Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Présidentielle 2017 : Manuel Valls s’y voit déjà !

    Manuel Valls, candidat de gauche ? Non, plutôt de celle d’une France d’en haut, déconnectée des réalités, France qu’une majorité de Français d’en bas tend désormais à rejeter hors des urnes.

    Il n’y a donc pas qu’au Front national que ça twiste : au Parti socialiste, ça tangue un peu aussi. Ainsi, dans Le Parisien de ce mardi, ce sondage qui évoque une hypothèse voulant que l’actuel Premier ministre puisse griller la politesse à son président, lors de l’élection présidentielle de 2017.

    « Il n’y a pas photo : pour les Français, comme pour les sympathisants de gauche, Manuel Valls est un bien meilleur candidat que… François Hollande », nous dit ce quotidien. Là où il n’y a pas photo non plus, c’est « qu’à 70 % », lesdits Français préféreraient que l’ombrageux hidalgo porte les couleurs de la gauche, plutôt que l’homme au nom de fromage à pâte molle.

    Si l’on creuse plus avant les chiffres du sondage en question, on apprend encore qu’en cas de second tour à cette fameuse échéance, Manuel Valls battrait Marine Le Pen (55 % contre 45 %), qu’il serait battu par Nicolas Sarkozy (48 % contre 52 %), et que Nicolas Sarkozy triompherait de Marine Le Pen (59 % contre 41 %). En revanche, François Hollande devrait s’incliner devant Marine Le Pen (48 % contre 52 %).

    Lire la suite

  • Les frontières de notre planète et la prospérité humaine

    Par et Kate Raworth

     

    Le futur de l’humanité va dépendre de la réussite d’un numéro d’équilibriste. Ce défi va consister à subvenir aux besoins de plus de 10 milliards de personnes tout en préservant les systèmes planétaires dont dépend notre existence. Les dernières découvertes scientifiques nous désignent comme la génération qui est censée trouver cet équilibre. Voilà quelle lourde tâche nous incombe.

    Mettre fin à la pauvreté est devenu un objectif réaliste pour la première fois dans l’histoire de l’humanité. Nous avons la capacité de faire en sorte que chaque personne sur la planète dispose de suffisamment de nourriture, d’eau, de logement, d’éducation, de services de santé et d’énergie nécessaires pour vivre sa vie dignement et pour la réussir.

    Mais nous ne serons en mesure d’y parvenir qu’à condition de protéger en même temps les systèmes terrestres fondamentaux: le climat, la couche d’ozone, les sols, la biodiversité, l’eau potable, les océans, les forêts et l’air. Et ces systèmes subissent une pression sans précédent.

    Depuis les 10.000 dernières années, le climat de la Terre a été remarquablement stable. Les températures mondiales ont augmenté et diminué d’à peine plus d’un degré Celsius (par rapport à des sautes de plus de huit degrés Celsius au cours du dernier âge glaciaire) et la résilience des écosystèmes répondaient alors aux besoins de l’humanité.
    Cette période connue sous le nom de l’Holocène, a fourni la stabilité qui a permis à la civilisation humaine d’émerger et de prospérer. Il est le seul état de la planète capable, selon les connaissances actuelles, de fournir une vie prospère à dix milliards de personnes.

    Mais les humains sont devenus à présent le plus important facteur de changement de l’écosystème terrestre, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère géologique que certains appellent Anthropocène. Les scientifiques ne sont pas d’accord sur la date de début exacte de cette époque, mais elle peut être datée de quelque part autour de 1945, lorsque l’industrie moderne et l’agriculture ont commencé à augmenter fortement.

    Dans l’avenir, les géologues constateront des marqueurs révélateurs comme le carbone radioactif (les débris des explosions nucléaires) et les déchets de plastique éparpillés à la surface de la planète et incrustés dans la roche.

    Plus récemment, l’activité humaine a subi ce que l’on appelle la Grande accélération: l’intensification rapide de la consommation des ressources et la dégradation écologique. Nous risquons de perturber les systèmes terrestres fondamentaux et avec eux la civilisation moderne elle-même.

    La réponse de la planète à nos pressions risque d’être imprévisible. En effet, les surprises ont déjà commencé. Comme nous demandons trop de ressources à notre planète, elle commence à imposer des sanctions sur l’économie mondiale, sous la forme d’événements météorologiques extrêmes, comme la fonte accélérée des calottes glaciaires, une perte rapide de biodiversité et la vaste décoloration des récifs coralliens.

