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  • Le national-bolchevisme remis à l’endroit par Georges FELTIN-TRACOL

    Depuis la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et la disparition du bloc soviétique en 1990 – 91, le national-bolchevisme soulève un engouement réel au sein de certaines franges des « droites radicales » tant en France qu’en Italie. Collaborateur à la revue socialiste révolutionnaire-européenne Rébellion, Franck Canorel entend replacer cet ensemble d’idées méconnu dans son contexte historique initial.

    Il ne faut pas se méprendre sur le titre de l’essai quelque peu réducteur. L’ouvrage ne traite pas que de Harro Schulze-Boysen qui, par anti-nazisme militant, collabora au réseau d’espionnage soviétique implanté dans le Reich, baptisé « L’Orchestre rouge ». Franck Canorel veut surtout retracer la généalogie politique du courant national-bolchevik en Allemagne. Il rappelle qu’il résulte du choc conjoint de la révolution bolchevique russe de 1917 et du traumatisme psychologique de l’armistice de 1918. Malgré des tentatives de républiques soviétiques qui échouent rapidement outre-Rhin et « face à l’appétit de la France et de l’Angleterre, certains militants communistes considèrent l’Allemagne comme un pays dominé : il faut donc le libérer. Ce contexte favorise l’émergence à Hambourg d’un courant national-communiste (p. 11) ».

    En dépit d’une proximité sémantique, national-communisme et national-bolchevisme ne sont pas synonymes, même si Lénine et autres responsables soviétiques condamnent très tôt ce « gauchisme nationaliste ». Activistes à Hambourg et inventeurs du national-communisme, Heinrich Laufenberg et Fritz Wolffheim parviennent à fonder une Ligue des communistes bien vite entravée par les militants du K.P.D. Cette méfiance persistante n’empêche toutefois pas une coordination de facto avec des mouvements nationalistes lors de l’occupation de la Ruhr par les troupes franco-belges si bien que des nationalistes découvrent l’Ostorientierung et en viennent à réclamer une alliance avec l’U.R.S.S. de Staline.

    L’auteur souligne l’apport intellectuel considérable de deux grands théoriciens. Le premier est le véritable théoricien du national-bolchevisme. En effet, Ernst Niekisch « plaide pour une orientation vers les “ valeurs primitives ” de l’Est, “ le retrait de l’économie mondiale ”, la “ restriction des importations de l’industrie des vainqueurs de Versailles ”, “ la création de barrières tarifaires élevées ”, “ l’emploi des jeunes dans les activités agricoles, la construction des routes, etc. ” et “ un style de vie simple ” (p. 30) ». Le second, au profil plus surprenant puisqu’il s’agit du chef de file des « jeunes-conservateurs », se nomme Arthur Moeller van den Bruck. Traducteur de Dostoïevski et attiré par la civilisation russe, Moeller van den Bruck est principalement connu pour son essai politique, Le Troisième Reich (1923) qui aurait pu s’appeler Le troisième point de vue ou La Troisième Voie.

    « Même si le romantisme qui sous-tend l’Ostorientierung amène nombre d’entre eux à idéaliser l’U.R.S.S. (p. 27) », certains militants nationalistes n’en tirent pas moins des conclusions géopolitiques novatrices en proposant l’entente avec Moscou. C’est dans ce vivier romantique politique qu’émergent bientôt « des nationalistes anti-N.S.D.A.P., qui vomissent la bourgeoisie allemande, [qui] poussent leur engagement jusqu’à prendre fait et cause pour l’U.R.S.S (p. 37) ». leur ouverture d’esprit ne se focalise pas que vers l’Est. Maints d’entre eux s’intéressent aux débats français. Ainsi, Harro Schulze-Boysen se sent-il en affinité avec la revue non-conformiste réaliste française Plans de Philippe Lamour. Par ailleurs, Schulze-Boysen accueille dans ses colonnes les contributions de Niekisch et d’autres futurs opposants nationaux-révolutionnaires à Hitler.

    Franck Canorel en profite pour rectifier quelques légendes propres à accroître la confusion. La « scission de gauche du N.S.D.A.P. » réalisée par les frères Strasser, rapidement qualifiés de représentants éminents du national-bolchevisme en Allemagne, n’est en rien un départ ordonné et réfléchi de nationaux-bolcheviks : « mysticisme, impérialisme teinté de romantisme chevaleresque, vitalisme, biologisme völkisch : en clair, la “ révolution allemande ” qu’appellent de leurs vœux les strasseriens n’est rien d’autre que la mise en pratique, sous une forme condensée, des idées réactionnaires qui avaient cours au siècle passé en Allemagne (p. 33) ».

    L’auteur s’afflige en outre de la pauvreté des travaux non allemands traitant de son sujet. « Il s’agit pour la plupart d’ouvrages écrits par des auteurs d’extrême droite qui n’ont manifestement pas creusé leur sujet et se mélangent les pinceaux, associant le national-bolchevisme à des courants politiques qui lui ont été hostiles (p. 47). » Selon lui, le national-bolchevisme est d’abord « un courant inclassable […] Synthèse – dialectique -, non des “ extrêmes ” mais de la tradition (du latin traditio, tradere, de trans “ à travers ” et dure “ donner ”) et du mouvement : reconnaissance, pour chaque peuple, sur le plan anthropologique, de la valeur socialisante de sa culture (habitus, langue, mœurs) : nécessité, sur le plan économique, du socialisme (du latin socius, “ ensemble ”, “ associé ”) (p. 50) ».

    Dans cette perspective synthétique est aussi évoqué Karl Otto Paetel, responsable de La Nation socialiste et du Groupe des nationalistes sociaux-révolutionnaires. Comme Wolffheim, Paetel est d’origine juive. Il s’enthousiasme en 1932 pour Le Travailleur d’Ernst Jünger, s’oppose à l’influence des frères Strasser et condamne le nazisme officiel. Bref, « si le national-bolchevisme est un aigle bicéphale, un labrys, c’est parce qu’il combat des deux côtés : contre la “ gauche ” et contre la “ droite ”, béquilles du système capitaliste (p. 61) ». Il va de soi que le nazisme réprimera férocement cette opposition originale. Exilé aux États-Unis, Paetel reste fidèle à lui-même, se montre « ardent partisan de la libération des peuples (p. 92) » et soutient, comme Maurice Bardèche dans son célèbre Qu’est-ce que le fascisme ?, Fidel Castro, Nasser et même Ho Chi Minh.

