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  • Le syndrôme « Je suis Charlie » par Guy Delranc

    L’assassinat d’hommes ou de femmes pour leurs idées a connu son paroxysme au cours du XXe siècle. L’exclusion sociale de l’opposant par la mort était inscrite dans la logique des pensées totalitaires. Il y eut même des intelligences pour la justifier. Aujourd’hui, dans nos sociétés post-totalitaires dont le caractère individualiste et égalitaire s’est renforcé, l’idée même d’une atteinte à la liberté d’expression provoque une réprobation générale.

    On comprend que les actes de barbarie perpétrés au nom d’un prétendu islam radical aient été ressentis comme une atteinte intolérable à la liberté de la pensée par l’ensemble des Français. Traumatisée, submergée par l’indignation suscitée par la cruauté et l’aberration des actes commis, la France s’est mobilisée dans des proportions jusqu’ici inconnues lors d’attentats terroristes. La mobilisation exceptionnelle, l’unanimisme dans les paroles prononcées, les appels aux valeurs républicaines, à l’unité nationale, constituèrent un phénomène social rare. Tous ces signes vibrant de solidarité citoyenne étaient là pour réchauffer les cœurs quelque peu refroidis par les comportements égoïstes et consuméristes de nos sociétés marchandes.

    Sans vouloir casser l’élan républicain ou jouer au ronchon ou au trouble-fête, la mariée n’était-elle pas trop belle ? […]

    La suite sur le blogue de Bertrand Renouvin

     
  • 2ème offensive de l’armée dans le Sud syrien : Nosra et Cie en déroute

    Retour au triangle Quneitra-Deraa-Damas : l’armée syrienne a lancé sa deuxième offensive dans le sud syrien et y a réalisé une importante percée ce samedi.

    La bataille a été déclenchée depuis vendredi soir, à une cinquantaine de km au sud-ouest de Damas et l’armée a avancé et pris trois villages, dont celui de Habbariyé, ainsi que plusieurs collines dont Karine, Kherbet-Sultaneh et Hamrit, dans la province nord de Deraa.

    Habbariyé, située non loin de la localité Der al-Adas, (laquelle avait été sécurisée durant la première offensive lancée depuis deux semaines), occupe une position stratégique car il permet d’ouvrir la voie vers le village de Kfar Nassej, où sont stationnés d’importants groupuscules armés et puis de continuer plus tard vers la colline Tal-alHarat, à la position ultra-sensible

    Selon le correspondant de notre chaine al-Manar, l’armée syrienne a mené une attaque de grande envergure, sous une couverture de pilonnage terrestre et aérien et des tirs intensifs. Une fois ayant conquis Habbariyé, elle a avancé sur plusieurs axes en même temps, et filtré les tranchées des miliciens.

    Avant ce village, les troupes régulières avait pris le contrôle d’une colline dans le gouvernorat de Souweida, Tal al-Majdaa, non loin de la frontière avec la Jordanie, rapporte le journal libanais as-Safir

    Ce qui lui permet d’imposer une couverture de feu tout au long de la voie d’approvisionnement des groupuscules armés vers les régions de l’est de Souweida.

    Les habitants ont assuré pour l’AFP que l'offensive a surpris les rebelles dont beaucoup sont morts ou ont fui. Ils ont pris la fuite en direction du village de Harat, selon le correspondant de notre chaine al-Manar.

    Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, (OSDH), l'armée a été assistée par le Hezbollah, des conseillers des Gardiens de la révolution iraniens et « des miliciens chiites irakiens ». La présence de ces derniers est une première. Elle n’a pas été confirmée de source autonome.

    Ils ont « affronté des factions rebelles et des jihadistes du Front Al-Nosra », toujours selon l’OSDH, et selon lequel il n’y a eu que sept morts parmi les rebelles.

    Des sources sécuritaires citées par al-Manar ont expliqué que l’opération vise à sécuriser les provinces de la capitale, celles du sud, de l’est et de l’ouest. Elle permet aussi de couper la voie de passage et d’approvisionnement entre la province de Deraa et celle de Quneitra, où les milices sur place ont établi une zone tampon, avec le soutien de l’ennemi israélien.

    Cette débandade des miliciens intervient après la mort d’un important chef militaire du Nosra pour le sud, le dénommé Abou Omar al-Ourdoni (le jordanien), abattu dans des combats avec l’armée dans la province ouest de Deraa.

