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  • Journée nationaliste à Paris

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  • Christiane Taubira, un laxisme à géométrie politiquement variable

    Qui a dit que Christiane Taubira était laxiste ? Lorsque les opposants à sa politique sont traduits devant les tribunaux, elle ne se fait pas faute de croire aux vertus, sinon éducatives, du moins dissuasives, de la prison !

    Le 7 août 2012, Christiane Taubira, garde des Sceaux, déclarait dans Libération : « Il y a des années au 'on sait que la prison, sur les courtes peines, génère la récidive, c'est presque mécanique. Je le dis, il faut arrêter! Ça désocialise, ça coûte cher et ça fait de nouvelles victimes. » Récidivant, si l'on ose dire, dans un entretien donné au Monde en septembre 2012, elle s'y indignait : « L'opinion a été intoxiquée par un discours sommaire, qui consiste à dire que chaque délinquant est un criminel en puissance qu'il faut enfermer. Est-ce que, dans ce pays, les gens ont renoncé au raisonnement et à l'intelligence ? Ne peut-on pas débattre du sens de la peine, du fait que le tout-carcéral augmente les risques de récidive ? »

    Le 20 août de la même année, dans une circulaire adressée aux magistrats du siège et aux présidents des cours d'appel et des tribunaux de grande instance, « indiquant les éléments fondamentaux devant guider la politique pénale », Christiane Taubira écrivait que « Le recours à l'incarcération doit répondre aux situations qui l'exigent strictement, selon les termes mêmes de la loi du 24 novembre 2009, qui prévoit (...) qu'en matière correctionnelle, en dehors des condamnations en récidive légale (...), une peine d'emprisonnement sans sursis ne peut être prononcée qu'en dernier recours si la gravité de l'infraction et la personnalité de son auteur rendent cette peine nécessaire et si toute autre sanction est manifestement inadéquate ».

    La prison ne convient donc pas au commun des délinquants ni même des criminels, qui, comme l'enseigne le Syndicat de la magistrature - auquel appartient une bonne partie de l'entourage du ministre - sont de malheureuses victimes de la société.

    Le cas des opposants politiques

    Il existe pourtant une circonstance dans laquelle le garde des Sceaux la considère visiblement comme légitime et croit à sa vertu dissuasive, y compris dans le cadre d'une mesure préventive : lorsqu'elle punit ses adversaires politiques, comme on l'a vu à plusieurs reprises et notamment avec la condamnation et l'incarcération, le 19 juin 2013, de Nicolas Bernard-Buss. Interpellé à l'issue d'une manifestation et traduit devant la XVIe chambre - qui, d'ordinaire, s'occupe des affaires de stupéfiants -, ce jeune opposant à la loi Taubira a été condamné à quatre mois de prison dont deux ferme pour « rébellion » (sans avoir commis de violences sur des policiers) et fourniture d'une identité imaginaire, et immédiatement incarcéré à Fleury-Mérogis. Le même magistrat qui prononça cette condamnation très sévère, avait eu à juger en mars 2011 « l'humoriste » et animateur de télévision Michaël Youn, reconnu coupable d'avoir frappé des policiers qui l'avaient arrêté pour une infraction au code de la route... et l'avait dispensé de peine.

    Justice et politique : cerbère a deux têtes

    De nombreuses voix s'élevèrent à l'époque contre le caractère politique de l'incarcération de Nicolas Bernard-Buss, comme celle de l'évêque de Bayonne, Mgr Aillet, pour lequel il s'agissait « manifestement d'une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants au mariage et à l'adoption par des couples de même sexe ». La peine ne visait-elle pas, en faisant un exemple, à porter un coup d'arrêt à la contestation de la loi Taubira, qui, contrairement à ce qu'avait espéré le gouvernement, ne faiblissait pas après le vote de la loi par l'Assemblée nationale et le Sénat? On pourrait en dire autant des poursuites contre les « hommen » qui ont saisi l'occasion de la finale du tournoi de Roland-Garros de 2013 pour manifester contre la loi Taubira. Les quatre prévenus ayant été relaxés en première instance en raison de vices de procédure, le parquet a fait appel et, le 24 juin 2014, le ministère public, qui dépend hiérarchiquement du garde des Sceaux, a requis contre eux des peines de sursis, et de 6 mois ferme contre l'un d'entre eux. Faut-il encore parler de magistrature debout, ou couchée ? La cour d'appel doit rendre sa décision prochainement.