    Franck Canorel revient enfin sur la floraison francophone des mouvements nationalistes-révolutionnaires dans la décennie 1990 qui, pour lui, trahissent en fait l’idéal national-bolchevik en raison d’un programme économique « habituel », capitaliste de grand-papa. Canorel en conclut que « tout bien pesé, Niekisch, Paetel et Schulze-Boysen sont restés sans descendance directe (p. 99) ». Cette étude remarquable éclaire vraiment une aventure intellectuelle typiquement germanique.

    Georges Feltin-Tracol

    • Franck Canorel, Harro Schulze-Boysen. Un national-bolchevik dans « L’Orchestre rouge », Alexipharmaque, coll. « Les Réflexives », 2015, 190 p., 18 € (Alexipharmaque, B.P. 60359, F – 64141 Billère C.E.D.E.X.).

    http://www.europemaxima.com/

  • Concours Lépine : L’écologie récompensée

    A quelques heures de la fermeture de la Foire de Paris, porte de Versailles, le lauréat du Concours Lépine a été dévoilé samedi 9 mai dans la soirée. Trois artisans alsaciens ont été décorés pour leur invention. Dans un camion, 42 tonnes de machines capables de transformer des déchets agricoles en granulés pour les chaudières à bois.

     

    Ces inventeurs alsaciens repartent avec le prix du président de la République, la plus prestigieuse récompense du concours.

    Au concours Lépine chaque année, les récompenses pleuvent. Sur 600 inventions en lice cette année, une sur trois est repartie avec une récompense.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Quelques ouvrages pour faire découvrir à nos enfants l’histoire et la géographie

    Laurent Wetzel, normalien de la rue d’Ulm, agrégé d’histoire, ancien inspecteur régional d’histoire-géographie.

    A la suite de mon article récemment publié sur Polémia (*) pour dénoncer les funestes projets de programmes d’histoire et de géographie à l’école et au collège, un lecteur suggère de « recommander une liste d’ouvrages d’histoire et de géographie à offrir à vos enfants ou petits-enfants selon leur âge ou leur classe ». Je m’empresse de le faire.

    Je ne recommande aucun des manuels d’histoire et de géographie actuellement en circulation dans nos établissements scolaires : ils sont rédigés à la va-vite, en quelques semaines, par des équipes de cinq, dix ou quinze auteurs, sans le moindre souci d’homogénéité.

    Parmi ces ouvrages, je distinguerai les manuels et les livres qui n’ont pas directement d’utilité scolaire.

    1) Je ne recommande aucun des manuels d’histoire et de géographie actuellement en circulation dans nos établissements scolaires : ils sont rédigés à la va-vite, en quelques semaines, par des équipes de cinq, dix ou quinze auteurs, sans le moindre souci d’homogénéité ; ils comportent trop de documents, tandis que la partie « cours » y est réduite à sa plus grêle expression ; ils altèrent la réalité en la soumettant à un « lit de Procuste » idéologique.

    A l’exception de deux d’entre eux, publiés par La Librairie des Ecoles en 2007 et 2012 : le premier pour les élèves de CE1 et CE2, Manuel d’histoire de France des Celtes à la Seconde Guerre mondiale, signé par Jean Nemo (avec une préface d’Emmanuel Le Roy Ladurie), le second pour les élèves de CM1 et CM2, Manuel d’histoire, des origines de l’homme jusqu’au XXIe, signé par Philippe Nemo.

    Pour le collège et le lycée, il y eut d’excellents manuels, mais on ne les trouvera que sur le marché de l’occasion, dans certaines librairies ou sur des sites internet comme Amazon. En histoire, bien sûr, les Malet-Isaac, mais dans leurs éditions originales,

    La petite histoire de France, Des origines à 1920 par Jacques Bainville, De 1920 à nos jours par Jean Tulard

    La petite histoire de France, Des origines à 1920 par Jacques Bainville, De 1920 à nos jours par Jean Tulard

    chez Hachette, et non dans leur réédition de 2002 en livres de poche, qui ne comportent pas les cartes, illustrations et documents accompagnés dans les éditions originales de légendes particulièrement instructives. Je recommande également Le Monde actuel – Histoire et civilisations (Belin 1963), de Suzanne Baille, Fernand Braudel et Robert Philippe, destiné à l’époque aux lycéens et aux étudiants de classes terminales, propédeutique et classes préparatoires aux grandes écoles. Le meilleur des manuels d’histoire fut, selon moi, Le Moyen Age de Jacques Le Goff (Bordas, 1962), qui part du « Monde et de l’Occident vers l’An Mille » pour parvenir aux « Débuts de la Renaissance et du monde moderne » ; c’était alors le programme de la classe de quatrième.

    En géographie, on n’a jamais fait mieux que les manuels de Victor Prévot, publiés chez Belin dans les années 1960 pour la seconde, la première et les terminales. Dans ses préfaces, Victor Prévot expliquait notamment : « Ces livres sont le fruit de nombreuses années d’enseignement. Il est juste de signaler que mes élèves, par leur curiosité, ont participé à leur élaboration. Nous avons voulu présenter des manuels simples, bien charpentés, dépourvus de tout jargon. L’étude des climats, de la végétation, des océans, des formes de relief n’a pas été négligée. Elle permet de comprendre comment l’homme a organisé l’espace. Apprendre aux élèves à lire une photographie, à élaborer un croquis de mémoire, à décrire un paysage, à retenir quelques idées maîtresses, telles sont nos ambitions. Pour mettre nos élèves à même de participer, en toute liberté, à la vie et au progrès de leur pays, et de mieux connaître le monde dans lequel ils sont appelés à vivre et à agir. » La partie « géographie physique » de ces manuels n’a évidemment pas vieilli, la partie « géographie humaine » est naturellement à actualiser.

