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  • [Communiqué du Bloc Identitaire Lyon] Lyon est devenue une terre de djihad

    Le Bloc Identitaire Lyon a depuis longtemps sonné l’alarme face au danger des djihadistes présents dans le Rhône et aux risques réels d’attentat qu’ils représentent. Une information parue cette semaine dans la presse lyonnaise est venue malheureusement nous donner raison.

    A la suite de l’arrestation d’un habitant de Meyzieu soupçonné d’encourager la lutte armée au nom de l’islam, la préfecture a livré un chiffre effarant : environ 70 jeunes habitants du Rhône sont surveillés par les services de police en raison de leurs velléités de départ en Syrie ou de leur attachement au djihadisme ! A l’image des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly, les auteurs de la vague meurtrière de janvier dernier qui a fait plus d’une quinzaine de victimes, on est en droit de se demander combien ne sont pas surveillés !

    La question cruciale désormais n’est pas de savoir qui souhaite partir faire le djihad ou combien sont revenus, mais le nombre de terroristes souhaitant passer à l’acte en Europe.

    Car la folle équipée de Khaled Kelkal dans les années 1990, les arrestations multiples de terroristes dans les banlieues lyonnaises et les incidents graves qui se multiplient devant les synagogues, montrent une chose : Lyon est devenue une terre de djihad.

    Nous assistons à l’émergence d’une nouvelle espèce de terroristes, ne souhaitant plus combattre à l’étranger mais voulant imposer par les armes dans notre pays et dans notre ville, leurs préceptes islamistes.

    Nous exagérons ? Dans la même semaine, le conseil régional du culte musulman Rhône-Alpes s’est inquiété et a porté plainte face à la radicalisation des esprits dans plusieurs mosquées lyonnaises (à Oullins et à la Duchère) où des « imams auto-proclamés » tentent de prendre le pouvoir.

    Face à cette menace terroriste grave, personne ne pourra prétendre lutter contre le djihadisme sans remettre en cause l’immigration massive et l’islamisation de notre pays. Pour cela, ce n’est pas d’union nationale derrière ces dirigeants qui ont failli mille fois dont nous avons besoin, mais d’un sursaut national les chassant du pouvoir !

    Bloc Identitaire Lyon
    https://www.facebook.com/blocidentitaire.lyon
    https://twitter.com/BI_Lyon

    http://fr.novopress.info/

  • La Houle se creuse, nous sommes à sec !

    Au douteux privilège de l'âge, il me souvient qu'en mai 68, ne restait d'exécutif à Paris que le Préfet de police Grimaud et le Premier Ministre Pompidou, entourés l'un et l'autre de leur état-major de crise. Toute la volaille gaulliste, qui d'ordinaire marchait torse bombé et fesses cambrées, avait calté. Les plus courageux allaient dormir chez leur mère, un peu comme le Général d'ailleurs qui dormait, lui, à Trianon. Baden Baden étant fermé, on ne savait plus où se terrer ! Et pourtant il ne s'était rien passé de très grave, physiquement. J'en témoigne, les lanternes ne portaient personne, les sectionnaires n'allaient chercher personne. La Maison de la radio était défendue et la hache était prête à couper les câbles vers la Sarre et le Luxembourg. On était dans un grand happening mais sans doute que les souvenirs historiques glaçaient d'effroi une classe politique arrogante qui redoutait déjà qu'un lacet puisse la prendre au col. C'est mentalement que les gens étaient devenus incontrôlables. Tout "pouvait" arriver car tout était "acceptable", on jugerait a posteriori en laissant faire déjà. 

