Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Grèce : « Les murailles de feu »

    Dans ce roman historique nous suivons le déroulement de la vie d’un jeune Grec, Xéon, dont la Cité, Astakos, va être détruite et la population massacrée. Confronté à cette situation terrible, lors de laquelle il perd ses parents alors qu’il n’est âgé que de dix ans, il prend la décision de devenir un guerrier et de rejoindre la Cité grecque la plus réputée sur ce point: Sparte.

    Ce faisant, il va être mêlé à une fabuleuse page de l’histoire antique se déroulant en 480 avant notre ère, pendant l’invasion de la Grèce par le roi de Perse Xerxès, fils de Darius: la bataille du défilé des Thermopyles.

    Six jours durant, sous le regard des dieux, cet étroit passage sera le théâtre de combats sans merci, lors de laquelle trois cents spartiates et quatre mille combattants grecs d’autres cités vont opposer une résistance farouche aux armées de l’empire perse.

    Celles-ci rassemblant, selon l’historien Hérodote, deux millions d’hommes, traversèrent l’Hellespont, c’est-à-dire l’actuel détroit des Dardanelles, afin d’envahir et asservir la Grèce. Racontée par un survivant, c’est ce choc inégal – et, au-delà, toute l’histoire et la vie quotidienne de Sparte – que fait revivre Steven Pressfield dans ce roman traversé par «un formidable souffle d’authenticité».
    L’objectif n’est pas seulement de rappeler cette page guerrière de l’histoire mais également de porter un regard sur la Grèce Antique, les Cités grecques et leur indépendance les unes par rapport aux autres, qui conduisait d’ailleurs celles-ci à se livrer des guerres incessantes.

    Ainsi, nous apprenons les règles de vie très strictes et martiales de la Cité spartiate. La vie des hommes et des femmes n’était réglée que par rapport à l’organisation militaire et à la guerre, du moins en ce qui concerne ceux qui étaient considérés comme les Citoyens. Il n’y a apparemment aucun doute sur l’importance de cette Cité à cette époque et l’exemple qu’elle pouvait donner au reste du monde antique.

    L’auteur a pris comme trame la vie d’un jeune homme qui ne pouvait prétendre devenir l’un de ces guerriers spartiates mais qui en revanche les a servis et approchés de près. Cette astuce permet à l’auteur de nous livrer à la fois une vision extérieure et une vision intérieure sur la philosophie martiale animant cette Cité, dressant ainsi un portrait saisissant, fruit d’une érudition certaine et d’une recherche documentaire approfondie.

    La bataille du défilé des Thermopyles étant une glorieuse page de l’histoire de la Grèce (les trois cents spartiates étant morts jusqu’au dernier), cela donne au roman un souffle épique indéniable. En effet, trois cents Spartiates et leurs alliés y retinrent les envahisseurs pendant six jours. Puis, leurs armes brisées, décimés, ils furent contraints de se battre “avec leurs dents et leurs mains nues“, selon Hérodote, avant d’être enfin vaincus.

    Les Spartiates et leurs alliés béotiens de Thespies moururent jusqu’au dernier, mais le modèle de courage que constitua leur sacrifice incita les Grecs à s’ unir. Au printemps et à l’automne de cette année-là, leur coalition défit les Perses à Salamine et à Platée. Ainsi furent préservées les ébauches de la démocratie et de la liberté occidentale.

    Deux mémoriaux se dressent aujourd’hui aux Thermopyles. L’un, moderne, appelé “monument à Léonidas”, en l’honneur du roi spartiate qui mourut là, porte gravée sa réponse à Xerxes qui lui ordonnait de déposer les armes. Réponse laconique : Molon labe (“viens les prendre”).

    L’autre, ancien, est une simple stèle qui porte également gravée les paroles du poète Simonide 

    Lire la suite 

  • Deux lecteurs de CI infiltrent la conférence du Grand Orient sur l’antimaçonnisme

    Deux lecteurs de Contre-info ont assisté à la première conférence organisée par la secte du Grand Orient sur « l’anti-maçonnisme », à Lille, samedi dernier. Félicitations à eux. Voici leur témoignage.

    A l’entrée de la loge, deux barbouzes montent la garde ; dès la porte passée, nous subissons une vérification d’identité afin de bien vérifier que nous sommes inscrits ; ces deux hommes (accompagnés d’un autre à l’allure plus policée) sont sans doute de la police ce qui révèle dès le départ une forme de collaboration entre le GODF (association privée) et l’État.

