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  • Nicolas Bay : « On est chez nous, cri du cœur du peuple français » (Maj : Nicolas Bay répond à Désintox – Libération)

    Nicolas Bay répond aux « facts checkers » - 05/12/2014

    Allocation aux personnes âgées : une préférence étrangère bien réelle Invité de Léa Salamé sur France Inter lundi, j’ai été amené à évoquer l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées, ex-minimum vieillesse) et la manière dont en bénéficient des milliers d’étrangers sans jamais avoir cotisé. Quiconque a dans son entourage l’un de ces retraités pauvres, souvent anciens agriculteurs ou commerçants, qui vit avec quelques centaines d’euros par mois comprendra immédiatement le caractère scandaleux du sujet. Comme la fameuse aide médicale d’État, ce gouffre financier sans fond – 744 millions d’euros en 2013 – qui permet aux clandestins d’être soignés gratuitement dans notre pays, il s’agit d’une forme de « discrimination positive » (positive pour les immigrés, et donc négative pour les nationaux) ou de préférence étrangère. Cela m’a valu les honneurs de la rubrique « Désintox » de Libération. Ces journalistes appartiennent à cette nouvelle caste dans la caste qui se piquent de – pardonnez l’anglicisme – « fact checking » et s’en vont ainsi vérifier les affirmations de tel ou tel. Tel ou tel étant, étrangement, souvent un patriote, et le sujet sur lequel ils s’efforcent de démontrer « l’intox » étant, bizarrement, souvent l’immigration. Ainsi, pour rester avec la « Désintox » de Libération (mais les « Décodeurs » du Monde sont dans la même veine), je note avec intérêt qu’entre 2011 et aujourd’hui, ce ne sont pas moins de quatre articles qui ont été consacrés au sujet des étrangers bénéficiaires de l’ASPA (toujours pour expliquer que ceux qui le dénoncent se trompent évidemment), ou encore que, sur leurs quatre dernières chroniques en partenariat avec la chaîne Arte, deux ont été consacrées à contrer des propos de Marine Le Pen.

     Ce sont ainsi 30 % des bénéficiaires du seuil maximal de l’ASPA (800 euros par mois) qui ne sont pas français. Après être devenu un hôpital pour les clandestins via l’AME, la France peut ainsi devenir aussi une généreuse maison de retraite.

    Mais puisque je suis donc attaqué et que manifestement Libération n’a pas jugé utile de revenir vers moi, voici ma réponse, très factuelle elle aussi. L’ASPA est, un peu à la manière du RSA, un complément de revenus dont peuvent bénéficier les personnes âgées de plus de 65 ans (ou moins dans le cas d’une incapacité de travail ou d’un handicap). Dans un rapport à l’Assemblée nationale d’avril 2013, la députée Isabelle Le Callennec faisait remarquer que de très nombreux agriculteurs, particulièrement concernés par les petites retraites et donc ce dispositif, renonçaient à l’ASPA. Il en va de même pour beaucoup d’autres retraités pauvres, ayant pourtant cotisé. Dans le même temps, les étrangers résidant en France depuis plus de dix ans peuvent y prétendre par une simple déclaration sur l’honneur, sans jamais avoir travaillé ni cotisé dans notre pays ! Ce sont ainsi 30 % des bénéficiaires du seuil maximal de l’ASPA (800 euros par mois) qui ne sont pas français. Après être devenu un hôpital pour les clandestins via l’AME, la France peut ainsi devenir aussi une généreuse maison de retraite.

    Boulevard Voltaire

    Suite de l'article de FdeSouche

  • Bernard Lugan : le vrai scandale d’Ebola

    Les médias nous disent que si l’Afrique ne parvient pas à combattre Ebola c’est parce qu’elle manque de médecins. Faux ! L’Afrique a des médecins, mais ils ont émigré en Europe ou aux Amériques. Ceux qui furent formés en Afrique sont partis vers des cieux meilleurs et ceux qui le furent en Europe y sont restés… La vérité est que l’Afrique exporte ses personnels médicaux alors qu’en moyenne, elle compte moins de 15 médecins pour 100 000 habitants contre 380 en France[1].