    C’est lui qui menait la bataille sur les deux fronts de Deraa et Quneitra.

    Sa mort coincide avec celle du juge religieux du Nosra dans cette région, Abou-l-Jarrah al-Jarzi, ainsi que l’activiste médiatique Mohammad Kteich, abattus dans les parages de la localité de Kfar Chams.

    Dans l’après-midi de ce samedi, le correspondant d’AlManar a rendu compte d’une avancée importante de l’armée dans la région de Kamechli, au – de la Syrie, où les troupes gouvernementales avec l’aide des forces des comités populaires qui ont sécurisé 8 villages en moins de 24 heures.

    Alep, Nosra déloge Hazem

    Dans le nord syrien, près d'Alep, le front Al-Nosra a chassé les miliciens du mouvement Hazem, qui étaient stationnés dans la base militaire 46, et ce à l'issue de combats violents.

    Alors que l’OSDH a fait part de 29 morts dans les rangs du groupe Hazem et six dans ceux d'Al-Nosra, un décompte publié par les Coordinations de l’opposition ont parlé de 110 tués et de plus de 150 blessés.

    Ce fief est à l’ origine une base de l’armée syrienne régulière qui a été pris en novembre 2012 par les rebelles qui en avaient chassé les militaires réguliers et y avaient saisi des missiles sol-air.

    Hazem est considéré comme un groupe rebelle "modéré" par les Occidentaux. Il fut le premier groupe à recevoir, en 2014, des missiles antichars TOW de pays occidentaux.

    Une vidéo postée sur la Toile et attribuée à son dirigeant religieux justifie le recours aux Etats-Unis voire à Israël pour obtenir des armes.

    Selon l’AFP, le Nosra cherche à reprendre des localités ou camps militaires aux rebelles dans les régions d'Alep et d'Idleb (nord-ouest) et a créé un "émirat" islamique en Syrie.

    Selon des sources médiatiques de l’opposition citées par le journal libanais al-Akhbar, la coalition est intervenue pour assister Hazem en bombardant les positions de Nosra dans la région de Salkine, dans la province d’Idleb. Ce qui a fait dire al-Nosra : « les raids s’inscrivent dans le cadre du soutien des Croisés ou mouvement Hazem collaborateur ». Et Hazem de démentir l’information des raids.

    les Kurdes sécurisent 103 villages 

    Toujours dans le nord de la Syrie, les combattants des Unités de protection du peuple kurdes poursuivent de leur côté leur avancée à Hassaké.

    Après 6 jours de combats contre la milice wahhabite takfiriste Daesh (Etat Islamique), rapporte le site d’information al-Hadath News, ils contrôlent désormais les parages est et sud de la localité de Tal-Hamis.

    Ils ont déjà sécurisé quelques 103 villages de cette région, avec l’aide des frappes de la coalition internationale menée par les Etats-Unis.

    Il y est question de la mort de 175 miliciens de Daesh durant ces derniers jours et de plusieurs dizaines de tués dans les rangs des combattants kurdes.

    Voitures piégées

    Dans les régions contrôlées par la milice Jaïch al-islam dans la Ghouta orientale et le Qalamoune, le bras de fer contre la milice wahhabite takfiriste Daesh s’aggrave. Jeudi, Daesh a confisqué à Jaïch al-Islam une position charnière située entre la Ghouta et le Qalamoune, à Jabal Dakwé

    Vendredi, trois voitures piégées ont explosé faisant des dizaines de tués et de blessés : les deux premières à proximité de la mosquée al-Salam, du village al-Nassiriyya, à l’est du Qalamoune.

    Et la seconde dans la ville al-Damir, dans la Ghouta orientale.

    Dans la localité de Hammouriyyé, toujours dans la Ghouta orientale, le front al-Nosra a exécuté trois personnes, au motif d’apostasie.

    source : Al manar ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukVEyAZAuOGQyFscj.shtml

  • L’héritage d’Homère

    Charles Péguy l’a dit d’une formule dont il avait le secret : « Rien n’est plus vieux que le journal de ce matin, et Homère est toujours jeune ». C’est un rare privilège : ne pas vieillir. Eh bien, ce privilège, c’est celui d’Homère. Voilà bientôt 3 000 ans qu’il défie le temps, imperturbablement, et qu’il rappelle à l’Europe son baptême originel, dans la plaine de Troie, en Asie mineure, là même où les Grecs et les Troyens s’affrontèrent pour les yeux de la belle Hélène, sous le regard de dieux capricieux – humains, trop humains. C’est étonnamment depuis les marches de l’Orient qu’Homère a écrit la première épopée de l’Occident. Notre chanson de geste. Si donc l’Europe commence en Grèce, alors la Grèce commence avec Homère.