    Nous montons à l’étage et, après être passés par une antichambre où les portraits des maçons prestigieux sont exposés, nous entrons dans le temple et nous installons au deuxième rang, sur une série de chaises installées à même le damier. La conférence se présente donc comme une sorte de séance ouverte au public ; les maçons sont d’ailleurs très nombreux et ceux de l’obédience locale sont d’ailleurs assis à leur place. Impression étrange qu’ils sont « entre frères » et qu’ils se connaissent tous.

    Nous sommes très vite repérés comme éléments hostiles du simple fait de notre apparence et de notre attitude non complaisante.
    Les deux barbouzes s’installent (bien sûr) à côté de nous. Ils passeront l’intégralité de à la conférence à nous fixer et vont nous suivre partout jusque dans les toilettes (situées dans ce que les maçons ont appelé la « salle humide », où se préparait d’ailleurs la sauterie post-conférence) avec nouveau contrôle d’identité à la sortie – la raison est que nous n’avons « pas le profil ».

    Après de longues minutes où nous pouvons admirer l’agencement du temple (l’ensemble fait d’ailleurs faux et miteux ; les statues et les colonnes sont en plâtre et s’effritent, une impression de fin de règne en somme…), les interventions commencent bientôt et Daniel Keller prend place à côté du président du chapitre de Lille qui lui siège sur un trône ; les conférenciers interviennent sur ce qu’ils appellent la « résurgence de l’anti-maçonnisme ».

    Plusieurs observations générales :

    *les intervenants sont des maçons et s’adressent à des maçons avec des codes maçons ; derrière ce qui s’avère être une monumentale opération d’enfumage, d’autres informations ont donc pu être glissées sans que nous, profanes, ne puissions les comprendre.

    Lire la suite

  • Colère des Français : attention, danger !

    Faut-il craindre le pire dans les mois à venir ? C'est en tout cas l'exaspération grandissante des Français qui ressort de la dernière note confidentielle rédigée par le ministère de l'Intérieur à partir des rapports transmis par les préfets. Publiée le 27 septembre, cette note a été jugée suffisamment préoccupante pour être communiquée aux principaux dirigeants de la majorité, comme le révèle Le Nouvel Observateur.(1)

    Il en ressort un mécontentement croissant des Français, sur fond d'aigreurs accumulées. Le premier point du rapport souligne ainsi le "sentiment d'abandon" ressenti par le monde rural, qui s'inquiète du redécoupage cantonal. Selon les préfets, ce dernier fait l'objet de "débats enflammés dans les exécutifs locaux", où l'on redoute les "conséquences d'un tel redécoupage sur le maillage territorial des services publics et l'éligibilité à certaines subventions ou projets d'équipement".

    "Matraquage fiscal" et délinquance

    "L'hégémonie des métropoles", que le gouvernement serait en train d'organiser via la loi Lebranchu, est également de plus en plus pointée du doigt. Plus classique, le deuxième point abordé par le rapport concerne le ras-le-bol fiscal des Français. Les élus "considèrent que les limites du consentement à l'impôt sont atteintes" et redoutent que le "matraquage fiscal" évoqué fasse le lit du Front national. 

    Le rapport parle même de "choc psychologique" pour "des foyers jusque-là non imposables". Selon les préfets, "la menace de désobéissance fiscale" est même "clairement brandie". Autre thème mis en avant par la note confidentielle : la sécurité. L'augmentation de la petite délinquance, notamment "dans des régions qui s'en croyaient indemnes", "inquiète autant que cela exaspère". Aussi les préfets soulignent-ils que "la population semble désormais prête à s'impliquer davantage dans la lutte contre la délinquance à travers des opérations comme Voisins vigilants ou Alertes commerce ".

    Dernier sujet de grogne évoqué, celle des professionnels du bâtiment. Les préfets soulignent "la situation de détresse" du monde artisanal, notamment du secteur du bâtiment, qui s'estime victime d'une "concurrence déloyale" des autoentrepreneurs. La note rappelle en particulier que "dans certains départements, près de 70 % des créations d'entreprises artisanales" relèvent de ce statut, ce qui vient d'ajouter à la concurrence "low cost" d'entreprises étrangères.

    notes

    (1) http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20131018.OBS1755/pourquoi-les-francais-sont-en-colere-le-rapport-secret-des-prefets.html

    source : Sipa Media :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEuuAZAlkLtqJgiWx.shtml

  • La situation tragique des réfugiés chrétiens en Irak

    La situation des réfugiés chrétiens en Irak est rendue plus difficile encore à cause de l'hiver. Une vidéo relayée par l'Observatoire de la christianophobie :

     

    Marie Bethanie

  • Ce que les islamistes "modérés" ont en commun avec l'Etat islamique

    Un article de Yassine Al-Haj Saleh dans Courrier international :

    "Il existe bien des islamistes "modérés" qui s'opposent à l'organisation Etat islamique. Mais leur contestation reste modeste parce qu'intellectuellement, ils partagent la même idée de la religion que les extrémistes.

