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  • Crise en Ukraine : Moscou menace l'Europe de couper le gaz

    Une réunion s'est ouverte à Berlin afin de tenter de résoudre le contentieux entre Kiev et Moscou sur le prix du gaz et de garantir les livraisons à l'UE.

    La Russie a agité la menace d'une coupure du gaz à l'Europe juste avant l'ouverture vendredi à Berlin de négociations entre Ukrainiens, Russes et Européens dans le dossier gazier, sur fond de conflit entre Kiev et les séparatistes pro-russes.

    La réunion de Berlin, qui vise à résoudre le contentieux entre Kiev et Moscou sur le prix du gaz et à garantir les livraisons à l'Union européenne, s'est ouverte au moment où la trêve des combats se consolide le long de la ligne de front dans les régions séparatistes russophones de Donetsk et de Lougansk (est de l'Ukraine).

    Le pire est passé (président ukrainien)

    Le président ukrainien Petro Porochenko a estimé jeudi que le "pire" de la guerre était passé, mais Kiev bute toujours sur l'intransigeance de la rébellion qui refuse ses solutions politiques, notamment un "statut spécial" permettant une plus grande autonomie de leurs fiefs tout en restant au sein de l'Ukraine. Conscients que seule la pression de la Russie pourrait amener les séparatistes à accepter le plan de paix du chef de l'État ukrainien, les Occidentaux somment le Kremlin de peser de tout son poids.

    Réunis jeudi à New York, les chefs de la diplomatie des sept pays les plus développés, réunis au sein du G7, et la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, ont ainsi demandé à la Russie de "respecter ses engagements relatifs au cessez-le-feu, aux accords de Minsk et à la souveraineté de l'Ukraine". Et ont assorti leurs demandes d'une menace : un nouveau train de sanctions contre Moscou, après plusieurs séries de mesures punitives prises ces derniers mois par les Américains et les Européens.

    Bataille des prix

    Dans les heures à venir, c'est toutefois le conflit gazier qui va monopoliser l'attention. Le géant gazier russe Gazprom a interrompu en juin ses livraisons à l'Ukraine, qui refuse la hausse des prix imposée dans le contexte de la crise entre Kiev et Moscou, et qui a accumulé, selon la Russie, 5,3 milliards de dollars d'impayés. "Nous sommes prêts à ne pas exiger immédiatement ce paiement. Le groupe ukrainien Naftogaz doit verser tout de suite 2 milliards de dollars, nous pourrons ensuite restructurer le reste de la dette", a déclaré le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak.

    Selon des diplomates, Bruxelles propose un compromis qui verrait l'Ukraine payer son gaz 385 dollars les 1 000 m3 l'hiver et 325 dollars l'été. Mais Gazprom avait rejeté une proposition similaire en juin juste avant de couper le robinet à l'Ukraine. Le groupe russe exige d'être payé 485,5 dollars par Kiev, au lieu des 268,50 dollars qu'il réclamait à l'ancien régime ukrainien.

    Depuis la coupure du gaz, l'Ukraine a tenté de trouver des solutions, notamment en achetant du gaz à des opérateurs privés en Europe. Gazprom estime que cette revente de gaz, selon la méthode des "flux inversés", n'est pas conforme aux contrats commerciaux. Et menace donc les Européens de prendre des mesures de rétorsion, notamment de leur couper le gaz. "Les contrats en vigueur ne prévoient aucune réexportation", a déclaré le ministre russe de l'Énergie dans un entretien au quotidien allemand des affaires Handelsblatt, en appelant les Européens à respecter les contrats. "C'est uniquement cela qui peut garantir des livraisons sans interruption aux consommateurs européens", a-t-il précisé.

    Fermeture des frontières

    L'opérateur du réseau hongrois de gazoducs, FGSZ, a ainsi annoncé jeudi soir qu'il avait suspendu pour une durée indéterminée les livraisons de gaz à l'Ukraine pour des raisons techniques, une mesure "inattendue et inexpliquée" selon le groupe public ukrainien Naftogaz. Dans ce contexte, le seul apaisement vient de l'est de l'Ukraine, où l'intensité des combats est sans commune mesure avec celle qu'ils avaient atteinte avant le cessez-le-feu du 5 septembre.