    Nous sommes confrontés au besoin urgent de définir une zone de sécurité, afin d’éviter de faire sortir notre planète de son stade holocène inhabituellement bienveillant. Le cadre théorique sur les limites planétaires, un groupe de scientifiques dont l’un d’entre nous (Johan) a fait une première publication en 2009, sert à cela.

    Il s’appuie sur les meilleures données scientifiques pour identifier les processus planétaires clés qui régissent la capacité de la Terre à entretenir des conditions de vie de type holocène. Pour chacun de ces processus, il propose une frontière (un plafond quantitatif), au-delà duquel nous risquons de provoquer des changements brusques susceptibles de pousser notre planète dans un état encore plus hostile pour l’humanité.

    Ces neuf limites comprennent le changement climatique, l’appauvrissement en ozone, l’acidification des océans, l’interférence dans les cycles mondiaux d’azote et de phosphore, le changement d’affectation des terres, la consommation mondiale d’eau potable, l’intégrité de la biosphère, la pollution de l’air et de nouvelles entités (comme les polluants organiques, les matières radioactives, les nanomatériaux et les micro-plastiques).

    Fait encore plus inquiétant, notre plus récente mise à jour de janvier (qui confirme ces neuf limites et améliore encore leur quantification), indique que l’humanité en a déjà transgressé quatre : le changement climatique, l’utilisation de l’azote et du phosphore, la perte de biodiversité et le changement d’affectation des terres.

    Notre défi consiste à ramener les systèmes terrestres dans la zone de sécurité, tout en nous assurant en même temps que chaque personne dispose des ressources nécessaires pour vivre une vie heureuse et épanouissante. Entre ces limites planétaires et sociales se situent les limites de la marge de manœuvre juste et sûre de l’humanité : les limites que nous devons respecter si nous voulons créer un monde écologiquement résilient et sans pauvreté.

    Le respect de ces objectifs va exiger une répartition beaucoup plus équitable des ressources de la planète et une bien plus grande efficacité dans notre manière de les utiliser. Si nous voulons nous assurer que notre planète reste celle sur laquelle toute l’humanité peut prospérer, nous devons poursuivre un nouveau paradigme de prospérité.

    Project Syndicate

    http://fortune.fdesouche.com/382221-les-frontieres-de-notre-planete-et-la-prosperite-humaine#more-382221

  • Libre opinion du général (2S) Philippe BENY, conseiller militaire/ Autour de l’opération SANGARIS en République Centrafricaine

    Général (2S) Philippe BENY, Conseiller militaire du Chef de l’Etat – Bangui – RCA

    Général Philippe Beny, conseiller militaire du chef de l'Etat - Bangui - RCA

    Général Philippe Beny, conseiller militaire du chef de l’Etat – Bangui – RCA

    ♦ J’ai un petit avantage sur ceux qui écrivent ou pérorent sans trop rien connaître de la réalité de cette affaire : je suis à Bangui depuis longtemps, je connais le contexte général, les lieux et nombre des acteurs en cause.

    Je suis en outre ce qu’on pourrait appeler un « vieux soldat » qui en a pas mal vu, notamment en Afrique, et je pense être capable de poser un regard un peu plus discursif que d’autres sur tout cela.

    Pour aider à se faire une idée sur cette affaire, je vais articuler mon propos entre l’exposé de quelques faits objectifs, celui de quelques interrogations liées à ma connaissance du sujet RCA,  et enfin celui de mon avis – par nature subjectif – sur certains points.

    Un point de vue autorisé, qui donne des arguments à tous ceux qui n’aiment pas  cette « affaire ».


    Des faits

    Le camp de Mpoko, proche de l’aéroport, est situé à un endroit où par la géographie des lieux plusieurs forces internationales ont pu avoir contact avec les occupants :

    – avec beaucoup de soldats africains, ce sont la MISCA (force interafricaine) puis la MINUSCA (force ONU) ;
    – avec beaucoup de soldats français et/ou européens, ce sont SANGARIS (force française) et EUFOR (force européenne).