    2) Quant aux livres qui n’ont pas d’utilité scolaire directe, je recommande, pour m’en tenir à l’histoire de France :

    –   La Petite histoire de FranceDes origines à 1920 par Jacques Bainville, De 1920 à nos jours par Jean Tulard (Valmonde, 1994) ;

    –   L’Histoire de la France d’ André Maurois (Hachette ,1960) ;

    –   Sans oublier la magnifique Histoire des Français de Pierre Gaxotte (Flammarion, 1957). Mes grands-parents me l’avaient offerte dès sa parution : j’avais sept ans et je continue de la regarder souvent.

    Car les ouvrages que je viens de recommander valent pour tous, des plus jeunes à ceux d’entre nous qui arrivent au soir de leur vie.

    Laurent Wetzel, 7/05/2015

    P.S. M. Sarkozy, président de l’UMP, s’indigne, dans Le Figaro du 6 mai, de la « détestable réforme des programmes scolaires », « la plus détestable de toutes les réformes entreprises depuis trois ans », celle dans laquelle « le gouvernement semble avoir voulu additionner toutes les erreurs à ne pas commettre ». Or, cette réforme a été approuvée et cosignée, en avril, par les deux parlementaires que l’UMP a délégués pour la représenter au sein du Conseil supérieur des programmes : le sénateur Jacques Grosperrin, professeur agrégé d’éducation physique et sportive, et la députée Annie Genevard, professeur de lettres, que M. Sarkozy a nommée, en décembre dernier, secrétaire nationale de l’UMP à l’animation des fédérations. Mais cela ne gêne pas M. Sarkozy : il prend, une fois de plus, ses militants et ses électeurs pour des imbéciles.

    Note :
    (*) Laurent Wetzel est l’auteur de Ils ont tué l’histoire-géo (François Bourin, 2012).

    http://www.polemia.com/quelques-ouvrages-pour-faire-decouvrir-a-nos-enfants-lhistoire-et-la-geographie/

  • Le vocabulaire franco-socialiste : le plus dangereux d’Europe – par NOBELINE

    Apartheid – Ghetto sont venus s’ajouter, récemment, aux éternelles - Discrimination – Victimisation.

    La liste employée est longue chez ces gens-là donneurs des leçons de morale. Ne viennent-ils pas de réinventer la mixité sociale ?

    Si nous leur rappelions la réalité ?

    Dans les programmes de construction de grands ensembles d’il y a quarante-cinquante ans, on compte un certain nombre de logements dits sociaux, gérés par les mairies ou les offices de HLM, les autres étant la propriété des promoteurs de ces monumentales et, parfois, hideuses cités.

    Qui achetait et qui louait ?

    -Il y avait ceux qui acquéraient pour en retirer un revenu locatif.

    -Beaucoup de Français de souche européenne (nous les nommerons, ici, FSE) se sont endettés, souvent, pour acquérir leur résidence principale. Ils devenaient propriétaires d’un appartement hypothéqué par les organismes bancaires. C’est à l’époque de Giscard que les premiers prêts conventionnés ont été créés pour inciter les citadins à migrer en milieu rural, souvenez-vous.

    -Et il y avait ceux qui n’avaient pas les moyens d’acheter mais pouvaient obtenir, par les municipalités, un logement en location à prix honnête, plus confortable que ceux dans lesquels ils vivaient, souvent à l’étroit et dans des cadres pas si odieux que cela, avec parc ou jardin d’enfants, desservi par des transports en communs, proches des écoles et des commerces, etc…

    Cela faisait le bonheur de tout le monde tout en permettant de désengorger les villes et les FSE, locataires et propriétaires, vivaient en bonne intelligence.

    Mais voilà que la politique du regroupement familial des mêmes Giscard et Chirac change la donne.

    Il faut loger les milliers de familles immigrées venues rejoindre le père ou le frère ou le grand père venues des pays d’Afrique subsaharienne ou du Nord. (Nous les nommerons FSA et FSNA, ici).

    Que s’est-il passé dès lors que les portes de ces cités radieuses leur ont été ouvertes ? Ils se sont regroupés en fonction de leur pays d’origine, de leur culture, voire même, de leurs villages ou de leurs clans familiaux, aidés en cela par nos services sociaux  et associations de gauche qui voyaient, là, une manière d’apaiser l’éloignement du pays. Il est bien connu que lorsque une famille FSA ou FSNA arrive dans un quartier, un bâtiment ou un village, dix tentent de les rejoindre jusqu’à obtenir leurs places aux côtés des premiers arrivés.

    Sauf que… Réunis, ils ont continué à vivre comme dans les douars ou les villages africains, imposant aux FSE leurs us et coutumes, leurs familles nombreuses et tout ce qui va avec.

    Peu à peu, les FSE ont déserté ces cités et ont été, systématiquement, remplacés par les FSA et FSNA toujours demandeurs, qui y trouvaient leur compte. Et nos cités radieuses se sont vite transformées en cités de la joie… façon Calcutta, hideuses à souhait.

    Aujourd’hui, Valls parle d’apartheid. Il est fou. Nous ne les avons jamais regroupés ni maintenus à part. Ils se sont installés, mixés, volontairement et ils ont, eux-mêmes, créé leurs ghettos. Alors, quand nous l’entendons parler de la mixité sociale à recréer, ça peut faire rire certains ou faire froid dans le dos des FSE en demande de logement social.

    Quant à croire et faire accroire qu’ils sont défavorisés, discriminés parce que réunis dans ces cités, il y a une énorme mauvaise foi patentée de la part de ces politiques puisque ce sont ces immigrés, eux-mêmes, qui l’ont voulu ainsi.

    Les FSE ne font plus, depuis longtemps, des familles nombreuses. Dans leur culture, deux ou trois enfants sont le maximum qu’elles puissent élever décemment… et encore !

    A l’inverse, les familles FSA et FSNA ne connaissent que peu ou pas la contraception que ce soit par conviction religieuse ou non. Elles forment, en moyenne, des familles comptant six enfants voire plus.

    Il en est résulté une surpopulation dans ces cités où la jeunesse grouille d’ennui dès que la scolarisation n’est plus obligatoire. Et quand des jeunes s’ennuient, ils font n’importe quoi.