    Au total, plus de 3 200 civils et militaires ont péri dans les affrontements depuis avril, selon l'ONU. Le président ukrainien a ordonné jeudi la fermeture des frontières avec la Russie, afin, selon un haut responsable des services de sécurité ukrainiens, d'empêcher des "agents subversifs" de pénétrer sur le territoire ukrainien en voiture. Si cette mesure vise, explique Kiev, à endiguer le flux d'armes et d'hommes en provenance de Russie, ses effets ne peuvent être que limités, la rébellion pro-russe contrôlant une partie - 260 kilomètres - des 2 000 kilomètres m de frontières terrestres entre ces deux pays.

    source

    afp via le Point 

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuEEZFZyFZqvNyGpBP.shtml

  • L’interview politique d’Emmanuel Ratier (Présent 8196)

    La situation politique est tellement perturbée et la déliquescence du pouvoir si avancée que nous sommes allés consulter Emmanuel Ratier en urgence, analyste percutant, bien connu pour ses enquêtes sur le milieu de la politique et les réseaux de pouvoir, afin qu’il nous éclaire de ses codes de décryptage et de ses prédictions bien renseignées.

    — Est-ce que le retour de Sarkozy change quelque chose ?

    L’interview politique d’Emmanuel Ratier (Présent 8196)— Cela cristallise enfin les véritables enjeux : il manquait un personnage clé sur l’échiquier politique, qu’il s’agisse du roi ou du fou cela n’a pas d’importance. Le retour de Nicolas Sarkozy signifie d’abord la fin des espérances présidentielles de François Fillon et d’Alain Juppé. L’ex-président de la République, absolument convaincu de l’emporter sur Marine Le Pen avec environ 60 % des suffrages, a arrêté une stratégie précise : « Moi ou Marine. » Il va faire disparaître l’UMP au profit d’une nouvelle entité à sa botte (pour réunir ses fidèles, marginaliser ses concurrents et interdire toute primaire).

    Le nouveau modèle de Nicolas Sarkozy est désormais Angela Merkel, dont le parti, la CDU, est passé de la droite conservatrice au centre droit et gouverne désormais avec le SPD, voire dans certains länder avec les Grünen. C’est donc une ligne progressiste et libérale-mondialiste qui sera retenue, l’ex-président n’ayant jamais abandonné l’idée (mise en œuvre durant la première partie de son quinquennat) de récupérer des socialistes accommodants.

    Vous avez très certainement remarqué que Nicolas Sarkozy n’était pas du tout clair sur le « mariage » homosexuel lors de son passage à France 2. Dans Le Nouvel observateur du 11 septembre, on lui prêtait ces propos : « Le mariage pour tous, je m’en fous. Ce n’est pas un sujet. Moi, de toute façon, j’avais toujours défendu une union civile. » Quant à la frange « extrémiste » qui a surgi des rangs de la Manif pour tous, l’an dernier, il la qualifie de « fascisme en loden ».

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  • Nicolas Sarkozy vs Hervé Mariton

    Lu ici :

    "La fédération UMP d'Indre-et-Loire a appelé les équipes d'Hervé Mariton pour lui demander de modifier son calendrier, à cause de la venue de Nicolas Sarkozy. Le responsable de cette fédération locale n'est autre que Philippe Briand, l'ancien trésorier de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012."

    L'ancien président a prévu de se déplacer à Tours le 15 octobre, la veille du meeting d'Hervé Mariton. A croire que Sarkozy a compris que Mariton commençait à avoir un certain poids au sein de l'UMP.

    De son côté, Xavier Lemoine, Maire UMP de Montfermeil, vient d'annoncer son soutien à la candidature de Hervé Mariton :

    "Avec conviction, clarté et courage, Hervé MARITON, ancien Ministre, Député de la Drôme et Maire de Crest, porte les valeurs essentielles dont l'Union pour un Mouvement Populaire a réellement besoin pour imaginer un projet cohérent à notre famille politique et qui réponde aux véritables enjeux de notre temps. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une Inscription runique rarissime découverte sur le terrain d'une ancienne église

    Une nouvelle pierre gravée en runique a été mise au jour par Jane Harrison, travaillant dans le cadre du projet d'une équipe pour le programme "Langages, Mythes et Découvertes" à l'Université d'Oxford.

    Une_Inscription_runique_rarissime_d_couverte_sur_le_terrain_d_une_ancienne_glise.png

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le fragment de pierre portant l'inscription en runique a été découvert dans la Vallée de Tees à Sockburn (nord-est de l'Angleterre), sur le terrain d'une église en ruines. Il provient d'une pierre ayant servie pour la construction.