    L'occasion manquée

    Mais la révolte étudiante restait une révolte étudiante parce qu'au delà de la sympathie générale pour ce grand bordel et la grève générale par tout le pays, la coagulation souhaitée avec les bataillons organisés d'une classe ouvrière qui existait encore, ne s'était pas faite ; au grand dam des intellectuels dont le schéma de "libération contrôlée" s'effritait chaque jour un peu. Le bon sens syndical avait prévalu à la grille de Billancourt, convaincus qu'ils étaient dans les fédérations qu'on obtiendrait plus des ministères que des tribunaux mao-spontex peuplés de cheveux longs. A l'évidence, on n'avait tué aucun poulet*, sauf quelques statues et soixante voitures rue Gay-Lussac, que les singes étaient montés aux arbres. Dans la banque où je travaillais, rue d'Antin, les compteurs tournaient sans aucune émotion ou précaution. Quel contraste avec la panique générale de la classe politique qui était déjà "à Bordeaux" !
    La grande émeute aura bientôt un demi-siècle. Il ne me semble pas que la classe politique en cour ait amélioré sa résilience à la crue populaire, peut-être sa vitesse d'accrobranche, et on peut penser que l'eau passant la digue un jour prochain ne trouvera plus grand monde à noyer sous les ors des palais, des huissiers à chaîne peut-être, perdus là comme des hallebardiers d'opérette. Ce vide ne le restera pas longtemps, la nature en a horreur, dit la sagesse des nations. Mais cet intervalle, ou ce calme précaire dans l'oeil du cyclone, sera la "fenêtre d'opportunité" pour tous les mouvements à vocation régalienne. Il y en a peu. Les royalistes en sont-ils ? Vous vous demandiez pourquoi ce titre ? J'y reviens plus loin.

    11 mai 1968 - rue Gay-Lussac

    La houle se creuse à nouveau
    Le Défenseur des droits, un amateur de musique militaire pourtant, vient de reprocher au Ministère de l'Intérieur d'avoir voulu tuer le poulet pour avertir le singe en matant les manifestants qui s'opposèrent au mariage homosexuel à Paris (clic). M. Toubon marque le coup pour signaler sa prise de fonction, mais ce qui est intéressant pour une fois, c'est d'observer que la mèche lente fuse encore. La répression imbécile s'est heurtée, si l'on peut dire, à la résistance de l'édredon. Le mouvement contestataire existe toujours, avec quelques scories dérangeantes pour l'Autorité comme les #Veilleurs de Vendôme ou le #Hollande-démission. Ce coup-ci le dicton chinois n'a pas marché. Il s'en est suivi - et je raccorde volontairement ces faits - un réveil des silencieux, ceux qui ont acheté (et pas tous lu) le bouquin de Zemmour, et qui vont sans doute acheter celui de Houellebecq, les deux instruisant à charge la responsabilité des pouvoirs en place depuis vingt ou trente ans dans notre déclin. Apparaissent logiquement les prémices d'une révolte populaire, et les poulets ne servent plus à rien, la brutalité du contrôle des foules a seulement tué la peur. Bien malin qui saura prévoir l'élément déclenchant. Au moins faudrait-il s'y attendre !

