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  • Etat et grandes villes se renvoient la balle de la hausse des impôts locaux

    Plusieurs municipalités, de droite comme de gauche, justifient des hausses d'impôts locaux par la baisse des dotations de l'Etat, qui accuse lui les collectivités locales, notamment celles passées dans l'opposition il y a un an.

    Depuis janvier, municipalités et intercommunalités votent leurs budgets avec cette contrainte: disposer de 2 milliards d'euros en moins du fait de la cure d'austérité imposée par l'Etat (3,7 milliards au total pour les collectivités). Et certaines n'échappent pas à une hausse de la fiscalité.

    Ainsi, Toulouse, passée à l'UMP en mars 2014, a voté une hausse de 15% des impôts locaux (taxe d'habitation et foncière). Le maire, Jean-Luc Moudenc, avait prévenu début avril qu'il ne pourrait pas tenir sa promesse de stabilité fiscale.

    Interrogé en marge d'une conférence de presse mardi, le ministre des Finances, Michel Sapin, a renvoyé la responsabilité aux collectivités territoriales.

    "Ce n'est pas moi qui vais expliquer à la place du maire de Toulouse pourquoi il a augmenté les impôts alors qu'il a fait campagne sur la stabilité des taux !", a réagi le ministre, incitant "l'opposition" qui demande "baisse des dépenses" et "baisse des impôts", à "montrer l'exemple" dans les collectivités qu'elle dirige.

    A Marseille, la municipalité UMP, qui a voté son budget lundi avec une hausse de 4,9%, met en avant la baisse de dotation générale de fonctionnement de l'Etat (-20,4 millions d'euros). Yves Moraine, le président du groupe UMP au conseil municipal, a fustigé devant la presse la politique du gouvernement, qualifiée de "scandaleux transfert de l'impopularité fiscale".

    Idem à Bordeaux, ville dirigée par Alain Juppé, où la hausse a été fixée à 5%. L'ancien Premier ministre UMP avance aussi la baisse des dotations de l'Etat. En face son opposition (Verts, PS, FN) lui renvoie des projets "pharaoniques" entre le stade de foot et la cité des civilisations du vin.

    Début mars, c'est le tout nouveau président de l'Association des maires de France (AMF), l'ancien ministre de l'Economie François Baroin, qui prédisait un "désastre", "un effet de souffle" dans les budgets et demandait à Manuel Valls un report de la baisse des dotations.

    Pour le député UMP Thierry Solère, l'Etat est "hypocrite" "en fermant le robinet de l'argent" aux collectivités locales, dont certaines utilisent "la facilité" d'une hausse fiscale. "Les collectivité paient l'incurie du gouvernement", a dénoncé officiellement l'UMP de son côté via le maire de Mulhouse, Jean Rottner.

    - 'Bonne motivation' -

    "Qu'on ne vienne pas nous refaire le coup de la baisse des dotations locales! L'UMP veut diminuer de 150 milliards les dépenses publiques mais ses élus ne sont pas capables de faire des économies", a réagi pour sa part le porte-parole du groupe PS à l'Assemblée, Hugues Fourage.

    Toujours difficile d'établir des comparaisons. Ainsi à Paris, la maire socialiste n'a pas touché aux impôts locaux stricto sensu mais il y a eu une hausse de la taxe de séjour, de la taxe sur les résidences secondaires, de la taxe sur les bureaux vides, une hausse des tarifs de stationnement...

    Début janvier, la métropole de Lyon a voté une hausse de 5% pour les taxes foncières et impôts locaux, justifiée selon le président PS de la métropole, Gérard Collomb, par la baisse des dotations. A Strasbourg, qui n'avait pas connu de hausse depuis dix ans, l'augmentation atteint 3%, avec en parallèle des baisses de dépenses de personnel décidée par la municipalité PS.

    Pour Michel Sapin, si ces hausses permettent des investissements, alors il y a "une bonne motivation".

