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  • Syndicats SNCF : les maîtres-chanteurs du service public

    Une exception culturelle - encore une - que le monde entier, assurément, nous envie.   

    Ah ! La France éternelle, sa cuisine, ses châteaux, ses beaux paysages, son service public, et surtout ses grévistes du service public… Une exception culturelle – encore une – que le monde entier, assurément, nous envie.

    Alors que défilaient hier devant l’Assemblée nationale les pilotes d’Air France, ces nababs du manche à balai, les « forçats du rail » mettaient les usagers du RER à l’arrêt. Histoire, sans doute, d’empêcher ceux qui auraient encore pu prendre un avion de l’attraper, mais passons. Sanctionnés ! Les habitués des RER B et D et des Transiliens H et K. Punis ! Les banlieusards.

    Pourquoi ? Pour faire pression contre les « sanctions lourdes » qui menaçaient six agents. De braves gars, n’en doutons pas, qui avaient un peu trop secoué « des conducteurs envoyés par la SNCF durant les grèves de juin contre la réforme ferroviaire » (exactement « le projet » de réforme ferroviaire). Quand même, on n’a pas idée de vouloir assurer le service minimum prévu par la loi !

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  • C’est moi que je suis l’économiste qu’on vous a causé !

    J’ai commencé dans ce qui est mon métier en 1971.

    Les deux ou trois premières années furent tranquilles et puis arriva la crise pétrolière de 1973.

    Et depuis, la France est en crise.

    Je me suis beaucoup baladé dans le monde depuis quarante ans et je peux assurer le lecteur que la France est le seul pays au monde qui ait été en crise constante depuis 40 ans, du moins si l’on en croit les médias.

    Les médecins de Molière ne cessent de s’écrier : « Les poumons, vous dis-je, les poumons ». Le journaliste économique de base, en France, quant à lui s’en va répétant à qui veut l’entendre, et ce depuis quarante ans : « La crise, vous dis-je, la crise », ce qui est bien pratique puisque cela dispense de toute réflexion et de tout travail personnel.

    Reste une question: à quoi attribuer cette imprégnation de l’idée de crise dans les médias de notre beau pays ?

    La première idée qui vient à l’esprit, c’est bien sûr la totale domination de la vulgate marxiste sur ce que Tocqueville appelait les distributeurs de culture, par opposition aux créateurs de culture et aux consommateurs de culture. Pour tout bon marxiste, le capitalisme ne peut être qu’en crise ou en train de rentrer dans une crise, mais il est hors de question qu’il ne soit pas en train d’agoniser. Et comme pour la classe des distributeurs de culture, le marxisme est l’horizon indépassable de la pensée humaine (Sartre), laisser croire au public que la crise est sur le point de s’arrêter serait faire œuvre impie. Et comme nous sommes en théocratie, faire œuvre impie serait dangereux.

    Aussi curieux que cela paraisse, là où ce sentiment est le plus fort et exprimé le plus souvent c’est dans les journaux dits économiques, peuplés de gens pour qui l’horizon indépassable de la pensée économique est Keynes, fort apprécié par tout marxiste digne de ce nom. Dans le fonds, le keynésianisme est au marxisme ce que le coca light est au coca.

    Je viens d’en avoir un nouvel exemple en parcourant un magazine qui s’appelle Challenges. Le keynésien de service nous explique doctement que d’après des graphiques de la Banque centrale américaine, les inégalités se sont accrues aux USA, depuis la crise et que donc Piketty a raison…Quand je me trouve devant un tel discours, je dois avouer que les bras m’en tombent.

    Reprenons les arguments les uns après les autres, si le lecteur le veut bien, pour essayer de démonter le processus logique que le journaliste semble avoir suivi et qui n’est qu’une suite de non sequitur, c’est-à-dire de propositions logiques dont on essaye de vous faire croire qu’elles sont reliées les unes aux autres alors qu’il n’en est rien.

    1. La crise serait bien entendu une crise du capitalisme, si ce n’est la crise du capitalisme, que tous les vrais croyants attendent depuis 1840. Dans la réalité, il ne s’agit en rien d’une crise du capitalisme, mais d’une crise d’incompétence crasse de la part des banquiers centraux en général et de la FED en particulier.

