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  • Manifestation dimanche en soutien aux chrétiens d'Orient persécutés

    Cette manifestation a lieu dans le cadre de l'association "Nouveaux Martyrs", dont l'une des premières réussites a été d'avoir en quelques semaines, suscité et obtenu la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire sur le financement de Daech : les djihadistes tirent une grande part de leurs revenus du pétrole que nous mettons dans nos voitures pour partir en week-end. "Ils nous vendront jusqu'à la corde pour les pendre" : Lénine ne savait pas à quel point il était visionnaire.

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    Cette manifestation se veut un hommage pour ces hommes qui sont morts pour leur foi, d'une manière exemplaire, sous le couteau des bouchers. C'est bien le moins que nous pouvons faire.

    Mais elle veut aussi donner un visage, une voix, et des bras à l'idée que cette barbarie est inacceptable. Nous ne pouvons la cautionner par un silence ou une indifférence complice. 

    Forts de notre premier succès, l'étape suivante est le niveau Européen, par lasaisie du procureur de la cour pénale internationale. Et c'est en cela que vous pouvez donner par votre présence davantage de poids à cette nouvelle action.

    Sur ce lien la réalité brutale d'une décapitation islamiste. Ce sont des images atroces (attention aux âmes sensibles), filmées avec jubilation par des tortionnaires. Les regarder en face est un choc : voilà ce dont l'être humain est capable, voilà ce qu'est pour partie l'Islam, voilà peut-être ce à quoi nous aurons à faire face dans un avenir proche.

    A dimanche : 15H, angle Avenue de Suffren / Avenue de Ségur, près de l'UNESCO - Paris 75007.

    Michel Janva

  • Les sournois et les escrocs

    Les revenus des  retraités baissent chaque année, les commerçants, artisans, entrepreneurs sont  écrasés  par les charges, les taxes, un fiscalisme confiscatoire qui touche à des degrés divers tous  les Français qui ont la chance de travailler. Des contribuables  matraqués, spoliés, invités   à se serrer la ceinture de plusieurs crans,  qui ont assisté aux révélations sur l’évasion fiscale du ministre Cahuzac, la «phobie administrative» du secrétaire d’Etat Thévenoud, les frasques coûteuses du conseiller élyséen Morelle ou encore  les frais de taxi abracadabrantesques de l’ex-présidente de l’INA socialiste, Agnès Saal. Cette dernière a été  en toute « logique » et comme un ultime bras d’honneur à la France d’en bas, recasée au ministère de la culture  par Fleur Pellerin. Mais si, vous savez,  ce ministre qui n’a pas le temps de lire…Ces dernières heures, les   Français ont appris  que leurs impôts ont servi au fan de foot barcelonais Manuel Valls pour se rendre à Berlin dans un  jet gouvernemental (l’addition se monte à 20 000 euros) avec deux de ses enfants pour la finale Barça-Juventus.  Le Premier ministre ne pouvait ignorer que cette escapade, sous prétexte de rencontre avec des pontes de l’UEFA,  serait dévoilée. Autant dire que sa tentative de justification   en dit long sur son  mépris des Français  mais aussi sur les habitudes de la caste au pouvoir,  totalement déconnectée du réel,  du « ressenti » de nos compatriotes.

    Une élite républicaine qui se félicite d’une nouvelle utilisation du château de Versailles pour célébrer l’art dit  contemporain  avec  l’arrivée dans ses jardins  des œuvres du citoyen britannique  Anish Kapoor.  « Né à Bombay en 1954 », célébré,  honoré internationalement, lauréat  de nombreux prix,   Commandeur de l’Empire britannique, membre de la Royal Academy of Arts  relate sa fiche Wikipédia, « Anish Kapoor a des origines juives irakiennes par sa mère. Il a vécu dans un kibboutz en Israël entre 1971 et 1973, où il a étudié le génie électrique. Son niveau en maths étant insuffisant, Kapoor est parti pour Londres pour devenir artiste en suivant les cours de la Chelsea School of Art and Design. Il monte sa première exposition à Paris en 1980 et rencontre très vite le succès public et critique ».

