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  • « Echapper à la mort de la France » de François Billot de Lochner et « Le déclin du courage » d’Alexandre Soljénitsyne

    Note de lecture de Bernard Mazin, essayiste.

    ♦ « Un gouvernement doit dire qu’il n’est pas prêt à payer sa survie d’une politique complaisante à l’égard d’une situation dont il connaîtrait bien les difficultés et les remèdes.»(Raymond Barre)

     Les ouvrages à caractère « programmatique » peuvent être parfois frustrants, soit parce qu’ils versent dans la rhétorique du « y a qu’à, faut qu’on… », soit parce qu’ils se résument le plus souvent à une accumulation de préconisations rédigées par des technocrates imprégnés de l’idéologie dominante.

    François Billot de Lochner a su éviter ces écueils. Il n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai, puisqu’il a, entre autres, publié, chez le même éditeur, Douze mesures pour 2012, et Municipales 2013 : 17 propositions.

    Si l’on devait caractériser son dernier opus, Echapper à la mort de la France, on pourrait dire qu’il part d’un abrégé du constat d’Eric Zemmour, pour le décliner en propositions de mesures que beaucoup ont reproché à ce dernier de ne pas avoir assorti son Suicide français. L’auteur assume d’ailleurs explicitement cette référence, en intitulant la première partie de son livre « La France, nation suicidaire ? »

    Dans quatre brefs chapitres aux titres éloquents (L’affaissement politique ; La débâcle économique ; La folle dislocation sociale ; L’effondrement culturel et moral), il dresse le tableau de ce qu’est devenu notre pays depuis 50 ans. Inutile de préciser qu’il s’agit d’un tableau noir, où sont inscrits tous les ingrédients de la décadence que nous dénonçons sans relâche : toute-puissance du système politico-médiatique, confiscation de la démocratie par des élites mortifères, culte de l’ego, de l’indifférenciation et du multiculturalisme, immigration incontrôlée, politique de la ville débouchant sur le communautarisme, discrédit jeté sur la famille et la natalité, mise à mort de la culture par le système éducatif et la propagation du non-art, etc.

    De ces quatre thématiques, celle de la débâcle économique est, à mes yeux, un peu moins convaincante : ce qui y est énoncé n’est pas erroné, mais le sujet est complexe et supporte mal les raccourcis. En outre, il n’est pas, comme les autres, analysé dans une approche métapolitique (évolution du libéralisme ; mondialisation ; cosmopolitisme…), et les mesures proposées ont parfois un air de déjà-vu, et gagneraient à être un peu plus argumentées. Mais compte tenu de la brièveté du livre, on pardonnera à François de Lochner ce qui n’est somme toute qu’un péché véniel.

    Pour le reste, les 30 « mesures de la dernière chance » qui font l’objet de la seconde partie de l’ouvrage sont dans l’esprit de ce que Raymond Barre déclarait en 2005 dans un entretien au journal Les Echos : « Un gouvernement doit dire qu’il n’est pas prêt à payer sa survie d’une politique complaisante à l’égard d’une situation dont il connaîtrait bien les difficultés et les remèdes.»

    En d’autres termes, il s’agit bel et bien d’un programme de gouvernement, mais d’un programme à classer plutôt dans la catégorie churchillienne « de la sueur, du sang et des larmes ».

    Nombre des mesures proposées seront familières au lecteur, du référendum d’initiative populaire à la renégociation des traités européens, de la sortie du commandement intégré de l’OTAN à l’abrogation de la loi Taubira, de la réforme du système éducatif au rétablissement de la liberté d’expression, par la remise en cause de la loi Pleven et des lois mémorielles.

    Certaines sont originales (création d’une garde nationale, création d’un salaire maternel universel, préconisations dans le secteur des médias), d’autres paraîtront un peu vagues (limitation des subventions aux associations), trop timides (par exemple les mesures en matière d’immigration, qui n’osent pas aller jusqu’au renversement des flux migratoires, ou la réforme du régime des retraites, qui ne va pas jusqu’à l’abandon du système par répartition), voire discutables (autonomie totale des universités). Mais l’essentiel n’est pas dans ces critiques de détail. Le point important, et à cet égard l’auteur remplit pleinement son objectif, est que les propositions forment un ensemble de points de repères idéologiquement cohérents, à rebours du politiquement correct. Il ne s’agit pas d’un livre de recettes mais d’un bréviaire pour l’action.

    Restent à trouver les dirigeants politiques qui auraient la longueur dans la durée, la hauteur de vue et la largeur d’épaules nécessaires pour prendre en charge un tel programme. Force est de constater que les conditions ne sont pas a priori réunies dans l’état actuel de la France, où « la grande majorité des électeurs attend de ses élites politiques la capacité à prendre les bonnes décisions, le courage dans l’action, une réelle compréhension des attentes et des aspirations des citoyens […] et une réelle acceptation du jeu démocratique qui consiste à répondre aux souhaits des électeurs ». Or, dans une démarche autiste, « le système politico-médiatique affiche sa suffisance et son mépris complet pour le peuple, qui plus que jamais devient son problème ». Mais l’Histoire n’est jamais écrite : peut-être un jour un homme – ou une femme ? – providentiels émergeront-ils pour enrayer le déclin.