    On l’a pu constater, dans les cités périphériques des villes de France, cela va du trafic de drogue au commerce des armes en passant par les vols à l’arraché ou les vols par effraction jusques et y compris les assassinats et autres règlements de comptes que la France connait depuis quelques années.

    Il est évident que, aujourd’hui, dans ces cités, les gens vivent mal. Le sentiment de victimisation que les bienpensants leur ont inculqué en a fait des rebelles repliés dans des zones incontrôlables appelées, aussi, zones de non droit. La situation internationale ne faisant rien à l’affaire, les apprentis terroristes s’y sont multipliés là où les recruteurs rencontrent un terreau fertile.

    Ceci est la réalité. Alors, qu’espère donc obtenir notre gouvernement de gauche en prônant le retour à la mixité sociale, sauf à dépenser plus d’argent que la France n’en a les moyens ?

    Aucun FSE, fut-il le plus pauvre, n’acceptera d’élever ses enfants dans des cités - même neuves - qui deviendront, en très-très peu de temps, des poubelles, ce qu’elles sont aujourd’hui.

    Nombre de familles FSA et FSNA ne veulent rien entendre, non plus. Elles se sont assimilées et ne veulent, pour rien au monde, mélanger leur progéniture à ceux-là. Elles n’ont pas tort, on ne les protège jamais assez.

    Mais alors, exiger de construire de nouveaux logements sociaux, les imposer à d’autres villes, d’autres endroits, sous peine d’amendes comme ils le préconisent, ne pourra jamais être la solution. On voit bien, d’ici, ce que donnerait un tel programme. Refouler plus loin, encore, les FSE et les familles assimilées qui fuiront ces quartiers, ces villages et nombre de demandeurs de logements sociaux, FSE ou autres, qui refuseront de cohabiter avec les familles FSA et FSNA fortes de l’exemple qui leur est, tous les jours, démontré.

    Le résultat est que ce programme, souhaité par la gauche au pouvoir, ne fera qu’étendre les zones de non droits au lieu de les faire disparaître.

    Nous ne sommes pas en face d’un problème social mais, bien, d’un problème crucial qui est d’ordre culturel et cultuel.

    Et il perdurera tant que la gauche continuera de refuser d’admettre qu’un FSA ou un FSNA n’est pas un occidental et qu’ils refusent, dans leur grande majorité, de s’intégrer ou de s’assimiler.

    La question à se poser est : Faudra-t-il un jour, séparer les villes d’immigrés des villes de FSE comme elles existaient, plus ou moins, dans les anciennes colonies françaises ?

    C’est, pourtant, ce qui existe depuis plus de trente ans mais les gens de gauche et les bienpensants ne veulent pas le voir. Dans toutes les villes françaises, nous avons les cités en majorité maghrébines et africaines ou ce qu’on appelle, les quartiers arabes. Des endroits où, seuls, de rares FSE cohabitent avec eux. Sauf que le grand banditisme et le terrorisme y sont en développement constant. Ajoutez à cela qu’ils y règnent en petits caïds et que, du simple commerçant FSE aux forces de l’ordre, interdiction leur est faite de s’installer ou s’approcher de « chez eux » sous peine de graves sévices.

    Aucun de nos présidents antérieurs et, encore bien moins, ce dernier en exercice, n’a cherché à faire comprendre à ces immigrés qu’ils n’étaient pas des citoyens exceptionnels. Au contraire, ils ont fait preuve d’un laxisme et d’une lâcheté (politique avec les pays arabes, oblige) envers leur incivisme et, même, leurs crimes qui les a confortés dans le sentiment qu’ils étaient intouchables.

    Face à cet état de fait, il faut chercher à résoudre le problème avant que nous ne soyons totalement submergés.

    La République, une et indivisible, est la seule solution au problème. Qu’ils vivent entre eux, si ça leur plait mais en respectant les Lois de la République Française. Tant qu’il y aura deux poids deux mesures qui séparent bien plus ces communautés des Français républicains que la mixité sociale, nous ne pourrons jamais vivre ensemble. Parce que La Loi doit s’appliquer à tous ceux qui vivent en France.

    Alors, que restait-il à ces politiques, de leur esprit du 11 janvier, guignolesque à souhait, pour se maintenir à flot ?

    On savait qu’il y avait une manipulation flagrante de leur part et que leur retournement de veste allait s’opérer rapidement. Mais le scrutin à venir les a obligés à se dévoiler plus vite, encore. Après ces  crimes racistes que les Français ont vécus et la pantalonnade socialo du 11 janvier, il  leur fallait récupérer les voix potentielles de ces communautés pour éviter la débâcle amorcée et celle de la droite, aussi.

    Que pouvaient-ils offrir, en échange, à ces électeurs-là ? Des paroles… oui, ils n’en manquent pas. Mais il fallait des (projets d’) actes pour essayer de convaincre les zonards et autres immigrés de leur faire confiance. Comme ils ne sont jamais à court de mensonges, Hollande et Valls, pour ne nommer qu’eux, ont pondu la mirifique mixité sociale à venir après avoir dénoncé un apartheid sorti de leur esprit mythomaniaque et les ghettos devenus, pour l’occasion, musulmans.

    Ce qui est infiniment plus grave et doit nous faire réagir rapidement c’est qu’ils sont bien capables de mettre  leur projet à exécution ; ils ont encore deux ans pour le faire. Il en résulterait l’extension des zones de non droit dans nos villes et nos villages, surprotégées comme ils le sont aujourd’hui, par une ministre de la Justice, garde des Sceaux faisant preuve d’une affection particulière pour les rebelles et autres indépendantistes antifrançais.

    Français, FSE ! Il n’y a plus une minute à perdre. Si nous voulons sauver notre République, si nous voulons sauver la France, votons vite et bien à toutes les élections,  à commencer (ou à continuer) par les Régionales de décembre prochain.

    http://www.francepresseinfos.com/2015/04/le-vocabulaire-franco-socialiste-le.html#more

  • Contre le terrorisme : ni burqa, ni barbe, ni jeûne !

    Bien-pensants, calmez-vous : ce n’est ni en France, ni une idée de Robert Ménard.