    Invité par la présidente du château de Versailles, Catherine Pégard, M. Kapoor a « (transformé) Versailles en parc d’attractions » souligne un article mis en ligne ces derniers jours sur le site du Monde. Au nombre des  six pièces de l’exposition, « une reprise paresseuse du dispositif permanent qu’il a placé en 2004 dans le Millennium Park de Chicago et qui se nomme Cloud Gate »,   « il y  aurait donc un vagin de dix mètres de haut dans les jardins de Versailles, sur la longue pelouse qui s’étend jusqu’au Grand Canal. C’est son auteur (…)  Anish Kapoor qui l’a dit – avant de démentir l’avoir dit, dans la tradition des polémiques douteuses : ce serait  le vagin de la reine qui prend le pouvoir ».

    Clou de ce   « spectacle »,  que l’on est tout à fait en droit de trouver très laid et malséant affirme Bruno Gollnisch, Le Monde précise que « la sculpture en question est une longue et haute forme en métal, composée d’un pavillon largement ouvert que prolonge un cylindre riveté; que la structure est allongée sur une masse chaotique de grosses pierres grises et de terre noirâtre qui semblent avoir été choisies pour leur peu de charme ; et enfin qu’une fosse a été creusée à proximité, fosse dont les parois et le fond sont enduits de rouge carmin, couleur que l’on retrouve sur l’un des blocs, appuyé au tube de métal, lui-même brun rouille. Le titre originel n’est pas Queen’s Vagina, mais Dirty Corner, coin sale ».

     La  grande classe … dans ce  lieu, symbole mondialement connu  du grand siècle français, mais M.  Kanpoor l’a aussi précisé: «j’ai eu l’idée de bouleverser l’équilibre et d’inviter le chaos». Comme c’est  innovant et original…

    « Plus que d’une création, il s’agit d’une attraction, dont on ne doute pas qu’elle ravisse les groupes… » tacle non sans perfidie l’auteur de l’article du Monde.   Un coin sale qui  amuse paraît-il  certains touristes et fait se pâmer la critique bien-pensante. L’académicien et spécialiste des avant-gardes,  Jean Clair, le notait   en octobre 2014 dans Valeurs  actuelles,  à propos du plug anal de McCarthy érigé  place Vendôme:  la bêtise conformiste  des mutins de panurge  défendant cet art contemporain là est abyssale.  « Il faudrait le génie d’un Jonathan Swift pour décrire le spectacle dérisoire et grotesque de ce micromilieu de gens extrêmement riches, extrêmement élégants, extrêmement raffinés, soi-disant extrêmement cultivés, se rencontrant, se pavanant, se congratulant, gloussant autour de cet objet que vous pouvez acheter dans un sexshop pour 6,99 euros…(…).  C’est d’autant plus étonnant que ceux qui promeuvent cet art sont des gens dont la fortune est fondée sur l’exploitation des aspects les plus raffinés, les plus éthérés, les plus sophistiqués des passions humaines, les parfums, la mode, le luxe… C’est une relation curieuse qu’on n’a jamais vue à aucune époque, une espèce de carnaval des fous. »

    Un carnaval des fous d’une civilisation agonisante, dont les œuvres ne feront même pas de belles ruines, mais des fous qui ont le sens des affaires à défaut d’autres choses. Dans Le Figaro, l’écrivain Christian Combaz  dévoilait à notre avis très justement  la nature de cette  opération Anish Kanpoor  qui succède à Versailles aux  opérations Takashi Murakami et   Jeff Kooons  : «  une sournoise et lucrative opération de spéculation financière ».

    «La raison pour laquelle le vagin de la reine n’est pas installé sur le parking du centre commercial des Quatre Temps près de la Défense, ni dans les plaines de Seine et Marne, ni sur une piste désaffectée de l’aéroport du Bourget, est que l’artiste doit faire photographier sa gueule de conque (ce Dirty Corner, NDLR)  en présence du château de Versailles. En somme c’est un gros selfie à dix millions .Mais on ne comprend toujours pas où est l’intérêt. Ne vous inquiétez pas, l’artiste, ses galeristes, ses sponsors, les compagnies financières qui sont derrière l’opération, eux, ont très bien compris l’intérêt. L’intérêt est de 10 à 20%. La cote d’Anish Kapoor grimpe tous les ans à la faveur de ces opérations publiques. Ensuite, comme ses homologues, il inonde le marché de pièces moins monumentales, que les investisseurs brésiliens ou chinois s’arrachent non à cause de leur valeur très hypothétique, mais parce qu’elles permettent de dégager une plus-value considérable sur quatre à dix ans. L’investissement de départ permettrait d’inférer aisément ce que rapporte, à ses organisateurs, ce schéma de Ponzi (montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants, NDLR) . Mais curieusement on n’en connaît jamais le chiffre. On ne le saura, comme pour Madoff, qu’après l’effondrement de la pyramide. »

