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  • Insécurité, islamisme : du déni de réalité à l’orchestration de la peur, la nouvelle stratégie de l’oligarchie

    « La peur soutenait déjà un fructueux commerce sécuritaire. Elle devient aujourd’hui un puissant moyen de sidération des autochtones à qui l’on apprend ainsi très tôt à raser les murs ».

     

    La novlangue au service du déni d’insécurité

    Face à l’augmentation de la délinquance, conséquence de l’idéologie laxiste qu’elle a mise en œuvre, l’oligarchie a d’abord inventé dans les années 1980 le fameuxsentiment d’insécurité, une sorte de phobie d’extrême droite qui faisait, selon elle, voir la réalité sous un jour trop sombre. Elle a aussi inventé le concept d’incivilitésqui permettait de banaliser la progression des délits, notamment ceux imputables aux jeunes issus de l’immigration.

    On nous a ainsi expliqué, par exemple, qu’il était traditionnel de brûler des voitures à la Saint-Sylvestre. Car chaque fait divers se trouvait dépeint sous des couleurs les plus lénifiantes possibles : on nous présentait les délits voire les crimes commeincompréhensibles car intervenant toujours jusque-là dans des quartiers populairesmais tranquilles ou sans histoire (*). On ne comprenait donc pas le coup de folie qui avait pu saisir les auteurs de ces actes : sans doute parce qu’un banal vol de sac à main, une drague ou une bagarre par balles avait mal tourné. Bref, ce n’était pas vraiment la faute de ces individus bien connus des services de police, mais plutôt le fait de victimes de la malchance, du chômage et de la discrimination.

    La novlangue au service du déni d’islamisme

    L’apparition de délits commis par des personnes se réclamant de l’islam a subi le même traitement politico-médiatique. On a ainsi assisté à la négation systématique du caractère islamiste de ces agissements, comme par exemple lors des attaques commises en France à la Noël 2014.

    L’oligarchie a donc mis l’accent sur le caractère isolé de ces loups solitaires, victimes d’une autoradicalisation pathologique. Même si ensuite on découvrait que leurs proches faisaient l’objet de poursuites ou que des filières avaient étédémantelées !

    Ou bien on les présentait comme des individus au comportement incompréhensibleou incohérent, comme par exemple dans le cas du profanateur du cimetière de Castres. Ou bien encore des individus dérangés, ce qui permettait d’ôter toute signification autre que médicale à leurs actes. On a même été jusqu’à nous présenter l’auteur musulman d’un attentat à l’arme automatique en Belgique comme un amateur d’armes !

    Pas d’amalgame

     

    Dans le souci de ne pas faire d’amalgame avec l’islam on a aussi beaucoup insisté sur le fait que ces criminels n’étaient pas de vrais bons musulmans, ou bien desconvertis de fraîche date, donc connaissant mal leur nouvelle religion. On nous a dit aussi que finalement les victimes étaient… les musulmans eux-mêmes dont l’image risquait de pâtir de ces agissements.

    Ce type d’argumentaire est largement répandu en Europe. On se souvient, par exemple, de ce que déclarait le premier ministre anglais à la suite de l’assassinat horrible d’un militaire décapité en pleine rue : « Ce n’était pas seulement une attaque contre la Grande-Bretagne et le mode de vie britannique. C’était aussi une trahison de l’islam et des communautés musulmanes qui apportent tant à notre pays. Rien dans l’islam ne justifie un tel acte épouvantable » (**).

    Le même discours a été entendu en France.

    Le déni de la cathophobie

    On a aussi systématiquement nié le caractère antichrétien de certains délits ou agressions.

    Ainsi, pour nos médias les églises ou les cimetières chrétiens ne sont jamaisprofanés, à la différence des sépultures juives ou musulmanes. Ils sont seulementdégradés ou à la rigueur vandalisés.

    Pour la même raison on n’a mis l’accent que sur les actes antimusulmans ou antijuifs : une façon de dénier toute réalité aux actes antichrétiens et à l’existence d’un racisme antifrançais ou antiblanc que, curieusement, la justice n’arrive jamais à identifier.

