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  • Selon un cousin de Kadhafi, Sarkozy a « ouvert les portes au djihadisme », alors que la Lybie a financé sa campagne présidentielle

    Alors que Nicolas Sarkozy est annoncé sur la scène politique pour les jours à venir, l’affaire du financement de sa campagne présidentielle de 2007 revient à la Une de l’actualité. Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire l’Express, Ahmed Kadhaf al-Dam, ancien dignitaire du régime Libyen et cousin de Mouammar Kadhafi, affirme que la Libye a bien financé la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

    «Le colonel Kadhafi m’a dit : « Nous devons aider Nicolas Sarkozy à devenir président.Il était prêt à engager tous les moyens pour qu’il soit élu en 2007 », affirme-t-il. Cela pour des sommes qu’il évalue en  « dizaines de millions d’euros ». Il n’apporte aucune preuve de ces allégations, mais elles viennent s’ajouter aux autres nombreux témoignages déjà recueillis.

    Ahmed Kadhaf al-Dam a servi ce régime pendant quarante-cinq ans, raconte l’article de l’Express. il aurait assuré le commandement de la garde rapprochée de Kadhafi, avant de devenir son diplomate attitré.

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  • Plenel, porteur de valises de l’islam

    Voulant par tous les moyens faire accepter l’islam et toujours plus de musulmans aux Français, Plenel ose tout.   

    En 1896, en pleine affaire Dreyfus, Zola publiait un texte « Pour les juifs », quelque temps avant son inoubliable « J’accuse ». Notre Plenel ne pouvait pas faire moins, et sort ce jour « Pour les musulmans ». Pour justifier sa défense de l’islam et de ceux qu’il estime les boucs émissaires de la société française, il nous fait, entre autres, le coup des juifs et celui de l’Algérie.

    Le premier parallèle est sordide. Plenel ose comparer le sort des juifs, sous Vichy, à celui réservé aujourd’hui aux musulmans dans notre pays et en Occident. C’est une relativisation de la barbarie nazie, et signifie que, finalement, Hitler et ses complices n’ont pas été bien méchants. C’est occulter, d’autre part, le fait que c’est au nom de l’islam que se perpétue, ce jour, la haine des juifs, comme on l’a vu récemment à Barbès ou à Sarcelles. Et, n’en déplaise à l’enfumeur de Médiapart, dans nombre de pays musulmans, Mein Kampf demeure le livre le plus vendu. En France, « l’intégralité » des agressions antisémites ne vient pas des militants du FN (quel dommage, n’est-ce pas, Edwy ?), mais de jeunes Maghrébins, comme a dû le reconnaître, les larmes aux yeux, le président de la Licra, au lendemain des crimes de Merah.

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  • Un autre menteur du PS : Cambadélis

    A chaque jour suffit sa peine et à chaque semaine son scandale au PS. Laurent Mauduit publie un livre À tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient, dans lequel il révèle les résultats d'une longue enquête sur des responsables du pouvoir socialiste et une plongée dans leurs débuts en politique, à l'OCI trotskyste, à l'Unef et à la Mnef. On découvre ainsi comment l'actuel premier secrétaire du PS a, en 1985, usurpé ses titres universitaires.Mediapart cite :

    "Du passé, j’avais seulement gardé le souvenir des moqueries continuelles que Jean-Christophe Cambadélis suscitait parmi les étudiants de l’OCI, à l’évocation de son cursus.Beaucoup le raillaient en observant qu’il s’était plusieurs années de suite inscrit en première année universitaire, chaque fois changeant de discipline, et qu’il avait fini par obtenir un doctorat de troisième cycle, sans que l’on sache comment.Mais longtemps je n’y ai pas pris garde car la biographie de Jean-Christophe Cambadélis est publique : il a passé en 1987 un doctorat de troisième cycle de sociologie, sous la direction du professeur Pierre Fougeyrollas (1923-2008). C’est du moins ce que laisse entendre sa biographie, telle qu’elle est présentée sur le site Internet Wikipédia, lequel site assure que l’intitulé de la thèse est le suivant : « Les mouvements sociaux sous la Ve République». [...]

