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  • Pour un discours communautariste

    Julien Rochedy, homme politique français, ancien directeur national du Front national de la jeunesse (FNJ), conseiller municipal de Montélimar…

    ♦ L’auteur de cet article est Julien Rochedy, l’ancien directeur du Front national de la jeunesse (FNJ) . Le moins qu’on puisse dire est qu’il a rompu avec la langue de bois. Pour lui l’assimilation de 10 à 15 millions de gens venus de pays africains ou musulmans est tout simplement impossible.

    En tenant ce discours le FN fait de la politique-com mais cela l’empêche de prendre un coup d’avance!

    Rochedy plaide donc pour la communautarisation des Français de souche pour que les Auvergnats et les Bretons restent ce qu’ils sont. Un texte fort qui a le mérite d’ouvrir un débat.

    Polémia.

    Pendant des années, je me suis convaincu que le meilleur message à porter était celui de l’assimilation. Plusieurs raisons m’y poussaient.

    D’abord, ce principe était abandonné par les autres, la gauche et la droite, lesquelles prirent le parti de l’intégration voire de « l’inclusion », c’est-à-dire autant de systèmes laissant aux personnes d’origine immigrée le privilège de conserver, sinon l’entièreté de leur culture, au moins la fierté de leurs origines et tout ce qui va avec. La nature ayant horreur du vide, il y avait là un principe on ne peut plus républicain à récupérer et à porter d’un point de vue politique.

    Ensuite, je pensais que ce principe correspondait particulièrement à, disons, l’âme française. La France étant une nation singulièrement culturelle, et les Français n’ayant, par nature, presque aucune conscience ethnique (contrairement aux Allemands, Anglais et autres Italiens), nous ne pouvions que demander aux habitants de France de respecter une culture majoritaire. Ce message, me semblait-il, non seulement pouvait être entendu et apprécié par les Français, mais il présentait de plus l’avantage – considérable – de ne pas prêter le flanc, ou très peu, aux accusations de racisme qui ont toujours plu sur le mouvement national.

    Je supposais aussi que l’arbre français était capable de supporter de nouvelles branches et que, perdus pour perdus, le mieux qu’il nous restait à faire était de transformer un maximum de personnes d’origine immigrée en parfaits Français « culturels », c’est-à-dire prenant en eux-mêmes, le plus qu’ils le pouvaient, une partie de notre héritage civilisationnel afin de le transmettre, eux-aussi.

    Ce discours de « l’assimilation », avec tous les avantages qu’il procurait, devint celui que choisit Marine Le Pen pour parler d’immigration. C’est toujours le sien aujourd’hui, et, en tant que l’un de ses porte-parole pendant des années, je véhiculais avec lui dès qu’un micro ou un auditoire m’étaient offerts.

    Aujourd’hui, je dois le dire, je veux faire mon « coming-out » communautariste. Là encore, plusieurs raisons m’y poussent.

    D’abord, même si je tentais d’y penser le moins possible, je savais très bien qu’il est impossible d’assimiler dix à quinze millions de personnes. L’argument est banal mais il est valable : on peut assimiler des individus mais pas des peuples. A l’échelle de ces chiffres, nous avons affaire à des peuples, non plus à des individus ayant été transférés dans des familles d’accueil. Cela ne s’est jamais produit dans l’Histoire, et puisqu’elle est, pour nous, notre seule véritable école politique, nous ne voyons pas comment un tel exploit serait possible aujourd’hui, d’autant que les conditions, ne serait-ce que pour essayer, sont désormais les pires possibles. En effet, la puissance d’attraction de la culture et de la civilisation françaises a fortement diminué. Nous ne sommes, hélas, plus au XVIIIe ou XIXe siècle. Nous avons cédé face aux cultures anglo-saxonnes depuis déjà trop longtemps, et, tandis qu’un certain nombre de Français de souche n’ont déjà quasiment plus beaucoup d’attirance pour leur propre civilisation, on voudrait que des Français de fraîche date devinssent des Jean Gabin et récitassent du Corneille ou du Racine ? Cela paraît hautement improbable.

    Et puisque de toute façon nous n’avons pas commencé, depuis trente ans, par l’assimilation, nous nous trouvons en face de gens déjà formés par leur propre culture. En somme, c’est déjà trop tard. Ajoutez à cela des cultures profondément différentes des cultures européennes, parce que africaines, musulmanes, etc., et vous vous retrouvez dans une situation impossible.

    En définitive, désormais, l’assimilation relève du rêve ou de la gageure. Les communautés se forment déjà sur notre territoire, tout à fait naturellement. Un million de hussards noirs, sveltes et sévères, qui ressusciteraient, n’y pourraient rien. Et de toute façon, nous ne les avons pas. Le sort est donc jeté.