    Enfin, les médias nous ont beaucoup parlé du fait religieux en général (cf. notamment la dernière enquête sur le fait religieux dans l’entreprise) : une manière de cacher la progression des revendications musulmanes.

    Bref, l’oligarchie a mobilisé la novlangue et tout le puissant appareil médiatique au service du déni de réalité.

    Une nouvelle stratégie

    Cette stratégie a cependant fait long feu en 2015.

    Certes, l’oligarchie reste attachée à la ligne pas d’amalgame, dans le souci de ne pas se couper de l’électorat musulman d’ici 2017. Les différents plans contre le racismeet l’islamophobie remplissent la même fonction séductrice.

    Mais il n’empêche que la réalité est plus forte que la novlangue. La progression de la délinquance ne peut plus être cachée par les services de police et de gendarmerie, pas plus que celle de la violence islamiste.

    L’oligarchie a donc progressivement décidé de changer de stratégie en 2015 : de passer du déni de réalité à l’orchestration de la peur. Pour plusieurs raisons.

    Le déni n’est plus crédible

    D’abord parce que la situation lui échappe de plus en plus.

    Derrière les annonces périodiques relatives aux coups de filets, aux attentats miraculeusement déjoués, censés démontrer l’efficience de nos forces de l’ordre, ou relatives à l’inflexion prétendue des statistiques de délinquance, l’actualité migratoire ou criminelle, en France ou à l’étranger, rend de moins en moins crédible la stratégie du déni. Et l’EI se charge de son côté de la démentir.

    Mais surtout l’oligarchie a compris qu’elle avait tout à gagner à orchestrer la peur.

    Opération Je suis Charlie

    L’opération Charlie Hebdo autour des attentats de janvier 2015 marque le coup d’envoi de la nouvelle stratégie du pouvoir.

    Car du jour au lendemain on ne nous parle plus de loups solitaires ou d’actesincompréhensibles : désormais on ne nous parle plus que de filières djihadistes, d’attentats terroristes commandités de l’étranger, de caches d’armes et de complices. La langue officielle et médiatique se délie comme par enchantement. Et les incendiaires d’hier revêtent la tenue des pompiers.

    Dans un premier temps l’opération Charlie Hebdo tente de rejouer la séquence du président de la République chef de guerre et de l’union nationale contre le terrorisme : ce sera la marche républicaine censée remettre en selle un pouvoir à l’impopularité abyssale et destinée aussi à créer un nouveau cordon sanitaire contre la progression du Front national, pour le plus grand profit de l’UMPS.

    Cette tentative a cependant échoué : l’image de marque du gouvernement socialiste retombe aujourd’hui progressivement à son niveau d’avant le 11 janvier. Et le Front national est devenu en nombre de voix le premier parti de France lors des élections départementales.

    De nouveaux leviers d’action

    Le déni de réalité avait l’inconvénient de priver l’oligarchie de prétextes : s’il n’y a pas de péril sécuritaire ou islamiste, il n’y a pas de raison d’agir contre. Reconnaître, au contraire, la réalité permet de réclamer de nouveaux moyens d’action.

    Le prétexte de la lutte contre le terrorisme permet ainsi de faire passer la loi sur le renseignement qui a pour objectif réel de censurer Internet et de mettre en place une surveillance généralisée de la population. Comme partout ailleurs en Occident. Par ce biais, les dispositifs liberticides de surveillance mondiale des communications dénoncés par les lanceurs d’alerte américains se trouvent aussi légitimés. Coup double pour l’oligarchie !

    Bien entendu, comme l’a indiqué ingénument le ministre de l’Intérieur lors du débat sur la loi sur le renseignement, cette surveillance portera sur la détection desdiscours de haine, également imputés aux milieux identitaires, par exemple.

    La liberté de censurer désormais reconnue

    L’effet « Je suis Charlie » a permis, en faisant croire que les islamistes visaient laliberté d’expression, de renforcer la chape du politiquement correct antiraciste etcontre l’islamophobie en France.

