Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • 3 décembre : projections du film l'Apôtre à Lyon

    Projections du film l'Apôtre au cinéma Saint-Denis, grande Rue de la Croix-Rousse à Lyon 4ème.

    Le mercredi 3 décembre à 17h et à 20h.

    Michel Janva

  • Les Français de moins en moins favorables au droit de vote des étrangers selon un sondage

    Les Français sont de moins en moins favorables depuis 2012 au droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections municipales et européennes, selon un sondage Harris Interactive publié lundi, qui enregistre 47% d'opinions positives contre 54% en 2013.

     

    D'après cette enquête, réalisée pour La Lettre de la citoyenneté, "moins d'un Français sur deux" (47%) se déclare pour l'extension du droit de vote, lorsqu'on l'informe que ce droit existe déjà pour les étrangers de pays membres de l'Union européenne. 14% d'entre eux se disent "très favorables" et 33% "plutôt favorables". A l'inverse, 44% des interrogés y sont opposés (9% ne se prononcent pas).

    Le nombre de personnes favorables enregistre une baisse de 7 points par rapport à mai 2013 (54%), et de 12 points par rapport au pic enregistré en 2011 (59%). Il est néanmoins largement supérieur à celui que l'on recueillait dans les années 90 dans les mêmes enquêtes pour La lettre de la citoyenneté.

    Ce sondage intervient alors que le sujet "semble s'être éloigné de l'agenda politique et n'a plus été évoqué par l'exécutif depuis plusieurs mois", note Harris Interactive. Le droit de vote des étrangers figurait parmi les promesses de campagne de François Hollande.

    Les personnes âgées de 65 ans et plus sont les plus hostiles à cette idée : 30% seulement se disent favorables (-12 points par rapport à 2013). Seule la tranche des 25/35 ans enregistre une progression, avec 61% d'opinions positives (+2 points).

    Les sympathisants de gauche soutiennent toujours cette possible réforme, "qu’ils se sentent proches du Front de Gauche (70% favorables), du Parti socialiste (73%) ou d’Europe Ecologie-Les Verts (73%)", analyse l'institut de sondages. Les proches du MoDem y seraient de moins en moins favorables (53% soit -7 points).

    La baisse enregistrée au niveau global s'expliquerait par la "radicalisation" des sympathisants de l'UMP (33% favorables, soit -4 points par rapport à 2013) et du Front National (16%, -17 points).

    Enquête réalisée par téléphone du 4 au 7 novembre 2014, auprès d'un échantillon de 1.008 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

    Afp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEyluZpVZJkisZrRk.shtml

  • Islamisme : Il est urgent de dissoudre l’UOIF parrainée par Nicolas Sarkozy

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Dans une liste recensant les organisations islamistes radicales classées comme « terroristes », les Emirats Arabes Unis mentionnent l’UOIF, l’union des organisations islamiques de France, affiliée aux frères musulmans.

    Cette structure qui représente la mouvance intégriste de l’islam en France a été parrainée par Nicolas Sarkozy en 2003, alors ministre de l’Intérieur, qui en a fait un interlocuteur privilégié de l’Etat au sein du CFCM. Ces islamistes sont ceux qui avaient convié en 2012 à leur congrès du Bourget, 4 prédicateurs appelant au meurtre des juifs et qui furent interdits de séjour sur le territoire grâce à la pression du Front National.

    Congrès auquel assista Nicolas Sarkozy en 2003 pour souligner son soutien à ces islamistes qu’il refusait d’appeler par leur nom, les qualifiant sommairement « d’orthodoxes »
    Rappelons également que c’est l’ancien président de La République et l’UMP qui avaient souhaité instaurer une formation complémentaire pour les 1500 imams de France dont l’enseignement devait être confié en partie à l’UOIF.

    Cette vitrine de l’islam radical qui nourrit les revendications communautaristes et le fanatisme notamment dans les quartiers, n’a pu se développer et prospérer qu’avec le soutien actif de Nicolas Sarkozy.