    Dans un genre certes différent, la condamnation d'une commerçante des Ardennes, Anne-Sophie Leclère, ex-candidate du Front national, à neuf mois de prison ferme et 50000 euros d'amende pour avoir affiché sur sa page facebook un montage comparant Christiane Taubira à un singe, n'est pas moins significatif de l'utilisation politique de la justice. Elle a pour but, comme différentes « affaires » antérieures, d'ériger le garde des Sceaux en icône « victimisée » de l'antiracisme. Les circonstances de la condamnation (la plainte a été déposée par l'association guyanaise Walwari, créée par Christiane Taubira, et la condamnation prononcée en Guyane par un tribunal dont le président a été accusé par le Front national d'appartenir au syndicat de la magistrature), lui confèrent par ailleurs l'aspect d'un effarant règlement de comptes entre le ministre de la justice et la commerçante qui a osé l'outrager.

    Des mutations « dans l'intérêt du service »

    Est-il abusif de parler d'une utilisation de lajustice à des fins politiciennes ? Force est de constater qu'il y a loin des déclarations du garde desSceaux, qui insiste volontiers sur la nécessaire indépendance des magistrats, à ses actes. La listes'allonge des magistrats mutés « contre leur gré »,ou dans « l'intérêt du service », comme l'ex-procureur de Nanterre, Philippe Courroye, réputé sarkoziste, le procureur de Saint-Denis-de-la-Réunion, Philippe Muller, ou le procureur généralprès la Cour d'appel de Paris, François Faletti(dans son cas, la Chancellerie a finalement dû reculer).

    Hervé Bizien monde & vie  9 septembre 2014 

  • "Le Da'esh applique à la lettre l'islam"

    Zemmour sur l'intervention en Irak :

    Marie Bethanie

  • Ouverture dominicale : Bricorama n'attire pas plus de clients

    Le PDG de Bricorama, Jean-Claude Bourrelier, fer de lance du travail dominical,déclare dans une lettre adressée aux salariés dans le magazine du groupe ne pas avoir plus de clients depuis l'autorisation de l'ouverture le dimanche dans les magasins de bricolage.

    "L'analyse des chiffres montre qu'au cumul depuis le début de l'année, nous n'avons reçu que le même nombre de clients qu'en 2013 alors que nous avons le bénéfice de l'ouverture du dimanche".

    Michel Janva

  • L’ENM ou l’Ecole nationale de l’injustice

    Incontestablement, il y a un malaise dans la justice française, les magistrats étant soupçonnés, non sans raison, d'être plus souvent mus par l'idéologie que par le souci de justice.   

    La relaxe des Femen et la condamnation simultanée des vigiles de la cathédrale Notre-Dame est un nouvel épisode de ceux qui, de la répression contre la Manif pour Tous au mur des cons, alimentent le sentiment d’une justice à deux vitesses. Incontestablement, il y a un malaise dans la justice française, les magistrats étant soupçonnés, non sans raison, d’être plus souvent mus par l’idéologie que par le souci de justice. Comment expliquer une telle dérive ? Peut-être faut-il chercher du côté de leur formation.

    Ils sont formés par l’ENM (École Nationale de la Magistrature) depuis 1958. Ils y entrent par concours, la plupart après un diplôme de niveau bac+5, et y suivent une formation de 31 mois. C’est la grande école chargée de former les juges, comme Saint-Cyr forme les officiers et l’Ecole nationale d’Administration (ENA) les hauts fonctionnaires. Si ce système des grandes écoles est assez spécifiquement français, il est notre façon de produire une élite et beaucoup d’autres écoles existent (Ecole normale supérieure, Polytechnique, Mines, etc.). Pourquoi alors pointer l’ENM ?

