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  • Le Système, économiquement à bout de souffle

    Bien évidemment, chacun est libre de ses choix politiques et économiques. Cela ne signifie pas pour autant que tous ont raison. Plus exactement, chaque système porte en lui même avantages et inconvénients. Il n'en reste pas moins que ce que l'on appelle « avantages » pour les uns n'est autre que défauts pour les autres. Il est dès lors bien difficile de porter un jugement objectif, de type scientifique, sur telle ou telle structure politico-économique.

    Le système dans lequel nous vivons en France est à l'image de ce que connaissent tous les Occidentaux. Avec une tradition française d'interventionnisme de l'Etat qui n'est nullement récente puisque Colbert n'est certes pas l'un de nos contemporains. En 1981 eut lieu, pour reprendre le terme de l'époque le « changement » se traduisant par une mise au pas de l'Economie, principalement pour des raisons idéologiques. C'est ainsi que passèrent rapidement au rouge de nombreux voyants majeurs suite à la politique menée par les socialistes qui, à l'époque, méritaient encore leur nom.

    On sait l'histoire. Fut décrétée une pause que l'on appela parenthèse, qui depuis 1983 ne s'est jamais refermée. Guère surprenant dès lors si c'est sous Lionel Jospin alors premier ministre (1997/2002) que la dette fut stabilisée et même baissa. On évoqua progressivement au vu des politiques menées par les divers gouvernements de gauche depuis 1983, un « Bad Godesberg » à la française, c'est à dire la fin du socialisme au profit de la social-démocratie.

    On est bien obligé avec le temps qui s'écoule, de constater que même l'idée de social-démocratie paraît de plus en plus inadaptée pour qualifier les politiques économiques menées par la gauche. Cette dernière est tout simplement devenue libérale. La terminologie faisant la seule différence, on est désormais confrontés au choix entre libéraux-sociaux (la droite) et sociaux-libéraux (la gauche). Dans les faits, rien n'indique d'ailleurs que les sociaux-libéraux soient davantage sociaux que les libéraux-sociaux. A titre d'exemple, c'est sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy que furent augmentées les ressources attribuées aux invalides de 25%, bloquées depuis sous Hollande.

    De façon similaire en Allemagne, c'est sous le magistère de Schröder ( « gauche »)qu'eut lieu la grande libéralisation incarnée par les lois Hartz.

    Ces réformes, menées par les gauches européennes, reçoivent bien évidemment l'assentiment de la droite, même si celle ci s'en défend, pour des raisons de politiques politiciennes.

    On pourrait croire, au motif du consensus majeur présent en Europe en matière d'économie, que nous allons dans la bonne direction. Or, et ce même dans les pays majeurs constituant l'Europe (Espagne, Italie, France, Allemagne), la situation économique n'est pas bonne, même pour un œil capitaliste.

    L'Allemagne, dont on avait tant vanté le succès, est aujourd'hui à la peine (1). On peut donc en déduire que, quand bien même un pays capitaliste est bon élève en la matière, que cela ne l'empêche nullement d'échouer. Plus grave, lorsqu'on quitte la fascination pour les indicateurs économiques, le désastre social appert (2). C'est ainsi que :

    "L'Allemagne n'a jamais été aussi profondément divisée qu'aujourd'hui", a déclaré Ulrich Schneider, président de la très respectée Paritätische Gesamtverband, une fédération qui regroupe environ 10 000 associations actives dans le domaine de l'aide sociale et de la santé, lors d'une conférence de presse à Berlin. "Le taux de pauvreté, à 15,2 %, a atteint un nouveau et triste record en 2012", souligne l'édition 2013 du rapport annuel de cette organisation, qui s'appuie sur des données de l'institut allemand des statistiques (Destatis). "Une personne sur sept est pauvre ou menacée de pauvreté", avec un revenu inférieur à 60 % du revenu médian, a noté M. Schneider en relevant la hausse quasi constante du taux de pauvreté depuis 2006, selon le texte de son intervention diffusé dans un communiqué.