    Il faut alors très précisément s’intéresser aux dates des faits, parfois à 24 heures près, car ces forces avaient ou pas mandat d’être là en protection, parfois proches les unes des autres, parfois au fil des relèves, parfois sur un mode différent entre le jour et la nuit, parfois en renforcement temporaire l’une l’autre, etc… tout cela au profit d’une sécurité toujours précaire à assurer avec des effectifs toujours contraints. Tout cela pour dire que savoir exactement qui était à tel endroit à telle période est bien difficile, surtout quand la période avancée ici et là court de décembre 2013 à juin 2014 selon les sources.

    Le commandement SANGARIS et donc l’Etat-major des armées à Paris ont connaissance des allégations le 29 juillet 2014. Ils réagissent aussitôt, conformément aux lois et usages (enquête de la Gendarmerie Prévôtale, enquête de commandement, action de Justice). Mais considérons bien qu’à ce moment-là, les acteurs qui restent 4 mois en RCA ont déjà pu être relevés 2 fois sur la durée évoquée : pas facile de les trouver quand un flou total règne sur les dates de commission des faits.

    En RCA, si l’on veut bien admettre qu’un mineur en grande difficulté dans un camp de déplacés est prêt à accepter un acte sexuel contre une boîte de ration, ce qui est sans doute très malheureusement vrai, on voudra aussi bien admettre que le même est prêt à dire ou témoigner de n’importe quoi contre une somme dérisoire remise par celui qui aurait besoin ou intérêt à la production d’un tel témoignage.

    Des interrogations

    Pourquoi une ONG ayant connaissance de ce type de comportement n’en réfère pas immédiatement au commandement de la force en cause ? Il existe des modalités de contact très rodées et connues de tous les humanitaires entre les forces et les ONG (cluster humanitaire), cela aux fins de partager l’information et d’assurer une nécessaire coordination des actions. Etrange de préférer « faire des rapports et des entrevues d’enfants » plutôt que de communiquer cela le plus rapidement possible aux autorités locales (alors notoirement déficientes, hélas !) ou, plus sûrement, au commandement de l’une ou l’autre des forces en cause.

    Pourquoi cette affaire de nature à fragiliser le rôle de la France en RCA sort-elle via un média anglo-saxon juste avant l’ouverture du « Forum de Bangui », une étape clé de la gestion de la crise en RCA ? Car il faut savoir que le rôle et les options françaises rencontrent des oppositions politiques, c’est bien naturel, et qu’un récent « processus de Nairobi » a été refusé par la France et la RCA au grand dam d’acteurs internationaux parlant généralement anglais…

    Des avis

    Il y a sans doute eu quelque chose de bien sordide, hélas ! aux abords de ce camp. Mais qui et quand ? Celui qui dirait de façon péremptoire, selon les cas,  que jamais un soldat français, ou européen, ou onusien ne saurait commettre de tels actes n’aurait pas mis les pieds sur le terrain depuis bien longtemps… C’est malheureusement possible. Nature humaine…

    Admettons donc une réalité des faits allégués. Maintenant, quand l’heure de la punition arrive, il faut frapper. Il faut certes frapper fort, mais surtout juste. Or quid des preuves ou des éléments scientifiques tangibles ? Peut-on imaginer ce qu’est le camp de Mpoko à la période considérée ? Une zone de non droit, d’insécurité et de misère humaine absolue. En plus, livrée à de fortes manipulations politiques de par des groupes ethniques rivaux, parfois hostiles à la position politique française.

    Je m’amuse ainsi, si je puis dire, de voir depuis quelques jours les « témoins oculaires » complaisamment produits par RFI ou France 24. C’est à pleurer de voir ces faux témoins notoirement stipendiés par des groupes armés courir, en superbe polo et casquette hip-hop totalement incongrus à Mpoko, face aux micros et caméras pour dire n’importe quoi.

    Car c’est ainsi en RCA, on crée le chaos, les gens crèvent dans les camps, mais on continue la politicaillerie et les manipulations, et cela aux frais de ces braves internationaux, civils et militaires, français en tête, assez gentils pour venir assurer un minimum vital et sécuritaire. Venir dans ce barnum faire une enquête façon « Les experts » avec combinaison blanche immaculée, pipettes et jolie tresses marquées « police » est une simple vue de l’esprit. Cela continue d’être, je le suppose, la difficulté de ceux en charge du dossier, juge comme gendarmes OPJ : quelle matérialité ? Quelles preuves ? Quelles traces ADN ?