    Homère, c’est plus qu’un nom. Les Anciens pensaient qu’il contenait tout, il était « le commencement, le milieu et la fin ». C’est la fondation de la maison et même à bien des égards l’équipement de la maison. Il nous livre une conception de l’honneur, du courage, de la compassion, de l’amour, de la patrie, du foyer. Le tout en vingt-quatre chants, autant pour l’Iliade que pour l’Odyssée, 24 chants qui se referment sur eux-mêmes comme les vingt-quatre lettres de l’alphabet grec, comme les vingt-quatre heures du jour. Homère est un monde en soi, une totalité cosmique. Un cercle – la figure parfaite – à l’instar du bouclier d’Achille, forgé des mains mêmes du dieu forgeron Héphaïstos (Vulcain chez les Romains).

    Revenir à Homère, c’est donc remonter le grand fleuve de l’Occident jusqu’à sa source. C’est interroger une tradition trois fois millénaire, que rien, ni la suite des générations, ni l’usure du temps, n’a pas suffi à épuiser.

    « Chaque peuple porte une tradition, un royaume intérieur, un murmure des temps anciens et du futur. La tradition est ce qui persévère et traverse le temps, ce qui reste immuable et qui toujours peut renaître en dépit des contours mouvants, des signes de reflux et de déclin ». Je ne vous apprends rien en vous disant que cette citation est tirée de l’Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d’identité de Dominique Venner, le plus homérique de ses livres, avec son Samouraï d’Occident : Le bréviaire des insoumis. Dominique Venner va nous accompagner, en filigrane, tout au long de notre relecture d’Homère. Un petit mot sur la traduction : comme Dominique Venner, je ne peux que vous renvoyer vers celle de Leconte de Lisle, le chef de file des Parnassiens. Elle est dite archaïsante ou esthétisante. En vérité, c’est la plus rafraichissante, la plus épique, la plus inspirée des traductions. Elle est disponible en Presses Pocket. Il suffit de moderniser la graphie des noms : Akhilleus en Achille.

    Aux racines de la civilisation européenne

    Cette tradition, dont faisait été la citation de Dominique Venner, la nôtre donc, puise d’abord dans l’héritage gréco-romain. Athènes, Rome, et pas seulement Jérusalem, que je n’exclus pas, loin de là, même si je sais qu’il y a débat et qu’il y aurait eu débat avec Dominique Venner. Mais là n’est pas mon propos. Le problème, aujourd’hui, c’est qu’on n’assume plus cet héritage, qu’on le détruit-déconstruit, on le tient à distance, du moins officiellement, dans les cercles dirigeants, dans les médias, dans les manuels scolaires, pis : à l’université. Songez à des gens comme l’ineffable Jean-Paul Demoule, dont le dernier forfait est consacré à déseuropéaniser les Indo-Européens, ou l’inénarrable Marcel Detienne, « auteur » de L’identité nationale, une énigme.

    On en a eu un aperçu lors de la polémique autour des racines de l’Europe au début des années 2000 avec la Convention sur l’avenir de l’Europe présidé par VGE et qui a débouché sur le second traité de Rome (2004), rédigé dans la novlangue chère à Bruxelles et rejeté par référendum, comme vous le savez. On s’est alors beaucoup focalisé sur l’héritage chrétien, avec la référence ou non aux valeurs chrétiennes, ce qui a été finalement écarté, sous l’inimitable pression de Jacques Chirac, qui a raté une fois de plus l’occasion de se taire.

    Mais on n’a pas seulement mis à l’écart les racines chrétiennes, on a d’un même mouvement rejeté l’héritage grec et l’héritage latin.

