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  • Le nouvel exode

    Dans un long article (en anglais) agrémenté de belles photos, Newsweek passe en revue la situation des chrétiens dans tout le Moyen-Orient et revient sur les événements marquants - printemps arabe, bataille de Maaloula, enlèvements d'Hassaké, prise de Mossoul... D'après le magazine, la part des chrétiens dans la population régionale serait passée de 20% au début du XXe siècle, à 5% aujourd'hui.

    • 700 000 chrétiens ont fui la Syrie - ils étaient 1,1 million à y vivre avant 2011
    • En Irak, ils seraient entre 260 000 et 350 000, contre 1,4 million avant la guerre déclenchée en 2003
    • 100 000 Coptes ont émigré d'Egypte, qui compte plus de 4 millions de chrétiens
    • Il n'y aurait plus que 32 000 chrétiens dans le district de Jérusalem...

    Louise Tudy

  • Les "révoltés" du Grand Paris

    Onze maires de banlieue déterrent la hache de guerre contre le projet du Grand Paris voulu par Matignon.
     
    Ils y voient un renforcement de l'administration. Ils s'autoproclament le "Collectif des maires en colère". Les onze signataires lancent aujourd'hui un appel à la rébellion contre le projet du Grand Paris. Dans leur manifeste, qui prend la forme d'un document de trois pages à l'en-tête "J'aime ma ville", ces élus franciliens dénoncent pêle-mêle "deux couches supplémentaires au mille-feuille administratif", "une spoliation des pouvoirs et des ressources des communes" ainsi qu'un "risque de congestion administrative". Les "révoltés", qui représentent plusieurs départements de petite et grande couronne à l'exception notable de l'Essonne, sont emmenés par quatre chefs de file : Didier Gonzales, maire de Villeneuve-le-Roi, pour le Val-de-Marne, Philippe Pemezec, maire du Plessis-Robinson, pour les Hauts-de-Seine, Thierry Meignen, maire du Blanc-Mesnil, pour la Seine-Saint-Denis, et Philippe Brillault, maire du Chesnay, pour les Yvelines. Figurent également parmi les frondeurs quelques "figures" de la droite francilienne, telles que Patrick Balkany (Levallois-Perret) ou encore Joëlle Ceccaldi-Raynaud (Puteaux). 
     
    "Nouveau 49.3"
     
    Tous ces élus de l'opposition s'inquiètent de la récupération par le gouvernement d'un projet à l'origine consensuelle, puisqu'il s'agissait pour les villes de banlieue de porter ensemble une série de grands chantiers d'équipement. Ils dénoncent un "nouveau 49.3" de Matignon, accusé de vouloir faire passer ce texte à marche forcée, sans respecter la procédure administrative classique. Et disent leur inquiétude de voir le maire, "figure politique préférée des Français" et dernier bouclier de protection du citoyen, privé demain de tout pouvoir. Leur rébellion s'étendra-t-elle au-delà des rangs de l'opposition, comme l'espèrent certains des signataires contactés par Le Point.fr ? Réponse dans les jours qui viennent, alors que l'appel du collectif a été déposé ce matin dans la boîte aux lettres de tous les élus du Palais-Bourbon et que l'Association des maires de France présidée par François Baroin sera reçue jeudi par Manuel Valls sur l'épineux sujet des baisses de dotation de l'État aux collectivités...
     

  • Poitiers : Génération Identitaire était là pour accueillir Bernard Cazeneuve

    28/03/2015 – PARIS (NOVOpress)
    Le premier tour des élections départementales a confirmé le déclin du parti socialiste dans sa popularité comme dans ses résultats électoraux. Les ministres du gouvernement se sont mis, contre toute déontologie, en route pour la campagne du second tour.

    A Poitiers, c’est le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve qui était venu soutenir les militants socialistes aux salons de Blossac. Il y a discouru, sans rire, des graves dangers de la délinquance routière, reléguant ainsi d’autres thèmes encore plus anxiogènes et primordiaux au rang d’idées fantômes.

    Loin de la passivité régnante en matière d’opposition, les militants de « Génération Identitaire » se sont mobilisés pour l’accueillir.

    Ils étaient présents pour lui rappeler que si l’esprit du 11-Janvier impose désormais aux Français d’être Charlie, ils avaient choisi, eux, d’être Charlie Martel.

