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  • Jan Jambon, Jean-Marie Le Pen, Ronald Reagan, Jean-Paul II et les autres…

    Le ministre NVA Jan Jambon

    Le ministre NVA Jan Jambon

    En Belgique, depuis que le parti autonomiste flamand NVA est entré au gouvernement fédéral, certains s’échinent à diaboliser ses ministres.

    Aujourd’hui, c’est un site internet d’extrême gauche, Résistances.be, qui se voit cité par tous les médias mainstream pour avoir publié une photographie du vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur Jan Jambon en compagnie de Jean-Marie Le Pen. Le cliché date de… 1996. Des nouvelles fraiches !

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    La photo est prise lors d’une soirée organisée par le Vlaams-Nationale Debatclub (VNDC), une association étudiante chargée, comme son nom l’indique, d’organiser des débats avec des personnalités politiques. On y a vu prendre la parole des personnalités du centre-droit comme des mouvements nationalistes.

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  • La monarchie de l’Ancien Régime était-elle une monarchie absolue ?

    Ce lieu commun pénible de l’histoire républicaine à la Michelet et autres histrions, - et non pas historiens -,  du même acabit est aussi répandu que le virus Ebola en Afrique. Cette plaie de la disputatio mérite d’être une bonne fois pour toute recouverte à l’aide d’arguments qui feront plier les sophismes quotidiens des experts en républicanisme. Ne soyons pas si injuste avec Jules Michelet : Jacques Bainville dans l’avant-propos de sonHistoire de France  relevait que son analyse du moyen-âge était brillante. Seulement, plus il se dirige vers la Révolution française, plus sa haine de l’Ancien Régime devient latente.

    Dans un débat historique,  n’importe quel abruti gauchiste rétorquera à son interlocuteur  par la sempiternelle rengaine: « oui, mais quand même, la monarchie absolue, c’était un régime où le roi faisait ce qu’il voulait et pouvait emprisonner qui il veut. » Devant une assertion d’une telle stupidité, un constat s’impose : l’Inéducation Nationale a fait du très bon boulot. Il s’agit donc  ici de rectifier le tir et démontrer que la monarchie de l’Ancien Régime ne relevait absolument pas de l’absolutisme.

    Vulgarisée par Mirabeau en 1790, l’expression « Ancien Régime » regroupe une période allant du XVème siècle à la Révolution française. Le roi a peu à peu voulu réduire les apanages, c’est-à-dire les portions du territoire attribuées aux frères du roi. Ce souhait d’étendre le pouvoir royal sur tout le territoire a été théorisé par les juristes Bodin et Loysel, puis célébré par Bossuet, sous le nom de monarchie absolue. Cela n’excluait pas pour autant les limites du pouvoir royal. Lorsque le mot monarchie absolue est lancé dans le débat contemporain, c’est bien pour critiquer l’absence de limites de la monarchie absolue.

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  • Conférence de Laurent Guyénot à Lyon

    Laurent Guyénot présentera la conférence « Un siècle de manipulations » le vendredi 12 décembre 2014 à 19h30 à Lyon.

    À cette occasion, il poursuivra la présentation de ses travaux entrepris pour E&R et Kontre Kulture.

    Réservation obligatoire à l’adresse suivante :
    confdecembre@gmail.com

    La demande de réservation doit obligatoirement mentionner le nombre de places demandées, l’identité de tous les participants (prénom et nom, pas de pseudonyme) ainsi qu’un numéro de téléphone portable.

    Le lieu de conférence sera indiqué par courriel et SMS quelques heures avant l’horaire indiqué.

    Entrée : 5 € à payer sur place.

    Les organisateurs se réservent le droit de refuser l’entrée pour des raisons appropriées

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  • La France, « défoncée » à la dépense publique improductive !

    Elle n’emprunte pas pour investir mais pour fonctionner, notamment pour entretenir une fonction publique d’un emploi sur cinq.