    Et puisqu’il est question de courage, il est opportun de signaler la réédition récente, aux Editions des Belles Lettres, sous le titre Le Déclin du courage, du discours prononcé par Alexandre Soljénitsyne le 8 juin 1978 à l’Université de Harvard. Déshumanisation, atomisation, culte du bien-être matériel, dérive de la notion de liberté : tout ou presque est dit, dans ce texte fondamental, sur l’impasse dans laquelle nous conduit « l’évolution » des sociétés occidentales, et singulièrement de la société américaine.

    Bernard Mazin, 24/04/2015

    – François Billot de Lochner, Echapper à la mort de la France, Ed. François-Xavier de Guibert, janvier 2015, 217 pages.

    – Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage, Ed. Les Belles Lettres, février 2015, 64 pages. (Traduit du russe par Geneviève et José Johannet. Préface de Claude Durand. 2e tirage (2014), 2015.

    http://www.polemia.com/echapper-a-la-mort-de-la-france-de-francois-billot-de-lochner/

  • Comment les évolutionnistes interdisent la libre recherche scientifique et la liberté d’expression

    Un article intéressant d'Enquête et débat revient sur un débat totalement occulté malgré la soi-disant liberté d'expression dont bénéficierait notre époque : le débat évolutionniste contre le "créationnisme". Les scientifiques évolutionnistes, tenants de la thèse de Darwin, ont peu à peu éjecté les scientifiques non-évolutionnistes de la scène scientifique, en imaginant de façon très ingénieuse l'insulte de "créationniste", en référence à la création du monde dans la Genèse, reléguant ainsi dans la sphère des illuminés de la foi tout scientifique qui aurait l'outrecuidance de ne pas adhérer aux thèses évolutionnistes. Ces scientifiques, tout sauf honnêtes intellectuellement, sont imprégnés de culture... marxiste, et leur but, avoué ou non, est d'éjecter Dieu de l'origine de l'homme. Les thèses évolutionnistes, dont certaines sont encore à prouver, sont pourtant enseignées telles quelles par l'Education nationale, et exclusivement relayées par la presse. L'article vaut la peine d'être lu en entier.

    Sur le parti-pris évolutionniste, on lira avec intérêt un livre de Laurent Glauzy, préfacé par Serge de Beketch, "Le mystère de la race des géants - A la lumière du créationnisme"", qui a le mérite de poser les bonnes questions.

    (Add ): le livre de Laurent Glauzy, épuisé, est refondu, complété, et réédité sous le titre "Les Géants de l´Atlantide - Révélations de l´archéologie interdite".

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • 11 novembre 1918 : La grande illusion 

    « A 11 heures, tous les clairons,là où ils sont, exécuteront la sonnerie du Cessez-le-feu. Ensuite, tous sonneront Au drapeau ». Quand, en cette fin de matinée du 11 novembre 1918, les clairons, appliquant la consigne, se répondent les uns aux autres, de tranchée en tranchée, les hommes couverts de boue qui se dressent, d’abord ébahis, puis enthousiastes, sont persuadés de vivre, enfin, le point final d’un trop long cauchemar - un cauchemar, ininterrompu, de quatre ans. Ils sont vivants, ils sont vainqueurs.

    Voici donc la fin de la Der des Der, un conflit si meurtrier (1 400 000 morts du côté français, près de 9 millions pour l’ensemble des combattants, sans parler des civils) que l’histoire du monde n’en avait jamais connu de comparable. Un tel tribut, un tel flot de sang répandu, ne doit plus jamais être versé, pour quelle raison que ce soit. C’est la conviction des survivants, qui sera illustrée par la vague de pacifisme qui marquera durablement les consciences de beaucoup d’entre eux, comme on le voit à travers l’oeuvre littéraire d’un Jean Giono ou l’action politique d’un Marcel Déat, traumatisés à jamais par l’enfer qu’ils ont traversé (voir Le grand troupeau de Giono et les Mémoires politiques de Déat).

    La victoire des Alliés a provoqué une vague d’optimisme, surtout en France. Le pays est épuisé ? Certes, mais on va relever les ruines, repartir de l’avant, car « l’Allemagne paiera ». Comment ? On ne veut pas le savoir. De toute façon il faut marquer d’infamie, pour toujours, l’adversaire d’hier qui est seul coupable de la tragédie et qui ne doit plus jamais avoir les moyens de relever la tête et d’envisager une « revanche », comme celle dont l’espoir avait permis aux Français de surmonter l’humiliation de 1870. Il fallait donc anéantir une bonne fois le potentiel allemand en lui imposant, par les futurs traités de paix, des conditions si draconiennes qu’il ne pourrait pas s’en relever. Ce qui va nourrir, dans les années suivantes, un puissant sentiment d’injustice mobilisant très vite ceux des Allemands qui refuseront de se soumettre au nouvel ordre voulu par les Alliés. Un ordre qui devait concrétiser les utopies dont se targuait Woodrow Wilson et qui étaient partagées par nombre de politiciens européens, particulièrement en France. Wilson jouait les prophètes en annonçant pour le monde une nouvelle ère, marquée par l’avènement de la paix et de la prospérité générales, garanties par le règne de la démocratie et du libre marché - qu’il fallait au besoin imposer aux récalcitrants… Ce dangereux rêveur a cru trouver la solution miracle avec la création d’une Société des Nations qui allait vite faire preuve de son inutilité. Sans voir ou sans vouloir voir qu’en brisant les cadres de l’Europe d’avant 1914 il ouvrait la boîte de Pandore d’où sortiraient, dans les vingt années qui allaient suivre, des conflits inexpiables.