    Dès que la banque centrale US a commencé à imposer des taux réels négatifs, suivant en cela les recommandations keynésiennes pour procéder à l’euthanasie du rentier, avec de nombreux autres économistes j’ai avancé l’idée qu’on ne pouvait faire tourner la machine capitaliste sans un coût du capital de marché, ce qui n’était pas une idée bien neuve.

    Mettre les taux à zéro, c’est bloquer le prix de l’argent, ce qui est à peu près aussi idiot que de bloquer les loyers pour résoudre une crise du logement. Mme Duflot et Ben Bernanke, même combat… Quand une banque centrale traficote le coût de l’argent, elle n’obtient pas plus de croissance, mais beaucoup moins puisque le capital, ce bien rare entre tous, est investi au petit bonheur la chance, ce qui mène à de biens regrettables débordements du style de la crise des subprimes aux USA, créée de toutes pièces par le système politique local.

    La crise dans laquelle nous sommes n’est en rien une crise du capitalisme, mais une crise créée par des banquiers centraux qui se croient plus malins que les marchés et qui continuent à le croire et à faire n’importe quoi.

    2. Cette crise serait à l’origine de l’accroissement des inégalités. Là encore, voilà qui me donne envie de fermer le journal immédiatement.

    Imaginons que dans la société nous ayons trois groupes d’individus : les gens « pauvres » qui vivent du produit de leur travail, les gens « riches » qui vivent de leurs rentes et qui possèdent de nombreux actifs (actions, obligations, œuvres d’art etc.), auxquels on peut ajouter les gens qui ne pourront jamais être virés de leur travail, et enfin les entrepreneurs, dont le rôle est d’imaginer et de produire les biens et les services dont les deux autres groupes auront besoin, en se mettant en risque.

    Imaginons de plus qu’un banquier central idiot décide de mettre les taux d’intérêts à zéro. Qu’est-ce qui va se passer ? Eh bien c’est tout simple : les gens riches vont se mettre à emprunter auprès des banques en donnant leurs actifs en garantie pour s’acheter des actifs les uns aux autres, et le prix de ces actifs va monter très fortement.

    Tous les prêts bancaires iront aux « riches », qui le deviendront de plus en plus, et les pauvres entrepreneurs ne trouveront plus personne pour leur prêter de l’argent, et donc la croissance commencera à baisser très fortement.

    Et tout cela se terminera par un krach, puisque la richesse ne vient que des entrepreneurs et non pas du prix des actifs soufflé par une politique monétaire insensée.

    Du coup, ceux qui vivent du produit de leur travail n’en trouvent plus et de pauvres qu’ils étaient, ils deviennent très pauvres, sans très bien comprendre pourquoi.

    L’explication est cependant très simple.

    La politique monétaire suivie par la banque centrale est faite au profit des riches, c’est-à-dire de ceux qui ont des actifs et un emploi garanti (les fonctionnaires), et au détriment des pauvres et des entrepreneurs.

    Il faut bien que le lecteur se rende compte que ce qui a créé l’explosion des différences de richesse, ce n’est pas le capitalisme, mais une politique monétaire suivie par des banques centrales dont les instances dirigeantes ont été capturées par les « rentiers » et qui donc suivent des politiques favorables aux rentiers c’est-à-dire aux riches et aux fonctionnaires.

    3. Le dernier élément qui me fait sauter en l’air, c’est la déclaration de principe, qui n’est même pas discutée et qui peut être résumée comme suit: « C’est vrai puisque la banque centrale américaine le dit. »

    D’après Saint Thomas d’Aquin, l’argument d’autorité ne doit jamais être utilisé dans une controverse entre humains, sauf si le débat porte sur des points de religion, et dans ce cas la seule chose que l’on puisse utiliser sera les évangiles. Or le journaliste nous explique que la discussion est close puisque la FED l’a dit. Voilà l’argument d’autorité dans toute son insuffisance intellectuelle.

    Je suis la FED depuis des années, et les économistes de cette noble institution n’ont jamais rien vu arriver. Ni krach financier, ni crise immobilière, ni récession, ni chômage. Rien.

    Pour qui veut rire un bon coup, qu’il se penche sur les prévisions que la Fed publie pour l’économie américaine chaque année. Il n’y a guère que le FMI qui soit aussi mauvais.