    Mesure pour prévenir le terrorisme islamiste : femme sans burqa, homme sans barbe et ramadan… sans jeûne ! Bien-pensants, calmez-vous : ce n’est ni en France, ni une idée de Robert Ménard.

    Les musulmanes peuvent porter les vêtements de tout le monde, les musulmans doivent s’habituer à sortir à visage découvert et, le ramadan venu, se sustenter comme tout athée même sous le soleil. Ceci permet, dit-on, d’égayer les rues en éliminant les foules toutes de noir vêtues, d’y reconnaître les amis ou d’y repérer les inconnus et de tarir les sources d’excuses – fatigue, épuisement – invoquées, à juste titre en cas de jeûne, par les salariés.

    En outre, les mosquées et leurs imams ont été placés sous la surveillance afin d’y tuer dans l’œuf tout soupçon de terrorisme.

    Mais pour quelle raison les « soixante-huitattardés » et leurs enfants et petits-enfants actuellement à la tête du pays avec les clans Hollande, Valls et consorts n’ont-ils pas protesté énergiquement ? Ne me dites pas que c’est parce que cette mesure a été prise par un pays cher à leur cœur : la si démocratique et si laïque République populaire de Chine ?

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  • Chronique de livre: Gabriele Adinolfi "L’Europe"

    Les bouquins de Synthèse Nationale, 2015

     « L’Europe est une nécessité absolue, mais elle ne se fera jamais si elle n’est pas d’abord une identité consciente et combattante, à la hauteur du Mythe qu’elle représente. » Militant exemplaire au parcours tumultueux, penseur politique actif et auteur de plusieurs ouvrages, dont un abécédaire remarquable et remarqué,Pensées corsaires : abécédaire de lutte et de victoire (Éditions du Lore, 2008), Gabriele Adinolfi est l’un de ces hommes dont l’idéal se résume en un mot : l’Europe. Pour lui, l’Europe est un projet politique vital face au bloc occidental et au triumvirat Washington – City de Londres – Tel-Aviv, comme autrefois face au bloc soviétique. L’Europe comme projet est toujours d’actualité dans un monde globalisé d’où émergent de nouvelles menaces. Parmi elles, notamment, la monté des « BRICS », ce groupe de pays constitué du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. A l’heure où certains voient en l’Europe un frein, voire un problème, incarné par un conglomérat de technocrates et de porteurs de valises, Gabriele Adinolfi affirme, envers et contre tout, la nécessité d’une troisième voie. L’Europe Puissance, « nation des patries » (selon une formule du MSI), devant  être « l’Imperium», le pilier central qui incarne l’axe vertical qui relie le tellurique et le céleste ; en un mot la solution.

    Gabriele Adinolfi commence par faire le lien entre passé et présent en inspectant, entre autre, de façon critique, la notion d’avant-garde. Le recul métaphysique évolien est, selon l’auteur, une condition sine qua non pour résister aux assauts mortifères du monde actuel. S’ensuit la genèse et un historique, en quelque sorte, du concept d’Europe Nation. L’influence de Jean Thiriart et surtout de Pierre Drieu La Rochelle y est omniprésente (l’ouvrage leur est dédicacé). « La grande Europe », dont les racines remontent au début du XXe siècle, est bien plus qu’un concept intellectuel, elle est le support de notre destin et de notre identité. C’est pourquoi un chapitre est consacré à l’identité européenne. Ce sentiment d’appartenance à un socle identitaire remonte pour Gabriele Adinolfi à la célèbre bataille des Thermopyles. A travers d’autres exemples, on réalise alors à quel point cette notion d’identité est centrale et va au-delà de la dimension ethnique prônée comme un absolu par beaucoup trop de militants ; l’identité relève davantage des concepts de « race de l’âme » et de « race de l’esprit » chers à Evola, et aussi de l’axe vertical qu’est le pôle viril, dont les symboles sont le sceptre, l’épée, la lance ou le faisceau. Avant de vouloir une nouvelle Europe, il faut d’abord l’incarner soi-même. L’Union européenne est bien entendu passée au crible: l’auteur renvoie dos à dos européistes et eurosceptiques. Il analyse de nombreux lieux communs, comme l’influence maçonnique et américaine sur l’UE ou le rôle de l’Allemagne que certains considèrent comme responsable de tous nos malheurs. Après cette critique vient naturellement le temps des propositions. D’ordres économique, structurel ou militaire, elles sont le point de départ de la reprise d’une souveraineté salvatrice.

    N’étant ni un livre « programme » ni une diatribe assenant des coups de marteau à l’aveugle,  L’Europe de Gabriele Adinolfi est une synthèse – trop courte diront certains. L’auteur y réaffirme avec un point de vue différent, peut-être plus posé, voire serein, ce que les militants nationalistes révolutionnaires paneuropéens ont toujours appelé de leurs vœux : une Europe Nation, une Europe Puissance et une Europe politique. Malgré une traduction parfois hasardeuse, cette brochure demeure indispensable pour tous nationalistes « alter-européens ». Faisant le lien entre passé, présent et futur, cet ouvrage vous invite à une seule chose : prendre le témoin et brandir l’étendard de l’Europe, la « nation de nos patries ».

    « Les masses ne peuvent s’ébranler pour la défense de l’Europe que si le mythe d’Europe et le mythe du socialisme se sont clairement unis et si cette union se manifeste par des actes décisifs. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. » disait Pierre Drieu La Rochelle dans un article de mars 1944...

    Donatien / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Quand un Africain rétablit la vérité sur la traite des esclaves

    Entre les gesticulations "mémorielles" de la communiste Angela Davis aux commémorations anti-esclavage de la ville de Nantes, les exigences sonnantes et trébuchantes du CRAN auprès de la famille Seillière, dont la fortune, opportunément issue de la traite, pourrait permettre de juteuses compensations, entre François Hollande qui inaugurait aujourd'hui  le plus grand centre au monde d'expression et de mémoire sur la traite et l'esclavage à Pointe-à-Pitre, et les imprécations menaçantes de Christiane Taubira, qui ne perd pas une occasion de rappeler ses origines et de se poser en passionaria de la cause noire, les Français dits "de souche" n'ont plus qu'à se résigner : ils sont d'horribles esclavagistes, et doivent faire leur mea culpa.

