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  • Juncker dit « non » à la Grèce et menace la France

    « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », affirme notamment le président de la Commission européenne. 
    Intraitable. Dans un entretien au Figaro, le président de la commission européenne adresse une fin de non recevoir au gouvernement grec conduit par Alexis Tsipras. Sur l’annulation de la dette, Jean-Claude Juncker, oppose à la Grèce un « non » catégorique : « Athènes a accepté deux plans d’ajustement (de redressement, NDLR), elle doit s’y sentir tenue. Il n’est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays européens ne l’accepteront pas. » 
    On a connu le président de la Commission plus conciliant quand, Premier ministre du Luxembourg, il autorisait des dizaines de multinationales à s’affranchir des législations fiscales des pays membres de l’UE. 
    Les élections ne changent rien, affirme en substance le président de la Commission européenne. Sans prendre beaucoup de gants : « Dire qu’un monde nouveau a vu le jour après le scrutin de dimanche n’est pas vrai. Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l’Europe. Des arrangements sont possibles, mais ils n’altèreront pas fondamentalement ce qui est en place. » 
    Vous n’êtes pas certain d’avoir compris ? « Dire que tout va changer parce qu’il y a un nouveau gouvernement à Athènes, c’est prendre ses désirs pour des réalités », ajoute encore Jean-Claude Juncker, qui lâche une phrase terrible, qui résume toutes les limites de la démocratie dans l’Union européenne :  « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » 
    Interrogé sur la France, et notamment sur la question de savoir si la Commission va accepter d’accorder à notre pays un délai supplémentaire pour réduire le déficit à 3 % du PIB, Jean-Claude Juncker se montre également rigide et menaçant. Rigide quand il radote le credo de toutes les Commissions : « Nous voudrions voir la France renforcer ses réformes, en nombre comme en intensité. » Selon lui, « la France souffre d’un manque de réformes dites structurelles, de réformes qui portent sur l’essentiel (…). Elle doit soigneusement examiner les faiblesses de son droit du travail ». Menaçant lorsqu’il réaffirme qu’« il n’y a pas d’autre remèdes que de la consolidation budgétaire » (sic) et n’exclut pas de sanctionner la France si son déficit n’est pas réduit : « Un pays ne peut pas échapper aux sanctions s’il ne respecte pas les règles. » 
    Il n’y a pas de « diktat » allemand, affirme le président de la Commission européenne. « Cette impression d’un diktat, d’une machine allemande qui laminerait toute contradiction est parfaitement erronée », soutient-il. Avant de lever un coin du voile de secret qui entoure les sommets européens : « D’autres gouvernement, parfois même socialistes, étaient beaucoup plus sévères à l’égard de la Grèce, par exemple. » Une confidence dont la véracité ne nous paraît pas contestable. Allez savoir pourquoi… 

  • Documentaire « Au-delà d’Internet : PRISM, ECHELON ou la surveillance généralisée » (3/4)

  • La souveraineté contre le terrorisme ? par Alexandre Latsa

    Les émotions et la compassion pour toutes les victimes sont aux antipodes du pragmatisme froid et sans idéologie qui serait souhaitable pour faire face à la situation actuelle.

    Dans mon précédent texte, qui exposait quelques réflexions à chaud sur la « France Charlie Hebdo », j’ai esquissé un concept qui me semble fondamental pour expliquer la situation, critique à plusieurs titres, que connaît notre beau pays, la France. Ce concept est celui du vide politique et de l’effondrement conséquent de l’autorité de l’État.

    Cet effondrement de l’autorité de l’État nous été vendu comme un processus logique, cohérent, moderne et inévitable, s’inscrivant dans une forme d’évolution de la démocratie libérale et pacifique. Ainsi, l’avenir consisterait à transformer nos nations développées en simples territoires sans frontières, en zones de commerces ou même en hôtels.

    Au cours des années 90 et 2000, l’intégration supranationale et la « bruxellisation » généralisée ont accentué ce processus de limitation des prérogatives de l’État puisque, du moins c’est ce que l’on nous disait : « ON » s’occupait désormais de tout à un niveau supérieur, supranational. En ce début 2015, on se rend compte à quel point notre élite politique « bruxellophile » a fait preuve de légèreté.

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  • Demain l’esclavage

    La seule différence que le néo-esclavage entretiendra - pour un temps – avec le vétéro-esclavage tient à ce que le dominant ne sera pas propriétaire du dominé.

    Notre modèle de développement repose sur la production de produits à haute valeur ajoutée. Celle-ci fait appel à des compétences que seule une élite du corps social peut acquérir, parce que la formation est coûteuse, et la médiocrité du système public français de formation ne fait que creuser ces inégalités entre riches et pauvres devant le savoir et la compétence. Mais par-delà ce cas particulier, la tendance est universelle.