    Mais aussi,

    Ainsi, le taux de pauvreté dépasse à peine 11 % dans les riches États régionaux du sud (Bavière, Bade-Wurtemberg) mais dépasse 20 % dans plusieurs États du nord (Berlin, Brême, Saxe-Anhalt et Mecklembourg-Poméranie-Occidentale). "Des centres pour jeunes ou personnes âgées, des bibliothèques, des piscines ferment dans beaucoup d'endroits", s'alarme le rapport. "Des régions entières sont plongées dans une spirale du déclin", selon M. Schneider, qui désigne la région de la Ruhr, ancien bastion industriel de l'ouest de l'Allemagne, comme la plus problématique.

    La situation n'est pas plus réjouissante en Italie que ce soit dans le domaine économique ou social. Citons :

    « La pauvreté "absolue" concerne 9,9% des Italiens, soit 6,20 millions d'entre eux, alors qu'ils n'étaient "que" 4,81 millions (8%) en 2012. » (4)

    "En 2013, 1,434 million de mineurs sont en état de pauvreté absolue", un chiffre en légère amélioration par rapport à 2012 (1,58 million), souligne le rapport.  (4)

    « Dans le Sud, tous les indices sont en augmentation: on y compte en effet 725.000 personnes pauvres "absolues" en plus, soit 3,72 millions, la pauvreté relative étant quant à elle passée de 21,4% à 23,5%. » (4)

    L'Espagne n'est pas en reste :

    « Dans l’Espagne qui, selon Zapatero [président du gouvernement espagnol entre 2004 et 2011], arriverait à dépasser en 2013 la France en termes de revenu par tête, il y a aujourd’hui trois millions de personnes qui vivent avec moins de 307 euros par mois. » (5)

    « Cette enquête révèle que le taux de pauvreté a doublé au cours des derniers six ans et cela en dépit du fait que le seuil de pauvreté est passé de 15’900 euros de revenu annuel par ménage (soit deux adultes et deux enfants) en 2009 à 14’700 en 2012. » (5)

    « Pourtant, le fait d’avoir un travail n’est pas pour autant une garantie d’échapper à la pauvreté. Caritas prétend qu’il y a 13% de travailleurs pauvres en Espagne. Selon la Croix Rouge, 8,9% des personnes avec un emploi en Union européenne (UE) se trouvent au seuil de la pauvreté. Les inégalités, cependant, ne cessent de croître: selon Caritas, le 20% de la population la plus riche concentre 7,5 fois plus de richesses que le 20% de la population la plus pauvre. » (5)

    Quant à notre Vieille France, nous constatons jour après jour ce qu'il en devient. Le vieux slogan de la gauche, « les riches toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres », naguère erroné, est aujourd'hui validé dans les faits. Ce qui est tout aussi certain, c'est que lorsque l'on prend la peine de lire la presse capitaliste (les echos, la tribune, …), on s'aperçoit que l'avenir est noir avec un risque majeur de spirale déflationniste. Fatalement, il faut s'attendre à ce que le chômage continue d'augmenter, phénomène non seulement français mais aussi européen de façon plus générale. Il est donc temps de rappeler le crime qui fut celui d'accepter une concurrence mondiale débridée. Par voie de conséquence, le segment politique qui s'étend de la droite de l'ump à la gauche du ps constitue une impasse.

    Il est bon de le souligner avant les élections qui auront lieu en 2015.

    Alain Rebours

    (1) "L'Allemagne est un géant de pacotille" :
    http://bibliobs.nouvelobs.com/en-partenariat-avec-books/20141205.OBS7147/l-allemagne-est-un-geant-de-pacotille.html
    (2) Allemagne : la pauvreté à un niveau record :
    http://www.lepoint.fr/economie/allemagne-la-pauvrete-a-un-niveau-record-19-12-2013-1772677_28.php
    (3) La rechute de l’économie italienne, premier revers pour Matteo Renzi :
    http://www.lesechos.fr/06/08/2014/lesechos.fr/0203689153581_la-rechute-de-l-economie-italienne--premier-revers-pour-matteo-renzi.htm
    (4) 10% des Italiens sont dans une situation de pauvreté absolue :
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140714trib000839788/10-des-italiens-sont-dans-une-situation-de-pauvrete-absolue.html
    (5) Espagne. La pauvreté devient chronique :
    http://alencontre.org/europe/espagne/espagne-la-pauvrete-devient-chronique.html
    (6) Les inégalités s’accroissent et freinent la croissance :
    http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2014/12/09/le-fosse-entre-riches-et-pauvres-n-a-jamais-ete-aussi-prononce_4536906_1656968.html

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EuElkAFZFuApofpKDb.shtml

  • Plus dangereux que les voyous à capuche… les prédateurs financiers !