    Mais puisque nous parlons de « messages politiques », venons-en. Les plus malins du Front national ne croient pas plus à l’assimilation de quinze millions de personnes que moi, mais rétorquent habilement que ce discours reste le plus utile à tenir. Il rassure les Français sur une vieille illusion de paix sociale garantie par une forte culture commune, et peut même agréger au mouvement des personnes d’origine immigrée qui auraient fait le choix personnel de s’assimiler parfaitement.

    Oui, ça peut marcher, et d’ailleurs, dans une certaine mesure, ça marche.

    Toutefois, je crois qu’il est possible que le FN ait un coup d’avance en assumant une donnée qui sera la réalité incontestable de demain. En vérité, puisque le communautarisme tiendra lieu de système social dans la France – voire l’Occident tout entier – de demain, la question qui reste à trancher est celle de son application : sera-ce un communautarisme larvé et conflictuel ou, au contraire, ordonné ?

    Les intérêts politiques d’un tel discours seraient les suivants :

    Déjà, il serait plus proche des réalités et du possible. Alors certes, dans la « politique com », ce n’est plus vraiment l’essentiel, mais pour celui qui voudrait se préparer à exercer, effectivement, le pouvoir, intégrer à son logiciel la vérité et les éléments du possible n’est pas chose superfétatoire.

    Il réaliserait aussi l’équation assumée de ce qui est déjà, à savoir que le Front national est le parti des Français, de ceux qui se ressentent et se respirent comme tels, et dont la plupart, qu’on le veuille ou non, ne sont pas d’origine immigrée.

    De plus, ce message serait loin de faire fuir les voix des personnes d’origine immigrée. Je m’explique : j’ai été frappé de constater qu’un tel discours responsabilise et rassure les Français musulmans ou simplement d’origines étrangères. Il ne leur somme pas de devenir de « parfaits Français », ce qu’ils n’ont pas envie d’être, à de rares exceptions, mais leur permet de rester ce qu’ils sont, organisés, respectés, avec comme seules conditions d’honorer les lois du pays en n’étant pas à sa charge. En clair, il rehausserait le drapeau et l’Etat au dessus des communautés, lesquelles seraient, le plus possible, encouragées toutes à leur porter allégeance. Nous aurions là des Français, tous rassurés dans leur manière de vivre, mais travaillant de concert pour leur bien propre.

    Alors, certes, on va me dire que ce modèle est celui des Etats-Unis. Oui, c’est vrai. Là-bas, dans l’archétype, les communautés existent et vivent plus ou moins comme elles l’entendent, du moment qu’elles respectent les lois de l’Etat et soient capables de le servir dans une conscience rehaussée de servir quelque chose qui les dépasse et les garantit dans leurs modes de vie.

    Ce n’est pas l’idéal, bien entendu. Mais nous n’avons plus quinze ans : l’idéal est derrière nous. Nous devons faire au mieux avec les conditions sociales qui sont les nôtres, et tant pis si celles-ci ressemblent désormais aux sociétés multiculturelles anglo-saxonnes. Ce n’est pas de notre faute si c’est ainsi. S’il n’en avait tenu qu’à nous, il n’y aurait pas eu d’immigration et tous ces problèmes ne se seraient jamais posés.

    De toute façon, quelle est l’alternative ? Entendu que quinze millions de personnes, sans doute vingt demain, ne deviendront jamais, tous, des Auvergnats et des Bretons classiques, il va bien falloir organiser un peu tout cela. Ne serait-ce que – parce que nous y tenons – pour conserver le type classique de l’Auvergnat et du Breton. Reste des solutions de guerre civile, de remigration massive ou de génocides, mais personne, en l’état, en raison et en morale, ne peut proposer de telles solutions. Dès lors, organiser en vue de la France des communautés qui de toute façon existent et existeront encore plus demain, semble la seule solution d’avenir à la fois pacifique et salutaire. Le reste n’est qu’illusions, anarchie et sang.

    PS : J’ajoute, pour ceux qui rêvent de « remigration », que celle-ci ne pourrait être envisageable que dans un contexte de communautés clairement identifiées. Tous les exemples de mouvements de population dans l’Histoire en témoignent.

    Julien Rochedy, 19/03/2015

    SourceRochedy.fr

    http://www.polemia.com/pour-un-discours-communautariste/

  • La tripartition n'est pas le tripartisme...