    En 2008, le Center for Global Development chiffrait à 135 000 les personnels médicaux africains (médecins, infirmiers et autres) exerçant hors d’Afrique, dont 28_000 médecins originaires d’Afrique sud-saharienne. S’il n’y a pas de médecins au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée et au Mali c’est parce que ces déserteurs ont abandonné leur continent pour aller s’employer dans les pays du Nord[2].

    Les conséquences de ce scandale sont clairement apparues le 26 novembre 2014, quand, pour tenter d’enrayer la propagation d’Ebola, la Commission européenne proposa de mobiliser 5000 (!!!) médecins européens. Le Commissaire à l’Aide humanitaire, M. Andriukaitis déclara ainsi qu’il avait « (…) appelé les ministres de 14 Etats membres pour les exhorter à envoyer plus de personnel médical dans les pays frappés par Ebola ».

    Avant de faire appel aux médecins européens, pourquoi M. Andriukaitis n’a t-il pas songé à exiger des milliers de médecins africains exerçant au sein de l’UE, de se porter volontaires pour aller soigner leurs frères dans le malheur ?

     

    L’exemple d’Ebola n’est pas isolé. Impuissantes, les autorités de Madagascar qui font actuellement face à une épidémie de peste viennent de lancer un appel à l’aide à l’Europe alors que des centaines de médecins malgaches exercent dans les limites de l’UE. Rien qu’en France, ils sont 770 (!!!)[3]. Ne seraient-ils pas plus utiles dans leur pays ? Pour les remplacer, l’UE va donc devoir faire appel à des médecins européens. Comme toujours.

    Cette question des médecins africains dans l’UE est révélatrice de ce « grand remplacement » qui se fait à tous les niveaux de la société et que certains considèrent comme un « fantasme ». En 2008, le président sénégalais Abdoulaye Wade la qualifia de « pillage des élites des pays en voie de développement », ajoutant « (…) ce n’est pas honnête de vouloir prendre nos meilleurs fils ».

    Disons le clairement, cette nouvelle forme de la traite des Noirs, porte sur les plus précieux des Africains, ses diplômés, et elle se fait avec l’habituelle complicité des « gentils » de l’anti-ségrégation et des requins du capitalisme associés pour la circonstance. Au nom du paradigme de la culpabilité qui les hante, les premiers s’interdisent de voir qu’en les accueillant, ils saignent l’Afrique. Les seconds les encouragent à venir au nom des lois du marché, du travail global et de la mobilité de la main d’œuvre.

    Madame Taubira et le Cran sont étrangement silencieux sur cette question. Pourquoi ?

    [1] Center for Global Development (CGD), 2008.

    [2] Contrairement à l’idée-reçue, ils ne vont pas combler le désert médical français, ce résultat d’une stupide et suicidaire politique de numerus clausus, puisqu’ils vont quasiment tous s’installer en ville, là où l’on ne manque pas de praticiens (Ordre des médecins, novembre 2014).

    [3] Atlas national de la démographie médicale, Conseil de l’ordre des médecins, 4 juin 2013. Concernant les 19.762 médecins exerçant en France et titulaires de diplômes étrangers hors Union européenne, 31,5% étaient originaires d’Afrique du Nord dont 22,2% d’Algérie, 5,8% du Maroc, 2,5% de Tunisie et 1% d’Egypte.

    http://www.contre-info.com/bernard-lugan-le-vrai-scandale-debola#more-35748

  • UE : les lobbies OGM ont gagné

    L’UE fait semblant de redonner du pouvoir aux gouvernements nationaux et dans un deuxième temps conditionne les décisions états européens aux évaluations de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (l’Autorité n’a jamais rendu d’avis négatif sur les organismes génétiquement modifiés).

     

     

    http://www.contre-info.com/

  • Autoroutes : jackpot de 14.7 milliards pour les concessionnaires

    L’État cherche toujours plus d’argent pour rembourser la dette, financer des projets fumeux, une politique migratoire criminelle, une classe politique corrompue. Alors que les péages d’autoroutes représentent une manne financière incroyable, nos « élites » vont renouveler les concessions aux sociétés privées pour un bénéfice estimée à 14.7 milliards d’euros.

    Lu sur20 minutes : Si l’Etat prolonge les contrats de concession des sociétés d’autoroutes, il fera gagner à ces dernières 14,7 milliards d’euros, révèle Le Parisien-Aujourd’hui en France.

