteur comprenne pleinement l’approche, j’indique à la fin de l’article le lien renvoyant à la traduction de l’allégorie de la caverne sur laquelle je me suis basé.

    Socrate : Je voudrais mon cher Glaucon, te montrer à quel point notre vision du monde est déterminée par l’éducation, et à quel point une éducation délibérément orientée dans une mauvaise direction, peut fausser le jugement dans des proportions étonnantes. Imagine un monde dans lequel les hommes vivent dans des villes ceintes de très hautes murailles et surplombées d’un dôme les isolant totalement de l’extérieur. Il y vivent depuis si longtemps qu’ils ont complètement oublié le souvenir de leur installation. Ils peuvent se déplacer, d’une ville à l’autre, mais uniquement dans des véhicules circulant dans un réseau souterrain. Ils ne peuvent donc s’aventurer en dehors des villes et des véhicules et voir de leurs propres yeux à quoi ressemble le « dehors ». A défaut de contact direct avec l’extérieur, les hommes de ce monde sont inondés d’une prodigieuse quantité d’informations sur le dehors diffusées par le biais de chaînes de radio, de télévision, de quotidiens, de magazines, et de livres. Ces médias présentent une diversité apparente : ils s’entendent pour exposer régulièrement leurs désaccords sur des points mineurs, donnant le sentiment aux hommes qu’ils peuvent choisir entre ces différents canaux d’information. Toutefois, sur la question la plus importante : « que se passe-t-il au dehors ? », ces médias sont unanimes pour peindre une réalité terrifiante, afin d’imprimer dans l’esprit des hommes que ces villes entièrement coupées du monde sont d’indispensables refuges. Sur toute la surface de la terre, dans toutes les villes, tous ces médias peignent le même tableau et adressent les mêmes mises en garde. Chaque fois qu’ils voyagent d’une ville à une autre, les hommes se rendent bien compte que l’information, malgré certaines particularités locales, est partout la même, ce qui renforce leur confiance en cette vision du dehors. Je dis « vision » car cette présentation du dehors est un mensonge organisé par une caste de marionnettistes qui sont parvenus, au fil des millénaires, à réduire le reste de l’humanité en esclavage. Au dehors, le monde est le même que celui dans lequel nous vivons, c’est à dire un monde vaste, magnifique, et peuplé d’innombrables espèces de plantes et d’animaux. Pour vivre l’existence libre et opulente à laquelle ils se croient seuls prédestinés, ces marionnettistes ont besoin du travail d’un grand nombre d’hommes, et comme en même temps ils les méprisent et ont horreur de se mélanger avec eux, ils ont mis au point ce complexe de gigantesques structures, dispersées un peu partout à la surface de la terre. Au sommet de chacune d’elles, à l’air libre, vit un petit groupe de marionnettistes qui assurent le fonctionnement de la structure. Ces marionnettistes ne se mêlent aux hommes d’en bas que pour les opérations de propagande destinées à conforter le formatage, et pour recueillir le fruit de leur travail. Dans les premiers temps, ils ont été contraints de recourir à l’extrême violence, mais par la suite ils se sont rendus compte qu’il était plus efficace de fabriquer le consentement de leurs esclaves, en leur enseignant une fausse histoire et en les abrutissant de propagande politique et commerciale. C’est ainsi qu’entrés avec des chaînes dans ces camps de concentration, ils ont fini par les considérer comme les derniers havres de liberté sur la terre. Du reste, les conditions de vie de ces hommes sont loin d’être atroces : ils vivent un peu entassés les uns sur les autres, ont peu de pièces dans leurs logements, mais ils mangent à leur faim, peuvent s’apparier avec qui ils l’entendent, et leur esprit est occupé par une multitude de divertissements en tous genres diffusés par les médias qui viennent adoucir la rudesse de leur quotidien. Pour donner encore plus d’assurance à leur emprise mentale, les marionnettistes ont créé et favorisé la diffusion d’une religion élevant le mensonge organisé en vérité éternelle, et promettant les pires châtiments envers ceux qui remettraient en cause la révélation.

    Glaucon : C’est un monde terrifiant que tu me décris là, Socrate.

    Socrate : C’est une fiction, Glaucon, rassure-toi. Des hommes réduisent en esclavage d’autres hommes depuis la nuit des temps, parfois sur une vaste échelle, mais personne n’a encore conçu un plan aussi machiavélique que celui-ci. Mon propos est simplement de te montrer combien il est difficile de se libérer d’une erreur, quand on y a cru pendant trop longtemps.

    Glaucon : En tous cas ce sont d’étranges prisonniers.

    Socrate : Et ils nous ressemblent pourtant. Dis moi… Penses-tu que ces hommes aient jamais vu autre chose que cette réalité du dehors complètement déformée par les médias qu’ils consultent quotidiennement et en lesquels ils se fient ?

    Glaucon : N’oublies-tu pas internet dans ta liste de médias ? Avec internet, ils pourraient développer une forme d’autonomie.

    Socrate : Non, les marionnettistes ont depuis longtemps interdit internet dans les villes. Les internautes vivant dans ces lieux confinés n’auraient de toute façon, comme tous les autres habitants, aucun moyen de savoir ce qui se passe « au dehors ».

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