    Mais la réalité a la peau dure et mauvaise volonté, et fait voler en éclats les images d'Epinal de Madame Taubira et autres spécialistes de la culpabilisation.Outre-mer 1ère interrogeait, le 29 avril 2014, l’anthropologue et économiste sénégalais Tidiane N’Diaye, auteur de "Le génocide voilé" (éditions Gallimard, 2008). Un Africain, un Noir, donc. Il dit (extraits) :

     "Alors que la traite transatlantique a duré quatre siècles, c’est pendant treize siècles sans interruption que les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont disparu du fait des traitements inhumains et de la castration généralisée."[...]

    "J’ai l’habitude de rappeler que mon travail ne cherche à communautariser ni l’histoire ni les mémoires. Ce qui serait la porte ouverte à une hiérarchisation victimaire, donc une approche dénuée de tout caractère scientifique.[...]Par conséquent [...]je n’ai pas oublié de rappeler d’abord, que les premières victimes de cette calamité furent les Slaves,que les Vénitiens et les Marseillais allaient razzier en Europe centrale et orientale, pour les vendre aux notables du monde arabo-musulman. Cela devait durer toute l’époque carolingienne au Xème siècle sous les monarques saxons Henri l’oiseleur et Otton Ier. Comme on sait, il fallut l’émergence d’États puissants en Europe de l’Ouest et l’arrêt de l’expansion arabe aux Pyrénées pour que cela cesse.Et c’est pour combler ce déficit en eunuques et esclaves blancs, que les Arabo-musulmans allaient massivement se tourner vers les peuples négro-africains.[...]

    Quelles ont été les caractéristiques de la traite arabe par rapport à la traite transatlantique ?
    Tidiane N’Diaye : 
    "Pour la traite transatlantique, en dépit de la monstruosité des traitements, des humiliations et autres calamités, un esclave avait une valeur vénale. Le maître le voulait productif et rentable à long terme.Le but n’était donc pas l’extermination d’un peuple malgré la querelle sémantique opposant certains chercheurs à ceux qui veulent qualifier ce crime contre l’humanité de génocide.Alors que pour ce qui est de la traite arabo-musulmane, plus que le crime des occidentaux,les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant treize siècles. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés, ont presque tous disparu du fait des traitements inhumains, de l’infanticide et de la castration généralisée, pour qu’ils ne fassent pas souche dans le monde arabo-musulman. Il faut dire qu’à partir du moment où l’Afrique noire devenait leur principale source d’approvisionnement en esclaves, dans l’inconscient collectif des Arabes, l’homme noir devenait aussi symbole ou synonyme de servitude. Et sa couleur de peau sera même associée à un déni d’islam. Alors que cette religion comme toutes les autres, a hérité du joug de l’esclavage. Et si l’islam tolérait, voire recommandait l’asservissement de non convertis, il n’a jamais clairement ciblé les peuples noirs comme particulièrement prédestinés à l’asservissement. Mais des érudits respectés et très écoutés dans le monde arabe, allaient interpréter les textes sacrés, pour justifier et perpétuer la traite et l’esclavage des Noirs.Ainsi bien avant que les chercheurs européens de l’anthropologie physique n’élaborent au 19ème siècle les théories raciales fantaisistes que l’on sait, dans le monde arabe on avait déjà figé dans le temps et de manière presque irréversible l’infériorité de l’homme noir. Ce qui explique sans doute que les traitements inhumains et la mutilation généralisée des captifs noirs étaient acceptés et passaient pour un moyen commode pour empêcher que ces « animaux » ne prolifèrent sur leurs lieux de déportation. Le résultat est que de nos jours, ils ont presque tous disparu en Turquie, au Yémen, en Irak et on en trouve très peu au Maghreb ou en Arabie Saoudite." [...]

    On arrive ainsi à une évaluation proche des 17 millions de morts ou de déportés dont la plupart étaient des survivants castrés par les Arabes. Force est donc de reconnaître, que cette traite arabo-musulmane fut un véritable génocide de peuples noirs par razzias sanglantes, massacres et castration massive.A titre de comparaison, si de nos jours près de 70 millions de descendants ou de métis d’Africains peuplent le continent américain, des États-Unis au Brésil passant par les Iles de la Caraïbe, seule une infime minorité de Noirs a pu survivre en terres arabo-musulmanes." [...]

    Aussi, force est de reconnaître que les misères, la pauvreté, la longue stagnation démographique et les retards de développement actuels du continent noir, ne sont pas le seul fait des conséquences du commerce triangulaire, comme bien des personnes se l’imaginent, loin de là. Rien n’est comparable à l’infamie qui a ravagé les populations africaines, avec l’arrivée des Arabes et la traite négrière à grande échelle qu’ils inaugurèrent.L’Afrique en subit encore les conséquences."[...]

    Pourquoi la traite arabo-musulmane est-elle si peu connue et étudiée, sinon carrément occultée ?
    Tidiane N’Diaye :
     "En fait cette traite, qu’il est difficile de ne pas qualifier de génocide de peuples noirs par massacres, razzias sanglantes puis castration massive, chose curieuse, très nombreux sont ceux qui souhaiteraient le voir recouvert à jamais du voile de l’oubli, souvent au nom d’une certaine solidarité religieuse, voire idéologique. C’est comme un pacte virtuel scellé entre les descendants des victimes et ceux des bourreaux, qui aboutit à ce déni. L’entente tacite est bien réelle. Parce que dans cette sorte de « syndrome de Stockholm à l’africaine », Arabo-musulmans et Africains convertis s’arrangent sur le dos de l’Occident. Les descendants des victimes sont devenus des obligés, amis et solidaires des descendants des bourreaux, sur qui ils décident de ne rien dire. Ce silence ou la sous-estimation du mal arabe permet de mieux braquer les projecteurs, uniquement sur la traite transatlantique. Ceci comme un ciment devant réaliser la fusion des Arabes et des populations négro-africaines, longtemps « victimes solidaires » du colonialisme occidental."