    Ce brûlot anarchiste a poussé le Système au ridicule sous la présidence Sarkozy

    Les royalistes ? 
    Le peu de renforts que les structures offensives ont reçu après le succès de La Manif pour Tous laisse croire que l'énergie n'a pas été canalisée. Il y en a quatre à ce jour : l'Action française, ramassée sur ses deux noyaux derrière les deux princes d'Orléans ; les légitimites actifs, dénoncés comme libéraux par les contemplatifs, orthodoxes, eux ; l'Alliance royale constituée en parti politique classique, souhaitant évacuer la querelle dynastique ; le cénacle empathique de M. Renouvin. La première est bien vivante mais ne croît pas ; elle ne produit plus de concepts en propre, elle répète ses classiques et forme le cercle de chariots en attendant quelque chose d'indéfinissable. La deuxième vient de se voir retirer son agrément princier, le prince de Bourbon ayant décidé de se cantonner à l'exaltation du patrimoine et aux messes à travers un institut éprouvé** pour son impassibilité dans la contemplation de l'âge d'or. La troisième n'a pas obtenu le centième des résultats escomptés et se maintient avec difficulté, je me demande bien pour faire quoi, n'ayant aucun organe de masse à sa disposition pour vendre son organisation des pouvoirs, aussi remarquable fut-elle. La quatrième a demandé l'asile politique à l'ambassade de Russie. 
    Le royalisme français passe-t-il à côté du grand mouvement d'opinion qui peut changer de paradigme ? La rénovation du pays est-elle possible, probable ? Tout le laisse penser. Nous partîmes quatre mille et quatre mille furent comptés en arrivant au port. Chou blanc ! L'offre royaliste est multiple, contradictoire et inaudible parce que déconnectée du réel. Freud ou Carl Jung - je ne sais plus - disait que les mots désignent au départ des choses, désignent ensuite des choses qui ne sont pas là et c'est ce qu'on appelle un symbole, et finissent au bout du bout par ne plus rien désigner de réel. A ce moment là, on soumet sa réflexion à un slogan. C'est l'effondrement de la dialectique royaliste qui par exemple veut opposer "pays réel" et "pays légal" en emplissant ces locutions de réalités disparues depuis longtemps que l'interlocuteur d'aujourd'hui ne peut reconnaître. Sans parler de remugles fâcheux comme "la fortune anonyme et vagabonde" qui décrivit longtemps les banques israélites dans les milieux antisémites. On peut citer aussi le corporatisme contre lequel toute la société moderne se bat, la centralisation qui étouffe les initiatives locales tout en promouvant le folklore et le bavardage stérile des provinces, etc. Sauf à être tombé dans la marmite petit, chacun a du mal à passer de l'épure au terrain tant la différence de perceptions est grande. L'aggiornamento tarde trop pour que l'affaire ne nous passe pas sous le nez une fois encore. D'autant qu'elle n'intéresse pas les bénéficiaires.

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  • Chômage des jeunes : Mener tous les élèves au bac est insensé

    Les jeunes sont les premiers à souffrir de la crise économique. La preuve : le taux de chômage des 15-24 ans est de 22,7% en France. Comment lutter contre ce fléau économique et social ? En instaurant une meilleure collaboration entre l’école et le monde du travail, répond Laurence Boulieu, conseillère à l’emploi et auteur de “L’emploi j’y crois!“. Explications.

    Comme je l’explique dans mon livre “L’emploi j’y crois !”, pour lutter contre le chômage des jeunes, il est capital de faire dans le préventif et non plus dans le curatif. Je suis intimement convaincue que la solution passera par une meilleure collaboration entre l’école et le monde du travail.
    Il vaut mieux prévenir que guérir

    Je pense que des conseillers en insertion professionnelle devraient être détachés pour travailler en étroite collaboration avec l’éducation nationale.

    J’ai toujours pensé qu’il valait mieux prévenir que guérir. Pourquoi attendre que le jeune soit en situation d’échec pour que l’on commence à s’intéresser à lui.

    Dès la quatrième, le conseiller pourrait aider l’élève à identifier son futur métier, en y consacrant au moins une heure par mois en individuel. Il ferait le point avec l’élève sur ce qu’il ne veut surtout pas faire, puis l’amènerait à réfléchir petit à petit sur des métiers envisageables.

    Il lui donnerait l’envie d’aller découvrir des métiers dont il ignore l’existence. Ce qui est très facile, aujourd’hui, grâce à des sites comme orientations-pour-tous.fr, qui proposent des vidéos explicatives sur tous les métiers.

    L’élève encore indécis pourrait faire son stage de 3e dans des missions locales, à Pôle emploi, au Centre d’Information et d’orientation ou auprès de prestataires de Pôle emploi. Il aurait ainsi la possibilité d’observer le monde professionnel tout en prenant conscience de la nécessité de travailler son projet professionnel, pour ne pas se retrouver un jour dans une situation de demandeur d’emploi. Il aurait également accès, pendant ce stage, à toutes les informations afin de réfléchir sur son futur métier.

    L’élève doit savoir pourquoi il vient à l’école

    L’élève doit savoir pourquoi il vient à l’école. Quel sera son but ? Grâce à cet objectif en ligne de mire, il saura pourquoi il est bon d’avoir des bonnes notes dans telle ou telle matière. Il donnera un sens à ce que lui enseignent les professeurs.