    Pour rappel : dans sa première version, le préambule de la Constitution prévoyait en guise d’épigraphe la célèbre phrase de Thucydide tirée de son Histoire de la guerre du Péloponnèse – c’est le passage qui traite de l’oraison funèbre de Périclès : « Notre Constitution […] est appelée démocratie parce que le pouvoir est entre les mains non d’une minorité, mais du plus grand nombre ». Ce n’était déjà pas exactement du Thucydide dans le texte, il ne parle pas de « constitution », mais qu’importe. C’était déjà trop. Exit les Grecs. Au prétexte que c’étaient d’affreux esclavagistes, des sexistes infâmes et de redoutables colonialistes, selon les raccourcis et les anachronismes qu’on affectionne.

    Plutôt que de mentionner, car il s’agissait seulement de mentionner, que l’Europe procédait des « civilisations hellénique et romaine », on n’a finalement gardé dans la version définitive que les seuls « héritages culturels, religieux et humanistes de l’Europe ». C’est neutre, ça ne mange pas de pain et ça laisse la porte entrouverte aux Turcs. Autant dire que nous sommes Des héritiers sans passé, comme l’a dit Françoise Bonardel dans son « essai sur la crise de l’identité culturelle européenne ». Mais si nous sommes réunis ce matin, c’est justement pour corriger cela, pour être des héritiers avec un passé – et un riche passé –, pour renouer avec « l’élan grec ». Ce à quoi nous exhortait la grande helléniste Jacqueline de Romilly. Retrouver « l’élan grec », l’allant grec.

    « Le monde naît, Homère chante »

    Comme il faut bien assigner un commencement à cet élan, il nous faut remonter jusqu’au VIIIe siècle avant notre ère dans l’archipel grec et sa bordure asiatique, là où Homère a vu le jour, ou aurait vu le jour, mais on y reviendra ; et avec lui, « le miracle grec », qu’il inaugure : 4 siècles d’extraordinaire fécondité intellectuelle, qui s’étalent schématiquement d’Homère à Aristote. « Le monde naît, Homère chante. C’est l’oiseau de cette aurore », dit de lui Victor Hugo dans son William Shakespeare.

    Mais qui donc se cache derrière ce drôle d’oiseau ? Que sait-on de lui ?

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  • François Duprat : Manifeste Nationaliste-Révolutionnaire (1978)

    Pour lire : téléchargement ici => http://dissibooks.net/2014/12/01/francois-duprat-manifeste-nationaliste-revolutionnaire-1978/

  • L’aide américaine à DAESH se confirme : des Marines et des hélicoptères Apaches chez les djihadistes

    Les Irakiens continuent de détecter des contacts entre les Américains en Irak et Daesh (Etat islamique-EI) dans les régions que celui-ci occupent.

    Contrairement aux allégations américaines de combattre cette milice wahhabite takfiriste dans le cadre de la coalition internationale, de plus en plus d’accusations sont proférées par des dirigeants irakiens sur des liens qu’ils entretiennent avec elle.

    Selon le site d’information Arabi-Press, deux nouveaux faits ont été révélés cette semaine par le chef des forces de mobilisation populaire qui comptent dans ses rangs les jeunes volontaires irakiens, depuis la prise de Mossoul et d’al-Anbar par Daesh.

    Ces agissements coincident avec les avancées de l’armée irakienne et de ses supplétifs des forces paramiltaires populaires dans ces régions. Mercredi, le ministère irakien de la Défense a affirmé avoir libéré deux régions situées entre les deux provinces Diyala et Salaheddine, Albou Baker et Albou Awwad.

    Selon Thamer al-Khafaji qui s’exprimait pour la correspondante du site d’information Arabi-Press, trois Marines américains ont été parachutés dans la province de Babel ,  et deux hélicoptères d’origine inconnue ont atterri dans deux régions de la province de Diyala, à deux moments différents.

    S’agissant des parachutistes, ils ont été vus à l’aube de mercredi dernier, en train de se jeter à partir d’un hélicoptère Apache dans la région al-Obaidate, dans le caza de Moussayyab, au nord de la province de Babel.

    Concernant le deuxième évènement, il est question d’abord d’un Apache qui avait été vu  dans la nuit de mardi à mercredi en train d’atterrir dans les parages du village al-Safra , dans le prolongement de la région al-Azim, au nord de Diyala

    Quelques heures plus tard, mercredi matin un hélicoptère d’origine inconnu est descendu à son tour au sud de la région de Bahraz du côté de Kanaane, au sud de la province de Diyala. Il y est resté quelques 15 minutes avant de décoller de nouveau.