    A Lille, où la taxe foncière augmente de 10,5%, le premier adjoint chargé des Finances, Pierre de Saintignon, a expliqué à l'AFP que la ville était parmi les villes de 100.000 habitants qui en demandaient le moins aux propriétaires. La taxe d'habitation est elle maintenue mais la ville a réduit ses investissements (91 millions d'euros en 2014 contre 75 millions en 2015).

    "Si le gouvernement, donc, comme il semble décidé à le faire, augmentait de nouveau ses dotations aux collectivités, nous sommes prêts de notre côté à revoir à la hausse le niveau de nos investissements", a-t-il dit.

    source : Afp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukApVpVVFRPFHoKqV.shtml

  • Le hold-up de Mme Lebranchu sur le traitement des fonctionnaires

    Madame Lebranchu donne un coup de canif mais le gouvernement n’établit pas un nouvel impôt et ne s’en prend qu’à un million de fonctionnaires. Le pouvoir peut donc jurer, les yeux dans les yeux, qu’il tient ses promesses.

    Non seulement le pouvoir socialiste se sert sans vergogne dans les poches de ses administrés, mais en plus il prend un ton outragé et traite de voleurs ceux qu’il dépouille. Ainsi vient d’agir madame Lebranchu, ministre de la Fonction publique. En 1998, Lionel Jospin avait fortement augmenté le taux de la CSG. Or, cette taxe s’applique à tous les revenus quels qu’ils soient. En échange, les cotisations qui pesaient sur les seuls salaires étaient abaissées. Or, les fonctionnaires touchent une part non négligeable de leur traitement en primes. Un grand nombre d’entre eux étaient donc perdants.

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  • La Manif Pour Tous dénonce la décision de la Cour d’Appel de Versailles

    Réaction de Ludovine de La Rochère suite à la décision évoquée ici :

    Il est cruel de priver volontairement un enfant de père : c’est pour lui une injustice profonde, douloureuse et évidemment durable“Père et mère sont irremplaçables et non interchangeables : deux femmes, aussi aimantes soient-elles, ne remplaceront jamais un père.

    le procédé qui consiste à bénéficier à l’étranger d’une assistance médicale à la procréation interdite en France, puis à demander l’adoption de l’enfant, conçu conformément à la loi étrangère mais en violation de la loi française, constitue une fraude à celle-ci et interdit donc l’adoption de l’enfant illégalement conçu.

    « Les juges s’arrogent ici le droit de décider à la place des citoyens français sur un sujet profondément humain, essentiel. La PMA « sans père » est déshumanisante. En favorisant le développement de cette pratique, qui entraînera celle de la GPA aussi, ils mettent conception, grossesse et filiation dans les mains de trafiquants et nous emmènent tout droit vers le transhumanisme ».

    « L’adoption, c’est redonner un père et une mère a un enfant qui en a été privé par un aléa de la vie, ce n’est pas donner un enfant à un couple. En effet, il n’y a pas de droit A l’enfant : il n’y a que des droits DE l’enfant et le rôle de la justice est de les faire respecter. Autrement, qui respectera la justice ? »

    Michel Janva

  • L’intégration à la française, c’est l’intégration à l’envers

    Pour le Français Farid, l'islam lui a apporté "la sagesse". Quant à la maman convertie, elle enseigne l'arabe et la religion à leurs enfants. On ne sait jamais, "ils iront peut-être étudier en Égypte ou en Arabie saoudite, et parce qu'au paradis, on parle arabe".

    « La vraie intégration, c’est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohammed », s’exclamait Martin Hirsch, en 2010. Cinq ans plus tard, son souhait, chez cette famille roubaisienne, est exaucé.

    « Zone interdite » sur M6, le 12 avril, présentait « Quartiers sensibles », où à Roubaix, dans le quartier du Pile comme aux Mureaux, se côtoient misère, solidarité, chômage, communautarismes, mères de famille nombreuse sans père(s), et trafics. Et c’est à Roubaix que nous rencontrons une famille ch’timi convertie à l’islam, qui fait partie des 3.500 Français, chaque année, qui embrassent la religion musulmane.

