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  • 20 novembre, journée internationale des droits de l'enfant

    ... à avoir un père et une mère. Ce sera le jour où jamais pour exiger l'abolition universelle de la GPA. Trouvée ici, cette affiche évocatrice :

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  • Vers une mutation des émeutes écolos en guerre ethnique ?

    Les blocages des lycées semblent continuer de s’amplifier en ce début de semaine.   

    Après les violentes manifestations de Rennes et de Toulouse par des « étudiants » dénonçant les violences policières, les blocages des lycées semblent continuer de s’amplifier en ce début de semaine.

    Lundi 10 novembre, de violents incidents ont eu lieu en banlieue nord de Paris, dans les villes de Saint-Denis et Saint-Ouen. Des manifestants ont mis le feu aux abords du lycée Suger à Saint-Denis : plusieurs poubelles ont été enflammées devant l’entrée de l’établissement. Le feu a noirci la façade et endommagé les grilles et les fenêtres. Au moins deux véhicules de pompiers se sont rendus sur place pour maîtriser l’incendie.

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  • Les entreprises françaises victimes d’une vague d’escroqueries venue d’Israël

    Il y a un mois et demi, nous vous présentions le dernier livre d’Hervé Ryssen, Les milliards d’Israël escrocs juifs et financiers internationaux.C’est peu dire que la lecture de ce livre s’impose, tant les affaires se multiplient aujourd’hui, au point que le très officiel quotidien Le Monde, journal baptisé de référence est obligé d’en faire un article au titre sans ambiguïté : Les entreprises françaises victimes d’une vague d’escroqueries venue d’Israël.

    Il est vrai que ces derniers temps, les affaires se multiplient : la plus médiatisée fut la faillite de la société LSK (Leyne Strauss-Kahn) avec le suicide de son dirigeant à Tel Aviv, Thierry Leyne le 23 octobre dernier, faillite qui fera perdre l’épargne de ceux qui avaient eu confiance en cette société. Il est à noter que DSK lui-même aurait perdu plusieurs millions d’euros bien qu’il eût un rôle dirigeant dans la société et fût le gage du sérieux de la société, lui, l’ancien directeur du FMI. (Il démissionna quelques jours avant le suicide de Thierry Leyrne et il est à noter que sa fille, Vanessa Strauss-Kahn, eut également un rôle éminent au sein de LSK). Ceci ne surprendra guère les lecteurs d’Hervé Ryssen qui savent que si le goy est le pigeon préféré de ces escroqueries (d’ailleurs combien sont-ils dans ce cas ?), certains membres de la communauté ne se privent pas de larcins entre eux.

    Mais cette faillite ne doit pas nous faire oublier les autres, telle l’escroquerie frauduleuse dont a été victime, par exemple, la société de pneumatiques Michelin, escroquerie d’un montant de 1,6 million d’euros. Cette fois-ci, l’escroc s’est fait passé pour un fournisseur et a fait croire qu’il avait changé de compte. Le comptable a effectué les paiements sur le nouveau compte pensant payer son fournisseur alors qu’il envoyait l’argent sur le compte d’un aigrefin…

    Ceci ne sont que des exemples des innombrables filouteries que toute personne censée devrait connaître pour essayer de s’en prémunir. Et pour ce faire, la lecture du livre d’Hervé Ryssen est conseillée.

    http://www.contre-info.com/

  • Vers une France libérée

    Malgré les dénégations à l’époque de François Fillon, et comme l’a rappelé notamment le Salon beige, Valeurs actuelles avait révélé le 26 juin dernier  la « rencontre secrète, non inscrite à l’agenda officiel du président de la République, qui s’est déroulée il y a quelques semaines à l’Élysée entre François Hollande et François Fillon » . «Hollande et Fillon, qui se connaissent bien et se tutoient, partagent notamment la conviction que Nicolas Sarkozy ne pourra pas se représenter à l’élection présidentielle de 2017. François Hollande, qui suit de très près les activités de son prédécesseur, pense que Sarkozy sera rattrapé par les affaires  avant l’échéance ». L’avenir le dira mais d’ores et déjà ce sont M. Fillon et Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire général de l’Elysée, qui ont été rattrapés par cette affaire. M. Jouyet après plusieurs déclarations contradictoires, a fini par avouer avoir évoqué avec François Fillon le 24 juin lors d’un déjeuner, quelques un des dossiers  judiciaires impliquant éventuellement M.Sarkozy, comme Bygmalion et le paiement des pénalités liées à l’invalidation de ses comptes de campagne. Deux journalistes du Monde affirment, paraît-il preuve à l’appui, que François Fillon avait demandé à ce proche de François Hollande, une accélération des procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy. Dans le rôle de la victime d’un complot et de l’homme à abattre , ce dernier doit se réjouir…