    Le triomphalisme français était aveugle. Il n’avait pas conscience que la grande saignée subie par la France la privait d’un capital humain irremplaçable. Il ne percevait pas non pus qu’une révolution était en marche, la plus grave de toutes car c’était une révolution des moeurs et des mentalités importée par les seuls vrais vainqueurs de la guerre mondiale, les yankees. Le bouleversement de civilisation qu’apporteraient ces hommes naïvement salués comme des sauveurs a été bien analysé par Dominique Venner : « L’effondrement des références nationales, idéologiques et religieuses, l’explosion des égoïsmes individuels, l’implosion des couples et des familles, le démantèlement des anciens modèles éducatifs, la disparition des finalités collectives, la prolifération du cynisme et de la corruption ont brisé les ancrages anciens, sans créer de nouveaux points d’appui »  (La Nouvelle Revue d’Histoire, n° 39, novembre 2008)

    Dans le film sans doute le plus connu de ceux suscités par 14-18, La Grande Illusion, Jean Renoir, ancien combattant d’un grand courage, a voulu montrer, selon ses propres dires, « une guerre de messieurs, des gens bien élevés, j’ose dire une guerre de gentilshommes ». Mais les deux gentilshommes qu’incarnent Von Stroheim et le grand Pierre Fresnay savent, comme le dit un moment leur dialogue, que tous deux, l’Allemand et le Français, incarnent des vertus condamnées par la médiocrité démocratique.

     

    Pierre Vial Rivarol du 27 11 2015 

  • Antiracisme: une juste cause dévoyée à des fins politiciennes?...

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

    Nous reproduisons ici une remarquable tribune d'Hervé Juvin, publiée par le Figaro et reproduite par La plume à gratter, dans laquelle il dénonce l'instrumentalisation de l'antiracisme par le gouvernement et ses effets destructeurs...

    Et une loi sur la répression des propos racistes de plus. Qui peut être contre ? Après l’émotion suscitée par les crimes de janvier, dont l’un des objets manifestes est de terroriser ceux qui résistent à l’islamisation de la France, beaucoup peuvent pourtant s’interroger : est-ce la bonne réponse ?

    Les Français constatent chaque jour que les flux migratoires sont une réalité d’importance dont il devrait être licite de débattre. Or ils se souviennent qu’on ne leur a jamais demandé leur avis et que le changement d’origine de la population française, l’une des transformations majeures de la France au cours des trente dernières années, a été subi, tenu en lisière du débat démocratique, que ses effets n’ont jamais été évalués, et qu’il n’a jamais fait l’objet d’un vote ou d’une loi ; c’est un décret qui a autorisé le regroupement familial ! Ils posent de plus en plus ouvertement la question. Voilà pourquoi la loi s’efforce d’entretenir cette mystification qui est au cœur d’un discours bien rôdé depuis la récupération de la « Marche des Beurs » par SOS Racisme et la culpabilisation des Français, poursuivie par le rapport Tuot (Conseil d’État, 2014) : tout se passe bien, d’ailleurs il ne se passe rien, il est interdit de dire qu’il y a des problèmes. Tout se passe bien, et si ça se passe mal, c’est de votre faute !

    Le déni du réel dans lequel s’enfonce la France commence par la censure des mots. Sera-t-il possible de dire d’un Noir qu’il est noir, d’un Blanc qu’il est blanc, et qu’une soucoupe est une soucoupe ? L’idéologie de l’individu absolu répond que non. L’individu hors sol, que ne détermine rien, ni son origine, ni son âge, ni son sexe, ni sa foi, voilà l’idéal. Substituer l’individu abstrait, fiction juridique, aux hommes d’ici, des leurs et d’une histoire, voilà l’objet. Désintégrer ces liens, ces appartenances, ces communautés qui font de l’individu une personne, qui lui donnent une identité, voilà l’urgence !