    La prétendue liberté d’expression sert à promouvoir la liberté de censurer en toute bonne conscience puisqu’il s’agit de garantir le vivre ensemble ou les valeurs de la République – et, par exemple dans le cadre du nouveau plan de lutte contre le racisme, de remettre en cause ouvertement les protections offertes par la loi sur la liberté de la presse de 1881.

    Vive la peur !

    L’oligarchie a finalement très bien compris le caractère contre-productif de la stratégie du déni de réalité. Elle sait maintenant que plus les citoyens ont peur pour leur sécurité, leur emploi ou leurs économies, moins ils peuvent se mobiliser sur d’autres causes, a fortiori s’agissant des autochtones vieillissants. D’ailleurs, il n’y a aujourd’hui que la communauté asiatique, identitaire et dynamique, qui manifeste contre l’insécurité en France ! Les vieux Européens n’osent rien dire.

    Et il suffit de regarder les télévisions pour se rendre compte que l’on programme consciemment partout la mise en scène de la peur et de la violence : aux actualités sanglantes s’ajoutent les séries policières, les histoires de juges, de femmes-flics ou de femmes harcelées, les affaires criminelles, sans oublier les émissions édifiantes montrant nos forces de l’ordre en pleine action contre la délinquance. Sans parler des militaires qui patrouillent désormais dans les rues.

    La peur soutenait déjà un fructueux commerce sécuritaire. Elle devient aujourd’hui un puissant moyen de sidération des autochtones à qui l’on apprend ainsi très tôt à raser les murs.

    Rien de tel pour mâter le populisme en Europe et consolider le Système !

    Michel Geoffroy

    Notes :
    (*)     Ex. : « Sid Ahmed Ghlam, étudiant sans histoires et terroriste amateur », Le Monde du 24 avril 2015.
    (**)   Le Monde.fr du 23 mai 2013.

  • La grève, oui, mais pas pendant les vacances !

    Depuis trop longtemps maintenant, ils sont en grève pour obtenir plus de salaire, plus d’avantages, plus de tout, au mépris des 6 millions de Français qui n’arrivent même pas à travailler...

    Les syndicalistes n’ont pas d’états d’âme, c’est bien connu. Nous avions déjà vu pas mal de choses, mais là, à Toulouse, on croit rêver. Tout commence par une grève habituelle dans la compagnie de Bus Tisséo (service public), dans laquelle les salariés ont des avantages acquis immuables. Ils sont globalement très bien payés, bénéficient de la sécurité de l’emploi : on peut dire que, face à une France en perdition, ils sont plutôt privilégiés.

    Depuis trop longtemps maintenant, ils sont en grève pour obtenir plus de salaire, plus d’avantages, plus de tout, au mépris des 6 millions de Français qui n’arrivent même pas à travailler. Cette grève est, comme à l’habitude, une grève dure, avec piquets de grève (interdits par la loi) pour empêcher ceux qui auraient des velléités de travailler, en gros la grande majorité des salariés de cette compagnie. Le maire UMP de Toulouse n’a rien cédé à juste titre, il a même menacé de la justice et de la police ces piquets de grève insupportables.

    Une grève donc « normale » pour la CGT et les autres syndicats. Le conflit se durcissait et tout était bloqué. C’était sans compter sur les vacances de printemps et sa cohorte de salariés qui récupèrent les RTT et autres congés pour partir avec les enfants au bord de la mer ou à la montagne. C’était sans compter avec le génie syndical. Les employeurs devraient se méfier.

    En effet, la grève a été levée la veille des congés de la zone, avec reprise du travail et des bus devenus inutiles car les étudiants et scolaires n’avaient plus classe. Etonnement général, sans comprendre que cet arrêt de grève était là pour permettre aux salariés de Tisséo de partir en vacances tout en étant payés. Sans aucune honte, ni états d’âme, les syndicalistes ont remis en place les piquets de grève dès la reprise de l’école, lundi 27 avril.

