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  • L’Europe et la Russie

    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

    J’ai volontairement repris, dans le titre, la façon de s’exprimer de la plupart des journalistes et des dirigeants de l’UE et de l’OTAN, lesquels décrivent le conflit actuel comme opposant d’un côté « Kiev et les Européens » et de l’autre « Moscou ». Or rien n’est plus absurde ; la Russie fait partie de l’Europe et le conflit n’est qu’un conflit interne à l’Europe. En réalité, c’est un peu plus que cela, mais pas dans le sens que l’on croit, comme on le verra.

    Revenons d’abord très brièvement sur l’enclenchement du conflit et sur les vraies responsabilités, pour lesquels quelques commentateurs, minoritaires hélas, ont apporté malgré tout une vision éclairée. Tout a commencé quand l’UE a fait miroiter à l’Ukraine une certaine forme d’association sans englober la Russie dans sa démarche. Je passe sur la propagande et sur l’organisation de l’agitation, sur le non-respect des accords négociés à Kiev. Je passe aussi sur le rôle des USA et sur leur doctrine Brzezinski. C’est l’UE qui a commis la faute originelle et qui n’a rien fait pour corriger son erreur en maintenant toujours la Russie à l’écart. C’est elle et elle seule qui porte la responsabilité des morts d’aujourd’hui. Ce ne sont pas les USA, qui sont libres de leurs choix, les dirigeants européens n’ayant pas mission d’appliquer la stratégie d’un état qui n’est pas européen. Ce n’est pas l’Ukraine, qui est en décomposition. Ce n’est pas non plus la Russie. 

    La Russie pouvait-elle faire autre chose que réagir ? Chaque fois qu’elle s’est montrée conciliante, elle a été écrasée, humiliée. L’OTAN avait promis de ne pas s’étendre aux anciennes républiques soviétiques en échange de la réunification allemande ; la Russie n’a pas réagi quand cela s’est fait et maintenant l’OTAN envisage de s’étendre à l’Ukraine. Poutine a bien compris le message. Il a réagi en Géorgie et a fini par s’y faire respecter, même s’il est dommage que cela ait abouti à une situation bancale, avec des états non reconnus. Il a réagi de façon remarquable en reprenant une Crimée qui est russe et dont le rattachement à l’Ukraine par Khrouchtchev était justifié par la continuité géographique. Il devait réagir au Donbass. Là, on ne sait pas comment cela se terminera, mais il est peu probable que l’issue soit satisfaisante.

    Que faut-il faire du côté de l’UE ? Il ne s’agit pas non plus de laisser entendre à la Russie qu’elle peut se permettre n’importe quoi : certains nostalgiques de l’URSS voudraient l’invasion de l’Ukraine. Mais il y a des dirigeants sérieux à Moscou alors qu’il n’y a que des pantins à Kiev. Il faut donc négocier comme Nicolas Sarkozy l’a fait pour la Géorgie, en reconnaissant à la Russie une part de bon droit et en indiquant ce qu’on exigeait d’elle par ailleurs. En Ukraine, il faudrait exiger de la Russie le respect de l’Ukraine et exiger d’elle de ne plus intervenir au Donbass dès lors que l’Ukraine aurait conféré un statut d’autonomie à cette province. En même temps, il faudrait faire comprendre aux dirigeants de Kiev qu’ils ne peuvent espérer aucun soutien s’ils n’acceptent pas cette autonomie. Partant de là, la Russie prendrait à sa charge le redressement économique de l’Est et l’UE celui du reste de l’Ukraine, dans le cadre d’une formule d’association UE-Ukraine-Russie.

    Maintenant, si l’on replace le conflit dans une perspective européiste plus ambitieuse, en pensant à la future république à instaurer sur notre continent, le conflit prend une tout autre dimension. Bien sûr, on doit regretter cette guerre interne à l’Europe, qui fait des victimes dont on aurait pu se passer et qui va installer un fossé entre des Européens frères. Pourtant, étant donnée l’attitude des dirigeants de l’UE qui sont à la solde d’une puissance alliée mais étrangère, il fallait qu’elle ait lieu. Quelles que soient les réticences que l’on puisse avoir à propos des dirigeants russes, il faut reconnaître que la Russie d’aujourd’hui est le principal point d’ancrage de l’européanité sur le continent. Ainsi le conflit est-il une guerre entre l’Europe, représentée par la Russie, d’une part, et les mauvais démons de cette Europe, représentés par l’UE d’autre part. Il est donc essentiel que la Russie ne se couche pas dans cette affaire. C’est la survie d’une Europe européenne qui est en jeu.