    Nous sommes au cœur de la Grande Séparation moderne. La séparation de naguère passait dans l’espace, dans la langue et dans les mœurs, entre des sociétés humaines auxquelles elle assurait la liberté de se conduire, de choisir leur destin et d’approfondir cette diversité splendide des mœurs, des cultures et des croyances qui constitue la civilisation humaine, qui n’est pas si elle n’est pas plurielle ; « il n’y a pas de civilisation s’il n’y a pas des civilisations » (Claude Lévi-Strauss). La séparation moderne met fin à cette diversité des sociétés humaines et coupe l’individu de toutes les déterminations par lesquelles l’histoire, la nation, la culture ou la religion faisaient de lui le membre d’une communauté, l’acteur d’une société et un citoyen responsable. Comme l’analyse depuis longtemps Marcel Gauchet, il n’y a que des individus qui ont des droits, et rien d’autre ne peut les singulariser ; voilà l’idéologie moderne, voilà ce qui réalise la grande séparation d’avec l’histoire comme avec la nature, voilà comment le droit entreprend d’en finir avec les nations, de dissoudre les peuples, et d’étouffer la démocratie au nom de l’Homme nouveau.

    Le paradoxe est double. D’abord, l’antiracisme, au nom de l’égalité et du droit à la différence, est porteur d’une indifférenciation destructrices des cultures et des identités, à la fin de la diversité des sociétés humaines. Il promeut ce qu’il veut combattre : l’avènement d’un modèle occidentaliste qui entend faire du monde une grande Amérique au nom de l’universel. Est-ce le destin de tout Malien, de tout Malgache, de tout Algérien de devenir un Français comme les autres ? C’est que l’antiracisme confond inégalité et différence. Il affirme que la nature fait des hommes tous les mêmes, sans percevoir que ce naturalisme est la négation du travail patient, millénaire, des cultures pour se distinguer, se singulariser et se transmettre. A cet égard, les formes dévoyées de l’antiracisme constituent un anti-humanisme ou, si l’on veut,  une expression de la haine contre la culture qui trouve actuellement des expressions inédites dans le monde d’Internet, du management et du transhumanisme. Voilà qui conduit à la négation des cultures, qui ne peuvent vivre que dans un certain degré de séparation avec d’autres cultures, dans une certaine unité interne assurée par des frontières, l’éloignement, les identités singulières.

    Dévoyer un grand et juste combat à des fins politiciennes est plus que méprisable, c’est dangereux. la négation de la condition humaine, qui est toujours enracinée dans un milieu, dans un contexte, dans une mémoire, fait l’impasse sur la question du moment : Comment faire société entre nous ? La Nation répondait : quelques soient leur origine, leur foi, et leurs idées, la France unit tous ceux qui la préfèrent. Le couvercle de la nation tenait ensemble ce que tout le reste séparait. La réponse disparaît, avec cette grande séparation qui nous dépouille de ce qui fait de nous des Français, les hommes de cette terre et des nôtres, pour en finir avec toute résistance au nouvel ordre mondial, du droit, du contrat et du marché.

    Et nous en sommes là, à la montée d’une police des idées, des mots et de la pensée, qui pourrait bien réussir ce prodige paradoxal : faire de la race ce qu’était le sexe au XIXème siècle, ce à quoi il est tellement interdit de penser et de dire qu’on y pense toujours et qu’on ne voit plus qu’elle. L’inflation de l’antiracisme produisant le racisme ? Prodige assez banal des politiques médiocres qui pensent changer le réel par décret et se garder des choses en supprimant les mots.

    Hervé Juvin (Le Figaro, 17 avril 2015)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Logement social : le vivre-ensemble au forceps

    Transformer de bureaux en logements sociaux, Anne Hidalgo y tient. Par pragmatisme – il n’y a pas tellement d’autre moyen de créer du logement dans Paris — et aussi parce que cela sert son idéologie du vivre-ensemble à marche forcée.

    D’un côté, selon l’APUR, il y aurait 800 000 m2 de bureaux vides dans la capitale, dont 300 000 d’obsolètes. De l’autre, ce ne sont pas moins de 135 000 postulants qui attendent un HML. Pire, l’Île-de-France, qui représente 20 % de la population française, ne représente plus que 10 % de la construction totale de logements. Il faut dire que Paris est l’une des villes les plus denses d’Europe, difficile donc d’y trouver de la place pour construire de nouveaux logements (ce qui n’est pas le cas de la petite et grande couronne).

    L’équation est donc simple : il suffit de puiser dans ce parc de bureaux vides pour les transformer en logements. C’est le choix de la mairie de Paris, qui prévoit d’utiliser 250.000 m² de bureaux vides d’ici 2020 pour créer de nouveaux logements. Selon la mairie, plus de 378.000 m² de bureaux ont déjà permis la réalisation de 5 400 logements entre 2001 et 2012.
    Anne Hidalgo va donc aller plus loin et souhaite pousser les promoteurs vers la conversion des bureaux en habitat. La carotte, ce serait qu’ils puissent être « exonérés de taxes d’aménagement et aussi, de manière temporaire, de taxe foncière », explique Ian Brossat, l’adjoint responsable du Logement (PCF). Le revers de la médaille pour eux, ce seront les 25 % de logements sociaux que prévoit la loi pour tout programme immobilier, la Ville de Paris ayant l’objectif de financer 7.000 à 7.500 logements sociaux par an. Et cela sert de plus l’idéologie du vivre-ensemble, puisque la majorité des bureaux visés sont situés dans le VIIIe et IXe arrondissement de la capitale.