    Ces gens complètement incompétents à faire quelque prévision que ce soit ont de plus commis erreur sur erreur dans leur gestion monétaire, et ce depuis 1998 au moins.

    Le dernier grand banquier central américain fut Paul Volcker, et il a été viré en 1988 par ce qu’il était démocrate, pour le remplacer par le regrettable Greenspan, qui lui était républicain, lequel fut remplacé par Ben Bernanke dont la charité m’oblige à ne rien dire.

    Bref, soutenir que la FED serait l’arbitre de ce qui est vrai ou faux en économie, ou plus grave encore, soutenir que la FED (ou la BCE) serait gérée par des gens compétents relève de la plus haute fantaisie ou de la folie sauvage.

    Et monsieur Piketty dans tout ça ?

    Tous ses attendus étant faux, il n’y a pas lieu de tirer une conclusion. Monsieur Piketty confond rentabilité du capital et taux de croissance des profits dans tous ses calculs. Eût-il été mon étudiant, je lui aurais mis un zéro pointé.

    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/post/97098414896/cest-moi-que-je-suis-leconomiste-quon-vous-a-cause#.VCSCsyt_tiA

  • Crimes terroristes: souvenez-vous des Harkis!

    Communiqué de presse de Bruno GOLLNISCH,
    Député européen, membre du Bureau politique du Front National.
     
    Le meurtre sauvage d’Hervé GOURDEL, enlevé en Kabylie, résonne plus particulièrement à nos oreilles aujourd’hui, journée commémorative des Harkis, ces musulmans ayant naguère choisi la France. L’émotion suscitée depuis hier par cet  acte abject permet sûrement à nos compatriotes d’entrevoir les souffrances qui furent celles des Français d’Algérie. Massacres planifiés, viols de masse et tortures épouvantables infligées par le FLN à des dizaines de milliers de Harkis : la barbarie islamiste n’est pas nouvelle. 
     
    Ce terrible drame humain, cette tâche sur le drapeau français, ne suscita guère à l’époque la colère et la compassion. Un véritable crime contre l’humanité qui fut aussi le fait de l’attitude indigne du pouvoir politique de l’époque.
     
    Loin de vouloir sans cesse ressasser le passé, le parallèle évoqué est criant de réalité. Les indignations à géométrie variable ne pourront pas éternellement dissimuler qu’à ne jamais retenir les leçons du passé, nos gouvernants condamnent les peuples à revivre toujours les mêmes drames.

  • Non, l'euthanasie n'est pas "catho-compatible" !

    Cyril Douillet, rédacteur-en-chef de la revue Ombres et lumière, s'inquiète de la parution d'un ouvrage au titre racoleur (Médecin catholique, pourquoi je pratique l'euthanasie), qui a donné lieu à quelques recensions bienveillantes dans la presse dite chrétienne. Son article, paru dans les Cahier libres, s'achève ainsi :

    "Si l’on doit éviter de juger la personne, un jugement sévère s’impose sur cet ouvrage qui sonne comme un plaidoyer, une justification.  Parce qu’il laisse entendre que l’euthanasie est compatible avec la médecine ( !), avec les soins palliatifs (!!), et avec la foi chrétienne (!!!), ce livre peut faire beaucoup de mal parmi le public chrétien, auquel, de toute évidence, il est destiné. Il risque de semer le doute, de créer la division, d’abaisser la vigilance, voire de faire basculer des hommes de bonne volonté qui se laisseront séduire par la « sincérité » de l’auteur, l’oscillation permanente entre la transgression et la bienveillance, les exemples parfois poignants, les réflexions pertinentes, les références spirituelles.

    En même temps, parce qu’il est un témoignage parvenu d’un pays où l’interdit a sauté [ndlt : la Belgique], il offre une édifiante démonstration des conséquences morales de la légalisation de l’euthanasie dans une société, y compris dans ses sphères les plus immunisées en apparence contre ce poison. De toute évidence, l’euthanasie légale pervertit la dynamique d’accompagnement de la fin de vie ; elle encourage la toute-puissance médicale ; elle pousse les professionnels et les familles à des compromissions terribles ; elle accoutume insidieusement à la barbarie. Tout cela a de quoi, en France, nous mobiliser avec la plus grande énergie contre toute évolution comparable de la loi, et pour d’authentiques soins palliatifs. C’est peut-être le seul mérite de ce livre."

