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  • Travail dominical : les Français ne manquent pas de temps, ils manquent d'argent

    Laurent Herblay, ancien porte-parole de Nicolas Dupont-Aignan, dénonce le retour du travail dominical :

    "[...] Depuis des années, les partisans du laisser faire concernant le travail du dimanche font miroiter un gain pour la croissance. Ils raisonnent comme si le chiffre d'affaires en plus qui serait réalisé le dimanche viendrait en addition du chiffre d'affaire réalisé les autres jours de la semaine, comme s'il n'y avait pas de phénomène de substitution. Etant donné le climat économique, entre chômage record et pouvoir d'achat en berne, on ne voit pas ce qui pousserait les Français à dépenser plus. Ce n'est pas parce qu'on laisse davantage travailler le dimanche que plus d'argent sera créé. Ce n'est que la répartition hebdomadaire des dépenses qui serait modifiée avec une plus forte proportion réalisée le dimanche. Les Français ne manquent pas de temps pour dépenser, ils manquent d'argent, ce que cette réforme ne traite pas.

    Déjà, en 2008, 48 députés de l'ancienne majorité avaient publié une tribune dans le Figaro pour s'opposer aux projets d'assouplissement des règles sur le travail du dimanche. Mais outre le non sens des arguments économiques (on attend toujours une démonstration solide du plus que cela pourrait apporter), comme ils le soulignaient déjà en 2008, cet assouplissement pose un problème de société. Bien sûr, 29% des salariés travaillent déjà le dimanche (dont seulement 13% habituellement), mais la société doit donner un choix aux citoyens de travailler ou pas le dimanche et le laisser faire dans ce domaine risque de le remettre en cause. Et le commerce n'est qu'un moyen au service d'une fin qui le dépasse, la condition humaine. Le travail du dimanche, c'est une inversion des priorités effarante, la prise de pouvoir du marchand et du commerce sur la vie de famille et des choses qui leur sont pourtant infiniment supérieures.

    Gérard Filoche rappelle sur son blog qu'en avril 2012, François Hollande disait que «le combat de 2012, c'est de préserver le principe du repos dominical, c'est-à-dire de permettre aux travailleurs de consacrer un jour de leur semaine à leur famille, au sport, à la culture, à la liberté. Et j'y veillerai!». Il est tout de même effarant que sur ce sujet, comme sur bien d'autres, le président de la République renie à ce point ce qu'il avait dit pendant la campagne électorale. Il faut noter ici que Nicolas Sarkozy avait joué avec cette idée pendant sa présidence, évoquant notamment le cas de Michèle Obama qui ne pouvait pas faire ses courses des deux côtés des Champs Elysées (ce qui en dit tout de même long sur sa vision de la société, Madame Obama n'étant pas vraiment dans la moyenne). [...]

    La proposition d'assouplissement des règles sur le travail du dimanche représente un mauvais coup porté à notre société et à une conception de l'humanité qui ne serait pas uniquement marchande."

    Michel Janva

  • Le Kremlin se prépare à investir dans le lancement de la version française de la télévision Russia Today

    Pour réaliser ce projet, la Russie serait prête à y consacrer 1,3 milliard de roubles (plus de 27 millions d’euros) La création d’une version française de la chaîne d’informations RT, fait l’objet d’un projet de loi publié jeudi sur le site du Kremlin.

    La note explicative accompagnant le projet confirme que la diffusion de la chaîne RT en plusieurs langues constitue le canal le plus efficace pour délivrer des informations russes à des publics étrangers.

    Le projet insiste aussi sur la nécessité de lancer une diffusion de RT en français car à l’heure actuelle « les événements mondiaux dans ces pays sont couverts, en règle générale, d’une manière qui montre la Russie sous un jour défavorable, ce qui conduit à la création d’attitudes négatives envers la Russie ». Le nouveau service francophone sera chargé de remédier à cette situation.

    La nouvelle chaîne ciblera non seulement le public français, mais aussi la Belgique, la Suisse et le Canada, selon le projet de loi.