    Faut-il s’étonner de ce que l’Etat français  prête les joyaux de notre  patrimoine pour appuyer  la promotion-spéculation financière à ce type d’escroquerie artistique ? Non hélas, mais comme Bruno Gollnisch, nous suivrons avec intérêt les pistes de réflexion et les travaux  que ne manqueront certainement pas de porter à notre connaissance, notamment sur ces questions,   le nouveau  collectif  baptisé  Clic ( Culture, Libertés, Création) présidé  par  Sébastien Chenu et dont Gabriel Robin sera le secrétaire général.

    http://gollnisch.com/2015/06/10/les-sournois-et-les-escrocs/

  • Le Qatar, grand argentier du terrorisme islamique

    Florian Philippot n’a pas de souci à se faire dans son éventuel procès contre le Qatar. C’est une agence officielle américaine qui livre dans un Nième rapport les preuves du financement de mouvements terroristes par le Qatar.

    Péché par action, péché par omission, c’est en substance ce que révèle le rapport du « Congressional Research Service » à propos du financement de mouvements terroristes par le Qatar.
    Cette agence, dépendante du Congrès des Etats-Unis pointe ainsi du doigt le manque de vigilance du Qatar vis-à-vis du financement des activités terroristes.

    Si l’Emirat dispose d’un cadre juridique approprié pour identifier et empecher les mouvements financiers vers des entité terroristes, l’application effective de la lutte contre le blanchiment d’argent en faveur du terrorisme fait défaut

    Mieux, certains personnalités sont pointées du doigt dans des opérations de financement du terrorisme et notamment d’Al-Qaïda. Le rapport cite nommément Salim Hassan Khalifa Rashid al Kuwari et Abdallah Ghanem Mafuz Muslim al-Khawar comme généreux donateurs de la cause du djihad. Rashid al Kuwari est apparenté à l’ancien ambassadeur du Qatar en France, maintenant en poste à Washington.

    Des preuves à la pelle
    Le document vient appuyer une pléthore d’autres rapports, dont celui publié en septembre 2014, par le Trésor américain. On y découvrait le nom de grands argentiers des mouvements fondamentalistes, dont l’État islamique ou le Front Al-Nosra.
    En décembre 2013, Abderrahman Bin Umayr Al Nuaymi, un qatarien, militant des droits de l’homme et président d’Al KaramaFoundation , basée en Suisse, est désigné comme un Global Terrorist, agissant pour le compte d’Al-Qaïda. D’autres bailleurs de fonds, comme Salim Hassan Khalifa Rashid al Kuwari et Abdallah GhanemMafuzMuslim al-Khawar, des personnages vivant au Qatar ont été signalés par les agents américains.
    Les pays occidentaux financent eux-même indirectement des groupes terroristes par l’intermédiaire du Qatar. En effet, ce pays joue souvent le role d’intermédiaire pour la libération d’otages en payant les rançons aux organisations terroristes. Mais chut ! La France ne négocie pas avec les terroristes. Ce n’est que par méchanceté que New York Times nous pointe du doigt comme le pays qui verse le plus de rançons pour libérer ses otages.  

     

    Une stratégie, trois objectifs
    A noter que dans un pays comme le Qatar, il ne s’agit pas forcément que d’une politique d’État monolithique, chaque clan ayant ses protégés, une caractéristique commune à tous les Émirats du Golfe. Mais tous concourent au même triple objectif du Qatar :

    • Contrer l’influence du grand rival souadien dans la région, en sponsorisant des groupes concurrents de ceux soutenus par Ryad. Ainsi, le Qatar a choisi de soutenir l’EI contrairement à l’Arabie Saoudite qui continue de financer le Front Al-Nosra.
    De même, le Qatar soutient-il les Frères musulmans, qui n’ont pas bonne presse à Ryad.