    Depuis le premier tour des élections départementales, un terme nouveau a fait sa percée dans le vocabulaire politique et journalistique : le tripartisme, selon lequel le paysage électoral serait divisé en trois partis se partageant les électeurs et, donc, qui aurait tous la possibilité d'exercer le Pouvoir d’État, selon une cadence plus ou moins bien réglée. En fait, cela me fait sourire (tristement...) et m'apparaît comme un simple miroir aux alouettes destiné à brouiller un jeu déjà passablement ennuyeux, tout démocratique qu'il soit : le tripartisme n'existe pas, et je ne sais pas s'il faut s'en féliciter, ou non.

    Nous assistons plutôt à une tripartition du paysage politique entre trois forces principales, mais pas dominantes de la même manière : la Droite dite républicaine, la Gauche social-démocrate et le Front national. Les résultats des dernières élections infirment la thèse du tripartisme pour la simple raison que, dans une démocratie représentative (en particulier dans le système français de la Cinquième République, « majoritaire » plutôt que « proportionnel »), ce qui compte, ce n'est pas tant le nombre de suffrages exprimés pour tel ou tel parti, mais le nombre de sièges obtenus par chacun d'entre eux. Le constat est clair : la tripartition électorale ne se confirme pas en tripartisme départemental : les 25 % de suffrages exprimés pour le mouvement lepéniste n'aboutissent qu'à un maigre lot d'élus (une trentaine de binômes sur plus de deux mille cantons, soit moins de 2 % de sièges obtenus), et le bipartisme n'est nullement remis en cause, qu'on le regrette ou non. Maurras disait qu'une politique se jugeait à ses résultats, et l'on pourrait en dire de même en arithmétique électorale, évidemment avec une certaine ironie...

    Dans un système électoral fondé sur le scrutin majoritaire à deux tours, seul le résultat en terme de sièges compte, et un parti isolé n'a que peu de chances d'emporter la mise, au contraire d'un système proportionnel, sans doute plus juste quant à la représentation politique et démocratique, mais périlleux pour les capacités de décision et d'action de l’État. Certains y verront un moyen pour le « pays légal » de pérenniser son pouvoir sur les institutions et les rouages du Pouvoir, et ils n'auront pas tort, mais, en politique, il ne suffit pas d'avoir raison pour être efficace. Les élections régionales pourraient bien confirmer cette formule, une fois de plus, même si un scrutin proportionnel de liste peut favoriser une plus grande représentation des partis politiques et présenter une certaine dispersion de celle-ci dans les exécutifs locaux.

    Dans l'un ou l'autre des cas, au scrutin majoritaire ou au scrutin proportionnel, les Français se sentent de moins en moins concernés par une démocratie qui semble « faire sans eux », et le divorce entre le « pays légal » et le « pays réel » est bien consommé, même si ni l'un ni l'autre ne s'y résout complètement : se contenter de ce constat n'a d'ailleurs guère de sens ni d'intérêt au regard des défis de demain, et il s'agit bien plutôt de repenser de nouveaux modes d'accord entre les citoyens et leurs représentants, y compris au-delà de la simple représentation. La « nouvelle citoyenneté » que les monarchistes des années 1970-80 voulaient promouvoir passe aussi par le moyen institutionnel : la Monarchie, conçue comme fédérative , en renforçant la magistrature suprême de l’État et l’État tout entier (sans que celui-ci soit invasif et jacobin), permettrait de rendre de nombreux pouvoirs concrets aux familles, aux communes, aux professions, aux régions (voire aux départements, puisqu'ils existent encore...) sans, pour autant, attenter à l'unité française et à l'équilibre national, et limiterait l'influence des partis qui, aujourd'hui, résument la démocratie à une foire d'empoigne sans gloire...

    Pour en finir avec la « fatigue civique » dont l'abstention et le ressentiment électoral sont les signes tangibles, cette révolution royaliste de l’État et des pouvoirs est plus que jamais nécessaire : comme le disait Arnaud Dandieu et Robert Aron dans les revues non-conformistes des années 1930, « quand l'ordre n'est plus dans l'ordre, il est dans la révolution »...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1210:la-tripartition-nest-pas-le-tripartisme&catid=49:2015&Itemid=60

  • Le politologue gauchiste Dominique Reynié demande l'investiture de l'UMP

    RDominique Reynié, 54 ans, politologue à la tête du cercle de réflexion Fondapol et professeur à Sciences Po, a souvent été taxé de partialité et soupçonné de soutenir l'UMP. Il sollicite, pour sa candidature dans la future région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées l'investiture de l'UMP.