    Certains ferment des cadenas le long des ponts en se jurant un amour éternel, les patrons de PME qui défilaient munis de cadenas à Paris et à Toulouse souhaitaient au contraire qu’un geste d’amour des pouvoirs publics les ouvrent afin de desserrer l’étreinte réglementaire, fiscale et sociale qui les empêche d’investir et de croître… Alors ils demandent aux fonctionnaires et aux élus de revoir trois copies rédigées en méconnaissance de la réalité vécue.

    – Il est impossible à certaines petites entreprises, en raison de leur type d’activité, d’embaucher des salariés pour un minimum de 24 heures par semaine.

    – La complexité de la mise en œuvre du compte pénibilité pour la retraite est d’une gestion trop lourde pour des patrons qui préfèrent se consacrer à la marche de leur entreprise plutôt qu’à la paperasse administrative, laquelle justifie au contraire le surnombre des emplois publics.

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  • La BCE va-t-elle acheter des titres de dettes souveraines contre la déflation ? Explications

  • La social-démocratie : un totalitarisme à l’épreuve des populismes

    Panne généralisée de l’ascenseur social, effondrement économique par l’action conjuguée de la désindustrialisation et l’activité parasitaire de la « bancocratie », faillite complète du modèle d’État providence accentuée par l’indolence du corps politique : en dépit de tous ces signes probant de faillite, nos États s’entêtent à mener une politique ouvertement antisociale.
    Un processus qui se poursuit, malgré la colère rampante, par la simple volonté d’une minorité « d’abuseurs » issue du politique, de la finance internationale et des réseaux.
    Dégagées des contingences humaines, soumises aux seules règles du grand capital et de la marchandisation, ne voulant plus investir l’argent dans des projets sociaux indispensables (santé, enseignement, services publics), nos démocraties se transforment par l’action d’une poignée d’individus en nouveau totalitarisme. Totalitarisme où les libertés sont réduites à de pures formalités, où seule la consommation de masse se voit réellement encouragée…
    "Lorsque l’on vante la démocratie bourgeoise, on ne dit pas pour le profit de qui s’exerce cette démocratie" Georges Politzer
    Par ses soumissions multiples à l’ordre libéral, niant les conséquences matérielles d’une politique ouvertement brutale sur le plan social et économique, nos « démocraties », conscientes de leur mutation en dictature des marchés, investissent une énergie folle pour nous détourner de nos éventuelles errances politiques. Nous serions de plus en plus nombreux à nous détourner des partis traditionnels, à être tentés par des options plus radicales. D’où cette nécessité de disqualifier toutes nouvelles initiatives politiques par un brouillage idéologique en les ramenant au rang de populismes…
    Expression objective d’une colère face à une élite peu soucieuse de la cause du peuple, le populisme se voit rapidement associé à d’autres mots noircis par l’histoire : fascisme, communisme, nationalisme.
    Ces mots rentrés dans le champ lexical de nos animateurs politiques et médiatiques sont utilisés sans distance pour mieux empêcher ou discréditer toutes options alternatives face à une politique réformiste qui dépossède toujours plus les citoyens. Cette technique visant à appauvrir le langage, à réduire les concepts et à effacer toute forme de nuance fut brillamment explicitée par Georges Orwell dans « 1984 » sous le terme de novlangue.
    Son objectif : rendre inaudible ou impossible l’expression populaire, discréditer et diaboliser toute proposition allant à l’encontre des principes d’enrichissement d’une certaine élite. Lorsqu’un groupe évoquera l’idée hautement salubre, d’imposer significativement les grosses fortunes, de nationaliser les banques et les grandes entreprises, on le qualifiera de communiste… Si vous faites la promotion d’une politique protectionniste en plaidant pour le retour des frontières, vous serez qualifié de nationaliste…
    L’attribut populiste se mue en insulte dans l’esprit d’une population déjà matraquée par les discours de l’idéologie dominante et enfumée par des mots à la signification flottante ; une idéologie qui s’emploie à placer un peuple asservi sur la voie du refus de la pensée critique. Mais ce procédé montre des signes de faiblesse de plus en plus patents : rattrapée par les réalités d’une économie gangrenée, trop soumise au despotisme de la finance, écrasée par le poids de ses propres contradictions, le voile de cette démocratie frelatée finira pas se déchirer. Le populisme pris en tant que mouvement social positif y pourvoira…