    La haute valeur ajoutée fait appel à une main-d’œuvre restreinte, fût-elle qualifiée : il faut moins de gens pour fabriquer et envoyer un satellite dans l’espace qu’il n’en faut pour vêtir une société entière de pantalons et de chemises. La complexité croissante des produits modernes entraînant une raréfaction des offres de salaires, nos sociétés se divisent entre ceux qui sont utiles par leur travail, et ceux, de plus en plus nombreux, qui ne sont utiles que par leur consommation, moteur indispensable de l’économie.

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  • Syriza au pouvoir: une victoire souverainiste?

    C'est l'avis de Jacques Sapir, lu ici. Extrait.

    "Mais, au-delà du symbole, il y a des actes. Et les premiers actes de Tsypras ont été des signaux très forts envoyés aux autorités de Bruxelles. Tout d'abord, il a constitué son gouvernement en passant une alliance avec le parti des « Grecs Indépendants » ou AN.EL. Beaucoup disent que c'est une alliance hors nature de l'extrême-gauche avec la droite. Mais ce jugement reflète justement leur réduction du combat de SYRIZA à la seule question sociale. Ce qui justifie l'alliance entre SYRIZA et les « Grecs Indépendants », c'est le combat pour la souveraineté. Tsypras, dans son premier discours, a d'ailleurs parlé de l'indépendance retrouvée de son pays face à une Union Européenne décrite ouvertement comme un oppresseur. Le deuxième acte fort du nouveau gouvernement a été de se désolidariser justement de la déclaration de l'UE sur l'Ukraine. Une nouvelle fois, l'UE condamnait la Russie. Tsypras a dit, haut et fort, que la Grèce n'approuvait pas cette déclaration, ni sur le fond ni dans sa forme, car elle avait été prise sans respecter les procédures internes à l'UE. Il est désormais clair que l'UE ne pourra plus raconter n'importe quoi sur la crise ukrainienne. La règle de l'unanimité s'applique encore. Le troisième acte a été la décision du gouvernement, annoncée par le nouveau ministre des Finances M. Varoufakis, de suspendre immédiatement la privatisation du port du Pirée. Cette décision signifie la fin de la mise à l'encan de la Grèce au profit de l'étranger. Ici encore, on retrouve la nécessité d'affirmer la souveraineté de la Grèce."

    Sur le même sujet, on pourra lire avec profit ceci.

    Paula Corbulon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Intervention de Marion Maréchal-Le Pen sur le respect du choix des patients sur leur fin de vie.

  • Grande Bretagne : la traite des adolescentes blanches à ciel ouvert !

    Courant août dernier, une enquête du Times révélait que pendant 16 ans, de 1997 à 2013, 1400 jeunes filles blanches, souvent des mineures, ont servi d’esclaves sexuelles à des bandes appartenant à la communauté pakistanaise de Rotherham, une cité du Yorkshire.

    Des centaines de nouveaux cas ont été rapportés depuis, comme l’a révélé hier un article d’un média en ligne britannique. « Ils sont intouchables » déplore l’une des victimes…
    Pendant ces 16 années, les viols de Rotherham avaient déjà été volontairement étouffés par la police et les services sociaux de la ville, qui craignaient de passer pour racistes. Comme le note le rapport de police qui a finalement révélé l’affaire« Les victimes sont en quasi-totalité des enfants britanniques, blancs. Quant aux auteurs, ils appartiennent à des communautés ethniques minoritaires ». Et le rapport de poursuivre : « Les membres des équipes d’investigation sont très souvent réticents à préciser les origines ethniques des auteurs, de peur de passer pour racistes ».

    Autrement dit, mieux valait laisser des adolescentes, parfois des enfants, être, comme on le lit dans le rapport, « victimes de viols collectifs, enlevés, battus et intimidés », plutôt que de risquer d’être catalogués de racistes…

    Rotherham n’est pas la seule agglomération de Grande Bretagne concernée. A Bradford, les forces de l’ordre n’ont pas osé arrêter les membres d’un réseau ethnique de proxénètes qui prostituait des adolescentes blanches, par crainte de provoquer des violences raciales et de perturber ainsi la campagne électorale locale. Entre 2008 et 2009, à Rochdale, près de Manchester, 47 jeunes Anglaises de souche, âgées de 13 à 15 ans, ont été violées et obligées de se prostituer par des gangs composé de huit Pakistanais et d’un Afghan. En 2008, une des victimes avait dénoncé ses tortionnaires à la police, qui a délibérément ignoré son témoignage. Pour l’ancienne députée travailliste Ann Cryer, les autorités étaient, là aussi, pétrifiées à l’idée d’être accusées de racisme.