    On peut y lire: Line A … (ept)ir molmu; Line B… (re)isti krus …

    Jane a précisé: "nous avons comparé cette inscription avec une formule utilisée dans de nombreuses runes Scandinaves de l'Ile de Man: 'X a soulevé cette croix en mémoire de Y'. L'inscription sur notre pierre se traduit donc comme (ligne B, puis ligne A): ‘…a soulevé croix… en mémoire de Máel-Muire/Máel-Maire’ ".

    Les langues celtiques insulaires

    Máel-Muire ou Máel-Maire est un nom personnel du Gaélique (ou Goidelique), une langue celtique insulaire qui s'étend de l'Irlande, à travers l'Ile de Man et jusqu'en Écosse.

    Le nom est lié au nom de lieu Melmerby (que l'on trouve en Cumbria et dans le North Yorkshire) et a aussi été vu dans une inscription runique de l'Ile de Man.

    "La pierre runique est relativement petite, mesurant environ 22cm de long, 16cm de large et 9cm de profondeur," précise Jane, "mais c'est une découverte passionnante malgré sa petite taille: les inscriptions runiques Scandinaves en Angleterre sont rares, il y en a moins de 20 connues. Les caractères de la pierre runique suggèrent des liens avec l'ouest du nord-est. La vallée de Tees a été relativement négligée dans les études concernant cette période, mais cela devrait changer. Pour les 'Vikingologistes', cette pierre runique est une grande découverte, l'une de celles qui apportent une contribution fascinante pour comprendre les implantations Viking dans le Nord-Est."

    Fait tout aussi remarquable: la pierre a été découverte dans une zone à forte concentration en noms de lieu Nordiques; Il y a cependant peu d'éléments historiques et archéologiques, mise à part les sculptures hogback: ce sont des pierres sculptées Anglo-Scandinaves, du 10-12ème siècle, en Angleterre et en Écosse, que l'on trouve généralement dans les cimetières.

    Une Inscription runique rarissime découverte sur le terrain d'une ancienne église-1.jpg

    "Langages, Mythes et Découvertes: Traduire les cultures Scandinaves et Vikings pour le XXIe siècle" est un programme de développement des compétences collaboratif qui rassemble des étudiants des cycles supérieurs et des chercheurs à temps plein de tout le Royaume Uni et d'Irlande, pour explorer les cultures scandinaves et Viking.

    source : Le blog 

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEEZuVkAygxHdwmCl.shtml

  • Ne pas confondre égalité et égalitarisme

    Lu ici :

    "Si l’égalité est un facteur d’équilibre de la société car elle permet à chacun de disposer des mêmes droits en échange des mêmes devoirs, si l’égalité est un facteur incontournable de l’Etat de droit et la condition sine qua non d’une organisation sociale donnant à chacun ses chances en fonction de ses mérites et de ses mérites seulement, elle a généré, comme tout bienfait, sa propre perversion, « l’égalitarisme ».

    L’égalitarisme est une doctrine qui annihile l’aspect « devoir » de l’égalité pour ne retenir que sa composante « droits ». Dès lors, déconnectant l’un de l’autre, l’égalitarisme proclame que l’égalité n’existe que dès lors que tous les hommes jouissent des mêmes prérogatives et des mêmes moyens. Si l’égalité, valeur républicaine s’il en est car elle gommait le privilège de la naissance, a permis le développement et le progrès, si elle est le levain de la France du XIXième siècle et de l’ascenseur social du XXième, si l’égalité portait en elle des valeurs morales, philosophiques plus que matérielles, si elle a généré la méritocratie républicaine à l’origine de tant de grands hommes issus des couches populaires, l’égalitarisme, pour sa part, n’a qu’un caractère essentiellement matériel.

    L’égalitarisme prône une redistribution égale de l’ensemble de la richesse à l’ensemble des individus. Dès lors, l’investissement et le travail, valeurs cardinales de la société républicaine, perdent tout intérêt en tant que moyen pour le citoyen d’améliorer ses conditions de vie. La société égalitariste génère un monde dans lequel  ceux qui produisent plus de richesses que la moyenne se voient privés de la différence au profit de ceux qui en créent moins que la moyenne. Dans un système égalitariste, moins un individu génère de richesse, plus son gain personnel lors de la redistribution est élevé. C’est ce que d’aucuns appellent la « prime à la paresse ». L’égalitarisme, en faisant disparaître toute possibilité d’améliorer sa situation par le travail et l’investissement, conduit inexorablement à un monde en permanente décroissance. Qui dit décroissance dit diminution des richesses à redistribuer. Qui dit diminution des richesses à redistribuer dit paupérisation. Paupérisation des individus, des citoyens, mais aussi paupérisation des institutions qui voient de facto leurs recettes fiscales, indexées sur la richesse nationale, décroître. L’égalitarisme ne voit donc son aboutissement que dans le dénuement le plus complet des citoyens. [Lire la suite]"

    Michel Janva

  • Hommen de Roland-Garros : les réquisitions du parquet déboutées !