    Nombreux sont les responsables locaux dans cette province qui ont assuré avoir vu des hélicoptères non identifiés atterrir dans les bastions de Daesh au nord-est de Diyala et avoir largué des armes et des approvisionnements.

    Un législateur irakien, Hamed al-Zameli a rapporté pour l’agence Fars news que l’actuel gouvernement de Bagdad reçoit quotidiennement des rapports des forces de sécurité dans la province d’al-Anbar sur des parachutages d’armes pour Daesh. Et d’accuser les Etats-Unis de vouloir provoquer le chaos en Irak en soutenant l’Etat islamique.

    D’autres députés irakiens se plaignent de cette situation.
    « Nous avons découvert des armes fabriquées aux Etats-Unis, dans les pays européens et en Israël dans les zones libérées du contrôle de l’EI dans la région Al-Baqdadi », écrit le site d’information al-Ahad, citant Khalaf Tarmouz, le chef du Conseil provincial d’al-Anbar. Tarmouz a également dit que des armes fabriquées en Europe et en Israël ont aussi été découvertes à Ramadi.


    « Les Etats-Unis lâchent des armes pour l’EI avec l’excuse qu’ils ne savent pas où sont les positions de l’EI et s’efforcent de tordre la réalité avec ce genre d’allégations », dit-il.

    Selon InfoWars, en décembre, les médias étatiques iraniens avaient affirmé que l’armée de l’air états-unienne avait largué pour la seconde fois des armes dans les zones tenues par l’Etat islamique.

    En novembre, des sources des services de renseignement irakiens ont dit que les Etats-Unis approvisionnent activement l’EI en armes. « Les services de renseignement irakiens ont répété que les avions militaires états-uniens avaient largué plusieurs cargaisons d’aide pour les terroristes de l’EI afin de les aider à résister au siège de l’armée irakienne, des forces de sécurité et du peuple », explique un rapport.

    En octobre, les sources de la coalition avaient reconnu ce qu’elles ont considéré être un parachutage prétendument erroné d’armes qui sont tombées aux mains des combattants de l’Etat islamique à l’extérieur de Kobané en Syrie.

    En juillet (2014), Infowars faisait état de la grande quantité d’armes états-uniennes capturées par l’EI.

    En plus des véhicules de combat et de l’artillerie acquise précédemment par l’armée irakienne, la mine d’armement provenant des bases US incluait plus de 50 batteries d’artillerie de 155mm M-198 et 4000 mitrailleuses PKC.


    - SourceAl Manar

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Pegida Vlaanderen a bien l’intention de manifester ce lundi à Anvers malgré l’interdiction de Bart De Wever

     

    pegida-vlaanderen-2mars-2

    Pour la troisième fois consécutive, Bart De Wever, bourgmestre (maire) d’Anvers et président de la NVA, a interdit la manifestation de PEGIDA Vlaanderen, la branche flamande de Pegida. Mais, cette fois-ci, les organisateurs de la manifestation ont bien l’intention de se rassembler malgré l’annonce d’interdiction.
    « M. De Wever a eu bien assez de temps pour organiser la sécurité d’une telle manifestation », répond Rudy Van Nespen, le porte-parole de Pegida Vlaanderen. 

    De son côté, le bourgmestre d’Anvers a déjà déclaré aux médias qu’il ferait intervenir la police pour disperser les manifestants et empêcher la manifestation.

    Ce qui n’impressionne pas les dirigeants de Pegida Vlaanderen qui, sur Facebook, donnent des conseils et des avis juridiques en cas d’arrestation par la police.

    http://www.medias-presse.info/pegida-vlaanderen-a-bien-lintention-de-manifester-ce-lundi-a-anvers-malgre-linterdiction-de-bart-de-wever/26798

  • Les négateurs de l’identité française

     En employant le 23 février 2015 l’expression « Français de souche » (pourtant dans un sens péjoratif) François Hollande a déclenché un tollé chez les tenants du politiquement correct et les défenseurs d’une souveraineté hors sol. Guaino a condamné et Marine Le Pen a pris ses distances. Le débat n’est pas nouveau. En janvier 2007 Polémia avait publié une étude critique sur les « négateurs de l’identité française ». Il nous a paru utile de la remettre en ligne.

    En voyage en Algérie, en 2006, Zinedine Zidane a déclaré « Je suis fier d’être algérien ». Pendant ce temps-là, en France, la classe politique se rallie à une conception désincarnée de la nation portée par les négateurs de l’identité française.

    Explications :

    1/ En présentant, le 31 décembre 2006, ses vœux pour 2007, Jacques Chirac a appelé au « rassemblement autour des valeurs qui font la France : la liberté, l’humanisme, le respect, et notamment le respect de la diversité et des différences, la laïcité, le combat contre le racisme, l’antiracisme, le communautarisme ». Par-delà les pieuses intentions, cette définition laisse dubitatif :

    – parce que bien d’autres nations peuvent aussi faire leurs ces valeurs, à l’exception peut-être de la laïcité ;

    – ensuite, parce que la France « qui vient du fond des âges », selon l’expression du général De Gaulle, n’a pas toujours fait siennes ces valeurs-là : ainsi la France de l’Ancien Régime, « fille aînée de l’Eglise », connaissait le gallicanisme mais ignorait la laïcité ; et, plus près de nous, la France jacobine et républicaine a souvent cherché à éradiquer la diversité et les différences de ses provinces.

    2/ Ainsi cette définition purement idéologique de la nation est loin d’être intellectuellement satisfaisante même si elle a été forgée par les philosophes Dominique Schnapper et Alain Finkielkraut, dans le cadre de la commission de la nationalité créée en 1987 par Jacques Chirac.

    Reste qu’étant la quintessence du politiquement correct, elle tend à s’imposer à l’ensemble du champ politique… Front national compris, semble-t-il.

    Ainsi Marine Le Pen, présentant le 11 décembre 2006 la campagne d’affiches de son père mettant en image une jeune femme d’origine maghrébine ou ultramarine, a ainsi justifié ce choix d’image médiatiquement porteur : « La candidature de rassemblement du peuple français débarrassé des spécificités religieuses, ethniques ou même politiques, c’est la candidature de Jean-Marie Le Pen. »

    Qu’un président de la République ou un candidat à cette fonction soit dans une logique de rassemblement et adopte une démarche attrape-tout peut se comprendre. Pour autant, il paraît difficile de définir un peuple ou une nation indépendamment de ses origines ethniques, religieuses, culturelles ou historiques. Car alors que lui reste-t-il de spécifique ?

    C’est pourtant la démarche adoptée par les négateurs de l’identité française, qui procèdent à une déconstruction en cascade de la nation.

    3/ Faisant bien naturellement sien le tabou de l’ethnie, Ségolène Royal a déclaré le 29 septembre 2006 : « Etre français, c’est le drapeau et la Sécurité sociale (…) ; il faut arrêter de parler des Français de souche comme s’il existait des Français de feuillage ou de branchage. » Ce qui revient à nier à la nation (alors même que l’origine étymologique du mot « natio » renvoie à la naissance) toute notion d’origine. Ce qui aujourd’hui encore est une erreur juridique puisque le principal mode d’accès à la nationalité française reste la filiation, principe selon lequel « naît Français l’enfant né de parents français ». Et ce principe reste particulièrement important au moment où, dans le cadre d’une économie mondialisée, des millions de Français s’expatrient sans perdre le droit à la nationalité française ni pour eux-mêmes ni pour leurs enfants, y compris lorsque ceux-ci naissent sur un sol étranger.

    Ce poids des origines a d’ailleurs été paradoxalement rappelé par une personnalité sportive qui a longtemps été présentée comme un modèle de réussite et d’intégration : né à Marseille, marié à une Française, père d’enfants français, Zinedine Zidane s’est déclaré, le 12 décembre 2006 lors de son voyage en Algérie, pays où il n’a jamais vécu mais dont sa famille est originaire, « fier d’être algérien ». En bref, français de nationalité, il se sent algérien de souche. Pourquoi donc cette notion devrait-elle être interdite aux Français d’origine ?

    4/ De la même manière, il n’est guère raisonnable de vouloir « débarrasser » l’identité française de la catholicité. Non qu’il ne soit pas possible d’être français en appartenant à une autre religion ou en ayant cessé d’adhérer au dogme catholique lorsqu’on a été baptisé, mais tout simplement parce que l’identité de la France s’est nourrie du catholicisme. Les cathédrales, les églises, les chapelles et les oratoires marquent les paysages. La littérature, la peinture, la sculpture françaises sont aussi profondément imprégnées de catholicisme. Et celui-ci a repris à son compte bien des traditions antérieures, helléniques ou celtiques, qu’on retrouve dans la théologie (la foi et la raison), le culte marial et celui des saints. Les cathédrales et les églises occupent d’ailleurs de très anciens lieux sacrés, ce qui n’est pas le cas des mosquées, des synagogues ou des pagodes qui ne puisent pas aux mêmes racines géographiques et symboliques.

    5/ Se « débarrasser » des origines ethniques et religieuses de la France conduirait aussi inéluctablement à se « débarrasser » de son histoire car celle-ci y est intimement liée.

    Si la France cessait d’être une « nation européenne et chrétienne », elle ne pourrait plus sans autoculpabilisation évoquer les périodes majeures de son histoire : les croisades qui l’ont opposée au monde musulman ; les grandes découvertes qui l’ont conduite à transformer le monde en le colonisant.

    6/ La culture française est elle-même inséparable des origines européennes et chrétiennes de la France : ce sont les mythologies antiques et les textes chrétiens qui ont fourni leurs sources d’inspiration principales aux artistes et aux écrivains depuis plus de dix siècles. Y renoncer reviendrait à faire table rase d’un prodigieux héritage ! C’est pourtant ce qui commence à se faire dans certains secteurs de l’Education nationale (?) où des textes classiques susceptibles de choquer « les minorités visibles », par leurs libertés de ton ou leurs références, sont progressivement censurés.

    7/ L’organisation de la vie et des jours est aussi structurée par l’héritage européen et chrétien, qu’il s’agisse du calendrier, avec les fêtes chrétiennes rythmant l’année en fonction du cycle des saisons et des traditions ancestrales ; ou des plaisirs de la table, avec le double rôle du cochon, mets traditionnel, et du jeûne du vendredi consacré au poisson. Cet apport se retrouve aussi dans la langue, dont le vocabulaire et les expressions idiomatiques expriment aussi l’héritage multiséculaire de la France. Au nom de quoi faudrait-il y renoncer ?

    8/ En clair, « débarrasser » la nation française de toute référence aux origines et à la religion, c’est la déconstruire complètement, et donc la détruire. Cette démarche est d’ailleurs parfaitement irréaliste. On peut verbalement prétendre nier le rôle des origines ou de la religion. On ne peut empêcher les hommes et les femmes de se regrouper par affinités spirituelles, culturelles ou musicales. Les entreprises et les commerces sont le lieu de la mixité ethnique et religieuse mais les loisirs, les écoles et les quartiers sont, que cela plaise ou non, le lieu de regroupements par affinités et donc bien souvent par origine.

    Une anecdote est à cet égard révélatrice. Le président socialiste de la Région a soumis le schéma régional d’aménagement de l’Ile-de-France à un jury populaire : une cinquantaine de représentants d’associations diverses ont été réunis pendant quarante-huit heures dans un grand hôtel et ont donné, encadrés par des techniciens, leur avis sur les projets d’aménagement de la région qui leur étaient soumis. Beaucoup de bonnes intentions et de conformisme dans leurs réponses sauf sur un point : le refus de toute « mixité (ethnique ou sociale) imposée ».

    9/ Il serait temps que les hommes et les femmes politiques se libèrent du carcan de l’idéologie dominante et des dogmes des négateurs de l’identité. Il y a un peu plus d’un siècle, dans une période de troubles et d’interrogations, Renan avait développé une thèse équilibrée de la nation. Equilibrée, parce qu’elle refusait tout déterminisme absolu en laissant une part au choix, à la volonté individuelle. Pour autant, dans l’esprit de Renan la nation ne se réduisait pas à un « plébiscite de tous les jours ». Celui-ci ne venait que couronner ces données fondamentales qu’étaient à ses yeux l’origine, la religion, la langue, l’histoire, la géographie.

    Il est temps d’en revenir à cette définition de bon sens ! Il faut faire sauter le tabou de l’ethnie et de la religion !

    Jean-Yves Ménébrez, 05/01/07

    http://www.polemia.com/les-negateurs-de-lidentite-francaise/

  • Vladimir Poutine : « l'ours de la Taïga russe se dresse face aux Etats-Unis » (2/2) – VOSTFR

  • La "dignité"

    A l'heure où l'Etat islamique continue ses carnages à ciel ouvert, notrecivilisation, dans le silence aseptisé des arrières salles de ses hopitaux, commet aussi ses atrocités.

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    Michel Janva