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  • Commission d’enquête sur le financement du Front National ?

    La République gouverne mal mais se défend bien : un groupe de députés de gauche, emmenés par Bruno Le Roux a déposé une proposition pour créer une commission d’enquête sur le financement du Front National. Ils expliquent :

    "Fin novembre 2014, la presse d’investigation se faisait l’écho d’un prêt de 9 millions d’euros contracté quelques semaines auparavant par le Front National, auprès de la banque russe First Czech Russian Bank (FCRB). Au mois d’avril de la même année, une association de financement présidée par M. Jean-Marie Le Pen avait quant à elle reçu la somme de 2 millions d’euros d’une société chypriote détenue par des fonds russes. Les deux millions d’euros seront utilisés dans le cadre du financement de la campagne des européennes du Front National.

    Les conditions de ces prêts, les détails du remboursement, l’origine exclusivement russe des fonds ainsi que les relations ambigües qu’entretiendraient les dirigeants du Front National avec le pouvoir russe, posent une question majeure dont nous devons nous saisir : celle du financement des partis politiques par le biais de prêts étrangers, et ce faisant de leur autonomie à l’égard de leur créancier. L’indépendance du débat politique national est en jeu.

    Notre droit positif lie le financement public des partis politiques aux résultats électoraux de ses derniers et donc de leur représentativité. Au cours des 25 dernières années, le législateur s’est appliqué à le faire évoluer afin de garantir la plus grande neutralité et la plus grande transparence conformément à l’article 4 de la Constitution qui dispose que : « la loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation ».

    Le financement public des partis politiques n’interdit pas les financements privés. Celui-ci est cependant strictement encadré. La loi n° 88-227 du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique en définit les principes. En effet, l’article 11-4 de ladite loi modifiée par la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique interdit non seulement aux personnes morales de participer au financement des partis et groupements politiques mais également les contributions ou aides matérielles d’un état étranger. Cette interdiction est étendue au financement des campagnes électorales aux termes de l’article L. 52-8 du code électoral qui dispose qu’« aucun candidat ne peut recevoir, directement ou indirectement, pour quelque dépense que ce soit, des contributions ou aides matérielles d’un état étranger ou d’une personne morale de droit étranger ».

    LS’il n’interdit pas expressément la souscription d’un prêt auprès d’un établissement de droit étranger, l’intention du législateur tend bien à soustraire les élus à toute influence étrangère par le biais du financement. Il convient par conséquent de déterminer si des taux avantageux et autres facilités financières ne sont pas équivalents à des avantages en nature.

    L’enjeu ici est celui de la souveraineté nationale car, comment un parti représenté à l’Assemblée Nationale peut-il aborder, à titre d’exemple, des enjeux d’ordre stratégique et de politique internationale lorsque son financement tient de banques étrangères dont la dépendance politique vis-à-vis du pouvoir de son État est avérée ?

    Demain, à l’Assemblée Nationale comme au Sénat, quelle garantie pourra être donnée aux citoyens afin d’assurer que les positions en terme de politique étrangère des partis français dépendent de l’intérêt national et européen et non de leur financement ?

    Le taux d’intérêt d’un emprunt ne saurait être soupçonné d’influencer l’intérêt national.

    Un amendement d’appel, signé par 36 de nos collègues a été déposé et défendu dans le cadre du projet de loi de finances rectificative début décembre 2014.

    Dans ces conditions, il semble nécessaire que la représentation nationale se saisisse de la question du financement du Front National par le biais de prêts russes, et que le cas échéant, elle en tire toutes les conséquences afin de faire évoluer notre droit. L’esprit des textes doit être respecté. C’est pourquoi, je vous propose d’adopter la proposition de résolution suivante."