    « C’est un levier majeur pour introduire de la mixité sociale dans les arrondissements au cœur de Paris », se félicite Ian Brossat.

    Le prétexte est que les immeubles haussmanniens visés seront les plus faciles à réhabiliter. La réalité, c’est que le taux de refus de logements sociaux atteint 40 %. La situation concerne les « PLS », ces logements sociaux réservés aux classes moyennes, lesquelles refusent d’habiter dans des quartiers à forte mixité sociale… et/ou culturelle. Les refus concernent d’ailleurs aussi bien des appartements rénovés que des habitations flambantes neuves, particulièrement dans les arrondissements nord et est de la capitale. « Cela se produit aussi dans le XVIIe. », confirme le conseiller UMP de Paris Jérôme Dubus. L’élu les comprend : « Les gens trouvent les loyers trop élevés pour des secteurs dégradés en termes de sécurité. »

    Bref, le vivre-ensemble ayant échoué dans les quartiers populaires, il est urgent de l’implanter dans les quartiers bourgeois afin qu’il y échoue également.

    http://fr.novopress.info/

  • Identité - Définition

    Identité (nom commun):

    1/(Métaphysique) Fait d’être un, relation de tout individu à lui-même.
    2/(Métaphysique) Fait d’appartenir à la même sorte de chose qu’un autre.
    3/(Métaphysique, Épistémologie) Caractère des objets distincts uniquement par le nombre, degré maximal de ressemblance.
    4/(Psychologique) Représentation de soi que se fait un individu, associé à un sentiment de continuité et de permanence.
    5/(Société) Représentation de lui-même que se fait un groupe, ce qui constitue son unité et sa continuité.