    Alors qu’il se rendait à la Défense, notre collaborateur Xavier Raufer s’est un jour égaré du côté de Nanterre. Il demande alors son chemin à quelques voyous à capuche qui le reconnaissent aussitôt, puisque souvent vu à la télévision. Ils admettent le bien-fondé de son travail de criminologue, mais lui assurent que les vrais voyous sont là-bas, au sommet des tours de cette même Défense. Et Xavier Raufer d’avouer : « Le pire, c’est qu’ils ont raison… » Que vous inspire cette anecdote concernant la délinquance des « cols blancs » ? 

    Les « voyous à capuche » ne s’y trompent pas : ils savent où sont les « caïds ». N’a-t-on pas appris encore tout récemment que, grâce à des accords fiscaux secrets signés depuis 2002 par le Luxembourg, quelque 340 firmes transnationales (et non des moindres : Pepsi, Apple, FedEx, LVMH, AXA, la BNP, le Crédit agricole, la Banque populaire, etc.) ont pratiquement pu échapper à l’impôt, ce qui a fait perdre plusieurs dizaines de milliards d’euros de recettes fiscales aux États sur le territoire desquels elles réalisent leurs bénéfices ? Or, lesdits accords (« tax rulings ») ont été signés avec la bénédiction du nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui, en tant que Premier ministre du Luxembourg, a ainsi couvert de son autorité une vaste opération de spoliation « légale » des États. « Que dire d’une Europe qui prend le visage de M. Juncker, un homme qui, à la tête du gouvernement luxembourgeois, a organisé le pillage fiscal méthodique de tous les autres pays européens ? » a très justement déclaré Henri Guaino. Et que dire d’Emmanuel Macron qui, en visite à Bruxelles, a tenu à lui réaffirmer toute sa « confiance » ? 

    Mais ce n’est là que la pointe émergée de l’iceberg. On pourrait tout aussi bien évoquer la façon dont les banques d’affaires ont, après avoir reçu des milliers de milliards de dollars de la part des banques centrales pour faire face à la crise financière de 2008, détourné la plus grande partie de cette manne, théoriquement destinée à faire repartir l’économie réelle, pour l’investir dans des marchés jugés plus rentables et des spéculations douteuses. 

    Pourquoi en parle-t-on si peu ? 

    On en parle de temps à autre, mais cette délinquance là ne gêne personne, parce que personne ne la voit. Les requins de la finance ne pourrissent pas la vie des « honnêtes gens » dans la rue, ils ne sont responsables d’aucune « incivilité », ils ne tuent pas pour s’emparer d’un téléphone portable ou pour une cigarette refusée. Ils font simplement à grande échelle ce que les racailles font dans le style besogneux. Ce sont des industriels de la prédation, quand les autres ne sont que de petits artisans. En matière de fraude fiscale, Jérôme Cahuzac et Thomas Thévenoud ont également beaucoup fait parler d’eux, alors qu’à côté des multinationales, ils ne représentent même pas la moitié d’une virgule dans une note de bas de page. 

    Il semble qu’argent « sale » et argent « propre » coexistent de plus en plus, au point que les pandores ont le plus grand mal à s’y retrouver. 

    Voyez la banque HSBC (Hongkong and Shanghai Banking Corporation), qui vient d’être inculpée pour des faits de fraude fiscale aggravée, de blanchiment d’argent sale et même d’organisation criminelle, suite à une enquête ouverte en Belgique il y a plusieurs années. C’est en effet l’un des traits caractéristiques de la grande criminalité internationale que profits licites et illicites se mêlent désormais dans une vaste zone grise où les radars ne permettent même plus de piloter à vue. Le grand public, qui ne réalise pas l’ampleur de cette criminalité transnationale (où la contrefaçon, pour ne citer qu’elle, est en passe de détrôner le trafic de drogue), ne sait pas non plus que la délinquance en col blanc échappe le plus souvent à toute sanction. Les chiffres dont on dispose donnent pourtant le vertige. D’après le FMI, sur un PIB mondial qui se montait en 2006 à 48.144 milliards de dollars (39.000 milliards d’euros), l’argent volé, détourné ou évadé n’a pas représenté moins de 1000 à 2.500 milliards de dollars (800 à 2.000 milliards d’euros). À eux seuls, les échanges internes des multinationales, dont les filiales s’activent pour échapper à l’impôt, représentent de 700 à 1000 milliards de dollars (560 à 800 milliards d’euros) par an. D’autres auteurs estiment que l’argent blanchi dans le monde représente 800 milliards de dollars (650 milliards d’euros) par an. L’économiste Gabriel Zucman évalue de son côté l’argent caché dans les paradis fiscaux à près de 8.000 milliards d’euros, ce qui représente pour les États une perte annuelle d’environ 130 milliards d’euros, dont 17 milliards pour la France. On est loin du casseur de banlieue, pour ne rien dire du Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica (1948) ! Nous sommes aujourd’hui à l’époque de la prédation généralisée.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Des «patriotes» allemands se mobilisent contre l’immigration