    Dans le courant de l’année 1984, Jean-Christophe Cambadélis veut à toute force décrocher un doctorat pour favoriser son plan de carrière. Comme il n’ani licence, ni maîtrise, ni, a fortiori, DEA, il a d’abord l’idée de fabriquer un faux diplôme universitaire (DU)– il s’agit d’un diplôme d’une université mais qui n’a pas de portée nationale.Ce faux diplôme est ainsi fabriqué – je sais exactement dans quelle université parisienne, sur quelle photocopieuse et avec quelles aides. Le diplôme porte l’en-tête de la faculté du Mans qui, d’après les témoignages concordants que j’ai recueillis, a été utilisée à la même époque par plusieurs autres dirigeants de la mouvance UNEF-MNEF, qui ont voulu se fabriquer de faux diplômes. Selon mes informations, ce diplôme contrefait est grossier. Sans doute Jean-Christophe Cambadélis pense-t-il qu’il prendrait un trop grand risque en le versant dans son dossier universitaire pour s’inscrire à l’université de Paris-VII-Jussieu – où il n’a jusqu’à présent pas mis les pieds. Comment s’y prend-il ? Il dispose d’un allié dans la place, en la personne de Pierre Fougeyrollas.Résistant et communiste, le sociologue et anthropologue a beaucoup bourlingué [...]. Lui qui avait rompu avec le stalinisme en 1956, il a sur le tard, en 1974, rejoint l’OCI et s’est lié d’amitié avec Pierre Lambert (dirigeant historique de l'OCI -ndlr). [...]

    Sans se soucier du conflit d’intérêts que cela induit, c’est à Pierre Fougeyrollas que Jean-Christophe Cambadélis demande d’être son directeur de thèse. [...] En juin 1985, Cambadélis soutient sa thèse et obtient haut la main son doctorat. Le jury qui le lui accorde présente cette singularité : deux de ses membres sont des proches. Le premier est Pierre Fougeyrollas, que Jean-Christophe Cambadélis côtoie au siège de l’OCI. Le deuxième, Gérard Namer (1928-2010), est un professeur de sociologie et universitaire socialiste avec lequel Cambadélis, comme il le rapporte sur son blog, a créé peu avant des sections Force ouvrière dans l’enseignement supérieur. Étonnant jury qui entretient des liens multiples avec l’étudiant auquel il s’apprête à délivrer un doctorat. La thèse, il faut le dire, est très médiocre.

    Des jours durant, les proches de Cambadélis ont vu son assistante taper frénétiquement à la machine à écrire pour saisir le travail universitaire, et reprendre des passages entiers de publications de l’OCI,et notamment de son organe théorique,La Vérité, ou de son hebdomadaireInformations ouvrières. Dans son introduction datée du 1er mai 1985, Cambadélis exprime sa gratitude à Pierre Lambert, aux dirigeants de FO Roger Lerda et Roger Sandri (lequel est un « sous-marin » de l’OCI) et à Alexandre Hebert (1921-2010), qui a longtemps dirigé l’union départementale FO de Loire-Atlantique et se dit anarcho-syndicaliste tout en siégeant secrètement au bureau politique de l’OCI – ce qui ne l’empêche pas d’avoir des relations complaisantes avec le Front national. Cambadélis les remercie parce qu’ils « ont éclairé de nombreux développements de la lutte des classes ». Il remercie aussi « Pierre Fougeyrollas qui, par ses conseils, et sa connaissance du marxisme, a permis que ce travail soit mené à bien ». [...] 

  • « Le protestantisme et les États-Unis dans les plans de la « synagogue de Satan » » – Par Laurent Glauzy


    Le huitième livre du mathématicien russe Igor Safarevic, The Socialist Phenomenon (Le socialisme mondial), publié en 1980, est un excellent support pour comprendre les rapprochements des origines hérétiques de la « Synagogue de Satan » des mouvements socialistes, communistes et libertaires.

    L’anarchisme, le libéralisme et le social-communisme sont substantiellement similaires (autonomie de l’homme) et accidentellement différents (dictature de la ploutocratie pour le libéralisme et dictature du prolétariat pour le communisme). L’anarchisme est, quant à lui, un mélange de libéralisme libertaire et de communisme, dont l’objectif est de parvenir à une société sans classe comme le communisme, immédiatement et individuellement, sans passer par la révolution scientifiquement et collectivement organisée par les dirigeants marxistes.

    Origines religieuses et hérétiques du socialisme

     

    Safarevic montre avec pertinence les origines religieuses et hérétiques du socialisme dès l’antiquité païenne, au Moyen-âge, avec la réforme protestante et lors de la révolution anglaise. Pour ce faire, il remonte au gnosticisme et au manichéisme du IVe siècle av. J.-C. jusqu’au IIe siècle ap. J.-C. ; aux périodes médiévales avec le catharisme ; et postmédiévales avec le paupérisme, le millénarisme, l’anabaptisme et le puritanisme britannique de la Première révolution anglaise de 1648.