    Pourquoi avoir « caché » l’affaire depuis juillet 2014 ? Mais alors là, pardon de penser avec les Antiques et les juristes que « nul n’est censé faire état de sa turpitude »… Quand on a si peu à communiquer, il n’est pas choquant du point de vue militaire français de la fermer, surtout que rester discret ne veut absolument pas dire de rien faire, cette affaire me semble emblématique à ce sujet.

    Au total

    Près de 10 000 soldats français sont passés en RCA depuis décembre 2013.

    14 à 16 seraient impliqués dans une affaire sordide par ailleurs immédiatement traitée par le commandement de SANGARIS, par l’Etat-major des armées et par la justice française dès qu’ils en ont eu vent.

    Une fois les faits avérés et l’enquête terminée, s’il y a des coupables, nul doute que viendra le temps des sanctions qui seront judiciaires, mais aussi statutaires et disciplinaires pour ainsi punir à trois titres ces militaires, c’est à dire bien plus que ne le serait un civil. C’est ainsi.

    14 à 16 salopards (encore potentiels) sur 10 000 hommes. Total 0,14 à 0,16% de comportements inadmissibles… C’est évidemment encore trop, mais :

    – à rapprocher des milliers de vies centrafricaines sauvées par SANGARIS partout en RCA ;
    – à rapprocher des 3 morts et 120 blessés de SANGARIS tombés pour ce faire ;
    – à rapprocher de ce que vient de montrer l’Education Nationale qui semble simplement changer de classe ses pédophiles pourtant avérés…

    Voilà ce que je voulais apporter à ceux qui me liront, pour les convaincre que cette triste affaire n’échappe pas à la règle de l’arbre qui cache, hélas ! Souvent la forêt. En l’occurrence, ces 14 à 16 salopards, s’ils existent, auront pollué l’image des 10 000 autres dont l’action en RCA est unanimement reconnue comme ayant été des plus positives.

    Vous pouvez, si vous le souhaitez, diffuser et retransmettre ce billet d’humeur…

     Général (2S) Philippe BENY
    Conseiller militaire du chef d’Etat à Bangui (RCA)
    2/05/2015

    Source : ASAF (Association de soutien à l’armée française)

    http://www.polemia.com/libre-opinion-du-general-2s-philippe-beny-conseiller-militaire-autour-de-loperation-sangaris-en-republique-centrafricaine-2/

  • L'UE veut imposer des quotas de migrants

    L'Union Européenne montre au quotidien sa volonté de ne respecter ni la volonté des peuples ni la souveraineté des nations qui la composent : 

    "L'équipe Juncker veut mettre en place un «mécanisme de distribution» pour les seuls réfugiés qui «ont clairement besoin d'une protection internationale», d'après le document de travail consulté par Le Figaro. Pour chacun des pays de l'UE, la clé de répartition tiendrait compte du PIB, de la population, du taux de chômage et du nombre de demandeurs d'asile déjà volontairement pris en charge.

    Ce serait un système temporaire, face à l'urgence, en application de l'article 78.3 du traité de Lisbonne. Mais l'ambition est affichée de pousser plus loin, dès la fin de l'année: un système «permanent», «automatique» et «obligatoire» de transfert à travers toute l'Europe des échoués de la Méditerranée et autres demandeurs méritant l'asile, selon les textes en préparation. Ces quotas, quel que soit leur nom, sont de la dynamite politique."

    Philippe Carhon  

  • Tensions en Macédoine après la mort de vingt-deux personnes dans des affrontements

    La police macédonienne a affirmé dans la soirée du dimanche 10 mai avoir mis fin à une opération lancée la veille contre un groupe d’insurgés d’origine albanaise qui a fait 22 morts et 37 blessés à Koumanovo, dans le nord du pays, à la frontière avec le Kosovo.

     

    « L’opération est achevée. Le groupe armée est neutralisé. La zone est sous le contrôle de la police », a déclaré àun porte-parole des forces de l’ordre, Ivo Kotevski.

    Les assaillants, présumés albanais et décrits comme « terroristes » par le gouvernement, sont venus « d’un pays voisin » pour attaquer « les institutions de l’Etat » dans la région de Koumanovo, à une quarantaine de kilomètres au nord de la capitale macédonienne, Skopje.