    L’Allemagne a assisté avec stupeur lundi soir au défilé à Dresde de 10 000 personnes contre l’islamisation du pays. Le mouvement Pegida échappe à tout contrôle des partis allemands et inquiète la classe politique

    Personne n’avait vu venir la manifestation. Lundi soir, 10 000 habitants ont protesté pacifiquement dans les rues de Dresde «contre l’islamisation de l’Occident» à l’appel de Pegida, un mouvement inconnu voici deux mois. En face, 9000 personnes protestaient contre le développement de l’intolérance.

    Pegida est l’abréviation d’un slogan qu’on pourrait traduire par «Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident». Ce mouvement échappant à tout contrôle des partis inquiète la classe politique allemande alors que le pays est confronté à un mouvement d’immigration sans précédent.

    Pegida est né en octobre dernier. Lutz Bachmann, 41 ans, repris de justice impliqué dans différentes affaires de vol à main armée, s’indigne devant son téléviseur: des Kurdes et des salafistes se livrent à des batailles de rue dans plusieurs bourgades allemandes. Choqué, Lutz Bachmann annonce via les réseaux sociaux l’organisation d’une manifestation contre l’islamisme. Depuis, chaque lundi soir, le mouvement enfle. De 500 participants, on passe à 10 000 en l’espace de quelques semaines. Jeunes, vieux, hommes, femmes et même quelques familles, la société civile semble se mobiliser. Et si quelques centaines de néonazis et une poignée de fonctionnaires du parti d’extrême droite NPD se mêlent au milieu des drapeaux noir, rouge et or ou des croix hissées au-dessus de la foule, ils semblent noyés dans le mouvement.

    «C’est très surprenant, explique Werner Patzelt, politologue de l’Université de Dresde. C’est comme si quelque chose qui n’attendait que ça venait de se cristalliser. Pegida est né du fait qu’une partie importante de la population se rebelle contre un développement sur lequel on ne l’a pas consultée et qui n’a jamais été débattu: le fait que l’Allemagne devienne une terre d’immigration.»

    L’Allemagne est de fait devenue un pays d’accueil. Deuxième pays d’immigration derrière les Etats-Unis (avec 450 000 migrants, pour la plupart européens, pour 80 millions d’habitants, contre 970 000 migrants pour 315 millions d’Américains), la République fédérale a en outre accueilli cette année plus de 200 000 demandeurs d’asile. Le pays, qui avait accueilli 28 000 réfugiés en 2008, a vu leur nombre passer à 77 000 en 2012 et à 127 000 en 2013 avec le conflit syrien. Municipalités et Länder sont dépassés. A Munich, 200 personnes ont dû passer le début de l’hiver dans la cour d’une caserne, enveloppées de couvertures. Les villes répondent aux besoins des réfugiés avec des solutions d’urgence – implantations de camps de tentes, de piles de containers, réquisition d’écoles ou de casernes désaffectées – auxquelles les riverains ne sont pas préparés.

    Partout à travers l’Allemagne l’opinion publique se mobilise contre l’installation de ces camps de fortune. «Les gens qui protestent sont des citoyens ordinaires, constate Werner Patzelt, pas des gens de gauche bien sûr, mais pas non plus des néonazis. Ce sont des gens que la CDU pourrait atteindre si elle cessait de faire l’autruche sur le thème de l’immigration.» Présentée comme le salut des systèmes sociaux face à une démographie en berne, l’immigration est un sujet tabou dans un pays toujours confronté à ses vieux démons.