    Un terme souvent mal abordé

    Presque tout le monde s’interroge un jour sur l’identité. Qui suis-je ? Qu’elle est mon identité ? Qu’est ce qui fait mon identité ? Ces questions sont courantes. On parle aussi d’identité dans le cadre de groupes ou de collectifs. On invoque l’identité sexuelle, religieuse, ou encore culturelle. Certains insistent sur l’identité, « l’ADN », de leur entreprise ou de leur institution. La question de l’identité est partout.
    L’usage philosophique est très loin de ces considérations. L’identité collective ou l’identité personnelle ne sont pas les problèmes philosophiques majeurs autour de l’identité. Pour les philosophes, l’identité est d’abord un concept métaphysique. C’est un concept qui renvoie au réel lui-même, et qui concerne tout ce qui existe. 
    Littéralement, tout ce qui existe.
    Penser l’identité à partir de l’être humain est une erreur. Oui, l’identité « personnelle » est un thème important en philosophie. Oui, l’identité « socioculturelle » est importante en sciences sociales. Non, ce ne sont pas les débats les plus fondamentaux sur l’identité. Avant d’être « moi-même », avant d’être « belge », « protestant », ou « geek », il faut d’abord être une chose. Une chose du réel, dotée de propriétés particulières (voire uniques).
    Et c’est là où commence la question de l’identité. Celle qui interroge à la fois sur l’identité d’une personne et sur l’identité d’une plante, d’un téléphone ou d’un silex. Car l’identité n’est pas un concept qui s’applique prioritairement aux humains. Il s’applique à l’ensemble de ce qui est (au moins pour certains sens du mot).
    L’identité est une notion difficile, qui mobilise vite des considérations métaphysiques et logiques poussées. Cet article se contentera de fournir des éléments généraux pour mieux comprendre l’identité. Pour approfondir, la bibliographie plus bas mentionne des ouvrages spécialisés.
    Sens 1 : Identité numérique
    L’identité numérique est la relation que tout individu entretien avec lui-même. Tout ce qui existe, toute entité du monde est « identique » à elle-même. Votre téléphone est un objet du réel. C’est un objet unique, différent de tous les autres du monde. Il a été fabriqué à un moment du temps, il disparaîtra à un autre. Il n’y a pas deux téléphones qui soient « celui là ». Il n’y en a et n’en aura jamais qu’un seul, celui-dont on parle maintenant.
    En ce sens l’identité est une caractéristique fondamentale de tout ce qui est. Tout ce qui est est nécessairement identique à lui-même. Il doit être une chose, distincte de tout le reste. Chaque atome est métaphysiquement unique. Quand bien même tous les atomes d’oxygène seraient indistinguables les uns des autres, ils seraient tous un atome différent.
    On parle ainsi d’identité « numérique », par référence au nombre (comme dans genre et nombre). Chaque chose est numériquement distincte de toute les autres. Elle est une chose, pas deux ; elle est celle-ci, pas une autre. L’identité numérique renvoie au principe d’identité (A = A). Elle n’a rien à voir avec l’identité « numérique » sur Internet.
    La formule « A = A » tente d’exprimer ce qu’est l’identité. A n’est pas autre chose que A. Il ne peut pas l’être. Croire que A peut être différent de A, c’est ne pas comprendre l’identité. C’est ne pas aller assez profond dans l’abstraction. Si les choses n’étaient pas identiques à elles-même, le réel ne serait pas compréhensible.
    Sens 2 : Identité spécifique
    L’identité spécifique répond à la question « Qu’est ce que c’est ? ». L’identité spécifique réunit tous les individus appartenant à une même sorte de chose ou une même espèce. Savoir que son téléphone est métaphysiquement unique, c’est bien. Mais ça suppose d’abord de savoir que c’est un « téléphone ». Ça suppose d’identifier un élément du réel comme étant telle sorte de chose (un téléphone).
    Tous les objets d’une même sorte partagent leur identité spécifique. Tous les téléphones sont des « téléphones » : ils appartiennent à la classe des « téléphones ». Mêmes si un téléphone ressemble à un hamburger, c’est un téléphone. L’identité spécifique n’est pas liée à une ressemblance qualitative. Ce n’est pas parce qu’on ressemble à une chose qu’on partage avec elle son identité spécifique.
    Certains objets se ressemblent sans avoir la même identité spécifique. D’autres ne se ressemblent pas, mais ils ont bien la même identité ! Un bananier ressemble à un arbre. Et pourtant c’est une plante herbacée : c’est une herbe. Elle partage son identité spécifique avec les « herbes », pas avec les « arbres ». Un tire-bouchon peut ne pas du tout ressembler à un autre tire-bouchon. Et les deux seront quand même des « tire-bouchons ».
    L’identité spécifique détermine ce qu’est une chose tout au long de son existence. C’est elle qui fait qu’une chose reste « la même ». Tant qu’on conserve son identité spécifique, on est la même chose. Un téléphone peut s’user et s’abîmer, il reste un téléphone. Et parce qu’il reste un « téléphone », il reste « ce téléphone » unique.
    Changer d’identité spécifique n’est pas possible. Quand on change d’identité spécifique, on devient autre chose. La chose d’origine disparaît, elle est annihilée. Une autre prend sa place. Si je fais fondre mon téléphone jusqu’à le rendre liquide, il ne sera plus un « téléphone ». L’objet « téléphone » n’existera plus. La matière dont il était constituée existe toujours, mais plus le téléphone. À la place il y a un mélange de plastique et de métal fondu.
    Changer et rester le même
    Une chose peut ainsi changer qualitativement tout en restant la même. Prenez l’analyse du morceau de cire (Descartes, Méditations métaphysiques, II) : Descartes insiste sur les transformations de la cire. Toutes ses propriétés perceptibles, toutes ses « qualités » changent. La cire était dure, elle devient liquide. Elle avait une odeur, elle n’en a plus. Son aspect visuel change. Tout change ; et pourtant « la même cire demeure ».
    La raison en est simple. C’est toujours de la « cire ». L’identité spécifique de la cire est maintenue. Si vous la mélangiez avec un autre matériau, cela ne serait plus de la cire. De même, le vin reste du vin à l’état liquide ou solide (oui, oui, je sais). Mais extrayez l’alcool du vin et vous n’avez plus du « vin ». L’identité spécifique est rompue.
    L’identité spécifique est une condition nécessaire de l’identité numérique. Pour être « cette chose », il faut d’abord être une chose de « telle sorte ». Peu importe les changements qualitatifs. Ce n’est pas parce que les cellules de mon corps changent que je ne suis plus le même. Ce n’est pas parce que mon téléphone s’use qu’il n’est plus le même téléphone. Rester qualitativement identique n’est pas ce qui constitue la permanence d’un être au sein du changement.
    Sens 3 : Identité qualitative
    L’identité qualitative est le caractère des objets qui ne distinguent que par le nombre. Des objets qualitativement identiques sont indiscernables. Deux téléphones d’un même modèle sont qualitativement identiques à la sortie de l’usine. Il n’y a aucune différence entre eux. Ce qui les distingue, c’est simplement le fait qu’ils soient deux.
    Chacun occupe une place unique dans l’espace et dans le temps. Chacun est bien un être unique et différent des autres. Mais aucune autre propriété ne permet de les distinguer. Leur structure est la même, leur matériaux sont les mêmes, leur apparence également. Pris à part, il est impossible de les distinguer. Pris ensemble, on ne les distingue que parce qu’il y en a deux.
    L’identité qualitative n’est pas un signe de l’identité spécifique. Des objets peuvent être qualitativement identiques sans être la même sorte d’objet. Un cendrier et une soucoupe peuvent être indiscernables, tout en restant bien respectivement un « cendrier » et une « soucoupe ».
    Imaginez qu’une entreprise de fabrication de cendriers et une entreprise de fabrication de soucoupes produisent (par hasard) des objets identiques qualitativement. Il y a bien d’un coté des cendriers, et de l’autre des soucoupes. Pourtant à partir de l’objet lui-même, on ne peut pas savoir si c’est un « cendrier » ou une « soucoupe ».
    Identité qualitative et ressemblance
    Certains dictionnaires définissent l’identité qualitative par la ressemblance. Les êtres qualitativement identiques auraient une ressemblance extrême, ils atteindraient le degré maximal de ressemblance possible. Cette perspective dépend de la définition qu’on adopte pour « ressemblance ».
    On peut penser que la ressemblance requiert une différence qualitative. Si mon téléphone Samsung « ressemble » à un téléphone Apple, c’est précisément parce qu’ils sont différents. Parce qu’il y a quelque chose en l’un qui rappelle l’autre, mais que la différence entre les deux est reconnue.
    A contrario, ou pourra penser que deux téléphones qualitativement identiques ne se ressemblent pas. Ils sont le même modèle. On réserve alors l’idée de « ressemblance » pour des cas où l’absence d’identité est flagrante. Cette perspective suppose toutefois un engagement sur la définition de « ressemblance ».
    Sens 4 & 5 : Identité représentation
    On parle également d’identité pour désigner la représentation qu’un individu ou un groupe a de lui-même. Ce genre d’identité est très superficiel comparé aux précédents. L’identité « représentation » peut se chercher, se perdre, on peut « ne pas coïncider » avec elle. Elle n’a pas la profondeur des identités aux sens (1), (2) ou (3) ; identités qui renvoient à des aspects métaphysiques, propres au réel, pas à des représentations.
    Imaginer que c’est l’identité représentation qui assure la continuité d’un individu ou d’un groupe est un leurre. Ce n’est pas parce qu’on reste « fidèle à ses valeur / principes / sa communauté » qu’on reste le « même » métaphysiquement.

