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  • Samedi 13 décembre à Oullins (Rhône), colloque sur le Traité transatlantique

    Samedi 13 décembre, à Oullins (Rhône), aura lieu un colloque débat consacré au Traité transatlantique. Intitulé “Le Traité transatlantique, une menace face au libre-échange”, Ce colloque se tiendra de 11 heures à 20 heures, salle du pôle social du Golf, 4 rue Salvador-Allende. Participation aux frais : 5 euros. Les débats seront animés par Karim Ouchikh, président du SIEL, Jean-Marc Chevillard, délégué régional Rhône-Alpes du SIEL, Muriel Coativy, secrétaire départementale adjointe du Rhône du Front national, et Yannick Jaffré, du collectif Racines.

    Seront présents à ce colloque : Bernard Monnot, député français FN/RBM au Parlement européen, et Gilles Lebreton, député français SIEL/RBM au Parlement européen.

    A noter que plusieurs auteurs seront présents lors de ce colloque pour y dédicacer leurs ouvrages. Vous pourrez notamment y rencontrer Yannick Jaffré, pour “Vladimir Bonaparte Poutine, Essai sur la naissance des Républiques”, aux Editions Perspectives Libres, Nikola Mirkovic, pour “Le martyr du Kosovo” chez Jean Picollec, et Kader Hamiche, éditeur, pour la réédition du livre du Bachaga Boualam, “Mon pays, la France”.

    Informations et réservations : 06 26 82 00 27 et oullinsbleumarine@orange.fr

    http://fr.novopress.info/179677/samedi-13-decembre-oullins-rhone-colloque-traite-transatlantique/

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  • Un jour, un texte ! La Patrie selon Eugenio Corti

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui : la Patrie. (10)

    Entretien avec un romancier

    Eugénio Corti, romancier italien, est l'auteur, entre autres, d'une fresque historiquo-romanesque exceptionnelle : "Le cheval rouge"(traduit en français aux éditions de l'Age d'Homme).

    Corti parle souvent de défense de la patrie. Cet idéal est-il encore actuel ?

    L'ancien officier n'a pas à chercher ses mots pour répondre. Il a expliqué très souvent à ses soldats que leur sacrifice pour la communauté n'était pas vain ; il l'a répété très souvent, même après la guerre. Un exemple : l'histoire de ce soldat du sud du Latium blessé et hospitalisé à l'arrière. Il avait écrit au sous-lieutenant Corti pour lui demander de venir lui rendre visite ; il voulait entendre de ses lèvres, une fois de plus, les raisons de leur combat.

    « Il m'a demandé de lui parler de la patrie - précise Eugenio Corti - et à ce moment-là ce n'était pas facile, s'agissant d'un terme galvaudé, dont la rhétorique fasciste avait abusé. »

    Cette anecdote permet au lecteur de connaître une définition inoubliable de la patrie, une définition d'une actualité surprenante. Celle-là même qui avait convaincu le soldat-paysan Zaccagnini à reprendre les armes dans les rangs de l'armée régulière pour libérer l'Italie.

    L'officier lui avait dit : « La patrie ne doit pas être confondue avec les monuments des villes ou avec les livres d'histoire : c'est l'héritage que nous ont laissé nos ancêtres, nos pères. Ce sont les personnes qui nous ressemblent : les gens de notre famille, nos amis, nos voisins, ceux qui pensent comme nous ; c'est la maison où nous habitons, à laquelle nous pensons lorsque nous sommes loin, ce sont les belles choses que nous avons autour de nous. La patrie est notre façon de vivre, différente de celle de tous les autres peuples. »

    Le sous-lieutenant Corti ne voulait pas que la douleur et la fatigue du combat aient une signification abstraite ou lointaine. Il ajouta donc, à l'intention de ce soldat-paysan qui gardait dans son cœur ses champs et la voix des jeunes filles au travail : « Les vignobles, les jeunes filles qui chantent au milieu des vignes sont notre patrie. »

    Le jeune officier savait que le temps pressait ; il fallait agir, vite et bien. Avec une force que les années n'ont pas diminuée, il rappelle : « Nous étions jeunes, nous faisions des projets pour l'avenir. J'ai dit à ce soldat : "Nous devons reprendre en main notre patrie, pour pouvoir élever nos enfants comme nous l'entendons, en faire des Italiens et des chrétiens." Il valait et il vaut la peine de se dépenser pour cette cause. »

    Eugenio Corti

    Extrait de : « Parole d'un romancier chrétien ».

