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  • Le dessous des cartes : L’Islam en conflit (1/2)

    À la mort du prophète Mahomet, se pose la question de sa succession à la tête tant la communauté des croyants que du territoire que vous voyez sur la carte. Certains veulent désigner un successeur au sein de la famille proche : Ali, son cousin et gendre. Mais d’autres prônent un retour aux traditions tribales, avec la désignation du plus fidèle de ses compagnons : Abou Bakr. C’est ce dernier qui, le premier, est nommé calife, c’est-à-dire “successeur du Prophète”.

    Le dessous des cartes (Arte 24/01/2015)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Philippe Vardon ne sera pas candidat lors des élections départementales et annonce le lancement d’un journal “niçois et rebelle”

    Philippe Vardon a annoncé hier soir (mardi 27 janvier 2015) lors de ses vœux qu’il ne sera pas candidat lors des élections départementales de mars prochain. Le dirigeant identitaire apporte son entier soutien – politique, moral, et militant si certains le lui demandent – aux candidats qui porteront l’alternative bleu marine dans le département face au système Estrosi-Ciotti.

    Enfin, Philippe Vardon a indiqué qu’il ne désertait pas la lutte mais compte intervenir différemment dans le débat public local. En effet, il travaille depuis plusieurs semaines au lancement d’un journal “niçois et rebelle” que Philippe Vardon compte présenter bientôt.

    http://fr.novopress.info/

  • Trois semaines jour pour jour après les attentats

    Compte tenu de l'énormité des crimes commis et de l'immensité de l'émotion populaire, on doit observer la manipulation opérée par la classe politique et par les gros moyens de désinformation.

    On devra se souvenir de la manière exemplaire dont on a cherché à nous intoxiquer jour après jour. Si l'on pose l'idée que, pour un salaud, il est encore plus beau d'être un beau salaud, on pourra même admirer leur brillant retournement dialectique. On pouvait le pressentir dès le carnage ignoble du 7 janvier. La tentative explicite devenait énorme le 11 janvier.

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    Ce jour-là les gauchistes, cégétistes et les communistes, des gens qui, aujourd'hui, tous additionnés, contrôleraient difficilement 100 000 piétons sur tout le territoire de la république prétendaient imposer leurs mots d'ordre. La France pacifique des 4 000 000 de manifestants devait suivre sans discuter, répéter leurs slogans préfabriqués, arborer leurs badges, au rebours pourtant de ce qu'elle pensait vraiment

    Avouons donc, à peine trois semaines plus tard, en ce 28 janvier que l'opération a été rondement menée dans un pays tétanisé et hollandisé.

    C'est l'ignorance de cette réalité politico-religieuse que nous appelons indistinctement "islam" qui aura le plus grandement facilité le retournement dialectique. Sous prétexte de "ne pas stigmatiser les musulmans" le pouvoir et ses propagandistes nous invitent désormais à fouler aux pieds, une fois de plus impunément, la France insouciante et hospitalière.

    Et on nous chante que c'est, bien entendu, ce pays qui porte la responsabilité des actes commis à son encontre.

    Des crimes de l'islamo-terrorisme on nous a d'abord affirmé qu'ils n'avaient "rien à voir" avec l'islam : admettons qu'en effet il ne nous viendrait pas à l'esprit de les imputer à tous nos voisins de palier ou d'atelier plus ou moins tributaires de la religion mahométane, originaires du Maghreb ou d'Asie mineure.

    Mais en quelques jours, une fois concédé ce point, on est passé :

    D'abord à la récupération par les appareils les plus sectaires et/ou les plus pourris de la gauche et par les médias imbéciles ou pervers, parfois les deux, de la protestation unanime de tous les Français. Elle leur appartient, pas touche à leur position dominante.

    Ensuite à l'oubli des "failles" administratives, judiciaires, sécuritaires. Celles-ci peuvent se mesurer en parcourant le pedigree pénal de chacun des intervenants. Aucun compte n'est demandé à Mme Taubira.