    Ils n’ont cependant pas eu le temps de déployer leur banderole, aussitôt maîtrisés par des policiers en civil présents pour contrôler avec vigueur la libre expression sur la voie publique.
    Ainsi donc, le message n’avait même pas eu le temps d’être lu qu’il était censuré, un comble !

    Le journal Poitou Info est allé à la rencontre de cette jeunesse militante pour connaître son analyse sur la liberté d’expression aujourd’hui en France.

    Julien, responsable de « Génération Identitaire » Poitou, ainsi que Laure-Line, militante expliquent que la liberté d’expression ne peut pas s’exercer avec un esprit manichéen ; et que la vraie démocratie est celle permettant la liberté de parole et de pensée accordée à tous. Ils font la constatation d’un pouvoir ayant mis en place une véritables police politique de la pensée à travers leur exemple et celui de la manif pour tous.

    Génération Identitaire milite également pour la sauvegarde des valeurs traditionnelles et historiques, afin d’éviter que les Français oublient leurs racines et leur mémoire en se laissant absorber par la mondialisation marchande et l’immigration massive. Plus que tout, le groupe d’action se définit comme un rempart à l’islamisation de la France, qu’il dénonce, combat et contre lequel il met en garde.

    http://fr.novopress.info/184778/poitier-generation-identitaire-etait-accueillir-bernard-cazeneuve/

  • Juppé et Onfray, les idiots utiles

    De ce fait, la vacuité d’un Juppé n’a d’égale que la légèreté d’un clerc comme Onfray qui, à l’instar de la majorité des élites intellectuelles et politiques françaises et européennes, persistent dans le déni de réalité.

    « Le Grand Journal » de Canal+ est au journalisme ce que le confort est aux latrines. Un oxymore institutionnel qui révèle, malgré tout, l’inconséquence de ceux qui se soumettent au prêt-à-penser idéologique de ces curaillons de la pensée unique.

    Mercredi 25 mars, Antoine de Caunes y recevait Alain Juppé et Michel Onfray. Le premier, fort de ses ambitions présidentielles, est un habitué des plateaux du Tout-Pourri médiatique, histoire de se tailler un costume de présidentiable en tout point conforme à la doxa dominante. Quant au second, militant décomplexé d’un athéisme radical, empruntant, à la suite d’Éric Zemmour, le sillon de l’infréquentabilité politico-médiatique (tous deux se virent décerner la rosette brune de l’hitlérisme par Manuel Valls en personne), il tente de renverser sur sa gauche (non sans quelque talent, nonobstant) un BHL en perte de vitesse.

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  • Dialogue islamo-chrétien : un marché de dupes

    Marie-Thérèse Urvoy est professeur d’islamologie, d’histoire médiévale arabe et de langue arabe classique à l’Institut catholique de Toulouse et Bordeaux 3-Montaigne. Elle dirige l’équipe de recherche CISA (Christianismes, islams et sociétés arabes) ainsi que la collection « Studia Arabica » aux Éditions de Paris. Dans L’Homme Nouveau du 14 mars, elle déclare : 

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    "[...] Le déni de soi est devenu un réflexe valorisant : il faut aimer l’autre, qui est prioritairement le musulman, ce réprouvé autoproclamé, au prix d’une détestation assumée de soi, sans aucune résistance à la figure imposée. La charité chrétienne devenue de l’humanitarisme, et l’amour du prochain mué en droits de l’homme, des ecclésiastiques et des politiques accourent soutenir imams et islamistes dits modérés, devenus de ce fait plus arrogants et vindicatifs. [...]

    L’islam modéré, prôné par certains, est-il concevable ?

    Oui, un islam modéré est concevable : mais il est le fait de l’individu musulman, jamais de la collectivité. Seul, et sans la pression de sa communauté, le croyant peut vivre sa religion en la ramenant à la sphère privée et à la pratique intérieure personnelle, sans re- vendication communautariste ni marqueurs sociétaux. D’ailleurs son assimilation se trouve facilitée dans la société civile et laïque de notre pays. Mais la communauté comme telle ne peut que tendre à exercer les droits et les obligations qu’elle doit faire prévaloir partout où elle se trouve (Cor. 9/33).