    Quel soulagement de voir ainsi des juges indépendants qui préfèrent appliquer la loi plutôt que de se soumettre aux diktats d'un gouvernement qui semble avoir perdu toute mesure !   

    En juin 2013, lors de la finale de Roland-Garros, retransmise devant 300 millions de téléspectateurs, un homme au torse nu sur lequel était inscrit « KIDS RIGHTS » avait surgi, revêtu d’un masque et portant un fumigène. À deux pas du président François Hollande et de Sa Majesté le roi Juan Carlos, il avait profité d’un break entre deux balles pour attirer, pendant 10 secondes, l’attention du monde sur ce droit fondamental de l’enfant que le gouvernement français voulait ignorer. Pendant ce temps, quelques-uns de ses camarades brandissaient une banderole réclamant la démission du Président.

    Immédiatement interpellés, ils avaient passé une heure séquestrés de manière illégale par les vigiles qui les avait ensuite remis à la police. La garde à vue n’avait été signifiée que 3 heures plus tard et les deux nuits suivantes avaient été passées en interrogatoire comme s’il s’agissait de « terroristes d’Al-Qaïda ». Enfin, quatre fourgons de police accompagnés chacun de plusieurs motards les avait transférés dans les cellules du palais de justice où ils avaient été déférés.

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  • Économie française : alarme à fond et rouge profond

    La fin de l’année 2014 sera marquée par un sérieux risque d’implosion ce qui ne manquera pas de provoquer un conflit sociétal humain d’une violence extrême.

    La croissance de la France est égale à zéro depuis sept ans et on constate une décroissance continue des gains de productivité depuis une quinzaine d’années. Le discours politique admet la crise et nous promet cependant un changement, voire une inversion des courbes pour un retour prometteur à la normale.

    Le Président Hollande a confirmé cette tendance le mardi 9 septembre. En quoi est-il réaliste de penser qu’une situation qui dure depuis une quinzaine d’années serait une anomalie ? N’est-ce pas plutôt une réalité ?

    La vérité est que le rythme du progrès technique a ralenti entraînant un ralentissement du rythme des gains de productivité qui entraîne alors le ralentissement du potentiel de croissance de la France. Nos prévisions économiques s’appuyaient sur une prévision de croissance de 1,6 %, la vraie valeur était 0,4 % ou plus basse. Si mon raisonnement est exact, cela signifie qu’il nous faut repenser les équilibres futurs de la protection sociale, l’évolution des régimes de santé. Il nous faudra concevoir autrement les gains de pouvoir d’achat envisageables.

    Moins de gains de productivité

    Il nous faut tout réinventer. Pour simplifier, la définition du gain de productivité correspond à produire plus efficacement avec une meilleure qualification et une machine plus performante, soit produire plus avec moins de travail et moins de capital. La France est très mal placée dans ce défi. Sans une relance concrète de son économie, la France se trouve dans un grave état de stagnation.

    Les dirigeants politiques devront savoir expliquer aux Français qu’ils vont avoir à s’habituer à recevoir moins de gains de productivité, s’habituer à une croissance moindre et donc connaître la stagnation des niveaux de vie futurs.

    Je mesure mes mots quand je déclare que l’impact de la croissance zéro sur la dette de la France aura pour effet de diviser de moitié l’enrichissement global annoncé par les dirigeants du pays. Les conséquences seront dramatiques.

    Il nous faut prendre conscience que la dérive naturelle des dépenses de la protection sociale correspond à 1 point du PIB. Cela signifie que la croissance future sera engloutie par les dépenses de protection sociale. La France a opté pour une politique de soutien de la demande, mais la réalité est qu’elle n’aura rien à redistribuer en pouvoir d’achat.

    C’est toute la politique économique qu’il faut remettre en cause et la plus touchée est la politique de protection sociale, de santé, de retraite si on ne peut pas passer à une politique de soutien de l’offre. Cela veut dire que la dernière réforme des retraites qui a été conçue sur des hypothèses de croissance à 1,6 % est à revoir complètement et en extrême urgence. Qui en aura le courage ?