    La nature communautaire des sectes chrétiennes et de l’idéologie socialiste, du manichéisme à la révolution anglaise, est le caractère commun de ces mouvements hérétiques qui prennent leur source déjà dans le manichéisme, la Kabbale et le gnosticisme « chrétien », du IIe siècle ap. J. -C. jusqu’à la révolution anglaise des XVIIe et XVIIIe siècles, où naissent les néo-conservatismes britannique et américain. Les hérétiques prétendent que l’homme a une dignité infinie et le monde une perfection absolue, glissant ainsi dans le panthéisme. Le gnosticisme ancien est la matrice de toutes les hérésies socialistes et le paganisme en est leur dénominateur commun. En outre, ils font semblant de prôner le renversement violent de la société par la masse (marxisme) ou par un changement utopique de l’individu (anarchisme). En fait, ils voudraient construire déjà dans ce bas-monde un « nouveau paradis terrestre » dans lequel règneraient le bonheur et la justice absolue, niant ainsi l’au-delà.

    L’abolition de la famille, avec la communauté des épouses et la rupture du lien parents ou géniteurs/enfants (société du libre esprit et du libre amour), l’abolition de la propriété privée (le marxisme) et le bien-être matériel au plus haut point (le libéralisme), sont les objectifs de ces mouvements.

    Dans l’Antiquité classique grecque, Aristophane (†385 av. J.-C.) et Platon (†347 av. J.-C.) et, les hérésies chrétiennes comme les Nicolaïtes, au Ier siècle ap. J.-C., prêchaient la communauté des biens et des épouses. De manière semblable, au IIe siècle, les Carpocratiens, se considérant au-delà du bien et mal, défendaient le libre amour et le salut par le péché.

    Les hérésies médiévales

    Au Moyen-âge, explique Igor Safarevic, les pères du social/communisme moderne, furent les Cathares et les Albigeois, qui apparurent au XIe siècle, en Europe occidentale (France, Espagne et Italie), remplis de haine à l’égard de l’Église et du pape. Ils enseignaient l’incompatibilité entre la matière (intrinsèquement mauvaise) et l’esprit (totalement bon), parce que la première était la créature du Dieu méchant (le mal absolu, c’est-à-dire le Dieu personnel et transcendant de la révélation mosaïque et chrétienne), tandis que le second était la créature du Dieu bon de la kabbale (le pneuma, l’En-sof le plérôme, qui est indéterminé et infini).

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  • Un islamiste, proche du groupe qui voulait assassiner des dirigeants identitaires, est membre de la filière djihadiste démantelée à Lyon

    Cette semaine, six personnes ont été interpellées dans la région lyonnaise dans le cadre d’une enquête sur des filières de recrutement de djihadistes vers la Syrie.

    Les interpellations ont été menées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en juillet par le parquet antiterroriste de Paris. Ce coup de filet a notamment été réalisé à Meyzieu et Vaulx-en-Velin.

    L’un des suspect serait lié au groupe islamiste Forsane Alizza (Les Cavaliers de la fierté), dissous en 2012. Il paraît utile de rappeler que c’est ce groupe qui avait projeté d’assassiner Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire.

  • Ce n’est pas Macron qu’il faut combattre mais l’illettrisme !

    Emmanuel Macron, ministre de l’économie, a du s’excuser après le tollé injustement provoqué par ses propos tenus à l’antenne d’Europe 1.

    En revenant sur le dossier Gad, le ministre a affirmé que de nombreuses employées seraient « illettrées » et que cette donnée explique en partie la fermeture de l’entreprise.
    Etant donné ce handicap, elles n’ont pas le permis et donc aucune mobilité. Un « détail » qui les mettra donc en grandes difficultés pour trouver un nouvel emploi. C’est alors qu’il propose une solution pour leur permettre de passer le permis malgré leur illettrisme.

    Si la formule a choqué c’est que le fait est choquant, mais c’est un fait.
    Il y a en France 7% d’illettrés, une proportion qui atteint 20% dans l’entreprise Gad.