     Ex secrétaire d’Etat aux Affaires européennes sous le gouvernement Fillon,  le socialiste Jean-Pierre Jouyet  fut aussi le  directeur de cabinet de Jacques Delors à la Commission européenne. Il s’était signalé jusqu’alors à l’attention des Français par son extrémisme européiste.

     Auditionné  en septembre 2007 par le Comité de réflexion sur les institutions présidé par Edouard Balladur, M. Jouyet  s’était prononcé pour la suppression de l’obligation de consulter les Français par référendum pour les futures adhésions à l’UE…y compris pour l’entrée de la Turquie. L’ année suivante il s’était dit « effondré » par le rejet dans les urnes par le peuple irlandais  du traité de Lisbonne en juin 2008…avant d’évoquer un  simple « incident ». Il est vrai que les Bruxellois ont  su contourner et au final s’asseoir sur le résultat  de cette consultation populaire…

    Interrogé par Le Figaro sur cette affaire Jouyet-Fillon, Philippe Martel, ancien du cabinet d’Alain Juppé, aujourd’hui directeur de cabinet de Marine Le Pen,  « (croit) à l’hypothèse d’une maladresse de la part de Jouyet, il pense que Nicolas Sarkozy à très court terme et Alain Juppé à plus long terme en profiteront. Il voit cette énième secousse comme une cerise sur le gâteau qui écœure un peu plus les Français .»

     Ecœurement à l’endroit des  acteurs d’un Système qui renforce la césure entre le peuple et la  classe politicienne et contribue certainement à  rendre audible le discours de l’opposition nationale. Cela est facile à comprendre, les Français qui se tournent vers le FN le font pour des raisons objectives, la faillite des autres partis, mais aussi par patriotisme, par adhésion  aux  idées, au  programme, aux  valeurs, à la vision du monde défendue par le Mouvement national.

    Et le comportement odieux de certains  caciques antifrontistes  qui perdent  les pédales, ne peut que renforcer nos compatriotes dans leur volonté de tourner la page.  A  l’instar de Maurice Vincent,  sénateur PS et ancien  maire de Saint-Etienne, qui a osé déclarer que les patriotes n’étaient pas les bienvenus  dans cette commune  lors des cérémonies du 11 novembre !  Ce représentant du parti de l’étranger,   toute honte bue, a ainsi affirmé que  «le Front National a perturbé la cérémonie d’hommage aux Poilus en s’intégrant dans le cortège», décrivant comme  une  «provocation intolérable» la présence des élus frontistes  Gabriel de Peyrecave,  Serge Horvath, et de jeunes militants  emmenés par Mathilde Robert, secrétaire départementale du FNJ.

    Électeurs frontistes qui sont souvent en outre  regardés par les gardiens du dogme UMPS comme un peu dérangés, ou à tout le moins animés par de bas instincts, voire victimes d’un mal être, de traumatismes expliquant le jaillissement chez eux de cette mauvaise  pulsion nationale.

    Il est vrai qu’aux grandes heures de la dictature soviétique triomphante, les opposants au régime finissaient souvent internés en asile psychiatrique, car ne pas adhérer aux dogmes communistes étaient forcément reconnus comme un signe de folie… Force est de constater  que cette tournure d’esprit totalitaire anime toujours de nombreux opposants au FN, sûrs d’eux-mêmes  et dominateurs. A l’image de  l’inénarrable Bruno Roger-Petit sur le site du Nouvel Obs le 10 novembre, comme on le constate dans son papier  principalement consacré à Eric Zemmour, ses relations avec le FN , au FN et incidemment  à un  ami de M. Zemmour, Philippe Martel cité plus haut.

    Roger-Petit confirme ainsi que l’«on vient au Front National parce que l’on ne s’aime pas, et que l’on porte son enfance comme marquée au fer rouge au plus profond sa chair. C’est la leçon que l’on tire de la lecture du portrait que consacre Ariane Chemin, dans Le Monde, à Éric Zemmour et à son glissement progressif vers le Front National ».