    Puis, au retour ultrarapide des causes que l'on se propose de renforcer. "L'école" c'est-à-dire l'institution gestionnaire du monopole éducatif d'État a-t-elle fait faillite ? L'urbanisme concentrationnaire a-t-il produit les fameux "quartiers" et les sinistres "cités" ? L'idéologie "républicaine" a-t-elle produit ses catastrophes prévisibles ? Eh bien on va en rajouter une couche dans chacun de ces domaines subventionnaires.

    Et pour finir on apprend maintenant que les responsabilités, voyons, mais c'est bien sûr, incombent à cette France petite-bourgeoise, pouah ! qui les héberge et verse des allocations substantielles aux polygames de fait.

    Une fois surmontées l'émotion et l'horreur, le temps de la réflexion et de l'étude s'impose pourtant, au même titre que la nécessité d'agir et de renforcer nos moyens de maintien de l'ordre, de défense et de renseignement, c'est-à-dire tout ce que l'extrême gauche a toujours dénigré et s'est employé à affaiblir.

    Malheureusement dès le départ les personnes les plus qualifiées pour parler du sujet ont été mises sur la touche.

    À ceux qui prétendaient que "cela n'a rien à voir", il leur eût été facile de souligner au contraire, que "cela avait tout à voir" avec une certaine lecture du fait politico-religieux.

    Toutes mettaient en garde, à leur manière, contre le prétendu "refus des amalgames". Mais cette dernière démarche "volontariste", négatrice de la réalité, repose elle-même, en fait, sur un énorme amalgame ! Elle prétend, au bout du compte, nous empêcher de discerner les différences existant effectivement entre, d'une part, les personnes pacifiques et, d'autre part, les tueurs qui se réclament de telle conception homicide.

    Celle-ci va elle-même, doit-on le souligner ?, bien au-delà du "salafisme" proprement dit. Cette doctrine fait référence aux "pieux ancêtres". On pourrait donc, au besoin, lui rappeler que sur les quatre premiers califes "rachidoun", dont elle se réclame, trois sont morts assassinés. Mais le salafisme lui-même ne se traduit chez certains "que" par un retour à une pratique sectaire rigoriste.

    Oh, certes, toutes les femmes voilées ne posent pas de bombes.

    Car c'est plus précisément l'idéologie de la rupture, le "takfir", c'est la malédiction lancée par ces délinquants en révolte contre leur propre entourage, qui conduit à cette radicalité, observable dans d'autres expériences révolutionnaires, en particulier dans le léninisme. (1)⇓

     

    Cessons d'accuser une situation sociale ou une enfance malheureuse, et pourquoi pas "l'ultra-libéralisme" (on n'ose plus dire "le capitalisme", mais on le pense).

    Que les héritiers impénitents des expériences meurtrières léninistes, staliniennes, maoïstes, etc. prétendent fixer les frontières morales de ce qu'il est convenable de penser, n'est-ce pas le comble de l'impudeur ?

    Que les continuateurs de ceux qui, dès 1920, lançaient, au congrès de Bakou organisé par le Komintern, les premiers appels au "djihad" au nom de la révolution (2)⇓

    se prétendent innocents des crimes qu'ils appelaient de leurs vœux, voilà bien ce retournement dialectique que l'on ne doit pas laisser passer.

     

    Ce ne sont donc ni l'idéologie fumeuse et vague du "laïcisme" de Mme Vallaud-Belkacem, ni les prétendues "valeurs" d'une république en crise, qu'il faut enseigner, c'est tout simplement la vérité historique et la connaissance de ce qu'on appelait autrefois "la langue de l'ennemi".

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  On lira à cet égard avec profit le tome Ier de la Sociologie du communismede Jules Monnerot intitulé, de manière prophétique "L'Islam du XXe siècle". [Compte tenu des circonstances les Éditions du Trident ont prolongé de quelques jours l'offre d'un prix spécial des trois volumes de cette œuvre de référence.]
    2.  cf. Le petit livre du colonel Rézanoff sur "Le Komintern" IIIe Internationale.

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  • Il n’est de réel que l’idée : conséquences de l’IDEALISME bourreau du particulier, de la personne et des peuples !