    Celui qui affirmait fièrement en 2007 sur le plateau de TF1 « qu’aucun ministre de l’Intérieur n’a fait autant que moi pour les musulmans » a en réalité desservi la cause des musulmans en étant le ministre qui n’en a jamais fait autant pour les intégristes.

    Le Front National qui a alerté depuis longtemps les pouvoirs publics sur la dangerosité d’une organisation qui défie en permanence la République et encourage à la radicalisation, réitère sa demande de dissolution de l’UOIF.

    http://www.frontnational.com/2014/11/islamisme-il-est-urgent-de-dissoudre-luoif-parrainee-par-nicolas-sarkozy/

  • Hommage à Gustave Thibon

    Le philosophe catholique Gustave Thibon [1903-2001] est décédé. Dans un éditorial de la presse italienne, nous avons lu ce vibrant hommage (notre correspondant ne nous a malheureusement pas transmis les coordonnées du journal) : 
    « L'écrivain et philosophe français Gustave Thibon, un des penseurs chrétiens les plus controversés de la seconde moitié du XXe siècle, est décédé récemment, âgé de 97 ans, à Saint-Marcel, dans son pays natal de l'Ardèche. Catholique de droite, sympathisant monarchiste mais aussi ami et premier éditeur de la philosophe d'origine juive Simone Weil, Thibon doit sa célébrité à ses aphorismes sur la foi. Certaines de ses brèves maximes font désormais partie du patrimoine catholique : de “Celui qui refuse d'être l'image de Dieu sera son singe pour l'éternité” à “Pour unir les hommes, il ne sert de rien de jeter des ponts, il faut dresser des échelles. Celui qui n’est pas monté jusqu’à Dieu n’a jamais vraiment rencontré son frère”, en passant par “La vérité est aussi une blessure, quasiment jamais un baume” et “Aime ce qui cause ton bonheur, mais n'aime pas ton bonheur”. Thibon était animé par une veine mystique particulière, mais, en même temps, restait attaché à la campagne (il aimait se présenter comme un “écrivain-paysan”). Il a affronté dans une vingtaine de livres les grandes questions de l'existence d'un point de vue chrétien : la présence de Dieu, l'amour, la foi et la grâce, la domination de la technique sur l'homme. Parmi ses ouvrages les plus connus, citons : Destin de l'homme (1941), L’Échelle de Jacob (1942) et Retour au réel (1943). En juillet 1941, Thibon rencontre Simone Weil dans son usine, alors qu'elle avait été chassée de l'université en tant qu'intellectuelle d'origine juive. Elle lui confie le manuscrit d'un de ses livres les plus célèbres, La pesanteur et la grâce, que Thibon publiera en 1947, faisant ainsi connaître au monde la jeune philosophe morte de tuberculose en Angleterre en août 1943. Thibon avait été influencé par Pascal et par Péguy, mais aussi par Nietzsche et par Maurras. Dans tous ses livres, il a dénoncé la marginalisation des “exigences de l'esprit” dans la société contemporaine. De concert avec Jean Guitton, il est aujourd'hui considéré comme l'un des phares de la pensée catholique française du XXe siècle, mais il avait choisi de vivre en retrait, refusant toute charge académique ».
    C'est bien entendu la dimension paysanne de Thibon, l'influence du vitalisme (qu'il reliait à la doctrine catholique de l'incarnation), de Nietzsche et de Péguy sur sa pensée, qui nous intéresse dans son œuvre. De même que cette proximité entre le paysan monarchiste et Simone Weil, théoricienne de l'enracinement, à la suite de sa lecture attentive de Péguy, chantre des “petites et honnêtes gens”, qui font la solidité des peuples. Mieux : l'œuvre de Thibon démarre avec une réflexion approfondie sur l'œuvre de Ludwig Klages, figure cardinale de la Révolution conservatrice et des premières années du Cercle de Stefan George (les Cosmiques de Munich), un Klages pourtant fort peu suspect de complaisance avec le christianisme. Marc Eemans, lecteur attentif de Thibon, parce que celui-ci était justement le premier exégète français de Klages, reliait la pensée de ce catholique de l'Ardèche à celle de toutes les formes de catholicisme organique, liées en ultime instance à la mystique médiévale, résurgence d'un paganisme fondamental. Thibon, exégète de Klages, donne le coup d'envoi posthume à Simone Weil, théoricienne audacieuse de l'enracinement. Lier le paganisme de Klages, le catholicisme paysan de Thibon et le plaidoyer pour l'enracinement de Simone Weil permettrait de ruiner définitivement les manichéismes incapacitants et les simplismes binaires qui dominent l'univers médiatique et qui commencent dangereusement à déborder dans le champs scientifique.