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  • "Bébé à vendre 120.000€"

    Une organisation américaine a loué un local appartenant au gouvernement bruxellois pour faire la promotion de la vente de bébés sur catalogue, un service qui en coûtera entre 75 000 et 150 000 € aux acheteurs d'enfants conçus par mères porteuses.

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    "Certains sénateurs défendent une GPA bien encadrée en Belgique pour éviter les GPA commerciales à l’étranger. Or que constate-t-on ? L’Angleterre, le Canada, ou Israël ont encadré la GPA. Dans chacun de ces pays, le nombre de d’enfants achetés à l’étranger a augmenté fortement. Cette semaine, le drame terrible qui frappe le Népal avec le pire tremblement de terre du siècle a révélé un trafic de bébé à destination de Israël qui a pourtant légalisé la GPA.

    Comment réagiriez-vous si vous appreniez que vous avez été conçu dans un contrat, fabriqué comme produit et acheté comme une marchandise ? La gestation pour autrui est un enjeu pour notre démocratie à savoir le respect des femmes et des enfants. Il est temps que des politiques s'emparent du dossier et réclament une interdiction totale."

    Marie Bethanie

  • UE : bientôt des quotas obligatoires de clandestins !

    Nos élites n’ont aucun mal à trouver le sommeil après avoir favorisé des guerres civiles génocidaires en Irak, en Syrie et en Libye, mais ils simulent une syncope lorsqu’ils apprennent les noyades en mer méditerranée. Afin de remédier à ce problème, les structures mondialistes et supranationales que sont l’ONU et l’Union Européenne ont trouvé LA solution miracle… Mettre en place des corridors pour favoriser et rendre légale l’immigration mais également imposer des quotas aux différents pays d’Europe !

    Le porte parole de l’ONU Ban Ki-moon a ainsi déclaré vouloir : « une approche globale est cruciale qui prenne en compte les racines du problème, la sécurité et les droits humains des migrants et des réfugiés,comme avoir des canaux légaux et réguliers d’immigration. Les Nations unies sont prêtes à collaborer avec nos partenaires européens à cette fin »

    Son caniche Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne, a immédiatement compris les ordres du maître et a déclaré : « Nous devons travailler sur l’immigration légale. Si nous fermons les portes, les migrants entreront par effraction par les fenêtres ».
    Ainsi « La Commission européenne doit présenter le 13 mai une stratégie globale pour les migrations. Elle va faire des propositions pour faciliter une immigration économique légale dans l’UE et réclamer des quotas obligatoires d’accueil des réfugiés pour tous les États membres. »

    Source : ici et ici

    http://www.contre-info.com/

  • Les nationaux au pouvoir ? Plus que jamais une nécessité

    On se pince pour le croire, l’aveu est de taille, d’une maladresse abyssale, mais il ne fait que confirmer ce que nous savions déjà : pour la Caste au pouvoir dissimuler la réalité aux Français est une condition de son maintien, car la prise de conscience de la catastrophique situation de la France conduit au vote FN, et potentiellement à son arrivée aux commandes de l’Etat.  Dans un entretien hier sur France Info, le ministre du chômage (à la tête  du ministère du Travail…), François Rebsamen, répondait à une question formulée comme suit :  « François Rebsamen, vous avez fait preuve de… allez on va dire de créativité… Pour nous faire avaler la pilule du chômage : vous avez vu un signe  encourageant  dans le record du mois de mars (la seuil des 3,5 millions de chômeurs a été dépassé son les statistiques de son ministère, NDLR). Pourquoi ne pas dire tout simplement : C’est pas bon , Ca ne va pas?». Et M. Rebsamem de répondre: «On peut toujours se complaire dans une sorte de défaitisme, de déclinisme, de pessimisme… Et faire ainsi – c’est le cas de ceux qui le font, souvent – le lit de l’extrême droite.» Bref, ce hiérarque socialiste explique doctement qu’il ne faut pas parler de sujets gênants, ne pas évoquer les chiffres officiels du nombre des demandeurs d’emploi -en réalité cinq millions. Et qu’il  est donc préférable de mentir à nos compatriotes qui pourraient être légitimement tentés de voter pour Marine, pour la seule formation politique qui n’a pas eu encore l’occasion de faite les preuves de ses capacités, de ses solutions alternatives à l’euromondialisme,  à la tête de notre nation.

