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  • « L’effacement du politique » de Pierre Le Vigan par Michel THIBAULT

    De nombreux ouvrages paraissent pour identifier les causes de la crise de l’idée européenne, mais peu d’entre eux creusent le sujet jusqu’à la racine, comme le livre de Pierre Le Vigan. Préfacé par Éric Maulin, professeur de droit international à l’Université de Strasbourg, il est sous-titré : La philosophie politique et la genèse de l’impuissance européenne. Parmi les causes de cette impuissance, l’auteur pointe les « belles idées » qui tournent au cauchemar car mal interprétées : liberté, égalité, morale, droits de l’homme, démocratie, etc. Pis, l’Europe ne s’aime pas et pratique le déni – quand ce n’est pas la haine de soi : « On préfère tout ce qui n’est pas nôtre. Chacun y plante et cultive ses croyances. Toutes les diversités sont bonnes sauf celles d’Europe. »

    À force de se penser seulement en termes économiques, celle-ci est devenue une simple zone marchande, informe et fluide, un néant (et un nain) politique : « Impuissante à vouloir, impuissante à se vouloir. » Oui, la crise européenne est d’abord une crise d’identité. Les responsables ? Pierre Le Vigan rappelle les propos de Pierre-André Taguieff, pour qui l’Europe est « gouvernée par des super-oligarques, caste d’imposteurs suprêmes célébrant le culte de la démocratie après en avoir confisqué le nom et interdit la pratique ».

    D’où l’urgence de retrouver la voie du politique et de la puissance. Comment ? Certainement pas en s’identifiant à un Occident de plus en plus caricatural. Pierre Le Vigan penche pour une Europe impériale (mais non impérialiste), seule capable de faire face aux géants que sont les Etats-Unis et la Chine.

    Dense, d’une grande clarté et d’une érudition sans faille, il s’agit là d’un ouvrage appelé à faire date.

    Michel Thibault

    • D’abord paru dans Le Spectacle du monde, n° 613, juillet-août 2014, l’ultime numéro !.

    http://www.europemaxima.com/

  • Lunel – Djihad : nos régions ont du talent (Présent 8217)

    Lunel, terreau du djihadisme français ? Cœur d’une filière de recrutement de moudjahidines ? Et demain Clairac et Saint-Marcel et Plougastel, Eguisheim et Morlaàs ? Nos petits patelins typiques ont radicalement viré de type.

    Une du numéro 8217 de "Présent"

    Une du numéro 8217 de “Présent”

    Quatre jeunes habitants de Lunel dans l’Hérault (25.000 âmes, à l’est de Montpellier) partis rejoindre les rangs des djihadistes en Syrie, ont été tués le week-end dernier lors de combats. L’un des quatre était converti à l’islam, les trois autres de confession musulmane ancienne. Ils étaient accompagnés de leurs compagnes et de leurs bébés. L’une des femmes concernées se dit aujourd’hui désireuse de revenir en France, « après tant de drames »… Merci bien !

    L’enquête évoque l’existence d’une « filière de recrutement » à Lunel

    Selon des informations diffusées par BFMTV (à prendre avec prudence car de nombreux jeunes islamistes se vantent sur internet d’alimenterBFMTV en fausses informations) les services de police seraient à la recherche d’un homme d’origine syrienne, vu à plusieurs reprises ces derniers temps à Lunel. Il pourrait être le recruteur et l’organisateur des départs vers son pays pour le compte du Front Al Nosra, succursale d’al Qaïda en Syrie, engagé dans la guerre contre le régime de Damas. Selon ces mêmes informations, les quatre djihadistes auraient quitté Lunel par la route pour Barcelone d’où ils auraient embarqué sur des vols à destination de la Turquie, avant de passer clandestinement en Syrie. Ils auraient été accueillis dans un camp d’entraînement d’Al Nosra situé dans un petit village entre la frontière Turque et Alep, par un recruteur venu du Gard.