    Mais il semble qu’on vienne de franchir un degré de plus dans la servitude

    Selon un article de l’édition en ligne du média britannique Sky News, publié avant-hier, c’est en toute impunité que les violeurs ethniques poursuivent leurs activités criminelles. Une des victimes, gardant naturellement l’anonymat, constate que ses agresseurs continuent à « cibler » des jeunes filles, sans être le moins du monde inquiétés par la police. « C’est encore pire à présent, affirme-t-elle, parce que, maintenant, ils ne se cachent plus (…) Il sont devenus intouchables ». La dhimmitude des Européens, c’est maintenant…

    http://fr.novopress.info/

  • La Grèce... ne nous fait pas peur !

    La Grèce fait peur, une fois de plus : non pas que les Hellènes nous menacent d’une invasion mais plutôt d’une implosion du système de l’union monétaire européenne, à en croire les élites libérales et la Commission européenne elle-même qui oscille entre ton d’une rare fermeté et une certaine prudence, comme pour ne pas insulter l’avenir mais en se préparant à une confrontation musclée avec le gouvernement de la Gauche radicale issu des urnes grecques.

     

    Bien sûr, et c’est le discours officiel que l’on entend partout dans les sphères bruxelloises, les Grecs ont exagéré, par le passé : ils ont cru que la société de consommation que venait leur « offrir » la Communauté économique européenne (devenue Union européenne au début des années 1990) était un cadeau que l’on n’oserait pas leur reprendre puisque « l’Europe », c’était la paix, la prospérité et, surtout, la solidarité, et qu’ils en profiteraient toujours... Cadeau empoisonné car la société de consommation et de croissance ne fait jamais rien gratuitement et ce qu’elle « offre » un jour devient la dette du lendemain. Les Grecs, tout heureux d’être acceptés dans cette Europe à laquelle ils avaient donné son nom à travers un mythe ancien, ont joué les cigales et, croyant les européistes qui annonçaient à longueur de colonnes la fin des États remplacés par une Europe fédérale bruxelloise, n’ont rien fait pour construire un État, des institutions et un appareil politiques dignes de son histoire et de son destin. Mais, quand manque l’État, le chaos n’est pas loin, conjugué à l’injustice et à la corruption : c’est d’ailleurs une leçon que la Grèce, depuis l’Antiquité, nous donne à travers sa propre histoire.

    La Grèce fait peur, une fois de plus : non pas que les Hellènes nous menacent d’une invasion mais plutôt d’une implosion du système de l’union monétaire européenne, à en croire les élites libérales et la Commission européenne elle-même qui oscille entre ton d’une rare fermeté et une certaine prudence, comme pour ne pas insulter l’avenir mais en se préparant à une confrontation musclée avec le gouvernement de la Gauche radicale issu des urnes grecques.

    Bien sûr, et c’est le discours officiel que l’on entend partout dans les sphères bruxelloises, les Grecs ont exagéré, par le passé : ils ont cru que la société de consommation que venait leur « offrir » la Communauté économique européenne (devenue Union européenne au début des années 1990) était un cadeau que l’on n’oserait pas leur reprendre puisque « l’Europe », c’était la paix, la prospérité et, surtout, la solidarité, et qu’ils en profiteraient toujours... Cadeau empoisonné car la société de consommation et de croissance ne fait jamais rien gratuitement et ce qu’elle « offre » un jour devient la dette du lendemain. Les Grecs, tout heureux d’être acceptés dans cette Europe à laquelle ils avaient donné son nom à travers un mythe ancien, ont joué les cigales et, croyant les européistes qui annonçaient à longueur de colonnes la fin des États remplacés par une Europe fédérale bruxelloise, n’ont rien fait pour construire un État, des institutions et un appareil politiques dignes de son histoire et de son destin. Mais, quand manque l’État, le chaos n’est pas loin, conjugué à l’injustice et à la corruption : c’est d’ailleurs une leçon que la Grèce, depuis l’Antiquité, nous donne à travers sa propre histoire.

    La Grèce a connu une véritable descente aux enfers durant ces dernières années : bien sûr, elle avait fauté mais le châtiment n’était-il pas, en fait, injuste car frappant tous les Grecs et non, d’abord, les responsables politiques et économiques du pays qui l’avaient, par démagogie et carriérisme, mené à la catastrophe ? Certains me rétorqueront que les électeurs étaient tout aussi coupables que ceux qu’ils avaient élus, justement parce que, par le simple jeu démocratique et électoral, ils les avaient portés au pouvoir... Certes ! Mais, dans ce cas, que la démocratie est brutale ! Or, la politique n’a pas pour seul but de sanctionner mais de décider, de guider, mais aussi d’accorder les citoyens entre eux, de leur apporter les « hautes conditions du bonheur », non le Bonheur totalitaire d’un Saint-Just, mais celui qui permet l’harmonie du corps social et des citoyens avec le monde environnant, ce bonheur qui se conjugue au pluriel... [....]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin