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  • Attentats de Copenhague : un défi européen – par Vincent Revel

    Après Londres, Madrid, Bruxelles et Paris, nous avons à présent Copenhague ! Si le sujet n’était pas aussi tragique et si nous n’avions pas la « chance » d’avoir le sauveur du monde libre comme président, nous pourrions dire : « A qui le tour ? »

    Pour ne pas citer correctement le problème auquel nous sommes confrontés, nos journalistes et nos politiques nous expliquent avec sérieux que le terrorisme vient encore de frapper le monde libre. En employant ce mot, neutre et impersonnel, en niant l’ampleur et la réalité des faits, nos désinformateurs utilisent ce moyen détourné pour ne pas avoir à nommer précisément la cause et l’origine de ce terrorisme.

    Ce déni de réalité, dicté par la pensée unique, nous emmène tout droit vers une prochaine catastrophe. Pourtant, et malgré la propagande officielle du bien vivre ensemble, au Danemark, depuis l’affaire des caricatures de Mahomet, publiées dans le quotidien Jyllands-Posten, les Danois commencent doucement à prendre conscience que les valeurs de l’islam ne sont pas toujours compatibles avec les leurs. Représentant désormais 5% de la population de ce petit royaume scandinave, les musulmans connaissent là aussi de sérieux problèmes d’intégration.

    Pour ne pas citer correctement le problème auquel nous sommes confrontés, nos journalistes et nos politiques nous expliquent avec sérieux que le terrorisme vient encore de frapper le monde libre. En employant ce mot, neutre et impersonnel, en niant l’ampleur et la réalité des faits, nos désinformateurs utilisent ce moyen détourné pour ne pas avoir à nommer précisément la cause et l’origine de ce terrorisme.

    L’ancien ministre de l’Intégration Rikke Hvilshoj se plaignait en 2006, malgré le politiquement correct qui sévit aussi chez eux, que de nombreuses femmes musulmanes cherchaient avant tout à « bénéficier de tous les avantages sociaux »sans jamais vouloir travailler, mettant en péril l’Etat-providence. Lors de cette crise dite des « caricatures » et face à la menace de boycott des pays musulmans qui s’en suivit, le Danemark se retrouva bien seul. L’éditeur Flemming Rose avoua tristement :« Cette affaire dépasse tout ce que l’on peut imaginer, c’est complètement fou. Tout ce que nous avons fait est de publier douze dessins. »

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  • Les sympathisants UMP veulent l'alliance avec le FN

    Les dirigeants UMP sont déconnectés de leur base. Suite à l'élection du PS dans le Doubs et l'élimination dès le 1er tour du candidat UMP, les sympathisants de l'UMP sont de plus en plus nombreux à souhaiter une alliance avec le Front national. Selon le dernier baromètre TNS Sofres sur l'image du parti frontiste,ils sont la moitié (50%) à souhaiter une évolution en ce sens au niveau local. C'est 10 points de plus qu'il y a un an. Ils sont même 43% à souhaiter que les deux formations politiques aillent encore plus loin et scellent un accord au niveau national. Contre 37% en 2014.

    Les anciens électeurs de Sarkozy seraient 42% à voter à envisager de voter pour le FN à un scrutin local, selon une étude Odoxa pour Le Parisien. Seuls 36% opteraient pour le «ni-ni». 

    Michel Janva

  • L’Europe à la croisée des chemins

    Après de nouveaux attentats terroristes se revendiquant de l’islam, on ne peut que s’étonner d’entendre parler de conversions d’Européens de souche à l’islam. Mais au fond, qu’ont-ils trouvé en cette religion que notre société ne leur a pas offert ?

     

    Après de nouveaux attentats terroristes se revendiquant de l’islam, on ne peut que s’étonner d’entendre parler de conversions d’Européens de souche à l’islam. Mais au fond, qu’ont-ils trouvé en cette religion que notre société ne leur a pas offert ? Cet attrait pour l’islam est pour nous, Européens, une formidable et vitale occasion de nous remettre en question. Car si des gens se convertissent, c’est qu’ils ont trouvé une transcendance que notre société ne leur apportait pas, ou qu’ils n’ont pas su trouver en elle.

    Chacun se rappelle les paroles du Christ en Matthieu 5:3 : « Heureux les pauvres en esprit », traduites de façon plus appropriée (Bible du Semeur) par « Heureux ceux qui se reconnaissent spirituellement pauvres ».

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  • Le Bloc Identitaire porte plainte contre Christian Estrosi

    Invité de l’émission “C politique” sur France 5 (voir sur ce lien), le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi s’est livré à une série de déclarations imprécises et même parfois carrément diffamatoires à l’encontre des mouvements patriotes, qu’il s’agisse du Bloc Identitaire ou du Front National.

    La légitime inquiétude de Christian Estrosi pour les futures échéances électorales ne l’autorisant pas pour autant à diffamer notre mouvement, le Bloc Identitaire a donc mandaté son avocat pour qu’une plainte à l’encontre du député-maire UMP soit déposée dans les plus brefs délais. Il pourra ainsi bientôt rejoindre les BHL, Yann Galut, et autres Harlem Désir que nous avons déjà, non sans plaisir, traîné devant les tribunaux.

    http://fr.novopress.info/

  • Le chef tchétchène pro-russe Kadyrov rappelle ses volontaires d’Ukraine pour contrer une campagne islamiste en Tchétchénie

    Le président de la République de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a donné l’ordre à tous ses volontaires en mission en Ukraine de retourner immédiatement en Tchétchénie (source). Ces troupes soutenaient les séparatistes prorusses du Donbass. 
    La première raison évoquée est relative aux relations difficiles entre Tchétchènes et Russes sur le terrain, ce qui rend complexe la coordination des opérations entre unités. 
    La seconde raison est la volonté des Tchétchènes prorusses de venger Isa Munayev, dissident tchétchène et vétéran des guerres de Tchétchénie, engagé auprès des Ukrainiens dans le Donbass. Même Kadyrov reconnaissait que Munayev était un chef de guerre “très efficace” quoiqu’il le qualifia “d’ennemi personnel”. Solidarité tchétchène oblige, l’annonce de sa mort a semé un froid chez les troupes tchétchènes du Donbass. En conséquence, ces derniers ne veulent plus affronter leurs compatriotes ayant choisi de soutenir Kiev. 
    La troisième raison se trouve dans le Caucase lui-même. Des informations concordantes indiquent que des cellules djihadistes composées de Tchétchènes et d’étrangers – potentiellement agitées par Washington et le Qatar – planifieraient leur retour depuis la Syrie vers la Tchétchénie au printemps afin d’y ouvrir un second front contre Moscou. 
    Les affrontements entre forces de sécurité russes et islamistes tchétchènes proches d’Al Qaida ont augmenté en 2014. Un attentat à Grozny ayant fait plusieurs morts a particulièrement inquiété Kadyrov et le Kremlin (source). C’est ce climat qui explique que Kadyrov ait cru utile d’apparaître en défenseur de l’islam suite aux caricatures de Charlie Hebdo en organisant au pied de la mosquée portant le nom de son père à Grozny un rassemblement de protestation monstre (source). Il s’agit pour le vassal de Vladimir Poutine de ne pas laisser le monopole de la religion aux groupes armés qui s’apprêtent à venir contester son leadership. 
    Moscou a aussi de bonnes raisons de craindre l’ouverture d’un second front. Le calme en Tchétchénie tient notamment aux dons considérables consentis par le gouvernement central. Or, ils devraient être réduits de 50% en 2015 en raison des sanctions économiques occidentales. De quoi inquiéter le gouvernement russe qui sait la “loyauté tchétchène” fortement conditionnée à sa capacité d’acheter la paix civile dans la région. Kadyrov lui-même aura beaucoup de difficultés à maintenir sa suzeraineté sur des seigneurs de guerre moins généreusement rémunérés.

  • Le mot "chrétien" ne fait pas partie des valeurs de la République

    Lu sur le blog de Yves Daoudal :

    "On constate que le mot « chrétien » a disparu du vocabulaire de la République.

    Dans son communiqué sur le martyre des 21 coptes, François Hollande condamne « l’assassinat sauvage de 21 ressortissants égyptiens », alors que les islamistes soulignent qu’ils les ont tués en tant que chrétiens.

    Dans sa déclaration sur la profanation du cimetière juif de Sarre-Union, il remarque la montée des « actes antisémites » et ajoute : « il y a eu aussi des actes antimusulmans, des actes antireligieux ».

    95% des profanations frappent les chrétiens, mais le mot est désormais tabou.

    Cela va de pair avec le fait que les médias évoquent à peine, en passant, l’assassinat des 21 coptes. A comparer avec le traitement de l’actualité quand c’est un journaliste qui est assassiné, ou un ressortissant américain, ou quand on s’en prend à un dessinateur ou à une synagogue. Et l’on n’a pas oublié le silence quasi total sur les centaines de morts du Nigeria quand Boko Haram a pris la ville de Baga. Tout le monde était Charlie, personne n’était un nègre chrétien… Il serait intéressant de faire une étude sur ces différences de traitement médiatique et de montrer la hiérarchie des valeurs… Pour tout dire : la hiérarchie raciste des médias.

    Et les journalistes, tous plus asservis les uns que les autres au système en place, s'étonnent du succès de La France Big Brother qui dénonce leconditionnement médiatique !

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Héritage impossible ? En avant !

    La rumeur et Royauté-News nous apprennent que le prince héritier d'Orléans a conféré l'Ordre de l'Etoile, décoration tombée en désuétude au XVè siècle, qui dépendait personnellement du roi ! Il l'aurait agrégé à l'Ordre de Notre-Dame du Mont Carmel renaissant, qui fut jusqu'à la fin de la Restauration un ordre pontifical, lié d'ailleurs à l'Ordre de Saint Lazare, autre résurrection tardive du même prince au bénéfice cette fois de son neveu Charles-Philippe d'Orléans qui s'en est retiré depuis. On aime bien les "ordres de chevalerie" donc. Cette association étoilée s'intéresse au patrimoine. Très bien, il en manquait¹. Ce qui coince est que ces re-créations, discutables en République, puisent dans un héritage duquel la maison d'Orléans est retranchée pour ne pas dire "tranchée". La succession dynastique fut coupée, et comment, un certain 17 janvier 1793 et l'épissure du Milliard des émigrés n'a pas tenu au-delà du 9 août 1830. N'y revenons pas².
    Le droit dynastique n'obéit pas au code civil bourgeois, la maison d'Orléans est pleinement qualifiée pour se réclamer de la Monarchie de Juillet, qui ne fut pas un régime blâmable, mais elle ne l'est pas pour se réclamer de l'Ancien régime qu'elle a contribué à détruire au lieu de l'aider à se réformer !
    L'invocation aux Quarante rois est donc une captation d'héritage, finalement bénigne, la recréation des ordres de chevalerie anciens une distraction royale pour agréger à la Cour en attente des arrivistes pressés d'entrer dans le tout Paris. Futilité des vanités, quoique les quatre mannequins en armure sur le parvis de St Germain l'Auxerrois ce 21 janvier nous aient signalé une insistance rare à ridiculiser une cause royaliste qui n'en a pas besoin.

    La politique considérée comme souci

    Comme le dit très bien Roman Ungern dans un éditorial de Vexilla Galliae qui détonne - ça, pour détonner ! - « Il est temps d'abaisser le pont levis, de remiser la perruque poudrée et de concevoir que les Royalistes ne mesurent plus leur engagement ni au nombre de quartiers de noblesse, puisque nous sommes bien nombreux à en être dépourvus, ni à leur détachement des choses de ce monde.» 
    Puis il développe avec bonheur d'un magistral élan mon vieux slogan rouillé : savoir se salir les idées : «Nous n'allons pas céder, nous n'allons pas abandonner le débat politique et la grande bataille de l'information au prétexte que ceux-ci seraient souillés par l'ignominie républicaine et feraient de ceux qui l'approchent de piètres royalistes.» 
    Mais comme Royal-Artillerie sert rarement la soupe, je vous invite à lire ce billet exceptionnel en version originale en cliquant ici.
    Plutôt que d'acquérir à grand frais les oripeaux d'une monarchie disparue, nos prétendants et leurs conseils seraient mieux avisés de conceptualiser de nouvelles institutions monarchiques capables de remédier à notre terrible déclin et - ce n'est pas rien - dans lesquelles ils se couleraient plus facilement que dans les Lois fondamentales du royaume qui les écrasent, d'aucun bord qu'on regarde. Conceptualiser avec qui ! C'est la bonne question que soulève Roman Ungern. Où sont les Maistre, Bonald, les Maurras, Boutang du siècle nouveau ? On s'en passerait peut-être si nous pouvions construire ex nihilo, sur la tabula rasa. Et pourquoi pas ? Mais avec qui ? 
    Un forumeur que j'estime m'avouait tantôt que la sève de Bourbon ou celle d'Orléans, si elle n'est pas tarie, n'avait plus de force. A eux de nous prouver que non ! A défaut de les croiser au prochain changement de paradigme, attendrait-on quelque gentilhomme dressé au milieu des ruines annoncées, qui prouvera, lui, quelque chose ? Il n'y a pas d'alternative au principe de réalité ; ce n'est pas le premier à Reims qui régnera mais le dernier debout à Paris. Êtreprime, et le paraître et le prétendre. Le "Je ne Prétends pas, Je Suis" du Bourbon sonne bien mais exige plus de lui que des autres, sauf à ne servir qu'à meubler l'héraldique. Vu la taille du défi, il est condamné à donner beaucoup plus, s'il veut recevoir un peu plus. Se revendiquer l'héritier historique est accepter une lourde charge qui appelle à la fois des qualités personnelles spécifiques³ et le renfort de soutiens compétents, résilients et désintéressés.
    In cauda, titres, ordres et décorations sont, en l'état de catalepsie du mouvement, des pitreries indignes de ceux qui les décernent. Il y a mieux à faire que ce carnaval, et déjà, promouvoir un schéma institutionnel de rechange plus précis ; communiquer professionnellement aussi, ce qui semblerait être une gageure tant on est mauvais.
    Ce sera tout pour aujourd'hui bien que j'en aie encore sous la pédale.

    (1) s'il n'y en a pas déjà vingt de notre bord, il n'y en pas une
    (2) pour les digressions, passer par la Wikipedia, ce sera plus rapide :)
    (3) à paraître sur Royal-Artillerie le 16 février prochain De l'âme des princes
  • Les médias occidentaux : marionnettes ou agents inconscients de l’expansion américaine ?

     En mars et mai 2014 j’ai été invité à m’exprimer (très brièvement) sur la chaine française LCI, à propos de l’évolution de la situation en Ukraine.

    J’ai dit, à l’encontre de tout le mainstream médiatique ambiant de l’époque, que la Russie n’avait aucun intérêt à une partition de l’Ukraine, et les européens non plus. J’ai aussi affirmé que les événements en cours avaient leur source hors d’Europe et plus précisément en Amérique.

    Il est vrai que quelques semaines auparavant, la presse russe avait révélé un enregistrementbien embarrassant, repris par le Huffington Post. La secrétaire d’état adjointe (américaine) chargée de l’Europe, Victoria Nuland, et l’ambassadeur des États-Unis en Ukraine, Geoffrey Pyatt, discutaient de la situation chaotique qui s’installait en Ukraine, et madame Nuland a prononcé une phrase pas très diplomatique: « Que l’UE aille se faire foutre ». Cette phrase résume parfaitement la façon dont Washington manage sa relation avec son allié européen: L’UE n’a pas à donner son avis sur les affaires européennes.


    Dès le début de cette crise en Ukraine, les rares commentateurs qui ont accusé Washington de déstabiliser la région se sont fait traiter d’agents russes. On entend bien que le journaliste français de LCI qui m’interroge me présente tout naturellement comme: Le point de vue russe, pour ne pas dire la voix de Moscou, rien que ça! Pourtant je ne représente ni la Russie ni la France, je fais seulement partie des millions d’Européens qui s’inquiètent de voir l’Union Européenne transformée en protectorat américain. Je fais aussi partie de ceux qui, dans de nombreux pays, souhaitent un monde multipolaire.

    A ma connaissance du reste, LCI n’a pas relevé que le président Barack Obama, qui n’est pas la voix de Moscou, vient récemment de confirmer ce que je disais, en affirmant que l’administration américaine a clairement arrangé le changement de pouvoir en Ukraine. Il confirme ainsi la responsabilité américaine dans la déstabilisation de la région.

    Washington semble du reste être passé à la vitesse supérieure dans la volonté de déclencher un conflit en Europe orientale avec la Russie. Le congrès américain discute en ce moment de l’alourdissement des sanctions contre la Russie, et aussi de la livraison d’armes lourdes à l’armée ukrainienne pour qu’elle poursuive ses opérations dites anti-terroristes, qui ont déjà couté la vie à des milliers de civils dans l’Est de l’Ukraine.
    Simple effet de prisme et démonstration de l’odieux double standard américain: Imaginons qu’en Russie, en ce moment, la Douma (le parlement russe) soit en train de discuter de la livraison d’armes à longue portée aux fédéralistes de l’Est de l’Ukraine, pour que ces derniers puissent bombarder Kiev. Est-ce qu’il n’y aurait pas une grande indignation dans la pacifique coalition occidentale et internationale?

    L’ex-secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen vient d’affirmer il y a quelques jours que les ambitions de Vladimir Poutine vont au-delà de l’Ukraine et qu’il pourrait attaquer un état balte afin de tester la solidarité de l’Occident justifiant ainsi un renforcement historique de l’OTAN à l’est de l’Europe.

    Certains analystes américains et certains de leurs collègues européens pensent avoir trouvé une explication à ces comportements supposés qui caractérisent le président russe: Il souffrirait d’autisme, ou plus précisément du syndrome d’Asperger! Très curieusement et alors que c‘est une obscure fonctionnaire du Pentagone qui a fait un rapport dans ce sens il y a plusieurs années, cette information a inondé de façon unilatérale et totalitaire cette semaine la quasi-totalité des médias français sans qu’aucune analyse n’allant pas dans ce sens n’ai la moindre place dans le paysage médiatique.

    Cette obsession à vouloir que le président russe ne soit pas quelqu’un de normal est une manifestation de la totale incompréhension de nombre d’acteurs du bloc occidental à accepter l’existence d’un agenda russe qui diffèrent du leur. Ce n’est pas une nouveauté loin de là. Déjà en 1996 des experts militaires américains jugeaient les russes pour la plupart irrécupérables et un fonctionnaire de l’alliance affirmait ne jamais pouvoir s’habituer à Entendre parler russe au QG de l’OTAN. C’est peut être toute cette hystérie qui a finalement contaminé jusqu’à Angela Merkel qui l’année dernière affirmait elle aussi que Vladimir Poutine vivait dans un autre monde.

    Tout ça ressemble beaucoup et surtout à une hystérie anti russe dont on doit se demander quels intérêts elle sert.

    Qui aujourd’hui pourrait sérieusement imaginer que la Russie ne souhaite ou ait intérêt à attaquer un pays Européen ou un pays de l’Otan? Pourtant, en mars et septembre 2014, j’ai donné deux conférences à Paris, au siège de l’UMP, devant des membres de la droite populaire, et à 6 mois d’intervalle, le même étudiant polonais, (représentant de je ne sais quelle association franco-polonaise) qui s’était assis au même endroit dans la salle, m’a posé la même question: Pensez-vous que la Russie va envahir la Pologne?

    On pourrait en rire si ce n’était pas tragique. J’ai posé la question à cet étudiant de savoir qu’est ce qui pouvait lui faire penser ça, il n’a su me répondre. Sans doute vivait-il, et vit-il sans doute encore, dans un autre monde. Un monde défini et modélisé par ce Russia Bashing qui prédomine au sein des soumis médias français.

    Et puisque de nombreux médias colportent cette hystérie collective au nom de la liberté d’expression, il ne faudrait pas qu’ils oublient un autre noble aspect de la profession de journaliste qui ne se limite pas à la liberté de publier des caricatures, il y a aussi la recherche de la vérité. Le 17 juillet 2014, l’avion malaisien MH17 a été abattu au dessus de l’Ukraine, 298 personnes ont ainsi été assassinées. Que sont devenues les preuves immédiatement annoncées par les américains qui accusaient la Russie ou les séparatistes pro-russes de l’Est de l’Ukraine? Pourquoi la commission d’enquête internationale est-elle silencieuse depuis des mois?

    On aimerait que des journalistes d’investigation arrêtent le Russia Bashing et, par exemple, s’intéressent à ce dossier en tentant d’apporter des faits et non des émotions.

    Alexandre Latsa, Sputnik France, 9/02/2015

    Source : fr.sputniknews

  • Les contradictions de Manuel Valls

    Lu ici :

    Manuel Valls affirme vouloir "combattre le discours des Frères Musulmans" mais inaugure leurs mosquées.

    Manuel Valls a jugé, lundi 9 février sur Europe 1 :  « Il faut combattre le discours des Frères musulmans dans notre pays, il faut combattre les groupes salafistes dans les quartiers ».

    Interrogé sur la manière de lutter contre ce discours, Manuel Valls a indiqué qu’il doit être combattu « par la loi, par la police, par les services de renseignement. Beaucoup de choses sont faites », a assuré Manuel Valls.

    Gigantesque contradiction, Valls a inauguré la Grande mosquée de Cergy en juillet 2012, qui avait choisi pour premier imâm Tahar Medhi, fervent soutien des Frères Musulmans d'Egypte."

    Philippe Carhon