    Ces incidents inquiètent l’ensemble des Balkans. L’Union européenne s’est également déclarée « profondément préoccupée » par ces violences, qui réveillent la crainte d’un conflit similaire à celui de 2001, qui avait opposé les rebelles albanais aux autorités de l’ex-république yougoslave de 2,1 millions d’habitants, à majorité slave orthodoxe.

    Koumanovo en état de siège

    Dimanche matin, des combats sporadiques s’étaient poursuivis dans cette ville à majorité albanaise musulmane. Des troupes d’élite, des transports de troupes blindés, des policiers casqués et portant des gilets pare-balles avaient bouclé la localité, où étaient retranchés les membres du groupe. Des hélicoptères des forces de l’ordre survolaient la ville.

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Tensions-en-Macedoine-apres-la

  • Le Collectif contre le racisme et l’islamophobie débouté de son référé contre Robert Ménard

    Le Collectif contre le racisme et l’islamophobie (CRI) avait saisi vendredi dernier le tribunal administratif de Montpellier, réclamant les fichiers soit disant tenus par la mairie de Béziers à la demande de son maire Robert Ménard. Le tribunal a rejeté aujourd’hui la requête de l’association d’une façon cinglante :

    «L’existence sous forme matérielle ou informatique de fichiers recensant spécifiquement les élèves de confession musulmane inscrits dans les écoles publiques n’était pas démontrée (…) Il en a tiré la conclusion qu’il ne pouvait être ordonné à la commune de cesser d’élaborer de tels fichiers ou d’en remettre les supports matériels ou informatiques existants.»

    Les chasseurs de prime à l’anti-racisme en sont pour leurs frais !

    http://www.medias-presse.info/le-collectif-contre-le-racisme-et-lislamophobie-deboute-de-son-refere-contre-robert-menard/31132

  • Esclaves de la repentance (Présent 8352)

    La loi de 2001 reconnaissant l’esclavage comme un crime contre l’humanité et la responsabilité de la France dans la traite négrière n’y suffisait donc pas. Venu inaugurer dimanche, à Pointe-à-Pitre, le « Mémorial ACTe », un « centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage » qui aura coûté aux contribuables la bagatelle de 83 millions d’euros, François Hollande, invoquant les mémoires d’Aimé Césaire, de Toussaint Louverture et autres indépendantistes voire racistes anti-Blancs, s’est répandu lamentablement en excuses devant les Antillais.

    Un discours inspiré par Taubira

    Une de Présent 8352

    Une de Présent 8352

    S’exprimant devant le bâtiment composé d’un enchevêtrement d’aluminium censé symboliser les âmes des esclaves morts, Hollande, accompagné du gratin indépendantiste et notamment des incontournables Taubira et Thuram, a d’abord retracé « l’histoire » de la traite et du combat pour l’abolition de l’esclavage. Une histoire à sa sauce. Ou plus exactement à la sauce Taubira, puisque celle-ci avait tracé les grandes lignes du discours présidentiel. C’est dire l’honnêteté du propos… A ce sujet et la place nous manquant pour rétablir un certain nombre de vérités historiques, nous ne saurions trop conseiller aux lecteurs de se plonger dans l’excellent ouvrage publié en 2006 par Arnaud Raffard de Brienne (1).

    Repentance à tout va, donc, qui devait bien sûr s’accompagner du traditionnel petit couplet sur l’indispensable lutte contre le « poison du racisme », « grande cause nationale » en 2015.

    Des sous, des sous !

    Mais, même ainsi, Hollande n’en a pas fait assez. Car ce qu’attendaient surtout les enragés de la repentance et autres indépendantistes, c’est que la France passe à la caisse. Or, sur ce point, Hollande a déçu. Ecartant indirectement les réparations financières, le Président a en effet expliqué : « Le débat sur les réparations, je le sais, n’est pas épuisé. Je reprends à mon compte les mots d’Aimé Césaire quant à la nature irréparable du crime. Cependant, en lui donnant un nom et un statut en 2001, le Parlement français accomplissait un acte de vérité, de courage et de justice, indispensable, la première des réparations. »

    Franck Delétraz

    (1) La désinformation autour de l’esclavage, par Arnaud Raffard de Brienne, aux éditions Atelier Fol’fer

    http://fr.novopress.info/187362/esclaves-repentance-present-8351/