    Le FN s'indigne :

    "Que diront C dans l’Air, Mots Croisés, France Culture, Le Monde, Le Parisien, I télé, BFM TV,…à leurs téléspectateurs, auditeurs et lecteurs qui leur faisaient confiance ? Qu’ils les ont sciemment trompés pendant des années ? Continueront-ils à s’en remettre aux analyses forcément « objectives » d' »experts », « universitaires » et autres « spécialistes » ou auront-ils enfin le courage de tirer les enseignements du ratage Reynié en cessant de se faire les relais complaisants de propos presque systématiquement militants et anti-scientifiques ?"

    C'est une mauvaise nouvelle pour l'UMP. Car Reynié est un acteur de la dérive vers la gauche de l'UMP, notamment au sein de la Fondation pour l'Innovation Politique. On se souvient que ce "think tank" chiraquien a apporté dès 2005 son soutien au mariage homosexuel : Dominique Reynié avait eu une place centrale dans cette "ouverture" vers les mouvements homophiles les plus extrémistes, dont Act-Up, notamment lors d'un colloque de décembre 2004. Hostile à la Droite Populaire (une "insulte à l'intelligence"), en 2010il estimait que la France manque d'immigrés.

    Michel Janva

  • Congrès du PS: tractations et atermoiements à 4 jours du dépôt des motions

    A quatre jours du dépôt des motions (textes programmatiques) pour le congrès du parti socialiste, les tractations se multipliaient mardi au sein des différents courants du PS, les proches de Martine Aubry attendant les annonces gouvernementales de mercredi avant de se dévoiler.

    Samedi, jour d'un conseil national (parlement du parti) à Paris, toutes les motions en vue du Congrès de Poitiers (5 au 7 juin) devront avoir été déposées.

    Celle de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire, candidat à sa succession, "sera prête en fin de semaine", selon son entourage. Il espère que sa synthèse, dont il sera le "premier signataire", fera l'objet du rassemblement le plus large possible. Lors du dépôt en février d'une "contribution" (texte préparatoire à une motion), il avait déjà le soutien de Claude Bartolone, de l'ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault, des hollandais dont Bruno Le Roux et au total de quelque 270 parlementaires. La signature de Manuel Valls est également attendue.

    Autre texte sur le point d'aboutir: la motion qui regroupera les deux "ailes" gauches - celle de l'eurodéputé Emmanuel Maurel, "Maintenant la gauche" d'un côté et celle de l'ex-ministre Benoît Hamon "Un monde d'avance"-, une bonne partie des "frondeurs" de Vive la Gauche dont Laurent Baumel et Christian Paul, ainsi que des amis d'Arnaud Montebourg.

    Mardi soir, à la suite d'une réunion ce week end, ces sensibilités se sont mises d'accord sur une motion commune animée par un "collectif" dont le premier signataire sera le député Christian Paul, selon des sources concordantes.

    Le nom de M. Paul a été proposé à la fois par M. Maurel et M. Hamon, et a reçu "l'assentiment" de toutes les formations en discussion depuis plusieurs semaines sur le texte de la motion, a indiqué Jérôme Guedj.

    "L'animation et la gestion" de la motion sera faite par un "collectif", a insisté la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann.

    - 'motion des non-alignés'-

    Les proches de Martine Aubry, qui mettent depuis la claque des départementales la pression sur l'exécutif pour obtenir des inflexions "de grande ampleur" sur la politique économique et sociale, ont reporté une réunion prévue initialement mardi soir. Notamment parce que Manuel Valls doit annoncer mercredi de nouvelles mesures de soutien à l'économie visant à soutenir la croissance et l'investissement.

    Les aubrystes se sont déjà félicités de premiers "signes d'écoute" vendredi avec le projet évoqué par François Hollande de "compte personnel d'activité", qui s'apparente à la "sécurité sociale professionnelle" tout au long de la vie chère à Mme Aubry.

    La décision d'une motion propre ou d'un ralliement au texte de M. Cambadélis sera prise lors d'une réunion dans les prochains jours, affirme François Lamy.

    "Martine Aubry, c'est bon", croyait toutefois savoir un hollandais, sous-entendant qu'elle rallierait la synthèse du premier secrétaire.

    L'atout de M. Cambadélis, qui avait soutenu Mme Aubry pendant la primaire de 2011, c'est qu'"il y a une complicité entre eux", estime Rémi Lefebvre, universitaire spécialiste du PS et proche de l'aile gauche. Pour lui, "si Martine Aubry ne dépose pas de motion, il n'y aura pas énormément de suspense sur l'enjeu du congrès". C'est donc elle "la clef du congrès", juge-t-il.