    « Mes frères »

    A Lunel où vit une importante communauté maghrébine, les voisins des quatre disparus sont … admiratifs. « C’est mes frères qui sont morts, point, y a rien à dire », lance agacé un « jeune » à un journaliste. Un joint à la bouche et un verre de thé à la menthe à la main. Un cousin des deux frères qui ont trouvé la mort raconte que ces garçons étaient « des personnes normales comme moi, des gens respectables »« C’est à cause d’Internet, des vidéos sur Youtube, ils étaient sur Facebook. Ce n’est pas la mosquée. Ils ont eu une vision différente peut-être ».

     

    « Mes frères »« Des personnes comme moi ». Combien sont-ils comme eux ? Accueillis par la France ou nés en France, éduqués, soignés, logés, élevés en France. Combien sont-il à vouloir mourir ou massacrer pour Allah ? La France fournit actuellement le plus gros contingent de djihadistes européens au Moyen-Orient avec plus d’un millier de recrues. Plus éloquent que toutes les démonstrations sur la réussite de cette « intégration » et de cette « assimilation » que l’on continue de nous vendre et de nous vanter.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/177304/lunel-djihad-nos-regions-ont-du-talent-present-8217/#more-177304

  • La justice dans l'Ethique à Nicomaque

    A. Le juste et l’injuste 

    Le lien entre éthique et politique est établi par la justice. Elle est le principe d’organisation de la cité, comme cela est démontré dans le livre I de la Politique. Mais, en même temps, elle est une disposition acquise dont les hommes doivent faire montre. Il faudra donc articuler la justice en soi, la vertu propre aux justes et la justice dans la cité, fondée sur le système des lois.

    L’homme injuste est, d’une part, celui qui agit contre la loi ; d’autre part, celui qui veut posséder plus que son dû, même au détriment d’autrui. On doit remarquer que ces deux définitions ne sont pas de même nature ni à mettre sur le même plan. La première est conventionnelle et peut être purement nominale : elle dépend de la convention par laquelle est fondée la société humaine, alors que la seconde peut être l’objet d’une fondation rationnelle.

    Mais cette différence n’en est pas une car lois et égalité vont ensemble, comme vont ensemble illégalité et inégalité. En effet, « nous appelons justes toutes les choses qui tendent à produire ou à conserver le bonheur, avec les éléments qui le composent, pour la communauté politique ».

    B. La justice, première des vertus 

    La justice contient toutes les autres vertus. Et, d’emblée, la justice est un bien qui contient tous les autres. Dans la justice, chacun manifeste sa vertu non seulement à l’égard de lui-même, mais aussi à l’égard d’autrui. En outre, si la vertu est la juste mesure, la justice est, en quelque sorte, le prototype de toutes les vertus et en même temps ce qui est nécessaire à toutes les autres vertus.

    La justice est égalité : en premier lieu, trouver le juste milieu, c’est se situer à mi-chemin, donc partager la ligne en deux parties égales. La justice peut donc s’identifier à l’égalité arithmétique. En second lieu, la juste mesure est aussi la bonne proportion. Il s’agit alors non d’une égalité des valeurs absolues, mais d’une égalité des rapports, égalité proportionnelle ou encore égalité géométrique.

    La justice signifie obéissance aux lois. Or les lois imposent le respect de toutes les vertus. Donc la justice commande toutes les autres vertus. Pourquoi y a-t-il deux termes distincts, vertu et justice ? Elle est vertu en tant que disposition acquise : on devient vertueux par l’exercice de la vertu ; on devient juste par l’exercice de la justice. Cette vertu est justice dans la mesure où elle a rapport avec autrui. Cette première distinction en commande une deuxième, entre la justice en soi et la justice dans la cité.  