    Entretien avec Paola Scaglione – Éd. L'Age d'Homme.

    Lois Spalwer

  • Identité : au Mans, la troisième Marche du souvenir (Présent 8248)

    Le samedi 13 décembre, aura lieu au Mans la IIIème Marche du souvenir organisée par l’association La Compagnie du Maine. Elle s’élancera de la place Saint-Michel à 19 heures. Thomas Guérin est un des organisateurs de la marche.

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant

    Vous organisez, pour la troisième année consécutive, une Marche du souvenir dans le quartier historique du Mans, la Cité Plantagenêt. Pourquoi organiser cet événement ?

    L'affiche de la troisième Marche du souvenir

    L’affiche de la troisième Marche du souvenir

    Nous faisons partie de cette jeune génération qui a pleinement conscience de tous les maux qui composent ce que l’essayiste Eric Zemmour nomme le « suicide français ». Parmi ceux-ci, un nous semble central : le mépris de soi au nom d’un amour idéalisé de l’Autre, la haine ou, pire, l’oubli de nos racines au profit de toutes les racines de l’Autre. Nous avons l’intime conviction que nous ne pouvons maintenir une société heureuse et saine sans une profonde fierté. Fierté de notre histoire, de notre patrimoine, de notre culture plurimillénaire. Plus nous incarnerons cette fierté et plus nous serons à même de « faire peuple » et de relever les périlleux défis qui nous font face.

    Par cette marche, aussi humble soit-elle, nous incarnons nos valeurs et nous souhaitons ouvrir un chemin. De nombreuses initiatives peuvent ensuite s’inspirer de cet « état d’esprit ».

    A quelles initiatives pensez-vous ?

    Nous regardons avec le plus grand intérêt le retour aux racines qui se fait « par la base ». Le succès, désormais international, du parc du Puy du Fou en est une formidable illustration. Dans de nombreuses régions, des initiatives s’en inspirant durent depuis des décennies, se développent et essaiment. Les associations de restauration du patrimoine, de maintien d’une agriculture traditionnelle, de généalogie, de « circuits courts », rencontrent un succès réellement impressionnant. Cela se passe tout à fait en dehors des luttes politiques et même des zones de contrôle étatiques. C’est cela qui importe. Une véritable démocratie populaire est en train de renaître dans ces micro-communautés, sans d’ailleurs faire de bruit.

    Pourquoi retenir chaque année la date du 12 ou 13 décembre ?

    Une du numéro 8248 de "Présent"

    Une du numéro 8248 de “Présent”

    Nous avons choisi une date symbolique pour l’histoire locale. Les 12 et 13 décembre 1793, les insurgés vendéens auxquels s’étaient greffés de nombreux chouans firent au Mans une sinistre étape dans ce que l’on a appelé la « virée de Galerne ». Touchée par le froid, la faim et les épidémies, la colonne prit le contrôle du Mans le 10 décembre 1793. Deux jours plus tard, les forces vendéennes furent mises en déroute par les troupes républicaines, qui massacrèrent l’arrière de la colonne, encore bloquée dans les rues du Mans. Ne restaient essentiellement que les non-combattants : femmes, enfants ou blessés.