    Laurent Bodenghien

    Source :Diktacratie :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEZyAuklpqcqjxyFs.shtml

  • Le libéralisme inclut le principe de subsidiarité

    Intéressante contribution de Chantal Delsol sur le libéralisme dans La Nef du mois de décembre :

    F"[...] En ce qui concerne le libéralisme économique, c’est plus compliqué parce que l’expression est victime des jugements idéologiques les plus divers et les plus violents. Pour l’opinion française, il n’y a pas de libéralisme, il n’y a que de l’ultra-libéralisme – c’est-à-dire que ce courant n’existe que dans sa perversion, exactement comme le nazisme. Mais c’est faux. Il existe naturellement un ultra-libéralisme, mais seulement à la marge, et par ailleurs devenu bien rare dans le monde.

    Le libéralisme économique signifie que la production et l’échange sont laissés à l’initiative des particuliers et des groupes (la définition du socialisme est à l’inverse : « étatisation des moyens de production et d’échange »). C’est tout.Cela n’empêche pas de se rendre compte que l’État doit fixer et faire appliquer des règlespour empêcher la concurrence déloyale, faire respecter les contrats, et aussi protéger les malchanceux et aussi les paresseux qui ne survivent pas dans un système de liberté, et que les initiatives privées ne sont pas parvenues à aider suffisamment. Car le libéralisme inclut le principe de subsidiarité. Naturellement on va débattre et se quereller pour savoir jusqu’où doit aller le rôle de l’État. C’est pratiquement l’essentiel du débat dans les démocraties modernes.Ou cela devrait l’être. Car nous savons bien aujourd’hui, enfin si nous acceptons de tenir compte de l’histoire récente, que le socialisme économique ne fonctionne pas, il appauvrit toujours les pays dans lesquels il s’applique – l’Union Soviétique s’est effondrée essentiellement par marasme économique, et en ce moment même, depuis plus de vingt ans, la Chine a dû mettre en œuvre une NEP, c’est-à-dire un libéralisme économique de stratagème, pour permettre au despotisme politique de durer…

    Il va de soi que je ne considère pas le libéralisme comme une structure de péché. Car alors quelle serait la structure du bien ? La planification et le socialisme ? mais celui-ci affame ses peuples et termine dans la Corée du Nord ! Voit-on une alternative différente ? En revanche, je crois que l’alternative, dans une culture de la personne, est entre la liberté maîtrisée et la liberté illimitée. Le libéralisme ne doit pas être pratiqué n’importe comment. C’est un système qui garantit, protège et assume la liberté de produire et d’échanger, ce qui est le meilleur moyen à la fois de susciter la prospérité et de respecter l’autonomie des personnes qui porte notre culture. Mais si le libéralisme économique n’est pas enraciné dans une réflexion permanente qui va au-delà de l’économie, il peut produire la misère, et couronner les égoïsmes. Cette réflexion concerne les limites de la liberté individuelle. Ces limites bien entendu dépendent de facteurs circonstanciels, mais d’une façon générale on peut dire que trop d’individualisme pervertit ce système, comme d’ailleurs tous les autres mais sans doute encore plus. Le libéralisme a besoin de faire droit aux groupes, parce que seuls les groupes peuvent l’adoucir, l’amender, l’écarter de sa tentation cynique. À cet égard le système coopératif viendrait à point nommé, dans nos pays, pour contrecarrer les excès du capitalisme mondialisé."