    C. Trois formes de la justice dans la cité 

    Il s’agit d’abord de définir les règles de la répartition de la richesse collective entre tous les membres de la cité. C’est le problème de la justice distributive. Ici, chacun doit recevoir en proportion de ses mérites. Le rapport entre les biens distribués doit refléter le rapport entre les personnes. Cependant, la répartition selon le mérite pose la question de la définition du mérite car « tous ne désignent pas le même mérite, les démocrates le faisant résider dans une condition libre, les partisans de l’oligarchie soit dans la richesse soit dans la noblesse de race, les défenseurs de l’aristocratie dans la vertu.

    Dans la justice corrective, c’est-à-dire celle qui vise à réparer les torts, c’est au contraire l’égalité arithmétique stricte qui s’applique. En effet, la loi n’envisage que la nature de la faute sans égard pour les personnes qu’elle met sur un pied d’égalité. C’est la justice qui remet droit ce qui était courbe, la justice « redresseuse de torts ». Elle a pour but le rétablissement de l’égalité. L’étymologie le dit : un juge est « celui qui partage en deux ».

    La justice commutative définit les lois de l’échange et règle les contrats. Ce qui règne ici, c’est la réciprocité. Cette réciprocité est la base de la cohésion sociale – elle est ce qui fait subsister la cité – et repose sur un échange proportionnel.

    La justice consiste à suivre les lois ; et la justice dans la cité se contente de suivre formellement les principes d’égalité arithmétique ou proportionnelle qu’on vient de définir. Mais observer les lois ne suffit pas à définir l’homme juste.

    Tout d’abord, l’action injuste elle-même comporte deux extrêmes : l’un d’eux, le moindre, consiste donc à subir l’injustice ; l’autre, le plus grave, à la commettre. Ces deux extrêmes ne sont pas situés à égale distance de la justice, puisque l’un est plus grave que l’autre. Etre juste « en soi », c’est donc aussi être capable de subir l’injustice. En outre, certaines vertus n’ont point d’excès. L’amour, la bonté, l’honnêteté entrent dans cette catégorie. Être juste alors, c’est savoir aller au-delà de ce que la loi exige. 

    Þ Ici, c’est la lecture du livre V qui s’impose. Il s’agit du cœur même de la philosophie aristotélicienne.

    Source : 

    http://www.oragesdacier.info/2014/10/la-justice-dans-lethique-nicomaque.html

  • Nous n'intéressons pas NVB

    NVB persiste, signe, nie une fois de plus que la théorie du genre n'existe pas, avoue que "les détracteurs des ABCD de l'égalité ne l'intéressent pas", et prend vraiment les Français pour des imbéciles.

     

    Marie Bethanie

  • Islamisation : Où que nous soyons, le problème est le même – Par Vincent Revel

     L’islamisme ne connaît pas de frontières. Cette idéologie s’adapte à son environnement là où on la laisse s’installer. Le Canada vient de découvrir cette triste réalité. Ce pays, qui accueille chaque année des dizaines de milliers de migrants dans un modèle de société communautariste, se trouve face à la même problématique qui se pose à l’Europe : comment faire pour cohabiter avec l’Islam lorsque l’on apprend depuis longtemps aux jeunes générations la détestation de soi ? Comment faire pour ne pas voir des jeunes, paumés, en perte d’identité, devenir des fous d’Allah ?

    Pour lutter pleinement contre les discriminations (version canadienne du bien vivre ensemble), le Canada a toujours voulu être le bon élève de la classe ! Désirant autoriser les tribunaux islamiques à se prononcer sur les affaires familiales, les autorités canadiennes ont provoqué l’indignation de nombreuses associations laïques et féministes. Au nom de la multiculturalité et du droit à la différence, le Canada était prêt, en 2005, à se compromettre avec les pires des radicaux, qui étaient conscients de leur force et de leur capacité à profiter de la naïveté de leurs hôtes.