    En attendant, comment faire confiance aux dirigeants des USA et à ceux de l’UE en matière géopolitique ? Les Américains n’ont pas compris que cela fait deux décennies qu’ils ont tout faux quant à leurs alliances. Le 11 septembre ne leur a-t-il pas suffi ? L’exécution ignoble de leurs deux otages par les islamistes d’Irak et de Syrie ne leur a-t-elle pas ouvert les yeux ? Quant aux membres de l’UE, l’exemple de la Libye ne leur dit-il rien ? Ont-ils vraiment pris conscience de ce qui va se passer quand leurs milliers de djihadistes reviendront de Syrie ? Il est vrai que les pays de l’Est de l’UE sentent moins les dangers venant du Sud. Mais comment un dirigeant polonais, par exemple, lequel a nécessairement visité Paris à plusieurs reprises, peut-il se montrer aveugle ?

    Peter EISNER (PSUNE/LBTF)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/09/10/l-europe-et-la-russie.html

  • Le goût des pesticides : Ampleur du problème... (2/3)

    Le problème touche d'abord les enfants, beaucoup plus sensibles à l'exposition aux pesticides. C'est pourquoi l'association Générations futures s'est spécialisée sur ce sujet des pesticides. Régulièrement, elle publie des rapports pour alerter l'opinion publique dont te dernier nous intéressera particulièrement : l'analyse des cheveux d'enfants vivant en zone apicole révèle une moyenne de 2152 résidus de perturbateurs endocriniens(1) sur chacun, dont certains interdits en France depuis 1972... Les conséquences commencent à être connues : problème de fécondité, maladie nerveuse, cancer, etc. Seulement, « la recherche en agronomie est sous la tutelle des pouvoirs publics, qui sont généralement soucieux de ne pas gêner l'activité économique et donc l'emploi, déclare François Ramade, professeur émérite d'écologie à l'université Paris-Sud II. De plus, poursuit-il les agences de sécurité sanitaire ne se sont guère préoccupées de ce problème car ces substances ne posent pas de graves problèmes pour l'homme. Il n'en reste pas moins qu'elles finiront par avoir un impact économique négatif important. » Effectivement lorsque les doses sont respectées, les pesticides, normalement, ne « posent pas de graves problèmes de santé. » Affirmation qui pourrait elle-même être nuancée par quelques témoignages pris parmi d'autres. Il y a quelques semaines un vigneron nous témoignait en réunion syndicale de l'importance de mettre ses EPI (équipement de protection individuel) faute de quoi, il lui advenait des plaques rouges partout sur le corps et des saignements abondant du nez... Il y a celui qui témoigne dans le début du reportage « La mort est dans le pré » : il poursuit la MSA devant la justice pour que son cancer soit reconnu maladie professionnelle à cause des produits de traitement. Il meurt avant la fin du reportage tout en continuant à faire traiter ses parcelles... par un autre vigneron, allez comprendre. Il y a tout ceux qui meurent en silence, étant entendu que « les victimes non reconnues en maladie professionnelle sont des victimes qui n'existent pas » comme en témoigne Marie-Lys Bibeyran qui est à l'origine d'une autre enquête d'analyse de résidus de pesticides sur les cheveux de travailleurs de la vigne et de riverains du village de Listrac-Médoc(2).

    En outre, l'exposition aux produits de traitement doit aussi prendre en compte « l'effet millefeuille » : la façon dont les produits, combinés entre eux - ensemble ou d'une année sur l'autre avec les résidus-, réagissent et saturent les organismes vivants, humains inclus. Des conséquences d'autant moins mesurées - faute de moyens - que la viticulture française, très friande de fongicides, ne sait pas mesurer précisément l'impact sur la vie du sol pour une simple raison : nous ne connaissons que partiellement les mécanismes de la vie du sol. En résumé, nous traitons, nous traitons et... advienne que pourra.

    Par ailleurs, peut-être certains lecteurs ne mesurent-ils pas l'ampleur du problème lorsque l'on dit que les nouveaux insecticides réduisent considérablement le nombre d'insectes (toutes espèces confondues). Les citadins finissent par oublier ce qu'estun insecte : on en voit rarement dans les grandesvilles, quelques abeilles ou guêpes, quelques moucheset encore. Pendant les vacances tout ce petit monderedécouvre généralement la joie des moustiques, despapillons, des multiples moucherons des bourdons àcul blanc, d'abeilles charpentiers, de frelons ou dedivers coléoptères que l'on traite rapidement à coupde bombe à effet foudroyant, histoire d'être tranquille. Pourtant, le Bon Dieu n'a pas créé ces diversesespèces seulement pour faire crier les femmes etgâcher les barbecues estivaux.