    Loin  de cette  psychanalyse de bazar, le glissement progressif vers le FN   concerne des catégories entières de Français, de gauche  de droite, ou d’ailleurs, notamment des gaullistes qui  se reconnaissent dans le discours d’un « admirateur du  général » comme M. Zemmour.

    Nous l’avons déjà dit sur ce blogue, il est désormais difficile de trouver en France un homme politique qui ne revendique pas au moins  une part de l’héritage de De Gaulle, surtout, mais pas seulement,  au sein de ce qu’il reste de la  famille politique gaulliste qui s’est employée à en liquider l’héritage.

    Il est vrai que chacun à son De Gaulle. Celui de la résistance et celui de l’épuration sauvage, le De Gaulle barrésien et le De Gaulle progressiste ; celui du refus d’abdiquer notre indépendance nationale et de la trahison des pieds noirs,   livrant les harkis au couteau des égorgeurs ;  le De Gaulle des désastreux accords d’Evian privant notamment notre pays des ressources énergétiques du Sahara; celui de la décolonisation de l’Afrique noire plus ou moins  réussie,  de la sortie de l’Otan; le De Gaulle rêvant d’une Europe carolingienne, celui  la dissuasion nucléaire, du refus de l’immigration-invasion…

    La presse s’est  ainsi arrêtée sur l’hommage rendu à De Gaulle par Florian Philippot le 9 novembre à Colombey-les-Deux-Eglises, symbolisé par un dépôt de gerbe. Nouveauté cette année, un car avait été affrété et le vice-président du FN était accompagné d’une centaine de militants du Front National de la jeunesse ( (FNJ), dont le nouveau directeur du  FNJ,  Gaëtan Dussaussaye.

     Lors  du 12/13 dimanche sur France 3, Marine le Pen, invitée à commenter cette «initiative personnelle » de Florian, a noté que De Gaulle fut le dernier «véritable chef de l’État». «Je ne suis pas gaulliste. Je suis plutôt gaullienne, je partage avec le général De Gaulle le souci de la souveraineté de la France (…) Nous partageons le refus d’une union européenne qui refuse sa souveraineté au peuple Français.».  «Mais il y a entre De Gaulle et moi la guerre d’Algérie. Je partage la souffrance des pieds noirs et des Harkis».

    Contacté par Le Scan du Figaro, Bruno Gollnisch, homme de rassemblement s’il en est,  s’est réjoui que des gaullistes puissent s’associer au FN, «  c‘est bien que tous les patriotes puissent se réconcilier». Mais il a tenu aussi à rappeler, comme Marine, la trahison des pieds noirs et des Harkis qui fait notamment que des «dizaines de milliers d’adhérents du FN ne pourront jamais se reconnaître dans l’héritage du général De Gaulle ».

    Bruno Gollnisch a relevé  que «les mythologies prospèrent plus vite que la réalité». «Ces jeunes gens, qui n’ont pas connu l’époque, créditent le général de velléités d’indépendance et de souveraineté nationale». Aussi a-t-il jugé  «pas très utile de participer à ces commémorations qui ravivent des douleurs encore mal cicatrisées», notant  au-delà du drame algérien  « deux fautes très graves au passif de Charles De Gaulle ». «Il a couvert à la Libération une fiction selon laquelle ceux qui avaient servi le gouvernement légal de l’époque (celui du Maréchal Pétain, ndlr) et accompli des prouesses pour assurer la survie du pays, étaient tous des traîtres ». Mais aussi « la complaisance du général à l’égard du communisme et du marxisme, auxquels il a abandonné les sphères intellectuelles et culturelles du pays (…) qui  a conduit aux évènements de mai 68 ».

    Cycle soixante-huitard que le FN entend bien  refermer avec tous les patriotes de bonne volonté pour restaurer une France souveraine, enracinée, fidèle à son génie, fière de son passé et tournée vers l’avenir car indépendante.  Une France libérée des mensonges qui la détruise,  une France libre !

    http://gollnisch.com/2014/11/12/vers-france-liberee/

  • Tartempion a tué Ben Laden...