    S’il veut devenir cuisinier, il aura le choix de passer par la filière de l’apprentissage, s’il n’aime pas les études, ou de continuer après le baccalauréat, en intégrant une école de cuisine par la suite dans le cas contraire.

    L’apprentissage n’est pas une filière de seconde zone, mais bien un choix délibéré de la part de l’élève. Certains parents ne veulent pas que leurs enfants choisissent cette voie, car ils en ont une image négative. Ils insistent auprès des professeurs pour qu’ils continuent leurs études et passent leur baccalauréat.

    Les parents pensent bien faire, mais c’est une erreur.

    Être un bon parent, selon moi, nécessite de conduire son enfant vers l’autonomie. On ne doit pas décider à la place de l’adolescent. Qui mieux que lui sait ce qu’il veut faire et surtout ce qu’il ne veut pas faire ?

    Le bac n’est pas une finalité

    En apprenant à mieux se connaître, l’élève ne se perdra pas inutilement dans des études qui ne lui correspondront pas.

    L’objectif de conduire tous les élèves au baccalauréat est une illusion.

    Qu’auront de bon à apporter à un employeur, ceux qui arrêtent après cet examen ? Pas grand-chose, en tout cas, aucune compétence transférable dans le monde du travail. Par ailleurs, ils seront nombreux dans ce cas-là et n’offriront rien de plus que leurs homologues bacheliers.

    On sait que pour intéresser un recruteur, il est capital de sortir du lot, d’apporter un plus par rapport à son concurrent.

    Il est important que l’élève qui prépare le baccalauréat sache que cet examen n’est pas une finalité, mais bien un tremplin pour continuer vers une voie qui le conduira vers un métier qu’il aura choisi en pleine connaissance de cause.

    Il est urgent de valoriser la voie de l’apprentissage et de lui rendre ses lettres de noblesse. Suivons l’exemple de la Suisse, dont les deux tiers des jeunes suivent cette voie et où le taux de chômage est de 3,4%.

    Il faut faire du coaching en milieux scolaire

    C’est lorsque l’on est au collège que tous les projets professionnels peuvent se réaliser, mais pour cela il est nécessaire que l’élève prenne conscience que c’est lui qui a en mains son destin. Seul un intervenant extérieur au système scolaire ou au milieu familial peut déclencher ce déclic.

    Je pense que cette intrusion du monde professionnel dans le milieu de l’école pourrait être une solution pour réduire le chômage. On sait que les personnes les plus touchées sont justement les jeunes de 18 à 25 ans.

    En maintenant le plus longtemps possible ces jeunes dans le milieu scolaire grâce à la motivation d’aboutir à un métier qu’ils auront choisi conjointement avec leur conseiller, on désengorgera le Pôle emploi et les recruteurs seront satisfaits de trouver des jeunes idéalement formés et immédiatement opérationnels. Ce serait du coaching en milieu scolaire pour faire en sorte que l’élève arrive à son but et devienne acteur de sa vie.

    Ne pas choisir un métier par défaut

    Le conseiller encourage, ne juge pas, ne dévalue pas, n’a pas d’a priori, ne met pas en doute la capacité de l’élève à arriver à son but parce qu’il aura fait en amont tout un travail avec lui mais aussi avec le corps enseignant. Il aura étudié la faisabilité du projet avec l’élève en ayant avec lui une relation suivie et respectueuse.

    Les enseignants ont, pour la plupart, ces mêmes valeurs, mais ils sont là, pour transmettre leur savoir et n’ont pas le temps de s’attarder en profondeur sur les projets professionnels de leurs élèves. Ce n’est pas leur métier.

    Les jeunes représentent notre avenir, la société ne devrait pas lésiner sur les moyens pour parvenir à les informer sur leur futur métier. Ce métier qu’ils auront choisi non par défaut, mais par passion.

    Le jeune, devenu ainsi acteur de sa vie, responsable, pourra mieux se projeter vers l’avenir et appréhender son entrée dans la vie active plus sereinement.