     

    On reproche suffisamment aux ministres de ne jamais voir ni énoncer la réalité… Ce n’est cette fois-ci pas le ministre de l’économie qu’il faut combattre mais bien l’illettrisme.
    C’est donc à l’Education Nationale, dont les résultats sont toujours plus désastreux, qu’il faut demander des comptes…

    C’est également aux immigrationnistes à l’œuvre depuis des décennies qu’il faut demander des comptes : l’ouverture des frontières a eu un effet désastreux sur les Français les plus pauvres, en poussant notamment des entreprises à embaucher des travailleurs détachés et à faire jouer une concurrence déloyale. Si l’on peut regretter que ces travailleurs aient pris la place de Français capables d’effectuer la tâche, on ne peut qu’accepter la situation dans laquelle ils se trouvent et tenter donc d’y trouver une solution.

    Le fait est là, l’entreprise risque de fermer, 20 de ses employées sont illettrées.
    Le dire n’est pas un mal.

    On peut en revanche lui reprocher de ne pas aborder les causes de ce désastre éducatif et économique, et lui reprocher également de ne pas le combattre. Concentrons-nous la dessus.

    http://www.contre-info.com/ce-nest-pas-macron-quil-faut-combattre-mais-lillettrisme#more-34587

  • BLOC-NOTES DE L’AF 2893 : PAS LUI !

    A-t-il vraiment jamais quitté le devant de la scène, lui qui, le soir de son échec de 2012, avait promis de se retirer de l’arène politique ? Il est vrai qu’on a surtout parlé de lui à la rubrique des faits divers politiques, que le PS, pour être tout à fait juste, nourrit tout aussi consciencieusement que l’UMP.

    Certains, au début de l’été, avaient même commencé à s’indigner du sort qui lui était réservé par une institution judiciaire entièrement dominée par un syndicat de magistrats qui n’aurait rien à refuser au pouvoir en place et qui pratiquerait le harcèlement jusqu’à avoir placé en garde à vue, le 1er juillet dernier, comme un vulgaire délinquant, un président de la république honoraire, alors que la chose est devenue illégale pour le premier sans-papier venu.

    Pourtant, malgré toute notre bonne volonté, nous n’avions pas participé au chœur des pleureuses. Et n’avions pas versé une larme ce 2 juillet au soir, quand il était venu déplorer sur le plateau de TF1 les crasses que lui faisaient deux méchantes dames du Syndicat de la Magistrature. Quand on est entré dès ses dix-huit ans en politique avec pour seul et unique dessein de conquérir la magistrature suprême, on s’attend d’autant plus à essuyer des coups bas qu’on n’a pas été le dernier à en porter. Quant à se plaindre de la perte de sacralité de la fonction de chef d’Etat, Sarkzoy, là encore, y a participé avec son activisme légendaire durant les cinq ans de son premier et, on espère, unique mandat. Car tout a beau être vrai de la volonté de Hollande d’instrumentaliser la justice à l’encontre de son principal concurrent : les Français ne doivent pas avoir la mémoire si courte que l’impopularité méritée de Hollande leur fasse oublier non seulement le caractère outrancier du personnage mais aussi son bilan objectivement catastrophique.

    Déjà, comme ministre de l’intérieur, ce fut, en 2003, la suppression de la prétendue double peine qui a abouti à faire de notre pays un des plus importants réservoirs de délinquants et de terroristes au monde ; ensuite, comme ministre de l’économie, il a fait perdre 9 milliards d’euros à la France en vendant, à partir de 2004, 600 tonnes d’or sur cinq ans, à son taux le plus bas ! Sous son quinquennat, de 2007 à 2012, la dette publique de l’Etat est passée de 921 milliards d’euros à 1 386 milliards (+ 50,4%) et la dette globale publique de la France (Etat, organismes sociaux, collectivités territoriales) de 1 221,1 milliards à 1 818,1 milliards ( + 48,9%), tandis que la croissance descendait de 2,3% à 0% — la France entrant en récession — et que la balance commerciale se détériorait de 56,7%. Quant au chômage, son taux passait de 8,4% à 10,2% (+ 450 000 chômeurs).