    Avec le même culot, l’inénarrable ex ministre des affaires étrangères bis de Nicolas Sarkozy, Bernard-Henry Lévy,  expliquait ces dernières heures au journaliste du Parisien qui l’interrogeait que l’éradication du régime libyen en 2011 n’est pour rien dans la vague colossale d’immigration clandestine actuelle en méditerranée. En plein délire négationniste, le philosophe pipo(le)   assène que «Kadhafi c’était déjà le chaos, déjà l’absence d’Etat ». Certes la Libye n’a jamais répondu aux critères occidentaux modernes de la forme étatique –comme d’ailleurs des dizaines d’autres Etats de par le monde-, mais le régime du «guide» libyen était bien évidemment un facteur de stabilité, de prospérité  et d’ordre, qui assurait notamment l’emploi de millions d‘immigrés subsahariens.

    L’année dernière déjà, plus de 100 000 clandestins sont entrés en France par la frontière italienne entre les seuls mois de janvier et septembre. Nous savons qu’un nombre infime des immigrés arrêtés à la frontière (19 000) ont quitté réellement notre territoire.  Sur les côtes méditerranéennes orientales de l’Europe, entre l’île de Lampedusa et  l’archipel du Dodécanèse, les statistiques faisaient état en 2014 d’une progression de  +223% du nombre des arrivants clandestins. Cette même année 2014, 80 000 demandes d’asile ont été déposées en France (67 000 en 2013). En Allemagne et en Suède, destinations qui ont aussi les faveurs des immigrés quittant le continent africain, les demandes d’asile se sont montées respectivement à 200 000 et 80 000. Avant  la destruction de la Libye, elles n’étaient « que » de 50 000 en Allemagne. Faut-il également le rappeler, les déboutés du droit d’asile sont eux aussi très majoritairement  jamais expulsés.

    Jacques Borde l’affirme sur son blogue, évoquant les drames qui se multiplient en Méditerranée avec les naufrages  des malheureux embarqués sur des rafiots à destination de l’Europe, «cette tragédie n’aurait pas été possible sans la Guerre de Libye ourdie, cessons de barguigner, de Londres et de Paris. Supprimer Kadhafi fut l’erreur de la décennie. » Une erreur pour l’Afrique «parce que avec ses projets (bancaires notamment), Mouammar Kadhafi, était l’un des rares à vouloir faire bouger les choses et, plus encore, à avoir les moyens de telles ambitions. Le premier élément faisant souvent défaut aux seconds. Et MM. Cameron et Sarkozy (plus quelques autres) ont voulu lui faire la peau. Comme l’a rappelé à Jeune Afrique,  le secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur, Souleymane Jules Diop,  L’Europe a eu les capacités logistiques et militaires et a utilisé des milliards pour bombarder la Libye et, une fois le désordre installé dans le pays, a laissé les populations livrées à elles-mêmes. C’est tout à fait indigne et inacceptable ».

    Mais il serait également indigne de culpabiliser, à sens unique et  ad nauseam,  les Européens. Alors oui, « nous  sommes responsables et  plus précisément, les responsables sont ceux qui ont voulu et obtenu la peau de Kadhafi» mais «l’Afrique est indépendante depuis plusieurs dizaines d’années (…) elle est riche à milliards, de ses gisements notamment. En quoi l’Europe serait-elle davantage responsable de cet état des choses que les Africains eux-mêmes ? Pour quelle raison devrions-nous porter le fardeau d’un continent dont les masses (parlons comme les marxistes) sont incapables de se prendre en main ? Jusqu’à quand, allons-nous devoir faire de ce côté-ci de la Méditerranée, ce que les Africains sont infoutus de faire de leur côté ? Et ce depuis des décennies… ».

