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  • Sondage – Islamisation : les Français disent non !

    Dans un article paru en kiosque et dont un extrait se trouve sur la toile, le journal «Valeurs Actuelles » nous fait part du résultat d’un sondage qu’il a commandé à l’ifop.

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    C’est un questionnaire en trois points concernant la place de l’islam en France. Et le résultat est sans appel : les Français de gauche comme de droite disent non à l’islamisation de leur pays.

    - 72 % des Français sont « favorables à l’interdiction du port du foulard islamique dans les salles de cours des universités. »

    - 68 % sont « contre le port de ce signe ostentatoire lors des sorties scolaires. »

    - 55 % sont « pour la suppression des plats de substitution halal dans les cantines scolaires. »

    La révélation majeure de ce sondage est l’élargissement, au sein de la population, d’une opinion défavorable aux intrusions islamiques dans la vie publique.

     

  • Marine Le Pen: "espoir de gains très sérieux" dans 4 ou 5 régions en décembre

    La présidente du FN, Marine Le Pen, a estimé lundi que son parti pouvait nourrir "des espoirs de gains très sérieux dans quatre ou cinq régions" aux régionales de décembre.

    Interrogée par RTL sur les élections régionales de décembre, Marine Le Pen a redit qu'elle n'avait "pas encore décidé" si elle serait candidate dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en raison d'un "choc de calendrier entre la gestion d'une grande région fusionnée et la campagne présidentielle".

    Les régionales seront "sur un mode de scrutin différent. Par conséquent les logiques ne seront pas les mêmes. Je pense que nous avons des espoirs de gains très sérieux dans quatre ou cinq régions", a dit la présidente du FN.

    Alors que le FN a obtenu 62 conseillers départementaux, mais a échoué à conquérir un département, Mme Le Pen a estimé qu'il n'y avait "pas de plafond de verre" limitant le score de son parti, mais seulement des "magouilles électorales UMP et PS".

    La présidente du FN a également dénoncé le mode de scrutin majoritaire de ces élections départementales, "fait pour empêcher le Front national d'avoir des représentants".

    "Pendant combien de temps va-t-on accepter, dans une démocratie digne de ce nom? Dans le Pas-de-Calais, 42%, largement en tête devant tous les autres: 6 cantons sur 39. Dans les Pyrénées-Orientales, 40%: 0 canton. Dans le Nord, 38%: 0 canton", a-t-elle énuméré.

    Afp via nouvel obs :: lien

  • Des candidats de Sens Commun s'expliquent sur leur refus de signer la charte LMPT

    Une fois les élections passées, les candidats de Sens Commun qui ont refusé de signer la charte de La Manif Pour Tous s'expliquent. Sens Commun avait invité tous ses candidats à signer, mais trois d’entre eux ont choisi de s’en abstenir, tout en gardant le soutien de Sens Commun. L'un d'eux, Paul Bazin (élu à Nogent sur Marne) explique :

    "La première [raison] est que si je suis parfaitement en phase avec la très grande majorité des principes de cette charte, il y a néanmoins quelques éléments avec lesquels je ne suis pas d’accord. Je suis convaincu que la famille est un socle fondamental de la société et doit être défendue. Je suis fermement opposé à toute tentative de faire de la grossesse un contrat. Je crois profondément que la famille doit être le lieu premier de la transmission des valeurs et je sais qu’elle est dans la plupart des cas un lieu de solidarité et de transmission. Je suis convaincu que l’intérêt supérieur de l’enfant est dans le cas général d’être élevé par son père et sa mère, dans un contexte stable. Je suis évidemment contre les discriminations et défenseur de la dignité de la personne humaine. Je suis résolument contre l’apprentissage à des enfants de concepts qu’ils ne peuvent pas comprendre pour essayer de façonner leur vision du monde, j’en ai vu les dégâts.

    Mais je sais aussi que sur certains des points de la charte, la réalité est beaucoup plus compliquée que cela. Je sais qu’il existe, j’en vois dans le cadre de mes fonctions municipales, des familles où les parents n’éduquent pas leurs enfants, voire les déconstruisent au lieu de les élever. Ce n’est pas et ne sera jamais une raison pour dénigrer voir briser le modèle familial sur lequel notre société est assise, il faut toujours tendre vers l’idéal. Mais cela m’empêche d’affirmer péremptoirement des choses qui ne sont, hélas, pas toujours vraies.

    - La seconde est que je crois que les responsabilités du conseil départemental ne sont pas en lien avec les combats de la Manif pour tous. Si les habitants de mon canton m’ont fait la confiance et l’honneur de me faire entrer au conseil départemental, c’est pour y accomplir ce que nous avons proposé dans notre programme, à savoir développer l’insertion au lieu de l’assistanat, réduire la dette, rendre équitable l’attribution des subventions dans tous les domaines (notamment pour les associations, qui ne doivent être subventionnées que si elles rendent un véritable service aux citoyens et non à une idéologie), faire du Val de Marne une terre accueillante pour les idées et les entreprises.