    Avec la montée d’un communautarisme nouveau, une petite ville du Québec, Hérouxville, osa s’élever contre le politiquement correct en condamnant fermement les crimes d’honneur, la lapidation des femmes, l’excision et d’autres pratiques monstrueuses promues par les extrémistes islamistes. La municipalité de ce bourg québécois s’insurgea contre les revendications de la communauté musulmane modifiant radicalement les habitudes et les traditions humanistes du Canada. Le fait que les musulmans demandent que garçons et filles ne se baignent pas ensemble dans les piscines municipales, révolta le conseiller municipal André Drouin. Hérouxville espérait que son action soit entendue comme l’expression «d’un cri du cœur», dénonçant un danger bien réel, entretenu par des radicaux décidés à faire du Canada une plateforme d’expansion de l’islam en Amérique du Nord. Cependant lors des élections fédérales partielles du 17 septembre 2007, l’islam remporta une nouvelle victoire en arrachant une décision aux autorités électorales canadiennes permettant aux femmes musulmanes de pouvoir voter sans avoir à montrer leur visage.

     

    Ces évènements, associés à la tragédie d’Ottawa, sont le reflet d’une volonté affirmée provenant d’islamistes désireux de tester la force de résistance de la société canadienne. Même si la majorité des musulmans n’est pas attachée à un programme politique, l’islam n’est pas qu’une force religieuse. Il est également une idéologie au service de la civilisation musulmane.

    Lorsque Mustafa Ceric, grand mufti de Bosnie, demanda un «processus d’institutionnalisation de l’islam en Europe» pour que les musulmans puissent avoir «leurs représentants légitimes dans les parlements nationaux européens», il ne faisait que déclarer ce que souhaitent nombre de musulmans européens. L’Islam a pour vocation, et ceci depuis son apparition dans les déserts de la péninsule arabique, d’être une force politique se servant sans gêne de la religion pour faire avancer ses idées. Son but est de dominer sans partage sur l’humanité. Son désir est la soumission des sociétés.

    Le bonheur et la liberté des individus ne représentent rien devant l’unité de la communauté musulmane. Ceux qui désirent croire que l’islam est une religion comme une autre et que toutes les religions se valent se trompent. Ceux qui espèrent pouvoir associer l’islam à la démocratie moderne se trompent aussi lourdement. Avec l’islamisme, la compassion s’efface devant la froide volonté de Dieu, exprimée à travers le Coran et la charia, d’asservir l’Homme pour mieux dominer son esprit. Si nous continuons d’accommoder nos coutumes et traditions aux revendications multiples de l’islam, nos lois finiront par s’effacer devant Allah Akbar. Ce qui est valable pour la France l’est aussi pour le Canada.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/177395/islamisation-soyons-probleme-meme-vincent-revel/

  • Sarkozy et l’immigration, ou le retour de Pinocchio

    Chronique de Bernard Mazin, essayiste

    « Je suis ici comme à la maison, comme en famille. 

    Si l’on devait créer un « Prix de la naïveté électorale et de l’Alzheimer en politique », l’électeur UMP mériterait sans aucun doute de se voir attribuer la Médaille d’Or. En effet, dans un article publié le 22 octobre sur le site du Figaro, relatant la visite de Nicolas Sarkozy dans son fief des Alpes-Maritimes où il se sent « comme à la maison, comme en famille », on peut lire ceci :

    « Pour rassembler le plus largement possible, notamment dans ces terres où l’électeur de l’UMP peut être tenté par le vote FN, Sarkozy consacre aussi une large part de son intervention à l’immigration. « L’immigration ne doit pas être un sujet tabou, mais un sujet majeur, car elle menace notre façon de vivre », estime-t-il. « Les Français veulent rester en France, que la France ne ressemble pas à un autre pays. Nous voulons bien accueillir les autres, mais nous ne voulons pas changer notre pays », ajoute-t-il, suscitant de larges applaudissements. « Nos valeurs doivent être défendues face à un islamisme fanatisé qui rêve de semer la terreur en Occident », lance-t-il encore.