    "Alors, que des lettrés et autres intellectuels arabo-musulmans, tentent de faire disparaître jusqu’au simple souvenir de cette infamie, comme si elle n’avait jamais existé, peut encore se comprendre. Ces derniers ne se décident toujours pas à regarder leur histoire en face et à en débattre avec leurs compatriotes. Ce qui explique que ce pan de l’histoire de l’humanité, reste encore profondément enfoui dans la mémoire coupable de ces peuples qui en sont responsables. En revanche, il est difficile de comprendre l’attitude de nombreux chercheurs - et même d’Africains américains qui se convertissent de plus en plus à l’Islam - qui n’est pas toujours très saine et fortement animée par une sorte d’autocensure. Comme si évoquer le passé négrier des Arabo-musulmans revenait à essayer de minimiser la traite transatlantique. C’est ainsi qu’un voile de silence a longtemps recouvert cette sombre page de notre histoire commune, parce qu’on y observe une étrange amnésie même de la part des élites noires. Elles ont du mal à passer d’une vision mémorielle affective de ce génocide, pour des raisons de solidarité religieuse, à tout simplement une approche distanciée et scientifique de l’histoire qui elle, ne traite que de faits avérés, comme c’est le cas pour la traite transatlantique."[...]

    Il ne reste plus à Monsieur N'Diaye qu'à rappeler que les Africains ont été eux-mêmes les acteurs de leur déportation vers l'esclavage, certaines tribus n'hésitant pas à vendre leurs voisins aux prédateurs arabo-musulmans. La vérité finit toujours par triompher.

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Areva ou les limites du colbertisme

    Ce billet a été publié dans l'Action française 2000 du 19 mars 2015 (n°2905 p.10) sous ce même titre. Il entre en archives RA avec des liens complémentaires en bas de note qui n'apparaissent pas dans la version papier faute de place et une notice plus développée sur Hans Hermann Hoppe*.

    Avec un chiffre d'affaires sensiblement constant, l'action Areva a perdu 88% en 7 ans. Ce n'est pas "la faute à pas de chance" car y fut concentré le meilleur des cerveaux français, et c'est sans doute en celà que les déboires de la filière d'excellence sont inquiétants. Le premier reproche que l'on puisse faire à l'ancienne patronne d'Areva, Anne Lauvergeon, est le fiasco technique d'UraMin. Alors que beaucoup de grands dirigeants français ont suivi un cursus de sciences molles qui les autorise à méjuger les affaires industrielles (la liste est longue), Atomic Anne, agrégée de sciences physiques par Normale Sup, est issue du prestigieux Corps des Mines et s'est donc lourdement trompée dans son cœur de métier. Tout le reste en découle puisque la Justice examine l'alternative entre une erreur par incompétence et une mauvaise décision parfaitement documentée. Le résultat de l'instruction menée par la Brigade financière de Paris et par le juge Van Ruymbecke signalera si l'ingénieur Lauvergeon était sous-calibré pour exercer la dictature nucléaire française consentie par les pouvoirs publics en souvenir du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), ou si elle a cherché dans ses multiples fonctions sa propre gloire. Cette affaire est la pierre de touche qui révélera la nature profonde des erreurs d'Areva : cafouillages typiques des entreprises d'État dont le propriétaire est un buste en plâtre qui trône dans les mairies. On n'ose parler d'escroquerie délibérée et pourtant, beaucoup de millions ont circulé !

    L'affaire est digne d'un roman de Gérard de Villiers. En quelques lignes, la voici : en quête de mines d'uranium à agréger au patrimoine de la COGEMA devenue Areva, la direction du groupe repère la mine centrafricaine de Bakouma qui avait été découverte par le CEA en 1958 et jugée inexploitable alors, site à moitié noyé, minerai enfermé dans une gangue d'apatite quasiment infractable, logistique ruineuse. La hausse du prix de l'uranium changeait-elle aujourd'hui le compte d'exploitation ? Aucun personnel de terrain ne le crut, mais tout l'état-major voulait acheter sans voir, ni même consulter les copieuses archives de la COGEMA. Les patrons se sont laissé rouler dans la farine par les vendeurs, une holding minière canadienne qui fit fortune dans la transaction, quasiment en faillite dans l'exploitation ! Le monde de l'uranium est un boudoir, chacun savait les permis d'UraMin sans valeur. Sauf Areva ?

    Les déboires d'Areva sont typiques de la gestion étatique des entreprises publiques, la morgue passant trop souvent la raison. Que ce soit l'enthousiasme potache à la rédaction du contrat finlandais d'un EPR™ qui n'en finit plus de s'achever dans les pénalités de retard ; les présomptions arrogantes d'ouverture du marché chinois à des réacteurs de 3è génération, qui pourrait bien se limiter pour nous aux quatre unités de Taïshan, le reste du programme national étant sinisé sous licence Westinghouse à tout motif même déloyal comme la standardisation des filières pour optimiser la maintenance ; que ce soit l'agonie du réacteur EDF de Flamanville ; et bien pire, le désastre d'Abou Dhabi où pour une fois la composante politique du projet avait bien manœuvré mais que la suffisance ou l'inconstance des contractants a ruiné au bénéfice d'une technologie coréenne, tout simplement bien présentée ; nous avons touché du doigt dans chacun de ces dossiers le "détachement" d'élites techniques imbues d'elles-mêmes que rien ni personne ne pourrait critiquer. Jusqu'à ce que les alarmes hurlent ! La Cour des Comptes a signalé les ravages d'une technocratie irresponsable par nature, puisqu'elle travaille sur fonds publics, avec l'argent de tous et de personne, contrairement aux groupements anglo-saxons qui engagent sur ces créneaux des compagnies propriétaires de leurs actifs et de leur avenir, dont l'excitation à conclure tranche avec l'impassibilité narquoise des fonctionnaires français.