    Comment penser aujourd’hui un dialogue entre islam et Église catholique ?

    À un niveau institutionnel le dialogue est un marché de dupes, irréalisable en vérité. Voyez, par exemple, l’appel conjoint du Service pour les relations avec l’islam (SRI) et de l’Œuvre d’Orientà propos du calvaire des chrétiens d’Orient : il révèle très malheureusement que le souci majeur de ces professionnels du dialogue n’est pas de sauver les chrétiens, mais de sauver le dialogue, cela au prix de mensonges (lignes 5-7 de l’appel), de menaces (lignes 12- 13) et de flagorneries (lignes 3-4 et 8-10). Si nous devons reconnaître que le martyre des musulmans anti-Daech les honore, il ne saurait être un argument dialoguiste. En outre, ce texte ne tient aucun compte des mises en garde des autorités religieuses locales.

    Au niveau individuel, il est plus que pensable, il est un devoir pour le chrétien qui, par son baptême et par sa foi en un Dieu trine, intrinsèquement dialogue, est prédisposé à épan- cher le dialogue qui brûle en lui. Mais cela doit concerner tous les enfants de Dieu sans privi- lège spécial pour les musulmans.

    Quelles actions sont nécessaires désormais face à cet islam ?

    Bien que ce soit tard, la fermeté et la détermination doivent être totales. Musulmans, chrétiens, juifs et sans religion doivent respecter la loi de la nation d’accueil. La religion ne donne aucun droit de conquête."

    Michel Janva

  • Georges Feltin-Tracol « Thierry Maulnier, un itinéraire singulier »

    Georges Feltin-Tracol (Europe Maxima, Réfléchir&Agir, Unité Normande) est un stakhanoviste de l’écriture. Après la sortie de En liberté surveillée chez Synthèse Nationale et fort d’une œuvre qui grandit d’années en années, le voici de retour avec un opuscule qui fait la part belle à un auteur peu connu : Thierry Maulnier.

    Jacques Talagrand de son vrai nom, figure des années 30, est, comme l’indique le titre de cet ouvrage, un personnage au parcours singulier. Normalien qui aura comme amis et camarades de promotion un certain Robert Brasillach et son futur beau-frère, Maurice Bardèche, proche collaborateur de l’Action Française via sa participation à L’étudiant Français mais Nietzschéen dans l’âme, il fera partie de ce mouvement que l’on nomme « les non-conformistes des années 30 ». Passionné par le théâtre et doté d’une plume tranchante comme une lame de rasoir, ce grand amateur de sport et de félins, journaliste pour le Figaro jusqu’à sa mort, travaillera avec Dominique Venner au sein de l’Institut d'études occidentales mais également au GRECE.

    Georges Feltin-Tracol retrace chronologiquement la vie et l’itinéraire (meta)politique de Thierry Maulnier en s’appuyant sur de nombreuses sources et gagne le pari de rendre le tout vivant et d’éveiller chez le lecteur une certaine curiosité pour ce mouvement, « les non-conformistes des années 30 », moins connus que son pendant teuton qu’est la « Konservative Revolution ». La partie consacrée aux activités de Maulnier lors des heures les plus « sombres » de notre histoire est très instructive quant à la complexité de cette époque trop souvent envenimée par un manichéisme crétin qui est, le plus souvent, imposé par des historiens pas si impartiaux que ça…

    Thierry Maulnier, un itinéraire singulier ne saura sans doute pas contenter les experts des idées politiques des années 30 certes, mais ce n’est pas le propos de ce livre. S’adressant aux jeunes générations et aux curieux qui désirent parfaire leur culture politique sans vouloir approfondir à l’extrême, l’ouvrage de Georges Feltin-Tracol remplit son rôle à merveille. Espérons que l’auteur poursuive cette démarche avec d’autres essaies du même genre !