    Outre la réforme de l’Espace Schengen, qu’il veut voir doter d’un « gouvernement », Sarkozy entend réformer les allocations et les aides aux immigrés. « Nous ne pouvons plus nous permettre le luxe de verser des allocations aux personnes présentes sur notre sol illégalement », estime-t-il. Quant à l’Aide médicale d’Etat, elle serait remise en cause au nom du « scandale » que constitue à ses yeux « le tourisme médical sous prétexte d’urgence ». Des thèmes qu’il devrait à nouveau développer mercredi soir à Toulon et la semaine prochaine à Marseille. Ce programme objectivement bien alléchant semble avoir déchaîné l’enthousiasme des 3000 personnes venues l’écouter à l’Acropolis de Nice.

    Pourtant, comment oublier que durant les années où il occupait le fauteuil de la place Beauvau, puis durant son quinquennat à l’Elysée, l’immigration légale et clandestine a continué d’augmenter, en dépit des gesticulations verbales (la « karchérisation ») et des petites phrases destinées à la « com’ » jamais traduites en mesures concrètes (« Il n’y aura plus de zones de non-droit ») ?

    Comment croire à ses rodomontades sur la défense de nos valeurs face à l’islamisme fanatisé, alors qu’il a créé le « Conseil français du culte musulman » et que la créature a échappé à son maître, comme le raconte de façon très circonstanciée Eric Zemmour dans l’un des chapitres de son Suicide français ?

    Il faut aussi avoir la mémoire très courte pour ne pas se souvenir du discours prononcé devant les élèves de l’Ecole polytechnique, où il prônait la diversité et le métissage, déclarant, sous forme de menace à peine voilée, que ceux qui s’opposeraient à une telle « évolution » seraient invités à rentrer dans le rang.

    Alors, lorsque Nicolas Sarkozy a affirmé à Nice que « Les Français veulent rester en France » et que « nous ne voulons pas changer notre pays », il y a fort à parier que son nez, tel celui de Pinocchio lorsqu’il mentait, s’est allongé !

    Bernard Mazin, 22/10/ 2014

    Source : Le Figaro, Sarkozy de retour dans un de ses fiefs

    http://www.polemia.com/sarkozy-et-limmigration-ou-le-retour-de-pinocchio/

  • Sarkozy et l’immigration, ou le retour de Pinocchio

    Chronique de Bernard Mazin, essayiste

    « Je suis ici comme à la maison, comme en famille. 

    Si l’on devait créer un « Prix de la naïveté électorale et de l’Alzheimer en politique », l’électeur UMP mériterait sans aucun doute de se voir attribuer la Médaille d’Or. En effet, dans un article publié le 22 octobre sur le site du Figaro, relatant la visite de Nicolas Sarkozy dans son fief des Alpes-Maritimes où il se sent « comme à la maison, comme en famille », on peut lire ceci :

    « Pour rassembler le plus largement possible, notamment dans ces terres où l’électeur de l’UMP peut être tenté par le vote FN, Sarkozy consacre aussi une large part de son intervention à l’immigration. « L’immigration ne doit pas être un sujet tabou, mais un sujet majeur, car elle menace notre façon de vivre », estime-t-il. « Les Français veulent rester en France, que la France ne ressemble pas à un autre pays. Nous voulons bien accueillir les autres, mais nous ne voulons pas changer notre pays », ajoute-t-il, suscitant de larges applaudissements. « Nos valeurs doivent être défendues face à un islamisme fanatisé qui rêve de semer la terreur en Occident », lance-t-il encore.

    Outre la réforme de l’Espace Schengen, qu’il veut voir doter d’un « gouvernement », Sarkozy entend réformer les allocations et les aides aux immigrés. « Nous ne pouvons plus nous permettre le luxe de verser des allocations aux personnes présentes sur notre sol illégalement », estime-t-il. Quant à l’Aide médicale d’Etat, elle serait remise en cause au nom du « scandale » que constitue à ses yeux « le tourisme médical sous prétexte d’urgence ». Des thèmes qu’il devrait à nouveau développer mercredi soir à Toulon et la semaine prochaine à Marseille. Ce programme objectivement bien alléchant semble avoir déchaîné l’enthousiasme des 3000 personnes venues l’écouter à l’Acropolis de Nice.