    Au-delà du symbole de l’insurrection vendéenne et chouanne, qui était une révolte de l’enracinement et des libertés concrètes contre l’égalitarisme jacobin, nous souhaitons évoquer notre plus longue mémoire lors de cette marche. Notre parcours sillonne des ruelles mélangeant de nombreux siècles de notre histoire, pour finir au pied des murailles romaines du IVème siècle (photo). C’est d’ailleurs derrière une bâche Vindunum, du nom latin de la ville du Mans, que marcheront familles et amis réunis autour des flambeaux de la mémoire et de l’unité d’un peuple.

    Informations : marchedusouvenir@gmail.com

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  • Dégradations à Lyon : les casseurs gauchistes mentent

    LYON (information exclusive Bloc Identitaire Lyon)
    Dans une tribune libre publiée sur le site Lyon Capitale intitulée « Nous détruisons pour passer un message », des militants d’extrême gauche tentent de justifier politiquement les violences commises (une quinzaine de policiers blessés, des dizaines de vitrines brisées, etc.) lors de la manifestation organisée par le Collectif de vigilance 69 contre l’extrême droite et Conex le 29 novembre dernier dans le centre-ville de Lyon.

    Selon les auteurs anonymes, « les cibles avaient une signification politique » et « aucun pillage n’a eu lieu et aucun commerçant “ordinaire” n’a été touché. Non. Seulement les banques, les panneaux publicitaires, les abris-bus, les agences d’intérim, les agences immobilières et McDo ont été touchés. »

    FAUX ! Puisque des militants du Bloc Identitaire Lyon ont pu constater les dégâts et discuter avec le soir même avec les commerçants attaqués dans la rue du Plâtre, et sont allés à la rencontre des victimes le week-end dernier avec un accueil très favorable de leur part.

    Liste non exhaustive :
    - Un magasin de vêtements pour femme : la porte vitrée a été brisée et quelques individus se sont introduits pour voler des affaires.
    - Boutiques ayant subi des coups de marteau dans leurs vitrines : un magasin de caleçons, une boucherie et un commerce d’ustensiles de cuisine !
    - Vitrines brisées pour un magasin de vêtement dans le secteur de Saxe-Gambetta.

    On est donc bien loin des « gentils militants » qui choisissent leurs cibles pour des considérations politiques… Les membres violents de la manifestation organisée par le Collectif de vigilance 69 contre l’extrême droite et Conex ressemblent plutôt à des casseurs incapables de la moindre réflexion politique. Une mouvance hétéroclite qui bénéficie d’une quasi-impunité judiciaire depuis plusieurs années, d’une coupable bienveillance journalistique et menaçant clairement de s’en prendre au local des Identitaires, « La Traboule ».

    http://fr.novopress.info/179660/degradations-lyon-les-casseurs-gauchistes-mentent/

  • Syndicats : moins d'adhérents, toujours plus d'argent ...

    Le gouvernement se prépare, en toute discrétion, à augmenter de 10 millions d'euros le financement des syndicats par les entreprises à partir de 2015.

    Pour l'instant, rien n'est officiel. Mais les projets de décret sont d'ores et déjà écrits. De quoi s'agit-il ? De la majoration des cotisations sociales payées par les employeurs, à partir du 1er janvier 2015, pour financer les organisations syndicales et patronales. Non seulement l'État va leur verser 30 millions d'euros chaque année, une étrange innovation en période de supposée baisse des dépenses publiques, mais les entreprises devront, de leur côté, leur consacrer une cotisation plus élevée que prévu.

    Le taux retenu avait été fixé dans un premier temps à 0,014 % de la masse salariale, soit environ 70 millions d'euros par an. Finalement, la loi Sapin sur la formation professionnelle votée en mars dernier aboutit à un décret d'application plus généreux. Ce sera non pas 0,014 mais "0,016 % des paies versées". Avec une masse salariale annuelle supérieure à 500 milliards, ces deux millièmes pour cent font grossir l'enveloppe de plus de 10 millions d'euros. 

    À quoi va servir tout cet argent ?