    Un jugement qui pourrait être nuancé penseront certains, une appréciation qui pourrait apparaître un brin lapidaire. Car l’Europe, de Bruxelles ou non,  ne trouvera pas de solutions pacifiques à une submersion migratoire qui menace son identité et sa prospérité  si l’Afrique s’enfonce plus avant dans le chaos.  Autre manière de dire qu’une politique de partenariat équilibré, de co-développement ENFIN réellement  efficace, profitant  pleinement aux populations, dont il s’agit certainement  de redéfinir les termes, les modalités, reste grandement une nécessité affirme Bruno Gollnisch.

    Jacques Borde souligne également un autre problème évoqué par nous précédemment sur ce blogue,  à savoir celui de l’infiltration possible (probable) de miliciens djihadistes au sein de la masse des immigrants clandestins arrivant en Europe,  comme l’ont annoncé «les dirigeants et porte-paroles de l’État islamique (EI)».

    Sur le blogue Métamag (article repris sur Polemia) Jean Bonnevey, estime que «le traitement de ces masses incontrôlées (les immigrés clandestins, NDLR) permet forcément à des terroristes en puissance de venir en Italie, depuis de véritables barges de débarquement. Ces migrants restent des clandestins et certains d’entre eux sont de futurs terroristes islamistes maintenant en Italie. Où est le fameux principe de précaution face au terrorisme, submergé par une compassion idéologique qui empêche de traiter le problème avec une intraitable rigueur et compatible avec le devoir d’humanité ? (…).  Quand un rescapé infiltré frappera en Sicile ou en Calabre ou ailleurs, les médias se lamenteront devant les victimes de ceux qu’ils ont présentés comme de pauvres braves gens. Certains le sont, même s’ils n’ont légalement rien à faire en Europe et aucun droit à y rester… Mais ce qui nous menace ce sont les autres… car les autres aussi sont là ».

    Dans ce climat anxiogène de danger terroriste, d’insécurité grandissante pesant sur nos sociétés goutant aux joies du multiculturalisme, cacher la réalité des menaces, comme le tente le gouvernement socialiste avec les chiffres du chômage,  n’est plus tenable. Mais il s’agit pour la Caste au pouvoir d’instrumentaliser cette peur pour maintenir son emprise sur les esprits, sachant que les périodes de troubles  ont le plus souvent pour effet de créer un réflexe «régimiste» chez les individus.

    Sur Polemia, Michel Geoffroy ne dit pas autre chose: «l’oligarchie a finalement très bien compris le caractère contre-productif de la stratégie du déni de réalité. Elle sait maintenant que plus les citoyens ont peur pour leur sécurité, leur emploi ou leurs économies, moins ils peuvent se mobiliser sur d’autres causes, a fortiori s’agissant des autochtones vieillissants. D’ailleurs, il n’y a aujourd’hui que la communauté asiatique, identitaire et dynamique, qui manifeste contre l’insécurité en France ! Les vieux Européens n’osent rien dire ».

    « Et il suffit de regarder les télévisions pour se rendre compte que l’on programme consciemment partout la mise en scène de la peur et de la violence : aux actualités sanglantes s’ajoutent les séries policières, les histoires de juges, de femmes-flics ou de femmes harcelées, les affaires criminelles, sans oublier les émissions édifiantes montrant nos forces de l’ordre en pleine action contre la délinquance. Sans parler des militaires qui patrouillent désormais dans les rues ».

    « La peur soutenait déjà un fructueux commerce sécuritaire. Elle devient aujourd’hui un puissant moyen de sidération des autochtones à qui l’on apprend ainsi très tôt à raser les murs. Rien de tel pour mâter le populisme en Europe et consolider le Système ! ».