    Finances publiques dans le rouge

    Une grande cassure économique française arrive. Son origine n’est pas d’ordre économique, mais bien provoqué par l’incapacité des dirigeants politiques à repenser les institutions et l’organisation économique et administrative.

    Les finances publiques sont dans le rouge. La plongée de la croissance simplifie les calculs : la moitié des gains de la croissance est dédiée à la protection sociale. Si la croissance diminue comme cela est prévu à 0,4 % on a le choix de maintenir le taux des dépenses sociales au taux actuel ce qui aura pour conséquence d’accroître et de faire exploser les déficits. Dans cette situation, la France ne pourra jamais résorber son déficit et mon estimation est que la dette doublera en 25 ans.

    Il existe une règle de base en économie qui explique qu’on ne sait pas gérer démocratiquement à moyen et court terme un pays sans croissance. La croissance est le moteur fondamental qui permet de supporter l’état social d’une nation. Notre situation annonce une nouvelle hausse des impôts en France malgré la limite supérieure de la courbe d’impôts déjà atteinte, c’est-à-dire la limite où le rendement est décroissant.

    En ce mois de septembre 2 014, la France est devant un choix de civilisation. Le choix est le suivant : les Français acceptent de renoncer à une augmentation de leur pouvoir d’achat individuel pour redistribuer à la dépense collective (santé, protection sociale…) ou les Français refusent et les dirigeants continueront à motiver les citoyens en soutenant les augmentations de salaire. Dans ce cas, il faudra remettre en cause les grandes dépenses collectives.

    Pas de réduction des déficits

    Les projections pour la fin de l’année en terme de croissance économique et de déficit sont très pessimistes. Non seulement il n’y aura pas de réduction significative du déficit, mais la France ne sera pas loin du déficit de l’année dernière. Soit une année pour rien. 2 015 s’engagera avec un acquis de croissance faible et le défi à relever en terme d’économie visée sera non seulement considérable, mais dramatiquement infaisable.

    La certitude est qu’il y aura davantage d’économies et moins de réductions de déficit que prévu. L’insuffisance de la demande agrégée au niveau européen fait prendre conscience aux gouvernements européens et plus particulièrement au gouvernement français de l’immense gravité de la situation.

    La fin d’année 2014 sera dramatique pour la France, car de la crise sociale brûlante qui s’échafaude en ce moment naîtra une crise institutionnelle qui pousse à lancer un véritable cri d’alarme. Depuis 40 ans la France expérimente la même politique qui se résume à faire de la relance par la demande, mais cette politique creuse le déficit, augmente les impôts, concentre surtout les augmentations de l’impôt sur les entreprises accélérant la dégradation de la compétitivité donc de l’investissement et de l’emploi.

    La situation est extrêmement grave. Le risque réel d’implosion fin 2014 du système économique français est sérieux. L’implosion annoncée pourrait entraîner un conflit sociétal humain source de violences physiques dans les zones urbaines où résident les Français aux ressources faibles et les classes moyennes inférieures.

    Le danger est réel. Le danger est imminent. Les indicateurs sont dans le rouge. L’alarme s’est déclenchée. La fin de l’année 2 014 pourrait vraisemblablement être la fin d’une période économique et institutionnelle.

    Les Echos via http://fortune.fdesouche.com/356117-economie-francaise-alarme-fond-et-rouge-profond#more-356117

  • Des gauchistes s'en prennent aux catholiques à Berlin

    Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

    "L’église catholique de la paroisse du Sacré-Cœur (Herz-Jesu) de Berlin a été vandalisée et saccagée dans la nuit du 19 dernier, par des gauchistes – qui ont d’ailleurs “renvendiqué” l’acte sur leurs blogue –, au motif que la paroisse avait offert un local pour que s’y réunissent les chrétiens pro-vie organisateurs de laMarche pour la Vie (Marsch für das Leben) qui se déroulait le lendemain dans la capitale fédérale. La façade de l’église a été souillée de tags variés, ces bouteilles de peinture rouge jeté à l’intérieur, le mobilier détruit, les vêtements liturgiques souillés…La Marche pour la Vie a elle-même été la cible de la haine violente des gauchistes : de nombreux chrétiens qui y participaient ont été insultés et molestés. Il aura fallu attendre le 22 septembre pour que le maire de Berlin daigne faire un communiqué condamnant les violences contre les marcheurs pour la vie…

    Michel Janva