    Plutôt que la lecture de cet ouvrage, on recommandera plutôt la (re)lecture de la lettre encyclique de Saint Jean-Paul II, Evangelium Vitae (§ 65 et suivants). Notamment (§ 66) :

    "Partager l'intention suicidaire d'une autre personne et l'aider à la réaliser, par ce qu'on appelle le « suicide assisté », signifie que l'on se fait collaborateur, et parfois soi-même acteur, d'une injustice qui ne peut jamais être justifiée, même si cela répond à une demande. « Il n'est jamais licite — écrit saint Augustin avec une surprenante actualité — de tuer un autre, même s'il le voulait, et plus encore s'il le demandait parce que, suspendu entre la vie et la mort, il supplie d'être aidé à libérer son âme qui lutte contre les liens du corps et désire s'en détacher; même si le malade n'était plus en état de vivre cela n'est pas licite ». Alors même que le motif n'est pas le refus égoïste de porter la charge de l'existence de celui qui souffre, on doit dire de l'euthanasie qu'elle est unefausse pitié, et plus encore une inquiétante « perversion » de la pitié: en effet, la vraie « compassion » rend solidaire de la souffrance d'autrui, mais elle ne supprime pas celui dont on ne peut supporter la souffrance. Le geste de l'euthanasie paraît d'autant plus une perversion qu'il est accompli par ceux qui — comme la famille — devraient assister leur proche avec patience et avec amour, ou par ceux qui, en raison de leur profession, comme les médecins, devraient précisément soigner le malade même dans les conditions de fin de vie les plus pénibles."

    Louise Tudy

  • Ecossage

    Axe la Menace

    Menacer de moins où il n’y a plus, menacer les régions souveraines d’être ensevelies par le mondialisme où il est partout triomphant, et où depuis longtemps les rois sont nus, quand elles reprennent le chemin de leur indépendance, c’est menacer la substance des peuples, c’est contrarier un instinct supra-humain, c’est faire barrage à des troupes qui rentrent dans leurs foyers, c’est s’allier à la subversion souterraine des rats parvenus qui remontent à la surface et qui viennent parler aux tenaces témoins de temps révolus.

    Écosser les graines d’Albion, perfides graines de Sion, vos “Si”, vos “Mais” même vos “Selon”, imprécations de singes de salon, accusant l’écossage de décortiquer, de séparer le bon grain de l’ivraie, accusant la liberté de se libérer, prévenant, conseillant, menaçant l’écosseur s’il retrouve la cosse, menaçant la cosse d’aller à l’écosseur.

    Le Souverainisme républicain est dans l’état de sa Nation. Condescendant. Attendre l’extrême-onction de sa Libération pour s’autoriser à se libérer soi-même et selon les nouvelles règles libérales-libertaires de la véritable démocratie, attendre l’accomplissement et l’assentiment de sa 6ème version et les nouvelles conceptions de sa Liberté, de son Égalité et de sa Fraternité vers plus de démocratie laïque pour moins de rébellion métaphysique.

    République universelle donneuse de leçons, qui a été la plus cruelle et insatiable dévoreuse de nos belles régions? Les Patriotes de l’arc républicain démocratique et laïque viennent expliquer une nouvelle fois aux peuples qu’elle doit être leur Raison, “Quelle diable liesse ! Irraisonnable évasion…”

    Alors qu’il y a encore des bouts de chouans entre les dents de sa Terreur, la République jacobine, mondialisme avant l’heure, aujourd’hui globalisée, organe de propagande du Libéralisme triomphant, du statu-quo imposé par son Hégémonie représentative en mouvement de repolarisation interne, deréorganisation ordonnatrice par le chaos de ses systèmes paradigmatiques, et la Dissidence, son néo-souverainisme anti-Europe, ronron synthétique et numérique, appris tièdement par-cœur, convergent étrangement vers la même défaite, pour définitivement étouffer l’Europe européenne et sa puissance potentielle venant du cœur de la Nuit des régions, avec des “arguments”, certes, différents, mais qui menacent et étouffent du même allant en son râle…