    Explosion d’égos dans les forces spéciales américaines

    Le spectacle est affligeant. « C’est moi qui ai tué Ben Laden ! – Non, c’est moi ! » Matt Bissonnette avait, si l’on ose dire, dégainé le premier en publiant dès 2012 un livre (sous le pseudonyme de Mark Owen) dans lequel cet ancien Navy Seals racontait l’exécution d’Oussama Ben Laden, le 2 mai 2011. Robert O’Neill, un autre ancien des commandos-marine américains revendique aujourd’hui cette action d’éclat. La chaîne Fox TV doit diffuser son témoignage, mardi et mercredi, mais son nom a largement filtré dans la presse. L’an passé, il avait déjà témoigné dans le magazine Esquire, sous le pseudonyme de The Shooter (le tireur).

    L’auteur de ce blog a écrit un (petit) livre sur la mort de Ben Laden, autant dire qu’il scrute avec attention toutes les informations nouvelles sur ce raid. Force est de constater que ce nouveau témoignage ne nous en apporte guère... mais il en dit beaucoup sur la « starisation » des forces spéciales.

    Les conditions exactes des derniers instants de Ben Laden restent entourées d’un certain mystère. On sait qu’il se trouvait dans sa chambre à coucher, au deuxième étage de sa maison d’Abbotabad au Pakistan, en compagnie de deux de ses épouses. Dans l’obscurité totale, le groupe de tête des Seals (trois hommes, dont Bissonnette et O’Neill) monte les escaliers et tue Khalid, l’un des fils d’Oussama. Lorsqu’ils arrivent au deuxième étage, les récits divergent. Ben Laden est-il retourné précipitamment dans sa chambre ou n’a-t-il pas eu le temps d’en sortir ? On l’ignore. Quoi qu’il en soit, les trois commandos défoncent la porte et se trouvent face au chef d’Al Qaïda. L’un d’entre eux se jette sur ses deux femmes, pour les écarter – et encaisser l’explosion au cas où elles auraient des ceintures explosives. Ben Laden n’est pas armé. On retrouvera son revolver Makarov et sa Kalachnikov sur une étagère. Les commandos ouvrent le feu et lui mettent au moins une (sans doute deux) balles dans la tête. Qui, des deux commandos, a tiré le premier ? Tartempion ou Barbanchu (1) ? [....]

    La suite sur Secret Defense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Tartempion-a-tue-Ben-Laden

  • Immigration et délinquance

    Le rapport entre immigration et insécurité est un sujet des plus explosifs. Alors qu’il apparaît comme évident à de nombreux Français, qui constatent l’origine ethnique de bandes dealant dans les halls d’immeubles ou celle des personnes recherchées par la police1, ce lien est nié par un certain nombre de personnalités politiques, de médias nationaux et d’associations subventionnées.

    Pour celles-ci, la surreprésentation des personnes d’origine immigrée dans les prisons ne serait due qu’à la pauvreté : les pauvres sont plus délinquants que la population générale ; les immigrés sont plus pauvres que la population générale ; il est donc logique que les immigrés soient plus délinquants que la population générale.

    Cette question de la pauvreté, et de son lien supposé avec la délinquance, a pendant longtemps parasité l’étude du lien entre immigration et délinquance. Aujourd’hui encore, c’est un argument massue que l’on oppose à ceux qui font un lien entre les deux – quand on n’explique pas que cette sur-délinquance est causée par le soi-disant racisme institutionnel de l’appareil d’État.

    Or, deux universitaires réputés ont, depuis plusieurs années déjà, abordés la question de façon sérieuse.

     

    Le premier est le sociologue Sébastian Roché. Docteur en sciences-politiques, directeur de recherche au CNRS, ses travaux sur le sentiment d’insécurité et les incivilités ont révolutionné la criminologie française. Il a abordé le lien entre immigration et délinquance dans deux ouvrages.

    Dans Sociologie politique de l’insécurité, publié en 1998, Sébastian Roché a notamment cherché à expliquer les différences de criminalité entre les différents départements français, en prenant en compte de multiples variables. Et il a identifié « trois types de variables qui sont systématiquement (mais pas toujours dans le même sens) associées avec le taux de délits dans les départements : le taux de chômage (global, ou des jeunes), le taux d’étrangers et le taux d’urbanisation » (p. 61-62).

    En clair, d’après Sébastian Roché, la proportion d’étrangers dans un département est un facteur plus important pour expliquer son taux de délinquance que sa richesse ou la part des jeunes dans sa population. Le moins que l’on puisse dire est que c’est intéressant.