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  • FRANCE 24 L'Entretien - Michèle Tribalat, spécialiste de l'immigration

  • Lourdement armé il voulait “mourir en martyr”, et avait fait partie du groupe qui projetait d’assassiner des dirigeants identitaires

    Deux frères interpellés cette semaine dans la région lyonnaise, dans une enquête sur une filière jihadiste vers la Syrie, «nourrissaient l’ambition de mourir en martyr», a assuré vendredi le parquet de Paris.

    Selon le parquet, «un membre de leur famille» est déjà «décédé dans un attentat suicide en Syrie en juin». Trois membres de la fratrie «combattent actuellement en Syrie au sein de l’organisation terroriste de l’EI» (État islamique).

    Un des frères, âgé de 19 ans, a été arrêté jeudi porteur d’un Smith & Wesson chargé de calibre 38. Cet homme a déjà été mis en examen en novembre 2012 dans le dossier «Forsane Alizza», un groupuscule salafiste radical dissous. A son domicile, les enquêteurs ont trouvé «une kalachnikov approvisionnée de 27 cartouches et d’une cartouche chambrée, le mode rafale engagé», ainsi que «des munitions de divers calibres».

    [Le groupe  Forsane Alizza (Les Cavaliers de la fierté) avait projeté d’assassiner Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire.]

    Placée en garde à vue et interpellée lors du coup de filet, une mineure de 13 ans, était mariée religieusement à un des frères. L’enquête a, selon le parquet, également confirmé «l’existence d’une filière d’acheminement de candidats au jihad en Syrie, et notamment de jeunes filles, en lien avec les membres de la fratrie présents dans ce pays».

    Pour lire entièrement l’article du Progrès.

    http://fr.novopress.info/175368/lourdement-arme-il-voulait-mourir-en-martyr-et-avait-fait-partie-du-groupe-qui-projetait-dassassiner-des-dirigeants-identitaires/

  • LMPT lance une pétition contre la GPA

    Ici :

    "Monsieur le Président de la République, il ne vous reste que quelques jours, le compte à rebours arrive bientôt à sa fin : vous avez jusqu’au 26 septembre prochain pour faire appel des arrêts de la CEDH (Cour Européenne des droit de l’Homme) condamnant la France au sujet de la gestation pour autrui. [Lire la suite]"

    Michel Janva

  • Le Dessous des Cartes : les OGM, état des lieux (1/2)

    Depuis la naissance de l’agriculture, l’Homme cherche à modifier son environnement. Aujourd’hui, trente ans après la création de la première plante génétiquement modifiée, le débat sur les OGM reste ouvert et controversé. Le Dessous des Cartes consacre deux numéros à cette question et tente de comprendre les enjeux du débat.

    Le Dessous des Cartes (Arte – Septembre 2014)

  • Mais qui sont donc les Français de la “classe moyenne” ?

    Utilisé à tout bout de champ par les politiques, ce “concept” cache une réalité complexe. Explications de Serge Bosc, sociologue spécialiste du sujet.

    “Ecrasée” selon certains, “oubliée” pour d’autres, la classe moyenne est au centre de tous les débats. Et l’opposition, qu’elle soit de droite, comme aujourd’hui, ou de gauche, a beau jeu de se mettre ces Français ni riches ni pauvres dans son camp. Mais qui sont-ils, ces Français moyens ? La réponse dans ce passionnant entretien avec Serge Bosc, sociologue et auteur de plusieurs ouvrages sur la question.

    Les “classes moyennes” sont très souvent évoquées dans les médias. Mais combien de Français se range vraiment dans cette catégorie ? 

    On classe dans cette rubrique des choses très différentes, mais il y a en réalité trois manière de définir cet ensemble. Soit c’est une classe de revenu, soit on prend en compte les individus qui ont un certain sentiment d’appartenance à cette classe, soit on recherche une homogénéité culturelle ou professionnelle dans un ensemble particulier.

    En ce moment, l’approche par les revenus domine. On écarte les 20% des Français les plus riches et les 30% les plus pauvres. On obtient un ensemble, de 50% de la population française, dont les revenus sont relativement proches, situé autour du revenu moyen.

    Le niveau de vie des français varie selon le type de ménage. Ainsi il existe plusieurs fourchettes de revenus correspondant aux classes moyennes

    Vous adoptez cette définition en termes de revenus ?