    RT, anciennement Russia Today, a été lancée en 2005. Elle dispose désormais d’une audience de 664 millions de personnes réparties dans plus de 100 pays. RT est diffusée par le câble et le satellite en russe, en anglais, en espagnol et en arabe.

    http://medias-presse.info/le-kremlin-se-prepare-a-investir-dans-le-lancement-de-la-version-francaise-de-la-television-russia-today/14409

  • Propagande LGBT sur la pseudo-homophobie

    Comme les témoignages sur l'homophobie sont peu nombreux, l'association subventionnée SOS Homophobie lance, avec le soutien du régime Hollande, un appel à l'aide pour obtenir des témoignages, au moyen d'une campagne financée par vos impôts. L'association qui est chargée de sa réalisation la présente ainsi sur son site : il s'agit de simuler une scène de crime (quel bon goût!) pour dénoncer un acte homophobe imaginaire (ce n'est pas étonnant : on sait que les idéologues de ce genre ne sont pas très attachés à la réalité).

    Estimer que les actes homosexuels sont des moeurs dépravés, c'est de l'homophobie... A ce titre, continuer à enseigner, selon le catéchisme, que les actes homosexuels sont contre-nature, c'est certainement de l'homophobie "ordinaire" selon ces censeurs, ces idéologues, ces terroristes intellectuels.

    Leur vision de l'homophobie, c'est le nouveau nom de la police de la pensée.

    Michel Janva

  • Contes et légendes du communisme français : le bolchévisme et la réécriture de l’histoire

    Dès que les bolcheviks se furent emparés du pouvoir en novembre 1917, Lénine, suivant les leçons de son maître ès révolution, développa un gigantesque appareil de propagande qui imposa « sa » vision de l’histoire et de la révolution russe. Celle-ci était commandée par les impératifs idéologiques et politiques du parti bolchévique et de son chef, et ne tenait à peu près aucun compte des réalités historiques. Le régime léniniste ayant d’emblée interdit la presse d’opposition – y compris socialiste – et établi une stricte censure sur tous les médias dont il s’était emparé du monopole, cette vision ne rencontra qu’une très faible résistance. Elle devint bientôt vérité d’État diffusée massivement en URSS mais aussi à l’étranger, portée par les dizaines de partis communistes qui venaient d’apparaître, au début des années 1920, comme des champignons après la pluie. 

    Cette manière totalitaire de concevoir son histoire ne tarda pas à être imposée par Lénine puis par ses héritiers, et le principal d’entre eux Staline, à l’Internationale communiste (IC) qui transmit rapidement le virus de la légende historique à toutes ses sections nationales, les partis communistes. Alors que, dans l’ensemble, l’éthique des dirigeants ouvriers et spécialistes français les avait conduits à entretenir une vision de leur histoire qui ne s’écartait guère du récit républicain et national – comme en témoignent L’histoire de la révolution française de Jean Jaurès ou L’Encyclopédie socialiste de Compère-Morel – la création du PCF en décembre 1920 introduisit progressivement la pratique des contes et légendes bolcheviques. 

    Avec Staline, celle-ci atteignit, dès la fin des années 1920 et dans les années 1930, des sommets de falsifications : photos truquées et ouvrages réécrits pour en faire disparaître des acteurs historiques devenus indésirables (Trotski, puis Zinoviev, Boukharine, etc.), publication en 1938 du Précis d’histoire du parti communiste bolchevique de l’Union soviétique entièrement revu par Staline, qui établissait un récit de la révolution d’Octobre et de l’URSS largement légendaire mais devenu vérité officielle et intangible jusqu’à la mort de Staline en 1953, version obligatoire pour les communistes du monde entier. Car le dictateur totalitaire veut non seulement contrôler le présent et l’avenir, mais aussi le passé. 

    Stéphane Courtois, Mythes et polémiques de l’histoire

    http://www.oragesdacier.info/2014/08/contes-et-legendes-du-communisme.html

  • Hollande promet de nouvelles "annonces" sur ses priorités de rentrée

    Des annonces "dès la semaine prochaine" sur les dossiers prioritaires de la rentrée: depuis l'océan Indien où il poursuivait vendredi sa tournée par une étape à Mayotte, François Hollande a confirmé sa volonté de "forcer l'allure" face à une situation économique préoccupante.