    Bibliographie

    Identité, Dictionnaire de philosophie, Noëlla Baraquin (dir.), Paris, Armand-Colin, 2007

    Identité, Dictionnaire de philosophie, Christian Godin, Paris, Fayard, 2004

    Identité, Dictionnaire des concepts philosophiques, Michel Blay (dir.), Paris, Larousse-CNRS, 2007

    L’Identité, Stéphane Ferret, Paris, GF corpus, 1998

    Identité, Nouveau vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines, Louis-Marie Morfaux (dir.), Jean Lefranc (dir.), Paris, Armand-Colin, 2005

    Identité, Philosophie de A à Z, Collectif, Paris, Hatier, 2000

    dicophilo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EukAyuFpVuEElTeAiu.shtml

  • Dmitry Orlov : “La population européenne est moins instable qu’en Amérique”

    Traduction d’un entretien avec Dmitry Orlov réalisé le 15 décembre 2011.

    Quelle différence voyez-vous entre l’avenir de l’Amérique et celui de l’Europe ?

    Les pays d’Europe sont des entités historiques qui gardent encore des vestiges d’allégeance par delà le domaine monétisé, commercial, tandis que les États-Unis ont commencé comme une entité commerciale, basée sur une révolution qui était essentiellement une révolte fiscale et donc n’avait pas de position de repli. La population européenne est moins instable qu’en Amérique, avec un plus fort sens de l’appartenance régionale, et elle est plus susceptible d’avoir des relations avec ses voisins, de pouvoir trouver un langage commun et de trouver des solutions aux difficultés communes.

    La plus grande différence probablement, et la plus prometteuse pour une discussion fructueuse, est dans le domaine de la politique locale. La vie politique européenne est peut-être endommagée par la politique de l’argent (1) et le libéralisme de marché, mais au contraire des États-Unis, elle ne semble pas en complète mort cérébrale. Du moins j’espère qu’elle n’est pas complètement morte ; l’air chaud sortant de Bruxelles est souvent indistinguable de la vapeur dissipée par Washington, mais de meilleures choses pourraient se produire au niveau local.

    En Europe il reste quelque chose comme un spectre politique, la contestation n’est pas entièrement futile, et la révolte n’est pas entièrement suicidaire. En somme, le paysage politique européen peut offrir beaucoup plus de possibilités de relocalisation, de démonétisation des relations humaines, de dévolution à des institutions et des systèmes de subsistance plus locaux, que les États-Unis.

    L’effondrement américain retardera-t-il l’effondrement européen ou l’accélérera-t-il ?

    Il y a de nombreuses incertitudes sur la façon dont les événements pourraient se dérouler, mais l’Europe est au moins deux fois plus capable de traverser le prochain choc pétrolier prévu que les États-Unis. Une fois que la demande pétrolière aux États-Unis s’effondrera à la suite d’un écrasement dur, l’Europe aura pour un moment, peut-être pour aussi longtemps qu’une décennie, les ressources pétrolières dont elle a besoin, avant que l’épuisement des ressources rattrape la demande.

    La proximité relative des grandes réserves de gaz naturel d’Eurasie devrait aussi s’avérer une garantie majeure contre les perturbations, en dépit de la politique toxique autour des pipelines (2). La soudaine fin prévue du dollar sera sans aucun doute économiquement perturbatrice, mais à terme légèrement plus long l’effondrement du système dollar arrêtera l’hémorragie des épargnes mondiales vers la dette à risque et l’exorbitante consommation américaines. Cela devrait doper les fortunes des pays de la zone euro et aussi donner de l’espace pour respirer aux pays les plus pauvres du monde.

