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  • Liberté et légitime-défense

    Depuis la fin de la guerre froide, le mot liberté a subitement disparu du discours politique au profit du vocable sécurité. Or les philosophes savent bien que ces deux termes ne sont pas compatibles, qu’ils ont plutôt tendance à s’exclure l’un l’autre : « N’y a-t-il liberté politique que famélique, errante et proscrite ? Et n’y a-t-il de sécurité que dans la servitude, sinon dans la servilité... ? Doit-on tout attendre de l’État ou ne rien attendre de lui ? Ces questions sont au centre de toutes les théories politiques qui opposent la liberté de l’individu à la sécurité de l’Etat ou la ‘raison d’État’ à la sécurité des individus. » Nous aurions donc quitté un âge de liberté pour entrer dans une ère sécuritaire avec l’asservissement que cela implique. Signalons d’ores et déjà que pour les sociologues, c’est un fait acquis. Ceux-ci ont explicité cette transition de la liberté à la sécurité en développant, précisément dans les années 90, le concept de société du risque pour tenter de traduire ce repli et le désenchantement qui l’accompagnait : pêle-mêle ainsi, le tabagisme, les catastrophes nucléaires, la disparition de la couche d’ozone ou les armes à feu seraient ressentis comme les nouvelles « menaces » – les risques – pesant dorénavant sur les individus et les collectivités, c’est-à-dire des dangers sans cause ou des accidents dont il faut se préserver par tous les moyens y compris la restriction draconienne des libertés. A la doctrine militaire « zéro mort » correspond donc celle plus sociopolitique du « risque zéro ». 
         Ce glissement de paradigme – de la liberté à la sécurité – est passé relativement inaperçu, pourtant son impact est immense pour la conception de la citoyenneté : dès lors que l’État n’est plus le garant des libertés de chacun mais (au contraire) de la sécurité de tous, le citoyen en armes n’est plus considéré comme une protection contre la tyrannie mais comme un criminel en puissance, comme une menace potentielle, comme un « sauvage » qui risquerait de retourner à l’état de nature. Car, en plaçant la sécurité au centre, en priorité absolue, non seulement on évacue la liberté mais on la recale à l’état de nature, de licence folle, sans règles. Ceci souligne encore la nécessité de re-penser la liberté aujourd’hui, de ré-interpréter en fonction de l’environnement actuel les oppositions paradigmatiques sur lesquelles se fonde la liberté positive : res publica/tyrannie ; armée de citoyens/armée prétorienne ; bien commun/corruption. Or en fonction de cet environnement, ces couples paradigmatiques récupèrent toute leur pertinence et permettent de mettre en évidence combien il est nécessaire pour un groupe de maintenir ou de retrouver sa capacité de décision collective et autonome, combien il est important pour lui de ne pas dépendre totalement d’autrui pour défendre cette capacité. En effet, si l’image du tyran est devenue caricaturale de nos jours, si elle se résume de plus en plus à celle du « méchant » dans les filmographies hollywoodiennes, la tyrannie demeure en revanche une réalité dans les sociétés contemporaines, que ce soit sous la forme du racket mafieux, de la prise en main de certaines populations par les gangs ou d’un pouvoir étatique excessif ayant perdu de vue le bien commun. Les oppositions paradigmatiques précitées servent ainsi de repères et de guide dans cet effort de redéfinition de la liberté. Dans cette recherche de nouveaux espaces de liberté, d’espaces civiques de décision autonome, susceptibles de structurer un sujet autonome en vue de l’action, il convient en outre de garder à l’esprit que l’ère des révolutions, des nationalismes et des idéologies est désormais close. Les fondamentalismes et les fanatismes religieux représenteraient-ils l’étape actuelle ? Certainement pas pour les vieilles sociétés occidentales profondément marquées par les tragédies à répétition du terrible XXe siècle. En revanche, les mécanismes premiers des collectivités humaines demeurent sans doute valables et constituent de ce fait un ressort de fonctionnement premier sur lequel il est possible de re-construire. Dans ce sens, l’adage on ne possède que ce qu’on peut défendre reste un principe de base de toute démarche en la matière. Défendre sa terre et ses biens a été en effet de tout temps, et dans toute société, une motivation essentielle des individus ainsi que le relève notamment Carl Schmitt dans sa théorie du partisan, le combattant tellurique qui se bat pour ses foyers (pro aris et facis) alors que l’État a abandonné la lutte : « Le partisan représente encore une parcelle de vrai sol ; il est l’un des derniers à monter la garde sur la terre ferme, cet élément de l’histoire universelle dont la destruction n’est pas encore parachevée. » Plus loin, c’est Hobbes dans son Léviathan qui rappelle que le droit à l’auto-défense est un droit naturel et que, comme tel, il ne peut être cédé par aucune convention : « L’obligation des sujets envers le souterrain s’entend aussi longtemps, et pas plus, que dure la puissance grâce à laquelle il a la capacité de les protéger. En effet, le droit que, par nature, les humains ont de se protéger eux-mêmes, quand personne d’autre ne peut le faire, ne peut être abandonné par aucune convention. » Dans le même sens, dans son deuxièmeTraité du gouvernement civil, Locke explique que la première loi de la nature est celle de la conservation de soi-même : « Celui qui tâche d’avoir un autre en son pouvoir absolu, se met dans l’état de guerre avec lui... Car j’ai sujet de conclure qu’un homme qui veut me soumettre à son pouvoir sans mon consentement, en usera envers moi, si je tombe entre ses mains, de la manière qui lui plaira, et me perdra, sans doute, si la fantaisie lui en vient. En effet, personne ne peut désirer de m’avoir en son pouvoir absolu, que dans la vue de me contraindre par la force à ce qui est contraire au droit de ma liberté, c’est-à-dire, de me rendre esclave... et la raison m’ordonne de regarder comme l’ennemi de ma conversation, celui qui est dans la résolution de me ravir la liberté, laquelle en est, pour ainsi dire, le rempart. » 
         En la considérant ainsi brièvement sous cet angle, la philosophie occidentale semble contenir toute une culture de la légitime défense formant le socle des libertés politiques. Sur cette première base, on peut ensuite tenter d’ébaucher la configuration de ces nouveaux espaces autonomes de décision et d’action en se demandant comment réoccuper cette coquille vide qu’est devenu l’État postmoderne, cet espace post-étatique livré à la foule et aux réseaux de tous ordres sous la surveillance de milliers de caméras.