    « Conservateur, voilà un mot qui commence bien mal. » Thierry Maulnier

    Donatien / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Sens commun : caution catho de l’UMP

    Sens Commun est un parti politique créé par des catholiques au lendemain de la manif pour tous. Ayant pour objectif d’influencer l’UMP de l’intérieur sur les questions sociétales, économiques et culturelles mais également pour lutter contre l’abstention (super!) et les tentations démagogiques (lire le vote FN)! Les membres de Sens communs ont donc tous pris leurs cartes de l’UMP (y’a bon l’argent des cathos) afin de peser sur l’élection du président du parti et sur les primaires. Dans cette optique entriste, Sens commun présentaient plusieurs candidats pour les départementales. Mais en Gironde l’UMP abandonne Sens commun…

    Communiqué: « Edouard du Parc, responsable de la province Sud-Ouest de Sens Commun, regrette que son parti politique, ait été exclu de la liste « Gironde Positive », à l’occasion de ces élections départementales.

    « La promotion de la famille, de la liberté d’entreprendre, de la culture française sont pourtant clairement à mettre au centre des priorités. Ces trois volets se retrouvent dans les compétences départementales » souligne-t-il.

    En sa qualité de conseiller municipal délégué de Bordeaux, il invite néanmoins, tous ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs, à faire barrage à la gauche dimanche prochain. »

    Faire barrage à la gauche… Cela fait 30 ans que les catholiques votent pour faire barrage aux gauches et cela n’a jamais rien changé…
    La République et ses marionnettistes FM conchient les catholiques pour leurs idées et s’en servent comme larbin lorsqu’ils en ont besoin.

    http://www.contre-info.com/

  • Scandale chez Estrosi et Ciotti ? Des subventions versées à une association pour financer les retraites des élus


    27/03/2015 – GRASSE (NOVOpress) - Dans un débat sur la chaîne locale Azur TV, le candidat FN dans le canton de Grasse 2 (Alpes-Maritimes) Domenico Cotrone a déstabilisé la conseillère générale sortante Marie-Louise Gourdon (PS) en évoquant les 490 000 € de subventions versées par le Conseil Général à l’association versant les retraites des anciens conseillers. L’élue socialiste a été incapable d’apporter une réponse franche et claire… Dimanche, elle est opposée au FN dans un duel à risques.

    Scandale socialiste : une association pour financer les retraites des élus

    Scandale socialiste : une association pour financer les retraites des élus

    Après les révélations du Point sur les retraites des conseillers généraux de l’Yonne, le même type de systèmes ont été mis à jour dans les Alpes-Maritimes et en Lorraine.

    Le FN s’est engagé à supprimer les subventions de ses caisses de prévoyance dans les départements qu’il serait amené à diriger.

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  • La doctrine sociale de l'Eglise et l'écologie

    Stanislas de Larminat a été sollicité pour analyser l’approche du Compendium en matière d’écologie chrétienne par l’« Observatoire international Cardinal van Thuan ». Cet organe a été fondé par Mgr Crepaldi, Archevêque de Trieste et ancien secrétaire du Conseil Pontifical Justice et Paix. A ce titre, son fondateur a été un des principaux rédacteurs du Compendium de la Doctrine sociale de l’Église. Une version française est accessible ici. Ecologie humaine, écologie sociale, croissance, développement durables, OGM, nucléaire, le problème de la gouvernance mondiale..., l'article aborde un certain nombre de sujets d'actualité sous l'angle du Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise. En voici la conclusion :

    "La modernité du Compendium et le concret de son contenu donnent à toute personne, ayant une sensibilité écologique, des éléments de réponse aux questions qu'elle peut se poser.

    Le Compendium ne rentre pas dans les détails techniques qui ne sont pas de sa compétence. En effet, le Concile recommandait déjà aux laïcs de ne pas attendre de leurs pasteurs -ni donc duCompendium- qu’ils « aient une compétence telle qu’ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux ».

    Jean-Paul II ne souhaitait pas que l'éducation à la responsabilité écologique s'appuie sur le « désir vague d’un retour au "paradis perdu"». C'est pourquoi le Compendium rappelle la promesse divine « d'une demeure nouvelle ». Cette espérance doit stimuler notre travail relatif aux réalités présentes (§ 56). Le Compendiuminsiste alors sur les grands principes qui doivent guider l'action humaine en matière écologique comme en matière sociale ou économique : le bien commun, la destination universelle des biens et l'économie du don. Ces principes nous permettent de nous tourner vers la Jérusalem céleste et de vivre, ici bas, ce royaume de justice, de vérité, de paix et d'amour auquel nous sommes déjà promis."

    Michel Janva