    Pour l’heure, Pegida menace de déborder les frontières de la Saxe. Würzburg, Bochum, Munich, Kassel ou Bonn à l’ouest du pays voient fleurir des mouvements similaires. A Leipzig, Pegida s’appelle Legida, et Dügida à Düsseldorf. Ces boutures ne mobilisent pour l’instant que quelques centaines à quelques milliers de personnes. Mais le mouvement pourrait s’étendre.

    «L’Allemagne est un pays riche, souligne Johannes Kiess, sociologue à l’Université de Siegen. Mais cette situation d’île de bien-être au milieu de l’Europe peut prendre fin très rapidement. La crainte d’un déclassement social est forte jusque dans les classes moyennes. Et se retourne facilement contre les plus faibles, les étrangers, les minorités.» Seuls 2,2% des habitants de Saxe sont étrangers; la proportion chute à 0,2% à Dresde!

    Débordés, la CDU et le SPD au pouvoir à Berlin se contentent pour l’instant de dénoncer le mouvement, sans rivaliser de déclarations pour soutenir la communauté musulmane. Quant au petit parti anti-européen AfD, qui se développe sur la droite de la CDU depuis des mois, il demande simplement à ses sympathisants de quitter les manifestations de Pegida si y apparaissaient des insignes nazis.

    Nathalie Versieux

    source  : letemps.ch :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuElFkFkyuRfUIucec.shtml   

  • Nouveau pic de destruction d’emplois en France

    L’économie française continue de plonger. Entre juillet et septembre 2014, la France a connu 55 000 destructions d’emplois. C’est un pic depuis le deuxième trimestre 2009, dans les pires moments de la crise mondiale. La France était alors en récession.

    La population active salariée retombe en fait à son niveau de 2004. L’emploi intérimaire comprend près de la moitié de ces destructions d’emplois. Le secteur des travaux et du BTP est particulièrement touché. Cela témoigne d’un nouvel affaiblissement de l’industrie qui perd 11 300 postes.

    Ces nouveaux chiffres interviennent alors que la loi Macron est âprement discutée. Cette loi a suscité de vifs remous dans le camp socialiste. Le maire de Lille et ancien chef du parti socialiste, Martine Aubry, s’est fendu d’une tribune dans la presse pour exprimer sa vive opposition au travail le dimanche. Elle rejoint sur ce point la discrète opposition de l’Eglise catholique qui a longtemps fait du dimanche un enjeu social de premier ordre. Il faut enfin signaler la manifestation de 30 000 à 50 000 juristes à Paris. Les notaires et les avocats se sont unis pour s’opposer à la réforme de leurs statuts.

    http://fr.novopress.info/

  • La guerre contre Poutine et le suicide européen

    Les États-Unis veulent leur guerre contre la Russie, c’est un fait certain. Ils veulent aussi la destruction de l’Europe, toute soumise qu’elle est. La destruction de la civilisation occidentale et de la race blanche satisfera cette « puissance mystérieuse » qui affolait déjà Poe ou Gustave Le Rouge, Duhamel ou bien Céline, et qui n’a jamais caché ses intentions matricides (expression du britannique Douglas Reed). Plus nous sommes inféodés à Washington, plus nous sommes méprisés et insultés par les agents américains en France et en Europe. Mais nous avons pris goût à leurs insultes.

    La Russie ne nous a rien fait, mais ce n’est pas grave. C’est le dernier pays à se réclamer de ses racines chrétiennes, cela suffit pour la détruire. La Russie a vaguement essayé de protéger ses populations menacées par un gouvernement de fous en Ukraine (-10 % de croissance cette année) qui a été mis en place par les agences américaines et leurs relais. La Russie n’a pas été adroite en Crimée mais surtout la Russie n’a pas été secondée par les idiots utiles qui étaient jadis à la solde de Moscou et de ses roubles malades. Ces temps-ci, les idiots utiles sont plutôt les relais de Washington et de ses sbires à qui nous devons les gâchis arabes, africains, asiatiques ! En attendant la guerre contre la Chine qui ne cesse de miner, dit Obama, le bien-aimé et surtout sourcilleux ordre mondial !