    Michel Janva

  • Gironde – Emploi fictif : le conseiller régional PS Nicolas Madrelle mis en examen

    Une nouvelle fois, un socialiste local est dans le viseur de la justice. Il s’agit cette fois de Nicolas Madrelle (au centre sur la photo), le fils de l’actuel président du Conseil général de la gironde Philippe Madrelle.

    D’après le quotidien Sud-Ouest, ce conseiller régional socialiste et éphémère MAIRE de Carbon-Blanc est soupçonné d’avoir exercé un emploi fictif (3.200 euros mensuels) au sein du groupe de travaux publics Cassous, un des poids lourds de la région.

    Il a été mis en examen par le juge lyonnais Philippe Duval-Molinos qui enquête sur des marchés publics passés dans le cadre du chantier du tramway bordelais. «Depuis plusieurs années celui-ci déroule méthodiquement la pelote des consultations truquées ayant accompagné l’arrivée du tramway dans l’agglomération bordelaise. Le magistrat a mis au jour un système de surfacturations, de commissions occultes et de corruption articulé autour d’un noyau de fonctionnaires de la Communauté urbaine de Bordeaux. En échange de contreparties, ces derniers divulguaient auprès de diverses entreprises de travaux publics des informations confidentielles relatives aux appels d’offres en cours ».

    Après avoir été collaborateur parlementaire de son père et de son oncle, Nicolas Madrelle est aujourd’hui chargé de mission sur le développement durable chez le bailleur social du département Gironde-Habitat !

    http://fr.novopress.info/

  • Marion Maréchal-Le Pen a humilié Laurent Wauquiez

    Selon Thierry de Cabarrus dans l'Obs. Extraits :

    W"Concrètement, il s’est fait dévorer tout cru par Marion Maréchal-Le Pen, la toute jeune députée du Vaucluse, ce bébé requin de la politique dont il espérait ne faire qu’une bouchée et qui l’a abandonné, exsangue et ridicule en fin d’émission, sur le plateau de France 2. [...] Durant l’émission, Laurent Wauquiez est convaincu qu’il va pouvoir facilement terrasser son adversaire sur l’Europe. Voilà qu’il développe l’argument usé de la sortie de la France de l’UE et qu’il aborde la question de l’abandon de l’euro et du retour au franc. Comment, concrètement, compte faire le Front national ?

    Sauf que Marion Maréchal-Le Pen, qui l’attend de pied ferme sur ce thème, lui retourne l’argument du manque de réalisme.Comment Laurent Wauquiez, cet éphémère ministre des Affaires européennes de Nicolas Sarkozy, qui veut en finir avec l’Europe des 28, qui souhaite revenir à un "noyau dur" de six membres, compte-t-il faire concrètement pour mener à bien un tel projet ? Comment compte-t-il contourner l’article 48 du Traité européen qui exige l’unanimité des membres de l’UE pour parvenir à un tel bouleversement ? Comment peut-il démembrer cette Europe, passer de 28 à 6 sans toucher à cet euro et sans lui-même revenir au franc ?

    Cette fois,Laurent Wauquiez se tait, incapable d’opposer un argument sérieux à celle qui le prend soudain en défaut dans son propre domaine de compétence, les Affaires européennes, et qui a pris la précaution, face à lui, de potasser son sujet à fond. [...]

    Sur la loi Taubira, le député de Haute-Loire a voulu faire la différence, en rappelant que le camp des cathos, c’était sa chasse gardée puisqu’il avait fait toutes les "manifs pour tous" [...]. Et de critiquer la position ambiguë de  Marine Le Pen, qui, contrairement à sa nièce, s’était abstenue de défiler contre le mariage gay ou contre l’avortement.Mal lui en a pris, cette fois encore, car Marion Maréchal-Le Pen a opposé l’unanimité du comité central du FN sur ce sujet aux couacs de Nicolas Sarkozyhésitant entre abrogation et réécriturede la loi et finalement cédant sous la pression de ses militants."

    Michel Janva