    Alors que les syndicats perdent chaque année des adhérents, il est paradoxal de leur offrir une gratification supplémentaire. Il se trouve à peine un salarié sur vingt, dans le secteur privé, pour faire acte d'adhésion. Dans certaines organisations, la manne dispensée par l'argent public et les cotisations des entreprises représentera bien davantage que les cotisations. C'est donc à une sorte de participation financière obligatoire que sont soumis beaucoup de Français, à la fois comme salariés - les cotisations payées par les entreprises, c'est autant qui ne va pas dans leurs poches - et comme contribuables.

    À quoi va servir tout cet argent ? À la CGT, Thierry Lepaon a fait preuve de créativité, mais le modèle qu'il a mis en place n'a pas fait l'unanimité. Nul doute qu'il trouvera de dignes successeurs, qui feront s'envoler les belles paroles du gouvernement sur le strict contrôle des sommes allouées.

    Sophie Coignard

    Le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuElEAuZFuWHwvwrDQ.shtml

  • Royaume-Uni : La faim hante le pays

    Le nombre de personnes contraintes de faire appel aux banques alimentaires a presque triplé en un an au Royaume-Uni. Selon un rapport parlementaire, c’est surtout le régime des aides de l’État, plus strict qu’auparavant, qui pousse les Britanniques vers la pauvreté.

    Un rapport parlementaire sur la faim dans le pays, financé par l’Église, accuse la politique d’austérité de pousser les personnes vulnérables à être contraintes de faire appel aux banques alimentaires,selon The Guardian.Entre 2013 et 2014, plus de 913.000 personnes – dont un tiers d’enfants – ont reçu des aliments d’urgence d’une banque alimentaire pendant au moins trois jours, contre 346.000 personnes entre 2011 et 2012.

    En effet, le rapport intitulé Feeding Britain (Nourrir la Grande-Bretagne), qui doit être publié aujourd’hui, souligne que “le pays est hanté par la faim, causée par les bas salaires, les inégalités qui se creusent, un régime impitoyable de sanctions [infligées aux bénéficiaires d’aides d’État qui ne remplissent pas les nouvelles conditions] et la désintégration du tissu social“.

    Augmentation du salaire minimum

    La première réaction du Parti conservateur au rapport a été “hostile”, selonThe Guardian.Matthew Hancock, l’un des ministres du gouvernement, aurait déclaré que “la hausse des appels aux banques alimentaires était due à la plus grande visibilité de celles-ci“. Le rapport risque de générer “le clivage le plus important depuis des décennies entre l’Église et le Parti conservateur“, selon le journal.

    Les auteurs du rapport, issus de tous les partis, appellent le gouvernement à changer le système des sanctions, mettre en place un réseau de banques alimentaires plus important avec un soutien public et créer un nouvel organisme public dans lequel opéreraient huit ministres pour combattre la faim.

    De plus, ils appellent à une augmentation du salaire minimum, et, dans les écoles, à élargir la politique des repas gratuits aux vacances scolaires pour les enfants défavorisés. Enfin, ils incitent les supermarchés à faire de sorte que les surplus alimentaires ne soient plus jetés.

    Allocation coupée sans avertissement

    Le régime des sanctions est “la principale raison pour laquelle les pauvres se tournent vers les banques alimentaires“, explique le journal. Par exemple, une personne qui ne se présente pas à un entretien d’embauche risque de ne plus recevoir son allocation de chômage.

    Selon The Times,les centres d’allocations devraient en effet “mieux expliquer la nature des sanctions aux personnes les plus vulnérables“. Le quotidien estime néanmoins que “les sanctions ont bel et bien encouragé des personnes à se mettre plus sérieusement à la recherche d’un emploi“.

    Le vice Premier ministre Nick Clegg (libéraux-démocrates) a admis qu’”il y a des preuves que certaines personnes ayant fait l’objet de sanctions finissent par avoir recours temporairement à des banques alimentaires [...]. Nous devrions mettre en place un système [...] pour que certaines sanctions ne soient pas infligées du jour au lendemain comme c’est parfois le cas aujourd’hui.