    Attention! Le problème de l’approche par les revenus est qu’elle pose soucis sur le plan sociologique. Elle n’explique pas grand chose, puisqu’elle lie des ménages aux revenus similaires mais qui viennent de milieux très différents et qui ne connaissent pas forcément les mêmes réalités. Les intermittents du spectacle, par exemple, ont de faibles revenus mais sont très souvent des diplômés du supérieur, avec des réseaux sociaux étendus ou des relations familiales utiles. Rien à voir avec d’autres ménages au revenu similaire, mais qui n’ont ni ces atouts, ni le même univers professionnel, ni la même culture.

    Et le sentiment d’appartenance ?

    C’est aussi un concept qui a ses travers. Des enquêtes régulières comme celles de l’IFOP demandent à des individus de préciser s’ils se sentent membre de cette “classe moyenne”.

    Beaucoup de ménages ne souhaitent pas être identifiés comme riches ou pauvres, et se considèrent comme classe moyenne, ce qui fait enfler artificiellement cette catégorie.

    Par exemple les ouvriers qualifiés se définissent comme classe moyenne pour ne pas être confondus avec les précaires. Alors que, encore une fois, leur situation est très différente de celles des instituteurs ou des infirmières.

    Selon ce sondage Ifop de 2010, bien plus de la moitié des français considèrent qu’ils font partie des classes moyennes

    On en revient donc à la question initiale: quelles sont-elles, ces classes moyennes ?

    Je suis partisan de l’approche en termes de catégories socio-professionnelles. Il y a donc deux groupes principaux qui forment cet ensemble, très hétérogène, rappelons-le, que sont les classes moyennes.

    Ce sont les petits indépendants et artisans, et les professions intermédiaires, tels que les enseignants du secondaire, par exemple. A cela s’ajoute une partie des cadres. Attention, pas les cadres supérieurs ! Plutôt l’ensemble des “petits” cadres du privé.

    Cela dépend donc de la fonction exercée en entreprise ?

    Oui, en partie. Pour les cadres du privé cela concerne donc les personnes qui encadrent mais qui sont elles-mêmes encadrées. On peut aussi ajouter ceux qui ont une fonction d’expert, tels que certains ingénieurs ou techniciens.

    En quoi ces catégories professionnelles sont-elles liées ?

    On en vient à la question de fond. Les classes moyennes sont un ensemble très disparate. On y place par exemple une moitié des cadres, qui sont à la charnière entre les classes moyennes et les “classes moyennes supérieures”, concept douteux lui aussi.

    Le mieux est de prendre en compte un ensemble de profils professionnels et de classes de revenus similaires. Cela dit, cela n’a plus la même dimension explicative qu’auparavant.

    A titre d’exemple, on sait qu’entre les années 70 et 90, les “classes moyennes salariées” du secteur public ainsi que les employés du secteur privé avaient un vote marqué à gauche. Ces “classes moyennes” ont joué un rôle dans certaines évolutions culturelles au niveau de la société, notamment autour de la sexualité ou des rapports humains.

    Ce n’est plus le cas aujourd’hui ?

    Aujourd’hui c’est très différent. Je suis perplexe : les classes moyennes sont un ensemble très, très hétérogène. Je trouve surprenant cette résurgence de la question de l’appartenance religieuse. Il y a une remontée de pôles religieux conservateurs autour de la question du mariage pour tous, par exemple. Et en même temps, une autre partie de la classe moyenne est, elle, très favorable au mariage homo. La classe moyenne est donc très divisée, et la situation très mouvante.

    En parlant de politique, le gouvernement a annoncé l’abandon de la hausse de la TVA, afin justement de préserver les classes moyennes. Est-ce favorable à cet ensemble de la population ?

    Pas vraiment, ou plutôt, ça ne change pas grand-chose. C’est surtout les catégories populaires qui subissent la TVA, puisque les biens consommés représentent un part relative de leurs dépenses beaucoup plus élevé.

    Challenges

    http://fortune.fdesouche.com/355325-mais-qui-sont-donc-les-francais-de-la-classe-moyenne#more-355325