    Bernard Wicht, Europe Mad Max demain ?

    http://www.oragesdacier.info/

  • PS : mieux vaut un député véreux qu'un député FN

    Le PS avait appelé à la démission de Thévenoud. Ce n'est pas le cas pour Sylvie Andrieux, poursuivie pour détournements de fonds publics, condamnée à de la prison ferme et actuellement en procédure d'appel. Un reportage montre que le PS ne souhaite pas la démission de Sylvie Andrieux... pour ne pas avoir une législative partielle qui entrainerait une victoire du FN.

    Michel Janva

  • Réforme du collège : "la droite sait qu'elle est complice de ce qu'elle dénonce"

    Éric Zemmour fait ce rappel utile, en évoquant notamment la loi Haby sur le collège unique et le "bloc de compétences" entériné par François Fillon.


    Réforme du collège : "La droite sait qu'elle... par rtl-fr

    Michel Janva

  • Attentats albanais, manifestations de rue… que se passe-t-il vraiment en Macédoine ?

    Plusieurs milliers d’Albanais, de Turcs et de Macédoniens ont manifesté ce 17 mai contre le gouvernement et, comme à Kiev en Ukraine, ils campent devant le Parlement.

    Le 9 mai dernier, un commando d’Albanais armés envahit la ville de Koumanovo dans l’ex-République yougoslave de Macédoine et sème la terreur. Le bilan est sanglant : 22 morts, 30 arrestations et un quartier complètement dévasté par les combats. Le terrorisme albanais sévit dans le sud de la Serbie, au Kosovo et en Métochie, depuis la fin des années 90, et a provoqué même une guerre civile en Macédoine en 2001. Depuis, il faisait moins de bruit mais, à la petite semaine, poursuivait son œuvre dévastatrice de purification ethnique sur les terres qu’il réclame au nom de la Grande Albanie.