    Il y a des islamistes qui s’opposent à Daech [l’Etat islamique]. Il y a même des islamistes, y compris salafistes, qui ont engagé le combat armé contre lui. Mais sur le front des idées ce combat reste étonnamment atone.

    Cela amène à se demander pourquoi les musulmans ne s’insurgent pas pour défendre leur religion, cette religion qui sert aujourd’hui à désigner des pratiques qui sont les plus criminelles de l’histoire de l’humanité. Pourquoi sont-ils incapables de dire clairement que ce n’est pas l’islam ?

    L’explication réside dans le fait qu’au niveau intellectuel il n’existe pas de différence importante entre un modéré et un extrémiste.Tous aspirent à établir durablement le règne de l’islam, dans des pays qu’ils ne voient que sous l’angle de leur [seule] identité islamique. 

    Le sens d’un tel règne de l’islam consiste en quelque sorte à rétablir un ordre qui aurait été dévoyé par les complots des colonisateurs et consorts. Les Etats-nations et toute notre histoire contemporaine sont considérés comme des phénomènes passagers, puisque notre vraie nature profonde résiderait dans une invariable islamique qui remonte [à la naissance de l’islam].
    Cela nie toute évolution historique, alors que les musulmans ne sont devenus majoritaires au Moyen-Orient qu’après les croisades, que la majorité des Egyptiens étaient chiites à l’époque fatimide…Le règne de l’islam n’est donc pas mû par une vision de l’avenir, mais par le désir de revenir à un état originel où chaque chose est censée avoir été à sa place. 
    Sur tous ces points, il n’y a pas de distinction réelle entre modérés et extrémistes. Il y a seulement ceux qui sont extrémistes (Frères musulmans), d’autres qui sont très extrémistes (les salafistes du Front islamique), d’autres qui sont encore plus extrémistes (Front Al-Nosra), et finalement ceux qui sont excessivement extrémistes (Daech).Il y a certes des islamistes qui sont modérés, mais ils sont dépourvus des bases intellectuelles qui leur permettraient d’affirmer la légitimité de leurs positions.

    Pour être précis, les islamistes partagent quatre idées :

    1) Le refus de séparer clairement la religion de la violence et de dire que la violence au nom de l’islam est illégitime. Par conséquent, personne parmi eux n’accepte entièrement la liberté religieuse, la liberté de changer de religion ou de ne pas en avoir. Sur ce point, il n’y a pas de rupture entre les “modérés” et Daech. Les “modérés” sont incohérents quand ils s’opposent à la violence débridée de Daech sans s’opposer à la substantialité du lien entre la religion et la violence, ni à “l’application de la charia”, ni au projet de contrôler à la fois l’Etat et la société, à l’instar des organisations totalitaires.

    2) L’imaginaire de l’empire. Cet imaginaire tourne autour de conquêtes, d’invasions et de gloire militaire. C’est un imaginaire de puissance et de domination, de héros et de sultans qui laisse peu de place aux aspects de la vie quotidienne, aux gens ordinaires et aux femmes. On n’a jamais procédé à une révision de l’Histoire pour dire que ces conquêtes islamiques s’expliquent par des contingences historiques, sans lien intrinsèque avec la religion.

    3) Le mépris de l’Etat-nation.Ce qui compte aux yeux de tous les islamistes est la nation islamique [umma]. Les islamistes dissolvent les Etats existants dans l’umma, alors que ces Etats représentent l’intérêt général depuis plus d’un siècle et que l’umma a duré moins longtemps qu’eux.Est-ce que les islamistes “modérés” – les Frères musulmans syriens, par exemple – ont critiqué cet apatriotisme ? Pas un mot ! Pourquoi ? Parce qu’ils le partagent.

    4) L’“application de la charia” est un autre point commun, qui s’ajoute à la coercition, à l’imaginaire de l’empire et au mépris pour l’Etat-nation. En l’absence de bases intellectuelles solides pour s’opposer aux extrémistes, les jeunes musulmans ont l’impression que c’est Daech et consorts qui représentent leur religion, et non pas les modérés inconsistants."

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html