    Pour l’idéaliste, comme Vincent Peillon par exemple, seules comptent les idées que l’on se fait des choses. Désincarnation, dépersonalisation, mondialisme, universalisme s’imposent alors… pour changer le monde et conformer tous les hommes à une certaine idée…C’est toujours l’homme particulier qu’il faut combattre, le « franchouillard » qui ne comprend rien, le réactionnaire trop attaché à son existence particulière et à ses libertés concrètes contre la grande liberté promise à l’homme nouveau …grâce au transhumanisme etc…et autre rêve prophétique de Jacques Attali :« Pour rendre le peuple heureux, il faut le renouveler, changer ses idées, changer ses lois, changer ses mœurs, changer les choses, tout détruire, oui, tout détruire, puisque tout est à créer. »

    Dans son livre « Fondements de la Cité » (page 36), Jean Ousset explique comment l’IDEALISME est le complice du NOMINALISME  pour prétendre changer le monde…en un monde ORWELIEN…

    Tous les acteurs du « mouvement social » travailleront avec intérêt le nouvel ouvrage de formation publié par le Collectif Jean Ousset : La Dictature du Relativisme (200 pages – 12€ et 8,4€ en version numérique).

    Ichtus propose des formations inspirées des méthodes développées par Jean Ousset« Anthropologie et Politique »  à l’école de JP II avec Bruno de Saint Chamas, «  Faire aimer la Civilisation »  par l’Art avec Nicole Buron, «  Les ateliers de l’Histoire » avec Martin Dauch. 

    Jean Ousset :

    … « Le nominalisme (étudié la semaine dernière) n’est pas la seule réponse faite au problème des universaux.

    Dès les premiers siècles de l’histoire de la philosophie, ce qu’on devait appeler plus tard l’idéalisme s’opposa au « nominalisme ».

    Héraclite étant considéré comme un des maîtres de ce dernier, il est classique de lui opposer Platon. Le R.P. Garrigou-Lagrange l’a fait en un dialogue aussi plein d’enseignements que de souriante bonhomie[1]. Ecoutons-le donner la parole à Platon.

    « Il faut avouer que dans l’ordre des choses sensibles, tout se meut. La matière reçoit perpétuellement des modifications nouvelles… MAIS qui sont comme un reflet des Idées intelligibles… Car nous devons admettre l’idée de Bien, la partie la plus brillante, la plus belle de l’Être, puis la Vérité, prise en soi, la Sagesse, la Justice… Et pourquoi pas aussi les essences[2]éternelles des choses ? S’il y a une science de l’homme, elle doit avoir un objet intelligible et immuable du sensible individuel et contingent[3], toujours variable. Pourquoi n’y aurait-il pas une idée éternelle de l’homme et du lion ? Les lions individuels naissent et meurent, mais l’essence du lion reste toujours la même comme celle du cerf, et celle de la rose ou du lis… »

    On voit le ton…

    Il est indéniable qu’une grande élévation d’âme peut l’inspirer, un vif amour des choses de l’esprit. Et l’on comprend la séduction exercée par Platon pendant tant de siècles sur les penseurs chrétiens.

    Quelle valeur accorder à ce qui passe ? L’important n’est-il pas de s’attacher à ce qui demeure, à l’essentiel, aux idées ?... Qu’importe au fond le grain de cette réalité sensible, instable par nature ? La suprême réalité n’est-elle pas commandée pratiquement par l’intelligence ?

    Soit, par exemple, cette table où j’écris… et que mille autres, aussi solides, aussi belles pourraient remplacer. Le pratique autant que l’essentiel n’exigent-ils pas que je m’attache à avoir surtout une table, une table qui me convienne, comme celle-ci, mais comme aussi bien les mille autres possibles, sans plus m’arrêter à ces riens (authentique néant) qui permettraient à peine de distinguer ces tables entre elles.

    Ce qui compte, c’est l’idée de table, puisque c’est elle qui préside, si l’on peut dire, à la création, à la fabrication de toutes les tables qui se construisent chaque jour dans le monde.

    Aussi devine-t-on ce qu’est, au moins dans ses très grandes lignes, l’idéalisme[4].