    Enfin, je voudrais conclure par ce point : il aurait été plus « malin » tactiquement de ma part de signer cette charte. J’aurais sans doute évité de perdre quelques voix à l’abstention et au FN, mais cela ne m’importe pas beaucoup; j’aurais surtout évité que Sens Commun soit attaqué et qu’on remette en cause le sens de l’engagement de ses responsables et militants, et cela m’importe beaucoup plus, je leur présente donc à ce titre des excuses profondément sincères. Simplement, je crois que si pour ma première élection (ou pour d’éventuelles suivantes d’ailleurs) je suis dans la tactique, que je signe des choses pour faire plaisir, sans adhérer à 100% et alors que cela ne correspond pas à la réalité que je constate sur le terrain, alors je crois que je manque à ma mission, d’exemplarité et de réalisme, principes dont il me semble qu’ils sont tout autant à l’origine de Sens Commun que la défense de la famille.

    Pour ceux que cela intéresse, voici dans le détail les réactions que j’ai eues en lisant la charte LMPT :

    - Principe 1 (« La famille, socle fondamental et avenir de la société, doit être reconnue, protégée et soutenue « ) : Oui, bien sûr !
    - Principe 2 (« Le mariage est l’engagement que prennent un homme et une femme l’un envers l’autre de s’aimer, fonder une famille et éduquer leurs enfants. ») : Oui, et Sens Commun est en train de travailler à revenir sur la loi Taubira et à établir une solution différente pour les autres cas.
    - Principe 3 (« L’intérêt supérieur de l’enfant est avant tout d’être élevé par son père et sa mère dans la mesure du possible et dans un contexte stable ») : C’est l’idéal mais c’est une vision qui ne correspond hélas (car c’est infiniment déplorable) pas toujours à la réalité dans bien des cas que je vois dans mes fonctions d’élu chargé des affaires sociales. Heureusement qu’il y a parfois des institutions en dehors de la famille (l’école, les services sociaux) qui essayent tant bien que mal de rattraper les dégâts. C’est la principale raison de mon refus de signer.
    - Principe 4 (« Tout enfant est né d’un homme et d’une femme. Dès lors, l’altérité sexuelle des parents est indissociable de la conception et de la filiation ») : Oui je le crois.
    - Principe 5 (« L’enfant n’étant la propriété de personne, il ne peut être l’objet d’aucun commerce ni d’aucun don. La grossesse ne peut être l’objet d’aucun contrat ») : Absolument !
    - Principe 6 (« La famille a vocation à jouer un rôle social majeur. C’est le lieu privilégié pour l’exercice du respect, de la solidarité et de la transmission au sein des couples et entre les générations ») : Oui pour le « a vocation ». En revanche la 2e phrase, n’est pas tout à fait juste : c’est un idéal hélas non atteint dans tant de cas. Cf principe 3.
    - Principe 7 (« Il appartient au père et à la mère de déterminer et de choisir l’éducation de leurs enfants ») : Là encore, ce n’est malheureusement pas toujours vrai même si c’est souhaitable.
    - Principe 8 ( » La lutte contre les discriminations doit être menée au nom du principe de la dignité de toute personne humaine. Elle ne peut être détournée et dénaturée au profit d’un militantisme promouvant « l’identité de genre » qui nie l’identité sexuée homme/femme des personnes, réalité objective, inhérente à toute l’humanité ») : Oui
     
    S’agissant des engagements proposés par la charte LMPT, je suis d’accord avec le premier mais pour moi le conseil départemental n’a pas à s’immiscer dans le contenu de l’enseignement dans les collèges qui doit relever de la famille d’abord et des enseignants quand la famille ne peut y pourvoir : ce n’est absolument pas le rôle du conseil départemental et c’est ce que j’ai reproché aux communistes contre lesquels je me suis battu pendant toute la campagne. »

    Michel Janva

  • CARTE. Départementales : quelle est la couleur politique des élus de votre canton ?

    C'est la carte de France des partis politiques au lendemain du second tour des élections départementales. En compilant l'ensemble des résultats définitifs publiés par le ministère de l'Intérieur, lundi 30 mars, francetv info vous propose de visualiser quel parti est arrivé en tête dans chacun des cantons où les Français étaient appelés aux urnes, dimanche. 

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  • « Bats ta femme tous les matins… »

    Les salafistes algériens ont manifesté en force la semaine dernière à Alger. Ils sont descendus dans la rue pour défendre un droit divin : celui de frapper les femmes.

    Les salafistes algériens ont manifesté en force la semaine dernière à Alger.