    Le danger d’un “agenda gauchiste”

    The Daily Telegraph défendquant à lui la politique gouvernementale actuelle. “Le danger, c’est que le besoin de lutter contre ce problème coïncide avec un agenda gauchiste incitant le gouvernement ‘insensible’ à faire davantage pour aider les pauvres.

    Certes, “c’est scandaleux que dans un pays aussi riche et prospère que la Grande-Bretagne des personnes n’aient pas de quoi se nourrir [...]. Mais augmenter les aides de l’État ne constitue pas une réponse au problème de la faim sur le long terme“, estime le journal conservateur.

    En réalité, les ministres ont déjà fait énormément de choses pour aider : ils ont augmenté les seuils d’impôt sur le revenu, créé des centaines de milliers de postes et mis en place des réformes des aides de l’État pour inciter les personnes concernées à sortir de la dépendance [aux allocations] et à trouver un travail.

    The Independent salue avant tout la proposition de limiter le gaspillage alimentaire. “C’est une bonne idée de mettre plus de pression sur les supermarchés et les chaînes alimentaires pour qu’ils donnent plus de nourriture aux banques alimentaires et aux associations caritatives au lieu de la jeter ou de l’incinérer“, note le journal. “L’année dernière, [la chaîne de supermarchés] Tesco (28 % du marché national) a révélé que 30.000 tonnes de nourriture avaient été jetées au cours des six premiers mois de l’année.

    Courrier International

    http://fortune.fdesouche.com/367941-royaume-uni-la-faim-hante-le-pays#more-367941

  • Radio France discrimine les catholiques

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    "Radio France a cru bon d'attribuer à certains de ses salariés des« autorisations d'absence rémunérée » pour leurs principales fêtes religieuses ; en l'occurrence Aid El Fitr et Aid El Adha pour ceux qui se réclament de l'Islam, Roch Hachana et Yom Kippour pour ceux qui s'identifient en tant que juifs... Outre le côté éminemment contestable, voire dangereux, du procédé qui consiste pour une entreprise à connaitre, et sans doute à conserver dans ses archives, des éléments d'information de caractère tout à fait privé sur ses collaborateurs, il faut remarquer que les heureux bénéficiaires de ces mesures d'exception n'en perdent pour autant aucun de leurs droits en matière de congé, RTT, jours fériés etc...Autrement dit, tous les salariés de Radio France sont égaux, mais quelques-uns sont plus égaux que d'autres !

    Mon ami et client Fabrice Le Quintrec se bat en vain contre sa direction pour essayer d'obtenir les mêmes égards, lui qui est catholique et n'entend pas baisser pavillon (...) Le calendrier civil prévoit des jours fériés dont certains correspondent, certes et heureusement, à de grandes fêtes chrétiennes. Or, précisément, la dimension religieuse de ces journées est gommée. Pour l'établissement public de la radiodiffusion, qui fonctionne de manière permanente, ce sont des jours comme les autres. Des astreintes professionnelles peuvent peser sur les journalistes (...)

    Si, lorsque l'actualité l'exige, le travail est donc considéré comme prioritaire pour les journalistes chrétiens de Radio France, en revanche pour leurs confrères juifs ou musulmans, tel n'est pas le cas.

    S'ils revendiquent, à l'occasion de leurs propres fêtes religieuses, la possibilité d'aller à la synagogue ou à la mosquée, de se consacrer à la prière ou de se réunir en famille, Radio France s'inclinera, les obligations professionnelles passeront au second plan.

    Dans les faits, les juifs ou les musulmans de Radio France ont donc droit à des jours de congé supplémentaires. Eux et eux seuls ! (...)

    En revanche, si un catholique pratiquant veut être libre, par exemple, à Noël ou à Pâques, il doit « poser » un jour et son capital-congé sera amputé par le service du personnel d'une journée (...)"

    Philippe Carhon