    Comme son nom l’indique, il sert à désigner l’ensemble des systèmes (fort divers) qui professent (peu ou prou) la réalité des universaux qu’expriment nos idées. Autrement dit, à la question (déjà posée au nominalisme) quelle valeur devrons-nous accorder au caractère universel et perdurable des idées (surtout des idées dites générales) ? L’idéalisme répond en affirmant que ce qu’elles désignent est non seulement réel, mais plus réel même que cette forme (sensible) d’un réel singulier, contingent, mouvant, toujours en train de se faire et de se défaire, aussi fugace et insaisissable qu’un courant d’eau entre les doigts. Idéalisme au point que certains systèmes iront jusqu’à prétendre qu’il n’est de réel que l’idée. Cas de l’idéalisme dit absolu de Hegel.

    L’idéalisme philosophique bourreau de tout ce qui est personnel

     

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    Michel Janva

  • L’Etat islamique perd la ville de Kobané mais promet de nouvelles attaques en Europe

    L’Etat islamique freiné dans son expansion

    Après 4 mois de combats violents entre les troupes de l’Etat islamique et les forces kurdes soutenues logistiquement par les forces de la coalition internationale, la ville de Kobané est sous contrôle kurde. Cette victoire des forces kurdes et la débandade des jihadistes a une haute valeur symbolique et marque la fin de l’expansion syrienne de l’Etat islamique, du moins pour le moment. Après de rudes combats qui ont fait plus de 1 600 morts depuis la mi‑septembre, les unités de protection du peuple kurde se sont rendues maîtres de la ville et ont repoussé les assaillants hors de la ville où ils les poursuivent encore. Ce revers pourrait marquer la première étape de la reconquête des territoires syriens actuellement sous contrôle de l’Etat islamique. Malgré tout, les jihadistes contrôlent encore quelques villages en périphérie de Kobané.

    L’Etat islamique se réduit sur deux fronts

    En effet, en plus de la victoire kurde à Kobané, l’expansion de l’Etat islamique se voit également réduite à l’Est. Le commandement de l’armée irakienne a annoncé ce lundi que ses troupes avaient récupéré le contrôle total de toutes les entités territoriales, villes, cantons et districts, de la province de Diyala. Les forces de la coalition estiment donc avoir réussi à endiguer l’expansion de l’Etat islamique en Irak, même si une grande partie du pays, dont la ville de Mossoul, est toujours sous le contrôle des jihadistes. L’expansion de l’Etat islamique a donc été arrêtée pour le moment sur les deux fronts avec des victoires hautement symboliques.

    Mais la guerre risque de se globaliser

    En effet, l’Etat islamique vise à établir un califat global, et pour parvenir à ses fins, il n’hésite pas à exporter la guerre. Ainsi, dans une communication de ce lundi, le porte‑parole de l’Etat islamique a salué les attentats contre Charlie Hebdo et a appelé « les musulmans en Europe et dans l’occident infidèle à attaquer les croisés où qu’ils soient ». Cette véritable déclaration de guerre, dans une période de défaites militaires pour l’Etat islamique, laisse penser que nous devons nous attendre à l’arrivée d’un conflit asymétrique sur notre sol et que dans une société mondialisée, il est normal que les conflits soient mondialisés. Si les victoires militaires en Syrie et en Irak sont importantes, elles ne suffiront pas à gagner cette guerre d’un genre nouveau que nous promettent les jihadistes sur notre sol.

    http://fr.novopress.info/181651/letat-islamique-perd-ville-kobane-promet-nouvelles-attaques-en-europe/#more-181651

  • Réformes socialistes ou réformes de liberté ?

    Ce 26 janvier à l'Assemblée nationale était enfin donné le coup d'envoi officiel du débat sur la loi Macron. Après des semaines d'incertitude et de négociations en commissions, voilà qui venait au bon moment pour nous rappeler quel est en vérité l'homme malade le plus problématique pour l'Europe actuelle. Car, jusqu'ici, les gouvernements de M. Hollande n'ont su mener à bien aucune vraie réforme de liberté.

    À cet égard il faut souligner pourtant que les principes de la "Réforme Macron" semblent convenir, selon tous les sondages, à une très grande majorité des Français, environ 60 %.