    "Dès la semaine prochaine" donc, le gouvernement tracera les grandes lignes de réformes dans quatre domaines: le logement, la concurrence et les professions réglementées, la simplification et l'investissement.

    "On maintient le cap et on est dans le mouvement, on force l'allure", a insisté le chef de l'Etat lors d'une rencontre avec des journalistes.

    A Mayotte vendredi, comme à La Réunion, la veille, François Hollande a parcouru un département d'outre-mer confronté à des difficultés économiques et sociales décuplées par rapport à celles de la métropole.

    Le 101e département français, créé en 2011, accumule les superlatifs de la précarité avec un chômage massif (moins d'un adulte sur trois possède un emploi), une population très jeune (un Mahorais sur deux à moins de 17 ans) et peu scolarisée (un sur trois ne l'a jamais été).

    François Hollande en aura eu un aperçu sur les routes de l'île bordées d'habitations en tôle ondulée et de bidonvilles. Puis, coutumier des épisodes pluvieux dont il s'amuse lui-même, il a essuyé un véritable déluge alors qu'il devait s'exprimer devant des élus, en pleine saison sèche sur l'île - la plus sèche depuis 1957 selon Météo France.

    "Je viens un jour à Mayotte et il pleut. Je sais que ça fait quatre mois que vous attendiez ce moment et j'ai donc organisé ce déplacement à cette fin", a-t-il plaisanté. Sa visite s'est cependant achevée par un accueil festif, chaleureux et bruyant sur la place de la mairie de Dzaoudzi, conclu par une Marseillaise tonitruante.

    "Vous êtes venus rappeler votre attachement indéfectible à la France", a lancé le chef de l'Etat.

    Au beau milieu d'un interminable bain de foule, il s'est souvenu de sa campagne de 2012. "C'est la même chaleur", a-t-il estimé avant de faire le lien avec la métropole où il bat toujours des records d'impopularité: la "confiance en l'avenir" des Mahorais est "une leçon pour l'ensemble de la population française".

    Lui en est persuadé: la relance de la compétitivité de l'économie avec son pacte de responsabilité "va marcher".

    "Si je pensais que ma politique n'allait pas porter ses fruits, j'en aurais changé", a-t-il insisté lors de sa rencontre avec des journalistes, revendiquant "sa constance".

    "Toute autre politique aurait enfoncé le pays soit dans la dette soit dans la désagrégation sociale", a-t-il encore fait valoir, "sortir de l'euro, laisser filer les déficits ou bien sabrer dans la dépense publique, aucune de ces politiques n'a d'avenir".

    - "Un problème de confiance" -

    Même s'il reconnaît "que le pacte de responsabilité n'aura d'effet qu'à moyen terme", n'excluant pas que le "mandat suivant en bénéficie", le président Hollande table à court terme "sur l'effet psychologique d'un cadre suffisamment stable pour que la confiance revienne".

    "Le problème français, c'est un problème de confiance dans l'avenir", a-t-il souligné, estimant que le retour de la confiance pourrait relancer "l'investissement, privé comme public, qui est la clef de tout et qu'il faut débloquer".

    A l'Europe, François Hollande demande du temps pour réduire les déficits publics alors que le ministre des Finances, Michel Sapin, prévoit désormais qu'ils seront supérieurs à 4% cette année, ce qui exclurait de facto un retour à 3%, la norme européenne, dès l'an prochain.

    Les Allemands "ont mis dix ans de réformes pour en arriver là où ils en sont et nous en sommes à deux années", a fait valoir le chef de l'Etat.

    "Nous allons continuer de réduire les déficits, mais au rythme qui nous paraîtra compatible avec la croissance", a-t-il expliqué.

    S'il refuse de se projeter en 2017 - "sinon je n'avance plus" - il estime qu'on peut "faire des réformes et gagner", notant que l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder avait "perdu de peu" en 2005 face à Angela Merkel après avoir engagé une profonde réforme du marché du travail allemand.

    Quant à la reprise, s'il reconnaît qu'elle "est faible" et "fragile", il estime qu'elle est bien là avec désormais 0,5% de croissance attendue cette année par le gouvernement. "On n'est plus dans la crise mais l'enjeu, c'est de libérer et de mobiliser toutes les énergies pour sortir de la stagnation", a-t-il affirmé.