    Principe et Régime

    Ils oublient de dire les mêmes choses, des choses essentielles, élémentaires, primordiales, comme, par exemple, le fait de dire que, en effet, un régime et ses institutions sont un décorum et des logistiques organisationnelles au service de principes philosophiques et politiques - qui orientent la politique économique, la stratégie géopolitique, mais le régime ne peut se suffire à lui-même et se substituer aux principes - incarnés par des hommes et articulés par une dialectique dominante qui impose ses principes et dont les régimes et les institutions représentatives ne sont que des “représentations fractales” (et leur “révolution” ne peut être qu’un avatar conforme à la forme des “représentations fractales” du “système” sans ne jamais sortir du cadre des oppositions nécessaires à son bon fonctionnement si les valeurs, principes et fondamentaux en mouvement et en acte dans les groupes politiques et dans les gestes théoriques, pratiques et critiques de leurs militants, ne s’opposent pas radicalement et concrètement à la philosophie et la métaphysique de cette dialectique dominante et systémique en mouvement d’uniformisation).

    Ils oublient de dire que ces valeurs, principes et fondamentaux, cette substance justicielle organique des peuples enracinés, racistes et xénophobes, ne sont pas un ensemble vide de mots creux et de concepts vagues dont les définitions et l’interprétation ne peuvent qu’être, uniquement et exclusivement, données et délivrées par un régime républicain, démocrate et laïque où leCapitalisme-libéral devient le principe lui-même, dont le sens est “caché”, auquel on fait dire ce que l’on veut et qui explique tout, mais sont un ensemble de connaissances exotériques, ésotériques et mésotériques sur le sens historiques et métahistoriques des Civilisations et des Transmissions primordiales à travers les Grands Temps et les Temps Qualifiés de l’Humanité cycliquement Adamique que nous devons manipuler en conscience et traduire en actes politiques - et non le sens que leur donnent les partis, les loges et les lobbys de l’arc républicain dans leurs entreprises politiques-politiciennes et leur économisme usuraire philo-sophistique -, des connaissances autour desquelles peuvent s’articuler les principes, valeurs et fondamentaux en mouvement et qui animent le régime exécutant.

    Oui, il y a un tas de manipulations, de complots et de spéculations possibles autour de la “régionalisation”, comme il y en a toujours eu pour enfermer l’Europe dans l’Union falsifiée de la Marchandise, mais nous ne pouvons nous libérer qu’à partir de nous-mêmes, qu’en retrouvant le chemin de toutes nos “échelles identitaires et racines intérieures” biens comprises.

    La Dissidence doit être Européenne avant d’être Eurasiste et doit être Eurasiste avant d’être pro-russe. Question de Principe…

    Subsidiarité

    Si nous avons peur de la régionalisation mondialiste, reprenons le contrôle de l’état-nation de la République démocratique et laïque dite française avant qu’elle ne soit totalement démantelée par où elle a péché dans le sang des provinces et nous pourrons articuler le régime autour de valeurs, principes et fondamentaux nous permettant de “confédérer” les Res Publica européennes - quand nous disons “reprenons”, nous voulons dire, mettre en œuvre, soyons dans cette logique, cette mentalité, cette dialectique, car c’est bien de cela dont il s’agit dans ces prémices de début de commencement de tentatives de débroussaillement et de formulation informelle de concepts pré-théoriques dans ces balbutiements de conclusions apportés à la somme de nos constats statiques et indignations orphelines, nous ne cherchons pas à être péremptoires, insolents, ou dans l’incantation, nous disons ce que nous devons dire comme nous devons le dire, nous pourrions évoquer le principe traditionnel de Subsidiarité qui résume ce que nous pensons d’une articulation possible entre les différentes échelles identitaires individuelles et collectives, ça ne sont pas les régions qui s’abandonnent à l’UE, c’est nous qui abandonnons les régions et l’Europe à l’UE, l’UE aux EU par un anti-tropisme européen primaire et intégral qui est un mondialisme déguisé, comment, par exemple, pouvons-nous être pro-russes avant d’être pro-européens en étant européens en Europe et sans trembler du menton comme les néo-souverainistes de la Dissidence mainstream? Quels Russes pourront respecter des Français sans fierté et volonté de puissance qui n’auront rien fait pour construire l’Europe contre l’Union dite Européenne?