    Si l'aile gauche du parti et les frondeurs font des appels du pied aux aubrystes, ceux-ci n'ont jamais évoqué un rapprochement avec eux.

    De son côté, les animateurs de la sensibilité "Cohérence socialiste" - Karine Berger, Valérie Rabault, Yann Galut, Alexis Bachelay - associés notamment à l'ex-ministre Dominique Bertinotti et Arnaud Leroy, député proche d'Arnaud Montebourg, ont annoncé mardi soir qu'ils déposeraient une motion, celle des "non-alignés", celle de ceux qui refusent le "bloc contre bloc". La députée des Hautes-Alpes Karine Berger sera la première signataire.

    Enfin le pôle des Réformateurs (aile droite, avec le maire de Lyon Gérard Collomb, le député Philippe Doucet) fait entendre ses exigences pour peser sur le texte du premier secrétaire, lequel les recevra mercredi.

    "Du fait de l'alliance des courants de l'aile gauche et des frondeurs, ce ne sera pas un congrès piloté d'avance. Ce sera un congrès assez dur, avec un vrai débat politique", pronostique une source gouvernementale.

    Les militants se prononceront sur les motions dans chaque section le jeudi 21 mai.

    source : Afp via nouvel obs ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuklulVylpmJDMMYKQ.shtml

  • La nouvelle affiche de Robert Ménard

    Après l'affiche mettant en valeur le "nouvel ami" des policiers municipaux de Béziers, Robert Ménard, soutenu par le FN, s'en prend à la propriétaire des Galeries Lafayette dont le magasin va fermer dans la cité de l'Hérault alors qu'elle s'apprête à en ouvrir un au Qatar...

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    Marie Bethanie

  • « Être française », la nouvelle vidéo virale de la fondation Polémia

    08/04/2015 – PARIS (NOVOpress) - Après le succès de leur vidéo « Être français », qui a été visionnées près de 600.000 fois en deux mois, la fondation Polémiarécidive, et présente « Être française » : “la femme française, européenne, a une histoire et un destin à défendre contre vents et marées ! Être Française, c’est à la fois une chance, un honneur, le sentiment quotidien d’une immense liberté.”

    http://fr.novopress.info/

  • Vers une guerre totale de l’information.

    Nous voilà revenus à une sorte de nouvelle guerre froide médiatique cyber-violente, dans laquelle la Russie d’aujourd’hui apparaît de nouveau comme un modèle politique pour bon nombre d’Européens.

    Bien longtemps, trop longtemps, le champ de l’information a été le domaine réservé d’une élite médiatique qui occupait tant la presse écrite que le petit écran. Dès le début des années 2000, la révolution Internet a initié un processus qui semble maintenant irréversible : l’émergence de voix dissidentes sur internet, mais aussi et surtout la possibilité pour d’authentiques spécialistes et experts de s’exprimer et de toucher un public de plus en plus large.

    Le passage obligé par la presse écrite ou par les chaînes de télévision n’est plus, et ce bouleversement a notamment donné naissance à un nouveau type de citoyen : le blogueur.

    Généralement simple commentateur, celui-ci peut être un expert et donc apporter dans un domaine précis une expertise qui manque journalistes, correspondants et autres pigistes de la presse généraliste. Le bloggeur présente en outre une autre force : écrivant souvent dans un esprit Wiki, bénévole ou caritatif, il n’est soumis à aucune rédaction, il tire ses revenus d’activités professionnelles sans rapport avec le monde médiatique. Souvent il entretient un dialogue avec les lecteurs de son blog, dialogue qui provoque la création de quasi think-tanks de toutes dimensions sur de différents sujets.

    Le blogueur est bien souvent un travailleur acharné, stakhanoviste de la vérité, ou de sa vérité, celle qui ne va pas forcément dans le sens des grands médias. Avec la multiplication des blogs, forums et témoignages venus du terrain, autant dire que les journalistes professionnels ne peuvent plus impunément écrire n’importe quoi. Désormais, pour le journaliste qui fournit une prestation médiocre ou mensongère, la punition n’est jamais très loin : elle fait rapidement le tour de la planète sur Internet, comme on peut s’en assurer ici ou là.

     

    C’est sans aucun doute cette médiocre qualité du travail fourni par les journalistes français, avec une bien trop forte empreinte idéologique, qui a provoqué et favorisé l’émergence de nombreux fantassins idéologiques, pour reprendre l’expression d’un journaliste français, qui ont rejoint la bataille de l’information de façon totalement bénévole, avec leur conviction pour seule arme. [....]

    La suite sur Realpolitik

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Vers-une-guerre-totale-de-l