    Suite dans le prochain numéro

    1) « Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances d'origine naturelle ou artificielle étrangères à l'organisme. Elles peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire de nombreux effets néfastes sur l'organisme d'un individu ou sur ses descendants ». Page 4 du rapport Expert 3 « Quelles expositions des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens ? » avril 2014. http://vvvw.generations-futures.fr/nos-sites-et-documents/nos-rapports/ 

    2) L'enquête Apache « Analyse de pesticides agricoles dans les cheveux », 19 février 2013.

    monde & vie  30 juillet 2014

  • [Paris] Réunion de rentrée de l’AF Ile de France

    La Fédération de l’AF Ile de France vous annonce sa réunion de rentrée le samedi 4 octobre 2014, à 17h00.

    En présence du président de la Fédération et des cadres d’Ile de France.

    Vous êtes tous invités à y rencontrer les cadres du mouvement et connaître les différents activités de la section.

    Un buffet convivial suivra.

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris (M : Palais Royal, Louvres-Rivoli)

    Contact : paris@actionfrancaise.net

  • L'islam : le nouveau clivage politique

    Selon Ivan Rioufol :

    "Le vrai clivage? Ce n'est plus la droite contre la gauche ; cette opposition-là ne produit que de vaines disputes. Ce pourrait être les libéraux contre les dirigistes ; cependant, ce serait considérer l'économie comme la clef de voûte des crises. Or l'inquiétude identitaire, née du rouleau compresseur de la mondialisation, est celle qui, partout, réveille les peuples. Les Écossais, par exemple, semblent attacher de plus en plus de poids à leur libre destin, en dépit des surenchères de Londres pour tenter de faire échec au prochain vote sur l'indépendance. En France, un même désir de retour à la nation originelle fédère de nombreux citoyens, par-delà les partis. Mais c'est l'islam qui, en l'occurrence, sert de révélateur à la fracture politique. Celle-ci oppose ceux qui défendent la pérennité de l'unité nationale aux partisans de sa dissolution dans la «diversité», au prétexte d'une culpabilisation occidentale enfouie.

    Un choix est à faire entre la nation laïque et le communautarisme islamisé. La présidentielle se jouera prioritairement sur ce terrain existentiel, dont dépendent les enjeux européens. L'alternative est cautionnée majoritairement par les classes moyennes, qui trouvent un écho auprès du Front national. Pour autant, ce nouveau clivage n'est pas celui que les dirigeants osent pour l'instant reconnaître. À droite comme à gauche, les élites ont avalisé un multiculturalisme de fait, en renonçant à maîtriser l'immigration de masse et à l'intégrer dans la société d'accueil.Toutefois, l'irrésistible ascension de Marine Le Pen les oblige à ouvrir les yeux et à prendre position. Lui laisser le thème de la nation et de sa protection serait lui offrir la victoire en 2017. Déjà, les derniers sondages la mettent largement en tête au premier tour. [...]"

    Toutefois, ce sujet est également un clivage au sein même du FN, comme l'a montré la polémique qui a fait suite au communiqué d'Aymeric Chauprade cet été.

    Michel Janva

  • Russie-Iran: de belles perspectives de coopération (Poutine)

    La Russie et l’Iran ont de belles perspectives de coopération économique, notamment dans le secteur énergétique, a indiqué vendredi à Douchanbe, au Tadjikistan, le président russe Vladimir Poutine.
    « Nous avons de gros projets conjoints achevés et en cours de réalisation. Nous avons également de belles perspectives de coopération économique, notamment dans le secteur énergétique »
    , a déclaré le chef de l’Etat lors d’une rencontre avec le président iranien Hassan Rohani en marge des travaux du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

    russie-iran

    Et d’ajouter que les relations entre Moscou et Téhéran se développaient impétueusement.

    Créée en juin 2001 à Shanghai, l’OCS est une organisation régionale qui regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. L’organisation compte également cinq Etats observateurs (Afghanistan, Inde, Iran, Mongolie et Pakistan) et trois partenaires de discussion: la Biélorussie, le Sri Lanka et la Turquie.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/russie-iran-de-belles-perspectives-de-cooperation-poutine_116409.html#more-116409

  • Le goût des pesticides : Résumons-nous... (1/3)

    Pourquoi traiter du problème des insecticides dans une rubrique consacrée au vin ? Peut-être, d'abord, parce que les vignerons français restent de gros consommateurs de produits de traitement de l'agriculture française (elle-même la quatrième plus grosse consommatrice avec une oscillation constante autour de 80 000 tonnes de pesticides par an depuis 30 ans, après les États-Unis, le Brésil et le Japon - la Chine étant hors contrôle). La vigne française consomme ainsi 14,4 % des pesticides utilisés en France pour... 3,3 % de la surface agricole utile (1).