    Nous ne pouvons pas dialoguer avec la Grande Russie sans une Voie européenne et en étant volontairement des vassaux, des acteurs mineurs du Grand Jeu géopolitique. L’échelle Nationale est légitime et est incontournable dans toutes les perspectives d’articulations philosophiques et les hiérarchies d’organisations politiques possibles et imaginables.

    Nous n’opposons pas la Lumière à l’Étoile, l’Étoile au Soleil, le Soleil à la Terre, la Terre à l’Être, l’Être au Foyer, le Foyer à la Famille, la Famille à la Tribu, la Tribu au Clan, le Clan au Village, le Village à la Commune, la Commune à la Région, la Région à la Province, la Province à la Res publica, la Res Publica à la Patrie, la Patrie à la Nation, la Nation à l’État, l’État au Royaume, le Royaume à l’Empire, l’Empire à l’Imperium, l’Imperium aux Cieux, les Cieux aux Dieux et les Dieux à Dieu.

    Sur quelles valeurs, principes et fondamentaux se basent le néo-souverainisme, la philosophie-politique de la Dissidence par défaut ? Voilà la question.

    Dis moi quel est ton Imperium je te dirai qui tu es Le régime n’est pas le principe lui-même et le principe est empiriquement ”supérieur” au régime, il existe sans le régime, le régime n’existe pas sans le principe. L’Imperium fait la Res Publica, la Res Publica applique le principe imperiumique traditionnel de Subsidiarité.

    D’ailleurs, le Principe n’est jamais unique, il est toujours multiple dans son Unité verticale.

    Décréter que le régime est supérieur au principe c’est essayer d’expliquer que le décor est plus important que la parole - et que les sens de la parole -, c’est uniformiser les forces politiques,horizontaliser les luttes dans l’étouffement des ronrons idéologiques et des censures de boutique, et nous demandons à Étienne Chouard – en tant que personnage emblématique de son courant de pensée alter-démocrate, rien de personnel, ou du moins rien d’agressif et de gratuit dans nos choix de représentations d’une tendance en présence et en mouvement dans la sphère dissidente - et à ses disciples démocrates, républicains et laïques néo-souverainistes post-gauchistes, maintenant que nous avons compris la vision chouardienne de la démocratie et du tirage au sort que nous avons bien appréhendé en tant que contre-pouvoir inhérent au mécanisme démocratique du régime -dont le Principe est “indéfini” – que prônent les Gentils Virus(sans jamais réfléchir avec quelles forces ils imposeront ce régime, car on ne peut pas penser le principe sans penser la puissance, et on ne peut pas penser le régime sans penser le principe), de définir, parallèlement à leurs travaux “techniques” sur l’organisation institutionnelle et constitutionnelle de ce régime, leur philosophie-politique - Capitalisme, Marxisme, Communisme, Socialisme, Libéralisme, Nationalisme, Anarchisme, Eurasisme ? -, de nous dire leur imaginaire collectif et leur univers mental, de nous expliquer le sens de leurs mots et l’essence de leurs concepts, l’exotérisme, l’ésotérisme et le mésotérisme, la Physique et la Chimie, la Métaphysique et l’Alchimie de leurs Mythes, de leurs Symboles et Archétypes, de leurs identités, des valeurs, principes et fondamentaux qui seront articulés dans le régime qu’ils animeront?

     Nous sommes tous contre l’UE. La question n’est pas de savoir si nous devons ou voulons sortir de l’Europe, que nous a enlevé la perfide Albion, la question est de savoir ce que nous mettons derrière les mots, ce que nous mettons derrière notre principe de Souveraineté. Une souveraineté sixième républicaine jusqu’à la septième ou une Europe souveraine ou la France est un pôle politique majeur lui permettant de recouvrir sa Puissance ? Restaurer un État-nation qui n’existe plus et empêcher les régions de créer des situations de dissidences potentielles?

    Le fait qu’il y ait un projet mondialiste de régionalisation de l’UE, dont on nous explique bien que sa cartographie principale est nazie, n’indique pas qu’un sens unique et exclusif peut être donné à cette idée, ni qu’un principe philosophique et politique primordial intrinsèquement mauvais anime obligatoirement l’idée continentale européenne, le vent polaire se lèvera, par définition, à partir de petits groupes, de communes et de régions isolées, et de leurs volontés de briser l’impuissance européenne, rien n’est parfait, suivons-les, aidons-les, soutenons-les, orientons-les, il n’est en rien étonnant que nos élites aient prévu ce scénario et organisé des impasses sémantiques, l’Hiver et son Incendie doivent bien commencer quelque part… Comment croire des républicains, démocrates et laïques, journalistes, humoristes et assureurs? Que font d’autre les régions que d’essayer de s’extirper du joug d’états-nations soumis à la République mondiale? Notre limite de débat n’est pas l’arc républicain de la Marchandise.