    Il est primordial de se rappeler que ce sont des pays de l’OTAN qui ont financé, formé et soutenu ces terroristes afin de faire exploser la Serbie, qui avait eu le mauvais goût de ne pas vouloir intégrer le giron atlantiste. Si certains terroristes ont troqué, depuis, leurs treillis pour des costumes de politiciens, d’autres poursuivent le combat à l’ombre et tous reçoivent leurs ordres des mêmes mécènes occidentaux.

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  • Islamisation : deux mosquées à Mantes-la-Ville ? (Présent 8356)

    Islamisation : le premier maire FN des Yvelines et d’Ile-de-France, Cyril Nauth, se trouve confronté à deux projets d’installation de mosquées dans sa commune. Mantes-la-Ville deviendra-t-elle Mantes-les-Deux-Mosquées ?

    Découvrez-vous aujourd’hui ces deux projets de mosquées ?
    Découvrir est un bien grand mot. Mon prédécesseur, Monique Brochot, a élaboré un projet de lieu de culte musulman pendant la campagne électorale des municipales. Il s’agissait d’installer une salle de prière dans l’ancienne trésorerie, qui appartient à la communauté d’agglomérations (CAMY), afin de remplacer la salle de prière de la rue Salengro, qui pose des problèmes d’exiguïté et de salubrité. Le montage était le suivant : la CAMY vendait les locaux à la commune de Mantes-la-Ville et celle-ci les revendait à l’Association des Musulmans de Mantes-Sud (AMMS).8356-P1
    Ma victoire a modifié la donne. J’ai refusé de signer l’acte de vente qui était prévue le 15 mai 2014, un mois après les résultats. Depuis, la situation n’avait pas évolué. Or j’ai appris il y a quelques jours, en même temps que tout le monde, que le préfet des Yvelines, Érard Corbin de Mangoux, a écrit au président de la CAMY pour lui demander de se saisir à nouveau du dossier et d’éventuellement vendre la trésorerie à l’AMMS, sans passer par la mairie de Mantes-la-Ville. Selon le préfet, en l’état actuel des choses il y a un risque de troubles à l’ordre public : l’ancien lieu de culte, celui de la rue Salengro, est toujours occupé par l’association musulmane, illégalement puisqu’il y a une procédure d’expulsion.

    Que va-t-il se passer maintenant ?
    La vente de l’ancienne trésorerie est censée passer en délibération lors du prochain conseil communautaire, qui a lieu mardi soir. Personnellement, d’ici là j’aurai rencontré le président de la CAMY, Paul Martinez, pour lui demander de retirer, provisoirement ou définitivement, cette délibération. J’ai plusieurs arguments à faire valoir que j’ai déjà notifiés par courrier à tous les conseillers communautaires (sachant qu’ils sont quatre-vingts élus, dont sept élus Front national, ceux-ci tous de Mantes-la-Ville).

    Et le deuxième projet ?
    Un des arguments du préfet est qu’il n’y a pas d’alternative au projet de l’AMMS. Mais une autre association, El Fethe, annonce avoir en vue un local pour un lieu de culte. Il faut savoir qu’El Fethe est en conflit avec l’AMMS, laquelle a été créée, manifestement, afin de rabattre des voix musulmanes vers le vote socialiste : plusieurs membres de l’AMMS étaient sur la liste de la candidate socialiste, dont la volonté de bénéficier d’un vote communautariste musulman était manifeste. Le projet d’El Fethe poserait moins de problèmes a priori que le projet de l’AMMS. La trésorerie sur laquelle l’AMMS a jeté son dévolu est située à côté d’un cimetière, sur un des axes de la ville et en face d’une des principales salles des spectacles : on déplace le problème. D’autres élus avaient émis des réserves, le Front national n’a fait que dire les choses de façon plus directe et plus virile. Le projet d’El Feth sera étudié, mais, dans un premier temps, mon objectif est d’empêcher la vente de la trésorerie.