    L’ont-ils fait pour dénoncer les injustices sociales ? Non. Pour réclamer des augmentations de salaire ? Non. Pour s’opposer à l’exploitation du gaz de schiste ? Non. Pour dénoncer le manque de logements sociaux ? Non. Pour demander l’amélioration de l’enseignement secondaire ? Non. Pour dénoncer le chômage des jeunes ? Non. Pour demander davantage de liberté ? Non. Pour dénoncer la corruption qui gangrène l’économie ? Non. Ont-ils manifesté contre la cherté de la vie, contre l’absence de culture, contre la rareté des passeports et des visas ? Non, non, non.

    Ils sont descendus dans la rue pour défendre un droit divin : celui de frapper les femmes.

    Le droit de frapper la mère, la grand-mère, la fille, l’épouse, la sœur, la tante, la nièce, la voisine, la collègue de travail, la femme médecin, policière, pilote, officier dans l’armée, etc. Leur droit divin d’exercer librement des violences sur toutes les femmes, celles des foyers, celles dans le travail, celles dans les rues. Leur droit divin de faire de toutes les femmes, sans exception aucune, leur « propriété privée ».

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  • La guerre de Crimée : une histoire qui recommence ?

    Crimée, Malakoff, Sébastopol : métros, rues, boulevards, communes aux noms exotiques ; n’oublions pas non plus le pont de l’Alma et le zouave de pierre qui monte la garde face à la Seine, permettant aux badauds parisiens d’en mesurer les crues, autant de rappels d’une guerre qui s’acheva le 30 mars 1856 par un traité du nom de notre capitale.

    Son anniversaire aujourd’hui nous suggère un rapprochement avec l’actuelle affaire d’Ukraine, des analogies et jusqu’à des similitudes avec, néanmoins, des différences importantes à remarquer.

    Ce conflit, en 1854, vit la France et l’Angleterre voler au secours de l’Empire Ottoman, qui était alors, comme le disait le tsar Nicolas Ier, « l’homme malade de l’Europe », pour contrecarrer les ambitions de la Russie et lui infliger une défaite exemplaire, l’Autriche-Hongrie restant, en dehors d’une période d’interposition, dans une attitude d’attention menaçante.

    Ce fut le contraire d’une promenade : une guerre de deux ans, aux conditions très difficiles pour les troupes, coûteuse, meurtrière, et révélant de graves lacunes dans les commandements, à l’exception relative de la France.

    Après la victoire des alliés sur le fleuve Alma, lors de laquelle les zouaves s’illustrèrent, cette guerre se résuma au long siège de Sébastopol en Crimée, territoire russe, qui tomba quand les français s’emparèrent du fort de Malakoff. Face à une coalition renforcée du Piémont et de la Suède, le nouveau tsar Alexandre II dût accepter le traité scellant l’humiliante défaite et mettant fin à l’ambition de domination régionale et d’accès à la Méditerranée.

    L’Histoire vue de plus haut retiendra que deux puissances qui se disaient chrétiennes, avec l’accord tacite d’une troisième, se sont entendues, par rivalité d’ambitions, pour soutenir un Empire déliquescent, oppresseur de chrétiens, et ont ainsi empêché la Russie de restaurer Constantinople dans ce qu’elle était originellement : la capitale de l’empire romain chrétien d’Orient.

    Aujourd’hui, dans l’actuelle crise, « l’homme malade » n’est plus l’empire turc mais l’Europe elle-même, minée par les diversités qu’elle inclut, aussi bien au sein de la supposée « communauté » européenne qu’à sa périphérie.

    La Russie est à nouveau présentée par les faiseurs d’opinion occidentaux comme un ours mal léché qu’il faut impérativement reléguer dans sa Taïga avant de le « réformer ».

    L’Allemagne a remplacé l’Empire Austro-Hongrois, dans son rôle de puissance observatrice influente et intéressée.

     

    La puissance géographiquement lointaine mais mondialement dominante, soucieuse de diviser pour régner et de tirer les ficelles au service de ses intérêts stratégiques, n’est plus l’Empire Britannique, mais les USA dont le Royaume-Uni est devenu le premier vassal.

    La France enfin, est à nouveau sans intérêt direct ni majeur dans l’affaire, en quête d’un prestige perdu, ou de ce qui pourrait en tenir lieu.

    Reste que le rapport des forces en présence ne semble plus du tout le même, d’autant plus que d’autres puissances ont émergé dans le jeu géopolitique mondial, le rendant plus complexe.

    « Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce ».

    Ces mots de Karl Marx comparant le 18 brumaire de l’an VIII du futur Napoléon 1er, au 2 décembre 1851 de son neveu, s’appliqueraient assez bien pour l’instant au cas présent, nonobstant un nombre déjà conséquent de victimes. Espérons pourtant, qu’entre l’imitation et le modèle, ce rapport, envenimé par de dangereux manipulateurs, ne s’inverse pas.

    Patrick Malvezin

    http://www.medias-presse.info/la-guerre-de-crimee-une-histoire-qui-recommence/28551