    Écosser pour replanter l’Europe européenne. Nous repasserons par nos pays avant que paix ne vienne. Le Mythe est de la campagne, de la forêt, des sources dans la plaine, pas un mythe incapable de syndicats de la verveine théorisé dans le béton des villes inhumaines.

    Ça n’est pas idéal, mais de vos utopies, les peuples sont revenus, la peur est partie, Europe revient où elle le peut, où le Celte est en vie, où les peuples de longue mémoire l’accueillent et lui sourient.

    Si les régions doivent montrer aux hésitantes nations, le sentier perdu vers Europe, elles le feront, au-delà de l’Alliance, de toutes les trahisons, car nos racines sont les provinces de notre commune maison…

    Écossez, Écossez, il en restera toujours quelque chose.

    La Réponse sera Métapolitique!

    Nasrallah Pendragon pour l'Association Culturelle Zenit

    Source: A.C. Zenit

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/09/25/ecossage-par-zenit-5454846.html

  • Un caillou nommé «Manif pour tous» dans la chaussure de Sarkozy

    De Cécile Cornudet, éditorialiste aux Echos :

    "Deux ans après avoir fragilisé François Hollande, ils menacent de compliquer la campagne de Nicolas Sarkozy. L’ancien président voulait conquérir l’UMP en ayant surtout en tête la présidentielle de 2017, en étant « rassembleur », au-delà du clivage gauche droite. Cela s’annonce plus compliqué que prévu. Pour l’UMP ce sont les militants qui votent. Ces militants qui avaient été nombreux à battre le pavé contre la loi Taubira."

    Michel Janva

  • Elle refuse l’avortement à la vue de l’échographie de son bébé

    Par une vidéo transmise sur YouTube, intitulée « l’histoire de mon quasi-avortement », une jeune femme de 20 ans raconte comment elle renonça à sa tentative d’avortement après avoir vu l’échographie de son bébé.

    La jeune femme, qui s’identifie comme “AutumnBabydolllxx”, signale que, bien qu’elle se considère pro-choix, l’expérience de l’avortement « est très difficile à endurer » et que « certaines filles regrettent vraiment de l’avoir fait et ensuite repensent toujours à leur bébé. »

    Elle explique sa décision de raconter son histoire en vidéo parce qu’elle

    « voulait dire à tous comment cela s’est passé pour moi, parce que je n’ai pas passé un bon moment là-bas.» (à la clinique d’avortement) 

    La conseillère de la clinique d’avortements était « honnêtement, une femme de mauvaises intentions », qui lui disait que « parce que j’ai 20 ans je ne peux pas prendre soin d’un bébé. » Alors qu’elle mettait sa blouse, se préparant pour la procédure, AutumnBabydolllxx commença à réfléchir à « pourquoi suis-je en train de faire cela ? ».

    « Je pouvais simplement m’imaginer porter dans mes bras mon deuxième enfant si je me défaisais de celui-ci, et je pensais ‘et bien, ton grand frère n’est pas là...’ et tout simplement je ne pouvais pas vivre avec ce sentiment, pensant que j’allais m’en repentir. Alors voilà, ce n’est pas pour moi ».

    Mais l’élément définitif pour qu’elle refuse l’avortement allait arriver. Lorsqu’on lui fit l’échographie

    « ce fut vraiment une prise de conscience. Evidemment ils trouvèrent le bébé à l’écho et je ne pouvais pas le croire. »

    Tandis qu’elle quittait la clinique avec des sentiments contraires, la jeune femme se souvient redire en boucle à son amoureux « le bébé est vraiment là, le bébé est vraiment là ».

    « Je ne regrette pas d’avoir refusé l’avortement . « Je ne peux m’empêcher de sourire parce que j’étais si négative auparavant et si apeurée alors qu’il n’y a rien à craindre.»

    Le Salon Beige