    Alors certes,  la partie est loin d’être gagnée pour l’opposition patriotique et les nationaux qui défileront le Premier mai dans le cortège du FN ,  pour célébrer les travailleurs français,  en l’honneur  de cette immense figure de la Résistance nationale  que fut Jeanne d’Arc, sainte et héroïne, le savent  mieux que quiconque.  Comme l’écrivait le journaliste, polémiste, fin exégète de Proust et de  Hugo  Pierre-Antoine Cousteau : «je suis d’un pessimisme jovial, j’ai le moins possible d’illusions. Les bons sont généralement punis, les méchants récompensés et les imbéciles triomphants. Tout cela ne fait pas l’ombre d’une raison pour cesser la lutte ».  Renoncement et fatalisme qui ne sont pas non  plus dans les gènes frontistes!

    http://gollnisch.com/2015/04/30/les-nationaux-au-pouvoir-plus-que-jamais-une-necessite/

  • Institut Iliade : la reconquête culturelle en marche

    Source : Présent n°8344 du 28 avril 2015 via l’institut Iliade — L’institut Iliade pour la longue mémoire européenne organisait son colloque annuel samedi 25 avril sur le thème de l’univers esthétique des Européens. Hommages appuyés à Dominique Venner, scène placée sous le signe de Diane chasseresse, les organisateurs et intervenants n’ont pas caché leur inspiration païenne. L’Iliade n’en reste pas moins un acteur majeur de la défense de notre identité et de nos traditions. Jean-Yves Le Gallou, l’un des trois fondateurs avec Bernard Lugan et Philippe Conrad, nous a livré ses impressions sur la tenue de cet événement. Les débats peuvent être vus ici.

    Etes-vous satisfait de l’affluence et de l’organisation du colloque ?

    Absolument. Nous avons rempli le grand amphithéâtre de la Maison de la Chimie, à savoir l’orchestre plus le balcon, soit 800 places. Par ailleurs, beaucoup de jeunes sont venus, alors même que le sujet est assez difficile. A la fois philosophique et historique, l’univers esthétique des Européens n’est pas une thématique facile. Ce sujet fait travailler les neurones mais aussi le sentiment, puisque nous sommes dans l’esthétique. Je crois donc que c’est un grand succès.
    C’est aussi, je pense, un signe des temps parmi d’autres qu’il est en train de se passer quelque chose en France et en Europe. Il y a dans l’âme de toutes ces personnes qui sont présentes, de tous âges, hommes et femmes, un grand désir de ressourcement face au déracinement, à l’effacement de notre mémoire. Je crois que c’est une source d’espoir.

    La reconquête culturelle vous paraît-elle possible ? Parce nous partons de très loin, tout de même. Le monde moderne ayant tout envahi, c’est une véritable gageure.

    Effectivement, nous partons de loin. Ils ont tout, par conséquent nous ne pouvons que conquérir des positions. Il y a évidemment beaucoup de réponses possibles. Il y a la réponse par la volonté de retrouver
    le beau alors qu’on nous impose la laideur, notamment avec ce qu’on appelle l’art, qui est plutôt un « non-art », contemporain. Face à l’immonde monde moderne, le recours, et le retour à la nature s’imposent, comme nous l’a rappelé Slobodan Despot [NDLR : suisse d’origine serbe, écrivain et photographe]. Et puis il y a enfin la redécouverte de nos sources anciennes, de notre mémoire.

    Quels sont les prochains rendez-vous de l’Institut Iliade ?

    La vocation principale de l’Institut Iliade est la formation et la transmission. Donc nous avons entamé au mois de janvier un premier cycle de formation. Un cycle, c’est cinq week-ends de deux jours, là aussi très exigeant, à la fois par les sujets traités et le travail qui est demandé aux stagiaires. Nous allons avoir également un deuxième cycle de formation, pour 20 personnes, à partir du mois de septembre. Et puis, bien sûr, un nouveau colloque l’année prochaine sur un thème qui reste encore à déterminer. Vous pouvez suivre toute notre actualité sur notre site internet et notrepage Facebook.

    http://fr.novopress.info/

  • Nigeria: nouvelle libération de 234 femmes et enfants otages de Boko Haram

    L'Orient le jour annonce la libération de 234 femmes et enfants des griffes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria. On ne sait pas encore si parmi les otages libérés se trouvent des jeunes filles enlevées à Chibok en avril 2014. Près de 500 otages avaient déjà été libérés récemment. Il semble qu'enfin la progression mortelle de Boko Haram soit enrayée.

    Marie Bethanie