    Peut-être ensuite parce que nombre d'études récentes font état de « dommages collatéraux » importants. En dépit de la législation, un certain nombre de domaines continuent de pulvériser leurs produits - dont les bidons arborent des têtes de mort - près d'habitations, d'écoles, d'hôpitaux ou même par « grand vent » (2). La semaine dernière, alors que nous marchions dans une parcelle en Loire, le vigneron d'à côté nous a littéralement aspergés de produit en passant en tracteur dans son dernier rang - que nous longions - sans même s'arrêter, tout en nous regardant... Anecdote pour préciser qu'il reste quelque progrès à faire dans la mentalité de certains vignerons.

    Peut-être surtout, parce que des résidus se retrouvent dans les vins, comme l'a montré une étude coup de poing récente de Que choisir (3). Ici se pose une vaste question de santé publique : jusqu'où sommes-nous prêts à nous exposer à ces produits quand « l'implication de pesticides dans plusieurs pathologies, en particulier des pathologies cancéreuses, des maladies neurologiques et des troubles de la reproduction » a été démontrée ces dernières années, comme le précise une récente étude de l'Inserm (4). En outre, une autre étude parue en juin 2014 fait état de liens entre exposition aux pesticides (principalement aux deuxième et troisième mois de grossesse) et autisme(5).

    D'une manière générale, les études de santé de la MSA ont montré cela depuis de nombreuses années : vivre à la campagne assure une meilleure qualité de vie... sauf face à certains types très précis de cancers directement liés aux produits de traitement agricoles. Car il faudrait être bien naïf pour croire que les nouvelles générations d'insecticides - qui s'attaquent directement aux systèmes nerveux des bestioles - ne puissent avoir aucune incidence sur celui de l'homme, ce que confirme l'Inserm : « Les pesticides sont, par définition, des substances destinées à lutter contre des organismes vivants considérés comme nuisibles pour d'autres organismes vivants. (...) Il n'existe pas de pesticide totalement spécifique d'un nuisible. Les organismes vivants partagent, quel que soit leur rang taxonomique, des processus et mécanismes physiologiques partiellement communs. De ce fait, un pesticide, destiné à lutter contre un nuisible, présente un potentiel toxique plus ou moins étendu pour d'autres organismes qu'il ne cible pas » (Cf. note n°4). bat ainsi les arguments de l'hyper ciblage entendu par certains fabricants de produits (voir fa publicité du Roundup avec le chien par exemple). Le phénomène « pesticides » dépasse donc très largement l'exposition de certains riverains râleurs aux traitements de certains vignerons non consciencieux.

    Elise Canavesio monde & vie du 9 juillet 2014

    1) agriculture.gouv.fr/L-utilisation-des-pesticides-en

    2) Pourtant interdit au-delà de 19 km/h

    3) Que Choisir, n°518, octobre 2013.

    4) Institut national de la santé et de la recherche médicale. Etude de juin 2013 disponible en téléchargement gratuit : www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualit es-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm

    5) www.lepoint.fr/sante/un-lien-entre-autisme-et-pesticides-23-06-2014-I838740_40.php On lira aussi avec"grand intérêt l'enquête sur le Bordelais, parue dans la revue XXI d'avril-mai-juin 2014, pages 92 à 103. 

  • Tout devient donc possible dès qu’il s’agit d’insulter la religion catholique

    Communiqué de Marion Maréchal-Le Pen, Député du Vaucluse :

    "Les Femen, ces agitatrices aux seins nus, qui avaient dégradé une cloche dans la cathédrale Notre-Dame de Paris début 2013 et brandi des slogans tels que « J’encule Dieu » viennent d’être relaxées. Les membres du service d’ordre qui les avaient expulsées ont quant à eux été condamnés à des amendes avec sursis. Les Femen pourront donc revenir à loisir saccager ce lieu de culte, bâtiment, qui plus est, classé historique. Courir nu sur un court à Roland Garros, comme s’y prêta un Hommen l’année dernière, est passible de 6 mois d’emprisonnement, mais exhiber ses seins dans un lieu de culte et y scander l’obscénité, ce n’est pas bien grave au demeurant…

    Avec un ministre de la Justice qui a juré de détruire la France dans ses fondements et dans son âme, épaulé en son œuvre par un syndicat de la magistrature militant, tout devient donc possible dès qu’il s’agit d’insulter la religion catholique, de profaner ses lieux de culte, de dégrader le patrimoine national. Même l’atteinte à la pudeur, pourtant pénalement répréhensible, n’est pas retenue contre ces exhibitionnistes. En France, toutes les religions sont protégées excepté, semble-t-il, la religion historique des français. Dans cette affaire, on ne parle pas d’ailleurs de profanation mais juste de dégradation…

    Je partage l’écœurement de ces millions de fidèles, de ces millions de Français attachés à leur patrimoine qu’une justice à géométrie variable laisse de façon scandaleuse salir, dégrader, piétiner."

    Michel Janva