    Les avis divergent certes selon les divers types de mesures, et, disons-le, toutes ne nous paraissent relever ni de la même urgence, ni de la même pertinence. L'épineuse question des professions réglementées ne saurait être alignée, par exemple, sur celle de la libération de l'offre de transports, essentielle pour la vie quotidienne de millions de Français captifs du monopole ferroviaire.

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    Remarquons, en gros, que cette initiative, – dont le défaut principal tient à sa timidité, – rencontre d'abord l'opposition de la gauche la plus sectaire et la plus racornie du monde. S'y ajoute aussi celle d'une certaine droite. Ainsi, sur le site du "Figaro" le projet de loi est présenté pour "controversé". Ce mot est supposé éliminatoire. Il ne veut rien dire en vérité. Et cependant il permet aux vaseux communicants d'excommunier à bon compte ce qui leur déplaît. Voilà qui en dit long sur la difficulté de certains milieux d'entrer dans le monde de la liberté.

    Ah certes, les 106 articles [initiaux] du projet en faisaient dès le départ une sorte de loi fourre-tout. Donc, effectivement, légitimement,"controverses", débats… Celui-ci durera jusqu'au 10 février. Il a commencé par 82 heures de travail en commission.

    On peut dire aussi, de façon symétrique, que toute loi nouvelle peut être présentée pour une "réforme".

    La république a déjà, sous Hollande, "réformé" de la sorte l'institution du mariage, et elle l'a même sérieusement "révolutionnée". Sans commentaire.

    On peut soutenir aussi qu'a été "réformée", dans un sens plus étatiste et plus collectiviste encore, la réglementation déjà fort lourde de l'urbanisme et du logement par la baguette magique de l'inepte Mme Duflot. Même les décrets d'applications ont été publiés. Effet désastreux garanti.

    Les horaires scolaires des établissements publics, eux aussi, ont subi des évolutions : ces charcutages du temps de travail des éducateurs pourraient "créer des emplois"…  si les employés correspondants existaient, disposés à travailler quelques heures saupoudrées et dispersées. Réforme dites-vous ? Anarchie totale.

    Le gouvernement a également mis en route dès 2012 une évolution plus significative encore : celle du transport ferroviaire.

    On l'a baptisée "réforme Cuvillier" du nom du sous-ministre dont fort heureusement le pouvoir s'est débarrassé. Entre-temps sa "loi" a été votée.

    On aurait sans doute gagné à l'appeler loi Pépy.

    "Le Monde" du 18 décembre remarquait en effet que "le patron de la SNCF applique la réforme ferroviaire en sa faveur". En fait l'embryon existant a subi une interruption volontaire de libéralisation qui ressemble de plus en plus à un avortement socialiste étatiste.

    Une sorte de "holding" d'État coiffera les deux entités, elles-mêmes étatiques, que l'on avait prétendu séparer et que, pour tromper l'ennemi bruxellois, on feint de maintenir distinctes. Et il n'est maintenant un secret pour personne que la SNCF est en train d'avaler son ancienne partenaire RFF rebaptisée significativement "SNCF-Réseau", totalement satellisée désormais par l'astre Pépy, roi de la communication creuse et des comptes à dormir debout.

    L'échec commercial patent de cette structure subventionnaire ne dérange pas ses défenseurs. Attachés de façon quasi théologiques au monopole, ils refusent de voir la réalité en face, et s'opposent à toute préparation à la concurrence, ce qu'avait, trop timidement esquissé la séparation mise en place en 1997.

    Les avis de la cour des comptes, le mécontentement des régions, la tromperie vis-à-vis des engagements européens, les besoins des usagers des transports, les "réformateurs" à la sauce du socialisme hollandais n'en ont cure. On communique, sans agir vraiment. On alourdit la barque de l'étatisme au lieu de l'alléger.

    Seul compte pour eux le maintien bec et ongles du prétendu "modèle social". Ils en sont les plus gros bénéficiaires, faut-il le rappeler ?

    Que vienne par conséquent le temps des réformes de liberté : cette aspiration est devenue majoritaire dans l'opinion réelle.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/