    • Lutter contre le croissant chiite, un objectif stratégique partagé par toutes les pétro-monarchies. Le financement du terrorisme et la déstabilisation de la région vont dans le sens de la lutte contre l’influence de l’Iran, de la Syrie des Alaouites – le régime de Bachar El Assad-, des zones chiites d’Irak et du Hezbollah au Liban.

    • Et naturellement, répandre sa vision de l’Islam dans le monde. Cela passe par le financement de mosquées et d’Imams un peu partout, mais aussi par le soutien au Frères Musulmans en Egypte et en Tunisie lors des « Printemps Arabes ».

    Le Qatar, bailleur de fonds de la France
    Tout cela n’est finalement pas très grave pour nos gouvernants. Si Sarkozy a pu être raillé pour ses affinités avec les émirs qataris, son successeur a joyeusement chaussé ses babouches, grâce à quoi le Qatar achète

    des Rafale et plein d’autres coûteux jouets et investit massivement dans notre pays. Le fonds souverain qatarien était notamment propriétaire en 2013 de 12,8 % de Lagardère, de 7,5 % d’EADS, de 5,6 % de Vinci, un peu moins de 5 % de Veolia, de 3 % de Total, un peu moins de 2 % de Vivendi et de.

    En novembre 2013, le Qatar a indiqué vouloir investir 10 milliards d’euros « pour prendre des parts dans des grands groupes français, monter des projets ensemble ou faire des partenariats dans des pays tiers ». En outre, un fonds franco-qatari à destination des PME françaises, dont le montant total atteindra 300 millions d’Euros a été lançé à cette période.

    Nous vous épargnerons enfin la pléthore d’investissements immobiliers qataris sur le territoire, pour souligner à quel point l’Émirat a fait un travail formidable avec le PSG et la lutte contre l’homophobie. D’ailleurs, le Qatar soutient les lumières et la démocratie dès qu’il le peut, ainsi, l’ancien ambassadeur (le cousin du type qui finance le terrorisme) avait récompensé d’un prix de dix mille euros des hommes aussi remarquables que Jean Daniel ou Emmanuel Todd, Régis Debray, Jean Plantu et une brassée de politiciens français de tous bords…

    Est-ce pour toutes ces bonnes raisons que nos services de sécurité affirment n’avoir jamais trouvé de preuve de financement des terroristes par le Qatar, ce qui permet à notre diplomatie de continuer à frayer avec les sympathiques Qataris en toute bonne conscience ?
    Seules de mauvaises langues se permettraient de tels amalgames stigmatisants !

    http://fr.novopress.info/188792/le-qatar-grand-argentier-du-terrorisme-islamique/#more-188792

  • Conférence du C.N.C: La jeunesse au pouvoir - Lille - 27/06/15

    Ancien cadre identitaire, activiste catholique, Julien Langella nous propose ici, notamment au travers d'une passionnante évocation historique, un ouvrage de combat et d'espoir. Plus qu'un livre, un appel. Un appel à reprendre notre destin en mains, à réinvestir l'espace public, le coeur de la Cité, à refuser de continuer à être "représentés" par les domestiques de l'oligarchie, à reconquérir nos vies, à balayer nos peurs et à redevenir maîtres d'un avenir qui ne doit plus être une simple et morne fatalité. L'ouvrage se compose également de deux entretiens exclusifs avec Alain de Benoist et Dominique Venner.

    Les éditions du Rubicon

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    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Rappel : La France a payé 58 millions de dollars à Al-Qaïda depuis 2008