     

    Quels que soient ses diplômes, ses talents personnels et l'expérience acquise en butinant le domaine industriel de l'État, Anne Lauvergeon qui accumule partout les jetons d'administrateurs, reste incapable de mettre aujourd'hui son chéquier sur le tapis vert pour signer un milliard de dollars à la fin du tour de table. On trouve ces entrepreneurs à leur compte outre-atlantique et en Asie. Ils ne vivent pas dans l'entreprise, c'est l'entreprise qui leur sert de cœur et de poumons. Cette véritable "incarnation" de l'entreprise est invincible. Et le concept n'est pas réservé aux Américains. Quand Monsieur Deng débonda l'énergie créatrice de la Chine épuisée par le communisme, il fit confiance à l'impatience des individus à s'établir socialement et à s'enrichir, et pas du tout à la réforme des grands combinats étatiques. La France de Monsieur Hollande n'a pas encore franchi ce seuil d'intelligence, et pour protéger le "triomphe" du secteur public, Areva sera peut-être réprimandée mais pas condamnée. Comme le dit Hans Hermann Hoppe :"l'efficacité est liée à la propriété privée pour que chacun soit incité à faire des efforts" et le même de conclure à la privatisation gagnante de l'État en ramenant un roi propriétaire puisque la monarchie est la forme la plus comptable de l'avenir du pays, pays qui n'est que le sien. En attendant, Areva a récupéré Philippe Varin, le loser de chez Peugeot qu'il a bien fallu poser quelque part puisque les Chinois n'en voulaient pas ! Il préside aujourd'hui le conseil d'administration depuis la mort de Luc Oursel il y a huit jours, éphémère successeur d'Anne Lauvergeon. 

    Pour ceux qui veulent creuser la mine sur ce blogue :

    Résultats du groupe
    Uramin et Areva - mine de rien
    Uramin, la synthèse d'un scandale
    Uramin, omerta chez Areva
    l'ingénieur Balkany dans le schmilblick minier africain
    Areva chez Bellaciao

    (*) Hans-Hermann HOPPE est professeur au Département d'Economie de l'Université du Nevada à Las Vegas, Senior Fellow du Ludwig von Mises Institute et rédacteur en chef adjoint de la Review of Austrian Economics. Il est né le 2 septembre 1949 à Peine, en Allemagne de l'Ouest. Il a fréquenté l'Universität des Saarlandes à Sarrebruck, la Göthe Universität de Francfort s/Main et l'University of Michigan à Ann Arbor pour des études de philosophie, sociologie, histoire et économie. Il a reçu en 1974 son doctorat en philosophie et son diplôme post-doctoral (sociologie et économie) de la Göthe Universität à Francfort. Il a enseigné dans plusieurs universités en Allemagne, de même qu'à Bologne, au Bologna Center for Advanced International Studies de la Johns Hopkins University. 

    Outre de nombreux articles et brochures, il a publié Handeln und Erkennen (Berne, 1976), Kritik der kausalwissenschaftlichen Sozialforschung (Opladen, 1983), Eigentum, Anarchie und Staat (Opladen, 1987), A Theory of Socialism and Capitalism (Dordrecht, 1990) et The Economics and Ethics of Private Property (Auburn, 1993). 

    C'est le dernier venu et le meilleur supporter de la monarchie

    ** parmi les grands esprits parce qu'il fonde sa démonstration sur du concret, un peu à la manière de Maurras. Il présente ses idées sur un site web personnel (clic) et sur les sites des instituts que nous avons cités.

    (**) Royal-Artillerie : De la supériorité économique de la monarchie

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2015/03/areva-ou-les-limites-du-colbertisme.html

  • Cercle Jean-Pierre Calloc'h* COMMUNIQUÉ OFFICIEL

    Sainte Anne d'Auray au 31 mai 2015

    Monseigneur le Duc d’Anjou** et son épouse feront une visite officielle en Morbihan, du 29 au 31 mai 2015 à l’occasion du 300ème anniversaire de la mort de Louis XIV, fondateur de la ville de L’Orient. 


    Le début de cette visite est consacré aux rencontres officielles : Maire de Lorient, Président de la Chambre de Commerce, Amiral commandant la Marine, Président du Conseil départemental.
    A partir du samedi 30 mai après-midi, le programme est ouvert à toutes les personnes qui souhaitent s’associer à la visite des ducs d’Anjou.

    Journée du samedi 30 mai
    18h00 – Réception et dîner de gala à l’Espace Montcalm, près du port de Vannes. (Inscriptions préalables obligatoires auprès du Cercle - voir plus bas)
    Journée du dimanche 31 mai
    09H00 - Rassemblement au Champ des Martyrs, sur la commune de Brec’h, pour un hommage rendu par le duc d’Anjou aux combattants de Quiberon et de la chouannerie. 
    10H15 – Cérémonie au Mémorial des bretons morts pour la France, à Sainte-Anne d’Auray
    11H00 - Grand-messe pontificale à la basilique de Sainte-Anne d’Auray célébrée par Mgr Centène, évêque de Vannes. 
    (Prévoir d’être présents avant 10h45 pour avoir des places dans la basilique).
    13H00 - Déjeuner libre à Sainte-Anne d’Auray
    15H00 – Cérémonie de mémoire et de fidélité au monument du Comte de Chambord.
    15H30 - Présentation des associations et rencontres avec le Prince et la Princesse.
    15h30 - 17h00 Animations et stands
    17h00 – Navette possible vers la gare d’Auray 
    Cercle Jean-Pierre Calloc’h 
    Pen Bodo 56420 Plaudren 
    cerclejpcalloch@sfr.fr 
    http://cerclejeanpierrecalloch.over-blog.com
    (*) Jean-Pierre (ou Yann-Ber) Calloc’h (Groix 1888 – Urvillers 1917) est l’un des plus grands écrivains bretons. Il naît en 1888 sur l’île de Groix, dans une famille de marins pêcheurs. Comme tant d’autres écrivains bretons, il est repéré par un vicaire, entre au petit séminaire (1900), puis au grand séminaire (1905) de Sainte Anne d’Auray, et rêve de devenir prêtre. Il fait de brillantes études, mais trois événements marquants vont se liguer contre sa vocation : [la suite sur Daskor].

    (**) Si le royaume de France était restauré dans ses lois fondamentales imprescriptibles ce prince espagnol serait appelé à régner chez nous sous le nom de Louis XX.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/