    Le président de la République achèvera samedi sa tournée dans l'océan Indien par une étape à Moroni, capitale des Comores, où il effectuera la première visite d'un président français depuis François Mitterrand en 1990.

    source : Afp via boursorama 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuplZuZulZZDgdDBEJ.shtml

  • Le bourreau de John Foley identifié

    Les services de renseignement britanniques ont identifié le djihadiste de l’Etat islamique originaire de Grande-Bretagne suspecté d’avoir assassiné le journaliste américain James Foley.

    L’identité du bourreau n’a pas été dévoilée mais le nom d’un » suspect-clé » a été divulgué. Il s’agit de Abdel-Majid Abdel Bary, l’un des 6 fils de Adel Abdul Bary.

    Le journal britannique précise que Bary a 23 ans et qu’il est originaire d’une banlieue londonienne huppée où il vivait dans une maison à 1 million de livres. Il aurait quitté la Grande-Bretagne l’an dernier pour rejoindre la Syrie. L’homme a récemment publié une photo de lui sur les réseaux sociaux, brandissant la tête d’un homme décapité. Bary serait surnommé « Le djihadiste John » par les autres combattants islamistes.

    Michel Janva

  • Des vérités qui dérangent sur le crash du vol MH17?

    C'est possible :

    "L'organisation publique américaine Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS) a adressé dès le mois de juillet un mémorandum à Barack Obama, l'appelant à en finir avec la rhétorique anti-russe et à dévoiler la totalité de l'information sur les circonstances de la catastrophe. L'ancien analyste de la CIA et porte-parole de VIPS Ray McGovern note que les vétérans ont été inquiétés par le refus du gouvernement de présenter à la société les conclusions faites sur la base des données du renseignement :

    « Il n'y a eu que des déclarations de John Kerry comme quoi cela avait été fait par les pro-russes. Mais aucune preuve confirmant ces déclarations n'a été présentée. Il y a un an, quand on a appris que des armes chimiques avaient été utilisées près de Damas, John Kerry a aussitôt déclaré : nous savons que c'est Bachar el-Assad. Cette déclaration était un mensonge. Aujourd'hui nous savons que les armes chimiques ont été utilisées par des rebelles. John Kerry a aussitôt déclaré sur le crash du Boeing malaisien : +ce sont les Russes+. Depuis, silence total dans tous les médias américains. Et néerlandais aussi ».

    La majorité écrasante des passagers du Boeing 777 de Malaysia Airlines effectuant la liaison entre Amsterdam et Kuala Lumpur, à savoir 196 personnes, étaient des ressortissants des Pays-Bas. Les Hollandais ont ouvert une enquête, formellement de concert avec la partie ukrainienne. Le Conseil de sécurité des Pays-Bas a déclaré récemment qu'il ne publierait pas intégralement les données des enregistreurs de bord du Boeing écrasé et qu'il publierait seulement l'information « ayant affaire à l'établissement des causes de la catastrophe aérienne ». On ne sait toujours pas quand sera publié le rapport des experts. Kiev, pour sa part, a expressément refusé de publier les enregistrements des conversations entre le pilote et le contrôleur aérien. Le professeur de l'Institut de hautes études internationales et du développement de Genève André Liebig trouve qu'un tel comportement est du moins étrange si les autorités de Kiev n'ont rien à cacher :

    « Cette composante importante de l'enquête pourrait, semble-t-il, confirmer la version ukrainienne. Mais peut-être que les enregistrements des conversations ne confirment pas la version ukrainienne. Peut-être renferment-ils une autre information qui pourrait placer les Ukrainiens dans une situation délicate ou bien qui revêt un caractère stratégique. En tout état de cause c'est un obstacle capital au processus d'éclaircissement des événements véritables ».

    Bref, tout est clair : l'affaire est renvoyée aux calendes grecques. Les raisons sont également évidentes : les faits si minutieusement cachés par Washington, ses alliés et Kiev, sont contraires à la version qu'ils ont eux-mêmes avancée" (suite).

    Le Salon Beige