    Mais ce n’est pas terminé. A la fin des années 1990, Sébastian Roché a mené une enquête importante consistant à interroger une cohorte très large de jeunes âgés de 13 à 19 ans, leur demandant de raconter leurs délits, ceci afin de mieux connaître La Délinquance des jeunes, titre de l’ouvrage publié en 2001 présentant cette enquête. Au chapitre 9, Sébastian Roché s’est posé la question de la part des jeunes d’origine étrangère dans la délinquance. Et les résultats parlent d’eux-mêmes.

    Sébastian Roché a tout d’abord isolé les jeunes d’origine française (dont les deux parents sont nés en France) et les jeunes d’origine maghrébine (dont les deux parents sont nés au Maghreb). Les autres catégories, d’un nombre trop faible pour constituer un échantillon suffisant, ont été écartées.

    Et que constate-t-on ? Que parmi les enfants de cadres et professions intermédiaires, les Maghrébins sont 43% à avoir réalisé au moins trois délits simples2 au cours des deux dernières années, contre 30% des Français ; que les jeunes d’origine maghrébine sont 21,5% à avoir réalisé dix délits simples ou plus, quand les jeunes d’origine française ne sont que 12% dans ce cas. Quant aux actes graves3, 21% des maghrébins en ont commis au moins un, contre 9% des français.

    Cette différence se retrouve également parmi les enfants d’ouvriers et d’employés. Dans ces familles, 43% des maghrébins ont réalisé au moins trois petits délits, contre 30% des français ; 24% des maghrébins en ont réalisé dix ou plus, quand les français ne sont que 15,5%. 18% des adolescents d’origine maghrébine ont commis au moins un acte grave, contre 11,5% des adolescents d’origine française. 10,5% des jeunes Maghrébins ont commis au moins trois actes graves, contre 5% des Français.

    En résumé, une fois pris en compte l’origine sociale des adolescents, l’on constate que les jeunes d’origine maghrébine sont, quel que soit le type de délit, plus délinquants que les jeunes d’origine française.

    Et ces chiffres ne peuvent être causés par un éventuel racisme policier, qui pousserait les forces de l’ordre à se concentrer sur les Maghrébins au détriment des délinquants français, dans la mesure où ce sont les jeunes eux-mêmes qui parlent des délits qu’ils ont commis (Sébastian Roché montre même que les délits commis par des jeunes d’origine maghrébine sont très légèrement moins surpris par la police que ceux commis par des jeunes d’origine française, mais la différence est trop faible pour être significative).

    Ce tableau ne serait pas complet sans parler des travaux, ayant fait la polémique, d’Hugues Lagrange. Sociologue, directeur de recherche au CNRS, c’est un homme de gauche, proche des Verts, défenseur de l’émancipation des femmes. En 2010, il a publié Le Déni des cultures, livre complexe et passionnant, traitant de l’influence des cultures d’origine dans la vie des immigrants de plusieurs quartiers.

    Au détour d’un chapitre, sans vraiment s’attarder sur la question, Hugues Lagrange présente le pourcentage d’auteurs de délits selon l’origine culturelle de la famille (française sans ascendance migratoire, européenne, maghrébine, Afrique noire hors Sahel, Afrique sahélienne, Turquie), tout en tenant compte de l’origine sociale de la famille (p.146).

    Que constate-t-on ? Déjà qu’Hugues Lagrange n’est vraiment pas à l’aise avec ces chiffres car, s’il les présente, c’est sous la forme d’un tableau assez illisible. Ensuite, que quelle que soit la catégorie sociale, la proportion d’auteurs de délits est beaucoup plus importante chez les jeunes d’origine sahélienne que chez les autres.

    Étudions cela plus en détail :

    Pour les familles d’ouvriers, employés ou artisans, les Français et Européens sont à peu près 6% à avoir commis un délit ; les Maghrébins 12% ; les Africains hors-Sahel et les Turcs plus ou moins 10% ; les Sahéliens 18%.

    Pour les familles de cadres ou intermédiaires, les jeunes français et européens ne sont pas plus de 2% à avoir commis un délit ; les Maghrébins 5% ; les Africains hors-Sahel 4% ; les Sahéliens 13% ; les Turcs 12%.

    Pour les familles de chômeurs, inactifs et retraités, les Français sont 13% à avoir commis un délit ; les Européens et les Turcs à peu près 10% ; les Maghrébins 20% ; les Africains hors-Sahel 14% ; les Sahéliens 28%.