    Nouvel Obs

    http://fortune.fdesouche.com/373823-chomage-des-jeunes-mener-tous-les-eleves-au-bac-est-insense

  • On ne se moque pas de Mahomet depuis Mahomet

    Pour tordre le cou au padamalgam ambiant, Bernard Antony rapelle :

    "Car, oui ou non, Mahomet a-t-il fait égorger les poètes juifs Kab Ibn al-Ashraf et Abu Rafi parce qu’ils s’étaient moqués de lui ?

    Oui ou non a-t-il fait assassiner la poétesse Asma Bint Marwân pour un peu de moquerie, tuée dans son lit alors que le plus jeune de ses cinq fils pas encore sevré dormait sur sa poitrine ?

    Oui ou non, pour quatre vers d’ironie, a-t-il fait périr de même dans son sommeil le vieillard centenaire Abû Afak parce qu’il s’était un peu moqué de lui ?

    Ces faits sont rapportés dans les Hâdiths (« faits et gestes »  de la vie du prophète) et dans la Sira (« biographie »), livres fondamentaux de l’islam, presqu’aussi sacrés que le Coran.

    Mais certes Mahomet n’a pas tué que des poètes !

    Oui ou non, à Médine en 627 a-t-il en personne décapité ou fait décapiter tout au long d’une journée le millier d’hommes de la tribu juive des Banu Qorayza, ayant fait distribuer les femmes et les enfants comme butin ?

    Oui ou non, après la prise des fortins de la palmeraie de Khaybar s’attribue-t-il la jeune Safiyya dont le père, le rabbin Hoyey,  avait été égorgé à Médine et dont il fait torturer le mari, Kinâna ibn Rabî, pour savoir où il a caché ses biens ?

    Enfin, oui ou non, ordonne-t-il la lapidation des femmes adultères, les amputations des voleurs, les tortures et la décapitation pour ses ennemis ?

    Et nous n’évoquerons pas ici le Coran et ses centaines de mentions de l’enfer dans lequel sont jetés pour l’éternité les « associateurs » coupables du seul péché qu’Allah ne pardonne jamais : associer d’autres dieux à Dieu comme le font les chrétiens.

    Alors comment peut-on tout de même découpler totalement les crimes des jihâdistes et des terroristes de l’exemplarité qu’ils invoquent du modèle de Mahomet ?

    Là réside l’évidente difficulté du « pas d’amalgame » érigé en slogan simpliste ! Comment distinguer l’islam-religion du système de théocratie totalitaire de son fondateur et de la charia qui en découle ? Là réside le défi pour éviter que l’islamisme jihâdiste le plus extrémistes ne devienne chaque jour un peu plus l’islam réel. Ce défi ne sera pas relevé avec du déni de réalité, du refus de vérité et du double langage. [...]'

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • A qui profite le Doubs ?

    M. Frédéric Barbier est incontestablement le gagnant technique de l’élection du Doubs, mais le vainqueur moral est son adversaire et cela n’échappe à personne.

    Élu à l’arraché dans la 4e circonscription du Doubs, M. Frédéric Barbier s’est refusé dimanche soir à « pavoiser ». M. Barbier est un sage. Pour pavoiser, il faut un drapeau, et M. Barbier, entre les deux tours, avait judicieusement mis le sien dans sa poche en évitant de se réclamer du Parti socialiste et se bornait à faire appel à l’ensemble des « républicains ». Mais surtout, s’il faut désormais additionner l’investiture du PS, le soutien des écologistes, du Front de gauche, de l’UDI et d’une partie de l’UMP pour plafonner à 51 %, c’est dire si les vieux partis ont du plomb dans l’aile.

    Mme Sophie Montel, quant à elle, ne bénéficiait d’aucun report, d’aucune recommandation extérieure, même pas celle de M. Juppé, et c’est sous sa seule couleur, le Bleu Marine, que d’un dimanche l’autre elle a gagné seize points et six mille voix pour terminer à une très courte tête d’un vainqueur à bout de souffle.

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