    Ce scénario est plus que probable: en 2013, le gouvernement a signé un plan de relance autoroutier avec les trois majors du secteur -Abertis, Eiffage et Vinci. Le principe? Ces sociétés s’engagent à réaliser pour 3,2 milliards d’euros de travaux de rénovation et d’entretien du réseau autoroutier et en échange, elles voient la durée de leurs contrats, qui doivent s’achever entre 2027 et 2033, s’allonger de plusieurs années.

    «Selon un document que nous avons pu consulter, ce sont 14,7 milliards d’euros qu’empocheraient les autoroutiers durant les deux, trois, voire quatre ans de rab que l’Etat s’apprête à leur accorder», écrit Le Parisien-Aujourd’hui en France. Qui résume: «Là où Vinci, Eiffage et Abertis investiraient 1 euro, ils en récolteraient en moyenne 4,5».
    Un avantage fiscal conséquent

    Le quotidien rappelle par ailleurs que les sociétés d’autoroutes bénéficient d’un avantage fiscal conséquent: elles peuvent déduire de leurs impôts la totalité de leurs charges d’intérêt d’emprunt. Le fait que ces charges ne soient pas plafonnées, comme c’est le cas pour les autres entreprises, entraîne un manque à gagner pour l’Etat d’environ 60 millions d’euros par an.

    Ces avantages permettent aux autoroutiers de décrocher un «taux de rentabilité interne, qui mesure le rendement, de 7,7%», révèle le quotidien, soit plus que ce que prévoyaient les contrats (6,4%). Rappelons que le taux de profit net des sociétés d’autoroutes s’échelonne de 20 à 24% et que la privatisation du réseau autoroutier est totale depuis 2006.

    Dans une récente interview accordée à 20 Minutes, Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, rappelait qu’en dix ans, «le prix du kilomètre parcouru sur autoroute a augmenté en moyenne de 16,4%, soit deux fois plus vite que l’inflation».

    http://www.contre-info.com/autoroutes-jackpot-de-14-7-milliards-pour-les-concessionnaires#more-35743

  • Douze raisons de ne jamais voter Sarkozy

    Henry de Lesquen, président du Club de l’Horloge

    ♦« Adopté en 2007 par le Parlement à la demande du nouveau président de la République N. Sarkozy, c’est, écrite autrement, la constitution européenne repoussée par référendum en 2005 ».

    Les électeurs votent souvent sur des promesses. Mais peut-on passer sous silence les bilans ? Ce n’est pas l’avis d’Henry de Lesquen. Farouche contempteur de Nicolas Sarkozy, Henry de Lesquen relève ici douze points de faiblesse dans la direction des affaires d’Etat de l’ancien président de la République. Un texte polémique mais d’une précision chirurgicale.
    Polémia.


    1 Accélération de l’immigration

    200.000 immigrés légaux par an, sans compter les illégaux, alors que ce n’était « que » 150.000 par an avant 2002, du temps où le socialiste Jospin était premier ministre. Cela fait plus de deux millions en dix ans, de 2002 à 2012 (Sarkozy a été ministre de l’Intérieur de 2002 à 2007, à quelques mois près, président de la République de 2007 à 2012, et c’est lui qui, pendant ces dix années, a eu la haute main sur la politique de l’immigration).

    2 Forfaiture du Traité de Lisbonne

    Adopté en 2007 par le Parlement à la demande du nouveau président de la République N. Sarkozy, c’est, écrite autrement, la constitution européenne repoussée par référendum en 2005.

    3 Réintégration dans l’OTAN et soumission aux Etats-Unis

    Comment un souverainiste ou un gaulliste pourrait-il voter pour Sarkozy sans se renier ?

    4 Accroissement de 600 milliards d’euros de la dette publique

    De 1.200 milliards en 2007 la dette publique passe à 1.800 milliards en 2008. Soit 10.000 euros de plus par Français.

    5 Explosion des dépenses publiques, qui ont atteint 56% du PIB en 2012

    Comment un libéral pourrait-il voter Sarkozy sans se renier ?

    6 Institution du Conseil français du culte musulman

    Les socialistes en avaient rêvé, Sarkozy l’a fait.

    7 Droit de séjour perpétuel pour les délinquants et criminels étrangers

    Dès 2002, abolition de la prétendue « double peine » à l’initiative de Sarkozy, ministre de l’Intérieur.

    8 Financement sur fonds publics des associations antiracistes comme SOS-Racisme

    9 Introduction de la théorie du genre à l’école

    La théorie du genre est introduite à l’école en septembre 2011, par Luc Chatel, son ministre de l’Education nationale.

    10 Création du délit d’homophobie

    C’est la loi Sarkozy du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure (Sarkozy est alors ministre de l’Intérieur), suivie de la loi du 30 décembre 2004 portant création de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, la HALDE (Sarkozy est alors président de l’UMP, formation majoritaire à l’Assemblée nationale).

    11 Nomination du pédophile Frédéric Mitterrand comme ministre de la Culture

    12 Financement sur fonds d’Etat de spectacles sacrilèges et christianophobes et répression brutale des manifestants

    Notamment, en 2011, pièces de Romeo Castelluci, Sur le concept du visage du Fils de Dieu (Paris, Théâtre de la Ville) et de Rodrigo Garcia, Golgota Picnic (Paris, Théâtre du Rond-Point).

     Henry de Lesquen, 25/11/2014

    http://www.polemia.com/douze-raisons-de-ne-jamais-voter-sarkozy/

  • Lorsque l'Occident parle de démocratie, tous les pays tremblent

    Comprendre ce qui se passe au Moyen-Orient et les différents enjeux qui en forment la trame, c'est l'objectif d'un colloque organisé par l'AED-France vendredi 5 décembre, à Paris, sur ce thème: "Vers un nouveau Moyen-Orient" et avec cette question: "la fin des chrétiens?" Le directeur de l'AED-France, Marc Fromager, répond à Zénit. Extrait :

    "Un journaliste libanais a pu dire à propos d'une initiative en ligne : "Paroles, paroles, paroles"… comment redonner l'espérance ?

    FSi ce journaliste pensait à Dalida en disant cela, il a visé juste car qui mieux qu'une chanteuse égyptienne pouvait mettre en valeur la vacuité des promesses prononcées au Moyen-Orient depuis si longtemps? Non seulement les promesses n'ont pas été tenues mais les paroles ont le plus souvent été des leurres voire même des mensonges éhontés. Lorsque l'Occident se met à parler de démocratie, tous les pays se mettent maintenant à trembler car ils savent qu'une opération subversive est en cours contre eux, mais bien évidemment pour d'autres 
raisons, des raisons beaucoup moins avouables. Cela se vérifie en Afrique, en Asie et aussi bien entendu au Moyen-Orient. Dans ce contexte, l'incroyable gap qui sépare les belles paroles gorgées de
 bons sentiments et l'absolu cynisme de l'action menée en sous main au même instant a fini par quelque peu désenchanter, pour ne pas dire totalement révulser, les populations locales. On peut imaginer que certaines réactions de violence sont une réponse à cette perfidie même si on ne peut en aucun cas les excuser."

    Michel Janva

  • Sarkozy-Villepin : petits arrangements opportunistes…

    Les Français sont-ils assez naïfs pour ne pas soupçonner derrière ces arrangements opportunistes des coulisses dans lesquelles on ne souhaite pas qu'ils entrent ?

    Quand j’ai entendu l’ancien président de la République questionné sur TF1 par une Claire Chazal fidèle à elle-même pour la conduite des entretiens politiques, c’est-à-dire insipide et mollassonne, je l’ai trouvé à peu près aussi crédible dans sa façade sereine et pleine d’équanimité que François Hollande dans le rôle du « bon gros » qu’il affectionne pour tromper son monde.

    Son intention de créer un comité des anciens Premiers ministres, derrière l’apparente concertation qui semble l’inspirer, est en réalité un piège redoutable et cynique.

    On est bien obligé d’évoquer les étranges sinuosités de Dominique de Villepin dans ses relations avec Nicolas Sarkozy. Pendant près de quinze ans, ils ont été à couteaux tirés, avec une violence et une démesure qu’ils ne tentaient jamais de dissimuler tant elles révélaient l’authenticité d’une haine à la fois personnelle et politique. Depuis juin 2014, c’est un risible et singulier retournement. On entend quasiment Dominique de Villepin s’écrier « Embrassons-nous, Sarkozy ! » Celui-ci, paraît-il, a miraculeusement changé, « il a tiré les leçons de l’expérience du pouvoir ».

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