    Ces résultats confirment les travaux de Sébastian Roché, en démontrant une nouvelle fois que les populations immigrées sont proportionnellement plus délinquantes. Ils démontrent également que la sur-délinquance des jeunes d’origine immigrée n’est pas causée par un éventuel racisme institutionnel de la part de l’État Français : si c’était le cas, comment expliquer des différences aussi importantes entre Sahéliens et Africains hors-Sahel ?

    Il ne s’agit pas ici de prétendre que les immigrés et leurs descendants sont tous, ni même majoritairement, des délinquants, cela serait bien évidemment faux. Mais tout simplement de montrer que, d’après des chercheurs en sciences sociales réputés, que les populations d’origine immigrée sont statistiquement plus délinquantes que les populations d’origine européenne. Quant à ceux qui prétendent le contraire, ce sont au mieux des ignorants, au pire des menteurs.

    Bibliographie

    • LAGRANGE Hugues (2010), Le déni des cultures, Paris, Seuil.
    • ROCHE Sébastian (1998), Sociologie politique de l’insécurité, Paris, Presses Universitaires de France, 1ère édition « Quadrige », 2004.
    • ROCHE Sébastian (2001), La délinquance des jeunes : les 13-19 ans racontent leurs délits, Paris, Seuil.

    Notes

    1. http://www.avisderecherches.interieur.gouv.fr/personnes1.asp?T=R
    2. Les délits simples comprennent les dégradations simples, les vols sans violence et les bagarres sans blessure.
    3. Les actes graves comprennent le racket, les vols avec violence, les vols de voiture, les cambriolages, les caillassage, les coups et blessures.

    http://fr.novopress.info/178215/immigration-delinquance/

  • La sénatrice Caroline Cayeux défend la politique familiale

    Caroline Cayeux, Maire de Beauvais et Sénateur UMP de l'Oise, est rapporteur de la Commission des Affaires Sociales pour la Famille. Lundi, elle a défendu à la tribune la politique familiale. Extraits :

    C"La politique familiale est un des atouts de notre pays. [...] Elle mérite donc mieux que la gestion empirique et comptable qui est celle du Gouvernement depuis 2012. [...] La branche famille connaît un déficit récurrent depuis 2008. La crise économique que notre pays traverse explique en partie cette situation. Les prestations prises en charge par la branche famille au nom de la solidarité entre les caisses de sécurité sociale joue également un rôle. [...] On peut encore déplorer que la famille soit, une nouvelle fois cette année, considérée comme une variable d’ajustement du budget de la sécurité sociale. La politique économique du gouvernement tue l’emploi et, c’est aux familles d’en faire les frais ! Ces nouvelles économies imposées aux familles sont douloureuses et injustes au regard des sacrifices qu’elles ont déjà consentis. [...] L’universalité est une pierre angulaire de notre système de politique familial, et ce depuis son origine en 1945. [...] Partant du principe qu’un enfant né dans une famille aisée ne mérite pas moins de la part de la solidarité nationale qu’un enfant né dans une famille modeste, les concepteurs de notre politique familiale ont souhaité que les allocations familiales soient versées sans condition de ressources. [...] Pour terminer mes propos, permettez-moi de vous conseiller, une fois n’est pas coutume, les propos de Madame Martine AUBRY : « Il faut arrêter d’entrer dans tous les dossiers par l’argent, même si c’est important. Pourquoi est-ce qu’on ne présente pas une grande politique familiale du 21ème siècle, plutôt que de parler tout de suite des milliards qu’on va pouvoir récupérer ?»"

    Michel Janva

  • Le « socialiste » Emmanuel Macron défend Jean-Claude Juncker, le champion de l’exonération fiscale pour les multinationales

    Emmanuel Macron, ministre « socialiste » de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, était parti à Bruxelles, jeudi dernier, exposer devant les nouveaux commissaires européens sa proposition de « New Deal européen« .

    A cette occasion, Emmanuel Macron a accordé un entretien au quotidien belge Le Soir publié sur deux pleines pages dans l’édition de vendredi. Alors que Jean-Claude Juncker, ex-premier ministre luxembourgeois nommé à la tête de la Commission européenne, est pris dans la tourmente du Luxleaks, surnom donné aux révélations sur l’existence d’accords fiscaux secrets passés entre le Luxembourg et des centaines d’entreprises afin d’éluder « légalement » l’impôt, Emmanuel Macron lui renouvelle tout son soutien !

    Extrait :

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