    Comment réagissent les Mantevillois ?
    Le Parisien a titré : « La ville FN pourrait accueillir deux mosquées. » C’est provocateur. Après tout, il est possible qu’aucun des projets n’aboutisse… J’espère que le président de la CAMY saura nous écouter. Il a obéi au doigt et à l’œil du préfet : il reçoit le courrier le 11 mai et la question est mise à l’ordre du jour du 19 ! Jusqu’à maintenant, le président de la CAMY m’avait assuré qu’il ne vendrait jamais directement la trésorerie à l’AMMS, parce qu’il avait pris note de mon opposition et qu’il était respectueux de la démocratie. Qu’il ne contraindrait aucun maire, quel que soit le projet. Tout le monde l’admet : cette histoire de salle de prière a joué un grand rôle pendant la campagne des municipales et a été déterminante dans la victoire d’un candidat FN. Les Mantevillois étaient hostiles à ce projet. Imposer ce projet de mosquée un an après les élections serait odieux et scandaleux.

    Entretien avec Cyril Nauth, propos recueillis par Samuel Martin

    http://fr.novopress.info/187774/mosquees-mantes-ville-present-8356/

  • Quelqu'un a des nouvelles de Robert Chardon ?

    Robert-ChardonOn apprenait il y a quelques jours que le maire UMP de Venelles, Bouches-du-Rhône, avait été frappé sur Twitter d'une sorte de "délire paranoïaque"a en prescrivant l'interdiction du culte musulman en France, et que dans la foulée, il aurait été "interné d'office" (certains médias ont dit plutôt "hospitalisé"), et exclu ipso facto de l'UMP. Depuis, silence radio.

    François Falcon revient sur cette affaire sur Boulevard Voltaire, et s'étonne surtout du black out des journaux français, qu'il juge inquiétant :

    "Constatant que nombre de commentateurs soutenaient sa provocation, les journaux qui avaient relayé l’information de son internement pour islamophobie sans sourciller ont ensuite observé un blackout complet.

    L’Affaire a cependant fait réagir bien au-delà de nos frontières et l’imprudent Robert Chardon a eu les honneurs duWelten Allemagne, duIndependenten Grande-Bretagne et même duTimes of India. À croire que son propos a réveillé un puissant désir refoulé. Les réseaux sociaux sont également en alerte depuis quatre jours, ce qui rend le silence des médias français d’autant plus étrange, voire très inquiétant.

    Inquiétant tout d’abord parce que la nouvelle de l’internement forcé d’un élu sur le motif d’un simple tweet dérangeant, nouvelle qui a tenu pendant plusieurs jours de version officielle, aurait dû susciter un immense bruit au pays des droits de l’homme et des Charlie autoproclamés.

    Ce type de méthode était pratiquée en Russie à l’époque soviétique, mais sous Poutine, de tels abus de pouvoir ne se produisent plus. C’est une méthode de régime totalitaire, ni plus ni moins.

    Les officiels en ont, semble-t-il, pris conscience et ont légèrement rétropédalé : d’après le sous-préfet d’Aix, Robert Chardon aurait en réalité été interné dans le cadre des soins qu’il subit depuis quelques semaines et non pas en raison de ses propos.

    Le problème, c’est que Robert Chardon est soigné pour un cancer de la bouche, lequel n’est généralement pas traité dans les hôpitaux psychiatriques et que l’on ne voit pas bien ce que le sous-préfet, représentant du ministre de l’Intérieur, vient faire dans ce dossier médical.

    Sans doute est-il encore trop tôt pour s’alarmer et l’on n’ose imaginer un seul instant que la République qui se réclame de ces droits de l’homme issus de l’habeas corpus britannique de 1679 en soit réduite à employer des méthodes de monarque absolu, en l’occurrence la méthode des lettres de cachet, les cachets chimiques en sus.