    Vu le nombre de députés signataires, il est fort probable que cette commission voit le jour. Comme Manuel Valls a déclaré il y a quelques jours qu'il est hors de question que le FN accède au pouvoir, faut-il comprendre que le régime socialiste mettra tout en oeuvre pour rendre inéligible les candidats du FN ? Au même moment, Nicolas Crochet, le commissaire aux comptes du FN, est poursuivi pour complicité d’escroquerie lors des législatives de 2012, financement illégal de parti politique, recel d’abus de confiance et blanchiment d’abus de biens sociaux. Difficile de croire à une coïncidence.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • UMP : pourquoi remplacer le nom du parti par “Les Républicains” ?

    Le bureau politique de l’UMP devrait rebaptiser son parti “Les Républicains”, le 5 mai prochain.

    Elizabeth Martichoux, rédactrice en chef du service politique de RTL, apporte son analyse sur ce projet de changement de nom.

    Alors, pourquoi “Les Républicains” ?

    Ça n’est plus comme le RPR ou l’UMP. On arrête avec ces noms de partis qui sont des acronymes, des sigles facilement détournables en particulier par le Front National.

    UMPS ? Il fallait rompre avec cette possibilité.

    http://fr.novopress.info/

  • Les services secrets volent "des milliards de données" aux Français avec la plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD)

    C'est bien pire que ce que l'on craignait. Selon les informations du Monde, la France a mis en place depuis 2007 un système de surveillance massive qui dépasse les pires craintes des défenseurs des libertés. La plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée "pour l'essentiel" dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de France et intercepte puis stocke "des milliards de données françaises et étrangères". 
    Gérée par la DGSE, les espions qui assurent la préservation des intérêts français hors du territoire national (en théorie...), la PNCD est aussi une source majeure d'informations pour les autres services de renseignement, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi les services militaires (DPSD et DRM), financiers (Tracfin, contre le blanchiment) ou encore douaniers (DNRED). Et ce, en dehors de tout contrôle démocratique. 
     
    "Sans aucun filtre" 
    "Cette consultation ne se fait sans aucun filtre, ni ceux des ministères de tutelle, ni celui de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS)", écrit le quotidien du soir. Au nom de l'intégration, les services de renseignement intéressés ont même installé des agents directement au siège de la DGSE pour mieux piocher dans les millions de téraoctets d'informations stockées, et déchiffrées par les calculateurs lorsqu'elles sont protégées. 
    "Et c'est pas fini", comme dirait la pub. Les services étrangers se servent eux aussi allègrement dans les données volées par la France à ses citoyens et aux internautes étrangers. Selon Le Monde, l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et son homologue britannique, le GCHQ, s'adressent régulièrement à la DGSE pour récupérer des "blocs" concernant des régions du monde particulièrement surveillées par la France, dont notamment le Sahel. Ces blocs, qui contiennent parfois plusieurs mois d'archives pour des régions entières, sont échangés contre des informations sur les ennemis de la France. Ces pratiques peuvent aussi alimenter des cyberguerres entre alliés, comme on l'a vu lorsque la Grande-Bretagne a piraté l'opérateur belge Belgacom afin de voler les données des institutions européennes de Bruxelles pour les transmettre à Washington. 
    Fausse opération transparence à Matignon 
    Ces révélations tombent mal, au moment où le gouvernement fait la promotion de son projet de loi sur le renseignement, qui est examiné par l'Assemblée à partir de lundi. Si cette loi est effectivement nécessaire pour donner un cadre légal à certaines habitudes aujourd'hui clandestines mais vitales pour la sécurité et la préservation des intérêts de la nation, elle ne traite absolument pas de la PNCD et n'y changera rien. En l'état du texte, cette plateforme restera clandestine et sans contrôle démocratique, pas même a posteriori. 
    Il y a quelques semaines, Matignon avait convié des journalistes (dont Le Point.fr) à une réunion informelle pour expliquer les objectifs de la loi. Le but était de déminer les critiques prévisibles sur certaines mesures, comme celle prévoyant d'installer des mouchards chez les opérateurs télécoms et ainsi de "profiler" l'ensemble des internautes. Responsables de cabinets ministériels (Intérieur, Justice et Défense, notamment) et autres cadres du renseignement (dont la DGSE) avaient alors juré que la France ne surveille pas - et ne surveillera pas avec l'adoption de cette loi - ses citoyens de façon massive. Soit ils ignoraient la vérité, et c'est une terrible faille pour la démocratie, soit ils se sont moqués des journalistes présents et, surtout, de leurs lecteurs. 
    La loi sur le renseignement rendue inutile 
    Dans les deux cas, la tentative d'opération transparence du gouvernement est totalement discréditée, et l'objectif de la loi sur le renseignement, c'est-à-dire fixer un cadre légal aux pratiques clandestines, tombe à l'eau, puisqu'il restera un monstre caché dans l'ombre : la PNCD. 
    Espérons que les députés et les sénateurs introduiront des amendements au projet de loi. Ils pourraient par exemple soumettre la PNCD au contrôle de la nouvelle Commission de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) prévue par la loi, limiter la fuite d'informations sur les citoyens français vers les alliés étrangers ou encore borner la quantité de données recueillies et analysées chaque jour. Mais puisque cette plateforme n'existe officiellement pas, difficile d'exiger sa régulation. Et au regard du tragique consensus droite-gauche sur la sécurité face au spectre terroriste, il est peu probable que les élus réclament des changements de fond avant de voter le texte.
     