    Selon une enquête du New York Times du 29 juillet 2014, Al Quaïda a reçu depuis 2008, plus de 125 millions de dollars !!! Quoi ? Comment ? Et oui, 125 millions de dollars récoltés uniquement grâce aux rançons payés par les occidentaux pour obtenir la libération de leurs otages. 
    Toujours selon cette enquête, la France est le principal pourvoyeur de fonds de l’organisation terroriste. Elle aurait versé à elle seule 58 millions de dollars. Ces sommes, toujours selon le New York Times seraient versées directement par l’état ou alors par des intermédiaires comme Areva ou les pays amis du golf, au premier rang desquels le Qatar. 
    Dans cet article, Vicki Huddleston, ancienne ambassadrice des États-Unis au Mali dénonce : « Les Européens ont beaucoup de comptes à rendre. Ils mènent une politique hypocrite. Ils paient des rançons et ensuite nient les avoir payées. Le danger n’est pas seulement que ça fait grandir le mouvement terroriste, c’est aussi que ça rend tous nos citoyens vulnérables ». Déclaration effroyablement prémonitoire. Le 13 septembre 2014, très énervé par l’exécution de 3 otages anglo-saxons, Barack Obama lui-même confirme: « Le président français, François Hollande, dit que son pays ne paie pas de rançons aux terroristes, alors qu’en réalité, il le fait »
    Dimanche, la plupart des dirigeants européens vont venir verser des larmes de crocodile sur les morts provoqués par des mouvements terroristes qu’ils ont largement contribué à financer. François Hollande, accusé par Obama de payer des rançons aux terroristes sera à la tête de cette grande marche contre… le terrorisme. Comprenne qui pourra. 
    Inconséquence ou incompétence ? 
    Quoi que… Cette fois, ce n’est pas seulement une minute de silence qu’on va nous demander, mais plutôt 2 ans et demi de silence, le temps d’arriver aux prochaines élections. Avec un « Patriot Act » à la française si besoin. Hollande n’est pas plus bête que Bush et les français ne sont pas plus intelligents que les américains. 
    Nous sommes tous des charlots. 
    Vive la République, Vive la France, Vive l’hypocrisie

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • « Nos amis » dans leurs oeuvres

    Barack Obama poursuit la politique de ses prédécesseurs  visant à garrotter la Russie poutinienne renaissante après  70 ans de communisme et les mauvaises années Elstine.   Washington est aujourd’hui à l’œuvre dans le jardin russe,  dans  une vaste  entreprise  de déstabilisation  de l’Ukraine,  comme ce fut le cas hier ( ?) en Asie centrale. Cela n’empêche pas le président des Etats-Unis, depuis le  sommet du G7 en Bavière hier lundi (la Russie en  a été de nouveau exclue)  de s’en prendre à son homologue russe. Il a poussé ses alliés à prendre de nouvelles sanctions contre Moscou, les précédentes ayant  été  maintenues  en mars dernier par  l’Union dite «  européenne »… Du haut de sa politique impériale, de sa  faramineuse dette publique et de ses quarante millions de pauvres, M. Obama  a pris la pose du donneur de leçons :  « (Vladimir Poutine) doit prendre une décision.  Souhaite-t-il continuer de ruiner l’économie de son pays et l’isoler davantage au nom de la recherche insensée de la gloire passée de l’empire soviétique, ou peut-il admettre que la grandeur de la Russie ne dépend pas de la violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté d’autres pays ? ». Dans la bouche  d’un président américain  le propos ne manque pas  de sel !

    C’est  Israël  qu’a choisi  pour sa part Nicolas Sarkozy, il y  effectuait un nouveau déplacement  hier et a été reçu par le président israélien Reuven Rivlin et le Premier ministre Benjamin Netanyahou, pour attaquer la société française de téléphonie Orange. Celle-ci est  actuellement en conflit avec l’opérateur israélien  Partner Communications Company, par le   biais duquel, via une franchise,  elle est implantée   dans l’Etat hébreu. Orange entend en effet   retrouver la maîtrise totale de sa marque. Une  mauvaise idée ?  En déplacement au Caire le  3 juin, Stéphane Richard, PDG d’Orange, avait déclaré que si cela était possible il cesserait les  activités d’Orange en Israël tout en critiquant les « activités (de Partner) dans les colonies juives du territoire palestinien de Cisjordanie».

    Une déclaration assimilée à une demande de boycott du type de la campagne BDS initiée et soutenue en France principalement par l’extrême  gauche, qui a déclenché la fureur des responsables israéliens contre M.  Richard. Depuis Jérusalem, Nicolas Sarkozy  a  fait savoir que   «  Stéphane Richard  viendra ici s’expliquer ». « Le boycott d’Israël est inadmissible. Je ne dis pas qu’il y avait une volonté de boycott de la part de cette entreprise (Orange), mais je dis que ce n’est pas comme ça qu’on fera la paix ».