    Pour rassurer ceux qui s’inquiètent de son sort et qui craignent que l’on soit en train de soigner l’élu de sorte que ses propos deviennent réellement incohérents, le mieux serait simplement de le présenter au public, libre de ses mouvements et de ses paroles et dans l’état où il se trouvait jeudi soir, la dernière fois qu’il s’est entretenu par téléphone avec un journaliste."

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La GPA bientôt imposée à la France par l’Union européenne

    La semaine dernière le Tribunal de Grande Instance de Nantes a obligé la transcription sur les registres de l’état-civil des actes de naissance de 3 enfants nés à l’étranger par GPA (qui est pour le moment, interdite en France).

    Désavouant ainsi les jugements rendus par le parquet de cette même ville, le TGI a considéré que la primauté de l’intérêt supérieur de l’enfant avait priorité sur l’intérêt général, obéissant ainsi aux arrêts rendus par la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme).

    Le gouvernement français se trouve devant une situation intenable entre la loi nationale et la législation européenne.


    En octobre 2014 notre Premier Ministre affirmait : « La reconnaissance des enfants nés par GPA restera interdite en France »

    Ce n’est plus qu’une question de temps et cela malgré l’opposition et les déclarations de Manuel Valls : « Il est inimaginable d’automatiser la retranscription des actes de naissance étrangers aux régistres d’état-civil français, ce qui équivaudrait à accepter et normaliser la GPA »

    Et nos lois l’interdisent formellement.

    La France européenne n’est plus maîtresse de ses décisions ni de ses lois puisque, quand elle les applique l’Europe la condamne.

    En matière d’état-civil le parquet de Nantes était, jusqu’à présent, seul compétent pour toute la France du fait de la présence dans cette ville du service national qui lui est dédié. Il s’était opposé à la transcription des actes de naissance d’enfants nés en Ukraine, en Inde et aux USA.

    Notre justice, jusqu’à aujourd’hui, considérait que l’autorisation de la GPA en France porterait atteinte à l’état-civil de l’enfant car elle serait assimilée à une supposition d’enfant : donc une infraction qui condamne le fait de prêter à une femme un accouchement qui n’a pas eu lieu.

    Pour cette décision la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) en juin 2014 : notre pays n’avait pas le droit de refuser la transcription d’actes d’état-civil pour des enfants nés par GPA aux Etats-Unis.

    La Cour européenne avait décrétée que : « Si la France avait le droit d’interdire la GPA sur son territoire, elle ne pouvait porter atteinte à l’identité des enfants nés de mères porteuses à l’étranger en refusant de les reconnaître. »

    Il s’agit là d’un véritable et grave problème pour notre pays car on donne ainsi la nationalité française à des enfants nés hors de France, puisque cette nationalité française serait acquise de droit quand l’un des deux parents est français et devrait donc être officialisée, en attendant l’autorisation de la GPA !

    La France n’aura pas d’autre choix que d’accepter un jour prochain la « gestation pour autrui » respectant ainsi la justice européenne qui a une valeur supérieure à nos législations internes.

    Et cela sans aucun doute à la très grande satisfaction de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira qui, après le mariage pour tous verra le feuilleton se poursuivre avec la PMA puis la GPA et puis plus tard ??

    Le gouvernement français se trouve devant une situation intenable entre la loi nationale et la législation européenne.

    Dans l’état actuel des choses il ne peut que s’incliner devant le diktat européen (*).

    Manuel Gomez, 18/05/2011

    Note : « Après l’espoir, la douche froide. Le parquet de Nantes vient de faire appel des jugements rendus le 13 mai lui ordonnant d’inscrire à l’état civil français les actes de naissance de trois enfants nés par gestation pour autrui (GPA) à l’étranger: en Ukraine, en Inde et aux Etats-Unis. »
    (Libération.fr – 18/05/2015 – 19.40)

    http://www.polemia.com/la-gpa-bientot-imposee-a-la-france-par-lunion-europeenne/