     

    ► Robert Steuckers, Nouvelles de Synergies Européennes n°51, 2001.
  • Vidéos des Rencontres Eurasistes - le 18 octobre 2014, Bruxelles

    Laurent James - Lecture du texte de Jean Parvulesco "Vladimir Poutine et l'Empire Eurasiatique de la Fin"

    N.Pendragon - De la Quatrième théorie politique

    Voir la suite 

  • Radio Courtoisie : « La catastrophe de l’euro » (Audio)

    Le vendredi 21 novembre 2014, dans son “Libre journal des sciences et des techniques” surRadio Courtoisie, Paul Deheuvels recevait professeur d’économie et de finances à l’IEP de Paris, auteur du livre: « L’Euro, comment s’en débarrasser ? »

  • Juppé : « meilleur d’entre nous » ou « plus à gauche d’entre nous » ?

    Source : ojim.fr – Pour l’observateur des médias il ne suffit pas de s’étonner de l’indulgence soudaine que montre la presse dominante à l’égard d’Alain Juppé, il faut montrer qu’elle est délibérée et qu’elle obéit à un plan concerté dont le passé nous a offert maint exemple.

    Ainsi à l’approche de chaque élection américaine, la partie de la presse française qui a son couvert dans les sphères libérales de gauche nous vante-t-elle les mérites de “son” candidat jusqu’à défendre par exemple avec une belle unanimité un John Kerry qui n’avait aucune chance. De même, lorsque Ségolène Royal était en lice contre Nicolas Sarkozy, la candidate socialiste chilienne à la présidentielle, Michelle Bachelet, était-elle couverte d’éloges par les magazines les plus recommandables en France, de Télérama à l’Express, afin de montrer que Ségolène pouvait prétendre à la victoire.

    Alain Juppé est l’homme de droite idéal tel que façonné par la gauche hâtivement avant une élection quand elle a compris qu’elle allait perdre la main, et qu’elle devra se contenter de revenir aux méthodes de la subversion. Tout est bon pour le pousser sur le devant de la scène. Lauréat du prix de l’humour politique (!), le maire de Bordeaux a été sacré « homme politique de l’année » par le magazine GQ, sans que personne ne puisse dire quelle est la réalisation politique de l’ancien premier ministre méritant cette distinction.

    Matthieu Pigasse de son côté, a incité le magazine le plus violemment prescripteur de son groupe, Les Inrocks, à placer l’ancien Premier Ministre en tête de gondole pour la présidentielle, sans doute pour montrer que ses 70 ans ne sont pas un handicap puisqu’il attire les fans d’Iggy Pop et d’Étienne Daho. « C’est la Juppémania », s’exalte le magazine dans un formidable exemple d’« analyse » auto-prescriptrice… La ficelle est aussi grosse que celle que nous dénoncions ici-même et qui consiste à présenter Juppé et Hollande comme seuls en lice sur une photo de couverture. Le même Mathieu Pigasse, actionnaire du Monde, n’étant peut-être pas étranger à l’affaire Jouyet telle que révélée par ce journal et visiblement dirigée contre l’un des adversaires de Juppé, François Fillon.

    De là à conclure qu’Alain Juppé, pour reprendre une formule célèbre est non seulement « le meilleur », mais le plus à gauche d’entre nous, le pas est vite franchi pour les gens perspicaces, et c’est chose faite.

    http://fr.novopress.info/178790/juppe-meilleur-dentre-gauche-dentre/