    Benjamin Netanyahou avait intimé l’ordre à l’ambassadeur d’Israël  en France de rompre tout contact avec Stéphane Richard, lequel devant le tollé international, a pris le chemin de Canossa  et promis au vice-Premier ministre israélien, Silvain Shalom, de ne pas réitérer de tels propos à l’avenir. «M. Richard a présenté ses excuses concernant les remarques qu’il avait faites lors d’une conférence en Égypte et m’a affirmé être un ami d’Israël. Il a personnellement présenté ses excuses, ainsi qu’au nom de sa société, et a affirmé qu’ils condamnaient toute forme de boycott» a précisé M.  Shalom.

    « La sécurité  d’Israël est le combat de ma vie »  déclarait encore il y a peu M. Sarkozy,  qui,  reprenant quasiment  mot à mot le discours de M. Netanyahou,    a critiqué l’éventuel  accord sur le nucléaire iranien que les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni  et l’Allemagne tentent de boucler avant la fin du mois. «  L’accord qui est en train d’être discuté est condamnable, à la fois sur la méthode de négociation et sur l’accord. Avec cet accord, j’affirme qu’on reconnaît à l’Iran maintenant explicitement le droit de poursuivre l’enrichissement et de conduire des activités de recherche et de développement (…).  C’est un changement profond de la mise en œuvre du régime de non-prolifération qui ouvre potentiellement la voie à un risque grave de course aux armements nucléaires dans la région », notamment pour des pays comme «  l’Arabie saoudite » et « la Turquie » a affirmé président des Républicains lors d’une conférence stratégique à Herzliya.

    Rappelons de nouveau  que les leçons de prudence de M.  Sarkozy sont assez sidérantes émanant  du responsable de la catastrophique liquidation de la Libye, laquelle  a conduit  à une explosion du terrorisme, de l’immigration clandestine,   à la déstabilisation de toute une partie de L’Afrique.  Si aujourd’hui risque de prolifération nucléaire  il y a affirme Bruno Gollnisch, le plus dangereux émane de   l’Etat islamique (EI), qui chercherait à se procurer l’arme atomique notamment via des contacts noués au Pakistan.

    EI,  ce  Frankenstein islamiste qui viole, mutile, torture, assassine  indistinctement  chiites, sunnites, alaouites, chrétiens et yézidis qui résistent ou  refusent la dhimmitude.   Un Golem  djihadiste crée,  modelé, instrumentalisé   largement par les Etats-Unis,   comme l’avait d’ailleurs indiqué le  général Vincent Desportes,  ancien directeur de l’Ecole de Guerre,  lorsqu’il avait été auditionné  devant une commission parlementaire de notre assemblée nationale.  Une politique  que M.  Sarkozy a  alors suivi, en fidèle  vassal atlantiste, lorsqu’il a été décidé d’armer les miliciens extrémistes pour faire tomber  le régime laïque  syrien, mission sacrée poursuivie par François Hollande et Laurent Fabius…

    Un rapport  de la Defense Intelligence Agency  qui a été déclassifié en mai  par la justice américaine suite à un procès intenté à l’administration fédérale par un  groupe conservateur,  l’a confirmé. Il est précisé dans ce document daté d’août 2012, que les Etats-Unis et leurs alliés désireux de liquider   Bachar-el-Assad ne pourraient que se féliciter  de l’installation d’un califat  salafiste sur au moins une portion du territoire   syrien.

    Un  vœu partagé, au nom d’une synergie d’intérêts mais répondant à des motivations diverses, par la Turquie,  une partie au moins  des stratèges, géopoliticiens et politiciens  au pouvoir  en Israël,   « nos amis » qataris et    saoudiens… D’ailleurs nous n’avons guère entendu les droits de l’hommistes de l’RPS  sur la peine confirmée par le justice saoudienne ce dimanche  à 10 ans de prison et 10 000 coups de fouet échelonnés   pour insulte à l’islam à l’encontre du  blogueur Raef Badawi.  Après tout et selon le bon mot d’Eric Zemmour, il est vrai  l’Arabie saoudite peut être appréhendée  comme « un Etat islamique qui aurait réussi »…

    http://gollnisch.com/2015/06/09/nos-amis-dans-leurs-oeuvres/