  • Nouvelles révolutions de couleur : vers plus de violence ?

    Alors que les Etats-Unis, et l'OTAN à leur suite, créent une sorte de point de fixation intellectuel avec le concept de guerre hybride, Alexandre Latsarappelle opportunément leur stratégie tout aussi hybride de "révolution de couleur". N'hésitez pas à activer les liens, qui mènent vers des articles tout aussi intéressants. Au sujet des manipulations US lors des épisodes dits "printemps arabe", on peut se référer à l'excellent "arabesque américaine" de l'universitaire canadien Ahmed Bensaada.

    "Au cours de la décennie qui a suivi l’effondrement de l’Union soviétique, les stratèges américains ont élaboré des méthodes de renversement d’un pouvoir politique ne nécessitant pas d’intervention militaire et limitant au maximum le nombre de victimes collatérales.

    Longtemps restées secrètes et cachées au grand public, c’est après les opérations de manipulation réussies en Serbie que des blogueurs et analystes ont commencé à dévoiler les rouages de ces phénomènes pour le moins surprenant qui ne ciblaient qu’un type similaire d’États. Les révolutions de couleur sont basées sur des stratagèmes extrêmement subtils, modernes et subversifs,fondés sur la non-violence et conçus par un politologue américain du nom de Gene Sharp.

    Au cours des 20 dernières années, ces méthodes de résistance non violentes ont été structurées puis appliquées via des ONG soit disant neutres et axées sur la société civile, qui étaient en réalité financées plus ou moins directement par diverses ONG ou Fonds en lien direct avec le département d’État américain. La CIA va même dispenser des formations aux leaders de ces « pôles de résistance », manifestant l’implication directe du département d’État dans ces mouvements soi-disant spontanés. Ceux qui auraient des doutes sur la véracité d’un tel fait peuvent se référer à l’interview donnée par un des principaux activistes non-violents en Serbie, membre d’Otpor, à la revue Politique internationale.

    Non-violence 2.0

    Ces techniques pratiques visant à réaliser des révolutions non violentes vont être adaptées au monde moderne et fusionnées avec les nouvelles technologies, trouvant dans les réseaux sociaux un formidable vecteur de propagation. Dans la foulée, les initiateurs et militants d’Otpor et du coup d’État en Serbie ont créé à Belgrade le centre CANVAS, qui promeut les stratégies des révolutions non violentes partout dans le monde et se targue d’être « intervenu » dans plus d’une quarantaine de pays. La liste des partenaires et sponsors annoncés sur le site témoigne de la mainmise du département d’État sur cette « usine à révolutions », implication du reste confirmée par Wikileaks.

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    Paula Corbulon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html