    Comment l’Europe se compare-t-elle aux États-Unis et à l’ex-Union soviétique, en matière d’effondrement ?

    L’Europe est en avance sur les États-Unis dans toutes les catégories clef du “retard d’effondrement (3)”, telles que le logement, le transport, la nourriture, la médecine, l’éducation et la sécurité. Dans tous ces domaines, il y a au moins un système d’assistance public et certains éléments de résilience locale. La façon dont l’expérience subjective de l’effondrement se comparera à ce qui s’est produit en Union soviétique est quelque chose à laquelle nous allons tous devoir penser après coup.

    L’une des différences majeures est que l’effondrement de l’Union soviétique a été suivi d’une vague de privatisations corrompue et même criminelle, et d’une libéralisation économique, ce qui était comme d’avoir un tremblement de terre suivi d’un incendie criminel, alors que je ne vois aucun nouveau système économique horrible à l’horizon qui soit prêt à être imposé à l’Europe au moment où elle trébuchera.

    D’un autre côté, les restes de socialisme qui ont été si utiles après l’effondrement soviétique sont bien plus érodés en Europe grâce à la récente vague d’expérimentations ratées de libéralisation des marchés.

    Comment le pic pétrolier interagit-il avec le pic du gaz naturel et du charbon ? Devons-nous nous préoccuper des autres pics ?

    Les divers carburants fossiles ne sont pas interchangeables. Le pétrole fournit la majorité des carburants de transport, sans lesquels le commerce dans les économies développées s’arrête. Le charbon est important pour fournir la charge électrique de base dans de nombreux pays (pas en France, où l’on dépend du nucléaire). Le gaz naturel (le méthane) fournit l’azote des fertilisants pour l’agriculture industrielle, et fournit aussi l’énergie thermique pour le chauffage domestique, la cuisine et de nombreux procédés de fabrication.

    Toutes ces ressources ont passé leur pic dans la plupart des pays, et approchent de leur pic global ou l’ont passé.

    Environ un quart du pétrole total est toujours produit par une poignée de champs pétrolifères super-géants qui ont été découverts il y a plusieurs décennies. Les vies productives de ces champs ont été étendues par des techniques de forage intercalaire et d’injection d’eau. Ces techniques permettent d’épuiser la ressource plus complètement et plus vite, résultant en un déclin plus prononcé : le pétrole se change en eau, lentement d’abord, puis tout d’un coup.

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  • La Haute Finance veut la tête de l’archevêque de San Francisco parce qu’il rappelle la doctrine morale de l’Eglise catholique et heurte le lobby LGBT

    Sur une pleine page publicitaire chèrement achetée dans le « San Francisco Chronicle », une centaine de «représentants» catholiques attaquent l’archevêque de San Francisco, Mgr Salvatore Cordileone, en raison de quelques rappels faits par celui-ci sur les questions morales dans les écoles catholiques de l’archidiocèse.

    La centaine de signataires, autoproclamés «catholiques engagés inspirés par le Concile Vatican II », accusent l’archevêque «d’aller dans une direction complètement à l’opposé de celle où va le Pape François et de créer une atmosphère de complète intolérance ».

    L’exigence principale de ce groupe de «catholiques» ? Tout simplement que le pape François destitue l’archevêque de San Francisco et place un prélat « fidèle à nos valeurs » ! 

     

    En février de cette année, Mgr Cordileone a annoncé une série de changements dans les manuels des enseignants et du personnel des quatre écoles secondaires de l’archidiocèse, et a proposé de nouvelles clauses morales pour les contrats des enseignants.

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  • La vaccination contre l’hépatite B discrètement devenue obligatoire

    « Les vaccins suivants : Tetravac®, Pentavac®, InfanrixTetra®, InfanrixQuinta® sont en rupture de stock. Les médecins sont donc obligés de vacciner les bébés contre l’hépatite B même s’ils ne le veulent pas. » explique la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations. « On comprend difficilement comment deux grands laboratoires internationaux producteurs de vaccins voient leurs chaînes de fabrication des vaccins analogues se mettre en roue libre puis en panne sèche en même temps (…)

    Un message a été adressé à GSK et à Sanofi Pasteur pour demander les raisons de cette rupture de stock. GSK a renvoyé cette réponse polie, mais sibylline : « Suite à votre demande d’information et afin de pouvoir y apporter une réponse rapide et de qualité, nous avons besoin d’informations complémentaires. Merci de bien vouloir nous contacter au 01 39 17 84 44 du lundi au vendredi de 9 h à 18 h. Restant à votre disposition pour toute information complémentaire, nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’assurance de notre considération distinguée ». Sanofi-Pasteur fait le mort ou ne daigne répondre. »

    Mais rassurez-vous, tout cela n’est évidemment que pour votre bien !

    http://www.contre-info.com/