    Mais Sarkozy ce fut aussi et avant tout une escroquerie politique et morale. Au plan international ? La soumission intégrale aux Etats-Unis, avec notamment le retour dans le commandement intégré de l’OTAN ; la guerre américano-qatarie contre la Libye, qui a fait éclater ce pays et déstabilisé la région en libérant ses potentialités terroristes ; l’alignement sur l’Europe allemande et la perte de souveraineté, avec la forfaiture du traité de Lisbonne puis celle du traité budgétaire ; une politique immigrationniste forcenée avec le bradage de la nationalité française. Au plan de de la famille et de l’éducation ? Le mariage et le pacs mis sur un pied d’égalité, la destruction de toute politique familiale, l’incitation à l’avortement, le retour du pédagogisme à l’école et l’aggravation du retard scolaire de la France, l’introduction de la théorie du genre dans le secondaire que Belkacem n’a plus qu’à faire enseigner dès la maternelle. Au plan de la sécurité intérieure et extérieure ? L’augmentation continue de la délinquance, l’extension des zones de non-droit et la réduction sans précédent des moyens humains et matériels des forces de l’ordre, sans compter la mise en coupe réglée des forces armées. Au plan idéologique ? L’ouverture... à gauche alors qu’il avait été élu sur sa droite, la dictature de la police associative et la toute-puissance du politiquement correct, qu’il avait fait mine de combattre durant sa campagne électorale. Enfin ou presque, car nous n’avons pas été exhaustifs, l’instrumentalisation de la religion, dans le seul dessein d’imposer le multiculturalisme, tandis qu’avec l’aide du MEDEF, il bradait notre modèle social chrétien en remettant en cause la spécificité du repos dominical. Et nous n’avons parlé ni de son mépris proclamé de la culture et de la langue françaises, ni de son désintérêt pour la francophonie... Que le lecteur nous pardonne ce que nous aurions oublié. Le hollandisme ne fait que s’inscrire dans les pas du sarkozysme. Soutenu par Manuel Valls, le MEDEF ne vient-il pas d’en rajouter sur le travail le dimanche et les fêtes chrétiennes ?

    Hortefeux a comparé notre grand homme à De Gaulle : ne serait-ce pas plutôt l’Usurpateur revenant de l’île d’Elbe, tant sont nombreux depuis quelques jours les ralliements qui se déclarent sur le chemin qui le mène du Cap Nègre à sa prochaine déclaration télévisée ? Voulant donner une onction presque bonapartiste à l’aventurier, des proches lui déconseillent de briguer la présidence de l’UMP comme un vulgaire politicien pour penser directement à la présidentielle... Il est vrai que si les événements se précipitaient...

    Un seul souhait : que cet oiseau de malheur voie son vol (très médiatisé) jusqu’à l’Elysée stoppé net. La justice ferait très bien l’affaire. A défaut, il ne faudra pas hésiter à rappeler sans relâche à nos concitoyens l’imposture que constituerait le retour d’un homme d’Etat à ce point perclus de convictions qu’on ignore encore sur quelle ligne politique (droite forte, droite molle ou centre) il tentera d’attraper ces gogos d’électeurs.

    François Marcilhac - L’AF 2893

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?BLOC-NOTES-DE-L-AF-2893-PAS-LUI

  • Editorial de L’AF 2893 : Retour à la IVe

    Le vote de confiance de ce mardi 16 septembre a marqué le retour aux institutions de la IVe république. Fragilisé par des frondeurs que seule la peur des risques encourus a modérés — ne pas être réélus en cas de dissolution —, Manuel Valls sait qu’il doit désormais compter avec les humeurs de députés socialistes qui ne se font plus aucune illusion sur l’échec du quinquennat de François Hollande.

    Triste fin pour un parlementarisme qu’on prétendait avoir définitivement « raisonné » !

    Si pour l’heure le risque d’une victoire du FN en cas d’élections anticipées est largement fantasmé — Valls est un habitué de la dramatisation : il y voit un moyen, d’ailleurs de moins en moins efficace, de contenir des troupes de plus en plus maigres —, il n’en reste pas moins que, affaiblie par le quinquennat, la Ve république n’a plus aucun anticorps à opposer à la résurgence du régime de partis dont les responsables, paniqués, ne savent plus que crier « Sauve qui peut ! ». D’autant qu’ils assistent, impuissants, à la débandade généralisée de leurs électorats traditionnels, devant leur double complicité dans l’abandon de notre souveraineté politique à des instances supranationales et la décomposition économique, sociale et morale de la nation.

    Le mépris des Français pour leur classe politique n’a jamais été aussi profond. Comme la rouille finit par tenir le fer qu’elle ronge inexorablement, le jeu des partis, qui ronge nos institutions, permet encore à la Ve république de maintenir les apparences de la stabilité, avant l’effondrement final. Un seul devoir : ne pas nous laisser surprendre.

    François Marcilhac - L’AF 2893

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2893-Retour-a-la