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  • Vos impôts et les mosquées

    La bande annonce de Joachim Véliocas pour l'édition augmentée de son livre "Ces maires qui courtisent l'islamisme", parution en janvier 2015. 320 pages, 20 euros, frais de port offerts. Cliquez ici.


    Trailer : Vos impôts et les mosquées, Ces... par joachimv 

    Marie Bethanie

  • En politique, seules comptent les places prises et non les problèmes résolus…

    La foule des ambitieux sans talent se presse déjà autour du futur vainqueur...

    Lors de la législative partielle de la 3e circonscription de l’Aube, trois électeurs sur quatre ont boudé les urnes. Certes, il s’agissait d’une partielle. Certes, ce siège est destiné à un élu UMP. Certes, la gauche est en plein désarroi. Mais, au-delà de ces circonstances particulières, ne faut-il pas y voir la marque plus profonde de la Cité telle qu’elle devient ?

    L’ancien maire de Troyes, Robert Galley, m’a dit un jour, alors que j’étais son vice-président du groupe textile à l’Assemblée : « Je n’ai pas entendu l’appel du 18 juin, j’étais déjà sur la route. » À 19 ans, il rejoint les Français libres, puis ce sera la Syrie, El-Alamein, la 2e DB jusqu’à la victoire. Gaulliste de la première heure, Compagnon de la Libération, cet ingénieur de Centrale participera à l’aventure nucléaire, puis sera ministre du Général. Le député-maire de Troyes qui a tant fait pour sa ville n’y était ni par hasard, ni par protection. Il y était par le mérite et la reconnaissance.

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  • Je défendrai bec et ongle, et jusqu’à la dernière goutte de mon sang, les racines chrétiennes de notre pays.

    Le site Le Rouge et le Noir publie longue interview du maire (FN) de Cogolin, dans le Var, Marc-Etienne Lansade dans lequel il revient sur sa décision d'installer une créche à la suite de la polémique récente. Extraits :

    PHO3a489498-cbbd-11e3-b9b1-be03fea75ed2-805x453"La crèche est bien installée dans la mairie de Cogolin depuis lundi matin. À l’origine, je n’avais pas forcément prévu cette installation (...) Il s’agissait donc davantage d’un oubli que d’une volonté de ne pas installer de crèche à la mairie. M. Ménard m’avait effectivement fait part de sa volonté d’installer une crèche. Cela m’avait semblé être une excellente idée. Surtout, lorsque j’ai appris que l’on remettait en cause la légitimité de l’installation de simples crèches au sein des mairies françaises, j’ai réalisé que l’on marchait véritablement sur la têteNous sommes chez les fous ! Nous sommes victimes de provocations permanentes de la part de laïcards qui, par ailleurs, sont bien silencieux lorsque des ayatollahs et imams locaux essaient de dénaturer notre pays. C’est donc en réaction, en solidarité et avec la volonté de graver dans le marbre notre culture chrétienne, que j’ai décidé d’installer une crèche (...)

    À titre personnel, je suis catholique pratiquant mais mon rôle, en tant que premier magistrat de la commune, n’est pas d’imposer mes convictions. Notre religion, aujourd’hui n’est pas une religion de prosélytisme et, si je n’ai pas l’intention de convertir les administrés, pour ma part, je ne me laisserai pas convertir ! Je défendrai bec et ongle, et jusqu’à la dernière goute de mon sang, les racines chrétiennes de notre pays (...)

    La France est un pays qui se relève toujours, parfois tard, aujourd’hui très tard, mais il faut que vous sentiez ce nouveau vent qui souffle sur notre pays. Ce n’est pas un vent de résignation ou de désespoir, mais bien un vent de révolte qui arrive, annonçant qu’un jour les choses changeront.

    J’ai décidé il y a un an et demi de m’engager en politique. Il faut s’engager en politique. Il faut que chacun s’engage à un nouveau, et rien ne bougera non plus tant que les églises seront vides, et tant que les curés auront du mal à bouger les gens pour aller au catéchisme. Si chacun n’a pas un engagement personnel, rien ne se fera. La solution ne réside pas dans les autres, mais en soi-même. Si vos lecteurs pouvaient prendre conscience que chacun a un rôle à jouer, ce sera une mission importante. Il ne faut pas attendre l’homme providentiel qui fera changer les choses à notre place. Rappelez-vous la maxime bien connue : « Aide-toi, le ciel t’aidera. »"

    Philippe Carhon