    Pourtant, comment oublier que durant les années où il occupait le fauteuil de la place Beauvau, puis durant son quinquennat à l’Elysée, l’immigration légale et clandestine a continué d’augmenter, en dépit des gesticulations verbales (la « karchérisation ») et des petites phrases destinées à la « com’ » jamais traduites en mesures concrètes (« Il n’y aura plus de zones de non-droit ») ?

    Comment croire à ses rodomontades sur la défense de nos valeurs face à l’islamisme fanatisé, alors qu’il a créé le « Conseil français du culte musulman » et que la créature a échappé à son maître, comme le raconte de façon très circonstanciée Eric Zemmour dans l’un des chapitres de son Suicide français ?

    Il faut aussi avoir la mémoire très courte pour ne pas se souvenir du discours prononcé devant les élèves de l’Ecole polytechnique, où il prônait la diversité et le métissage, déclarant, sous forme de menace à peine voilée, que ceux qui s’opposeraient à une telle « évolution » seraient invités à rentrer dans le rang.

    Alors, lorsque Nicolas Sarkozy a affirmé à Nice que « Les Français veulent rester en France » et que « nous ne voulons pas changer notre pays », il y a fort à parier que son nez, tel celui de Pinocchio lorsqu’il mentait, s’est allongé !

    Bernard Mazin, 22/10/ 2014

    Source : Le Figaro, Sarkozy de retour dans un de ses fiefs

    http://www.polemia.com/sarkozy-et-limmigration-ou-le-retour-de-pinocchio/

  • Asia Bibi a écrit au pape François

    Lu sur l'Observatoire de la Christianophobie :

    "C’est une révélation que nous a faite hier le blogue Vatican Insider du quotidien italien La Stampa. Un de ses journalistes,Paolo Affatato, a obtenu une copie d’une lettre qu’Asia Bibi a adressée au pape François peu de temps après l’arrêt de la Cour d’appel de Lahore du 16 octobre dernier, confirmant la sentence de mort, en novembre 2010, d’un tribunal de première instance. Je n’ai sous les yeux que la version espagnole de cette lettre. Voici la traduction des extraits qu’en donne Vatican Insider."

    • « Pape François, je suis votre fille Asia Bibi. S’il vous plaît, priez pour moi, pour mon salut et pour ma liberté. Actuellement, je ne peux que me confier à Dieu qui est le Tout-Puissant et qui peut tout (…) Je m’accroche toujours à ma foi chrétienne et je place ma confiance en Dieu, notre Père, qui me défendra et me rendra ma liberté. Je me confie aussi à vous, Saint Père François, et à vos prières (…) Pape François, je sais que vous priez pour moi de tout votre cœur. Je sais que grâce à votre prière ma liberté pourra être possible. Et au nom de Dieu Tout-Puissant et de sa gloire, je vous exprime toute ma reconnaissance pour votre proximité en ce moment de souffrance et de déception (…) Mon seul espoir est de pouvoir revoir un jour toute ma famille réunie et heureuse. Je crois que Dieu ne m’abandonne pas et qu’il a un projet de bien et de bonheur pour moi, qui se manifestera d’ici peu. Je remercie toutes les personnes qui dans les communautés chrétiennes de par le monde prient pour moi et font tout leur possible pour m’aider ».

    Dans cette lettre, la seconde qu’Asia Bibi adresse au papeFrançois – la première le fut au lendemain de Noël 2013 –, elle remercie aussi la Renaissance Education Foundation de Lahore qui « aide mon mari Ashiq et ma famille ».

    Voilà qui devrait exciter notre zèle à prier pour Asia Bibi et pour manifester concrètement notre condamnation que l’inique sentence de mort dont elle a été frappée, en signant notre pétition destinée aux autorités pakistanaises : c’est ici, et c’est urgent !

    Marie Bethanie