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  • Douze ans de chaos au Proche-Orient : le FN avait (encore) vu juste

    Une fois n’est pas coutume, l’hebdomadaire Minute a  apporté cette semaine  son soutien  à Florian Philippot. Nous l’avons évoqué, le  vice-président du FN  se retrouve « traîné devant la justice française par le Qatar » pour avoir, notamment lors d’un débat sur BFM le 19 janvier dernier,  face au député socialiste Alexis Bachelay, vice-président du groupe d’amitié France-Qatar, évoqué l’implication de cet émirat dans le financement du terrorisme  fondamentaliste. Si l’empathie des dirigeants de l’RPS, qui font pourtant  profession de droit de l’hommisme,  pour ce totalitaire  et richissime petit  pays peut sembler « étrange », les affirmations des dirigeants frontistes ne   reposent pas sur  du vent.   Un constat, ou à tout le moins une  hypothèse disent les frileux,  étayé par moult rapports émanant de différents gouvernement –dont ceux récemment  du Trésor  et du secrétariat d’Etat américains- les déclarations, études  et analyses de nombreux spécialistes du renseignement et autres  journalistes d’investigation.

     Au-delà même du cas du Qatar ou de l’Arabie saoudite,  c’est bien  le jeu trouble de certain cénacles à   Washington, avec le soutien  de quelques-uns  ses alliés atlantistes,   qui  est aussi plus largement en accusation.   Le grand imam de l’université Al-Azhar du Caire,  Ahmed Al-Tayyeb, avec lequel s’est entretenu  fin mai Marine Le Pen dans la capitale égyptienne, n’a pas hésité à pointer l’instrumentalisation cynique des milices djihadistes par des Etats occidentaux  qui affirment les combattre. Invité  au congrès   coorganisé par la communauté de Sant’Egidio à Florence (Italie)  mardi dernier, Ahmed Al-Tayyeb ne s’est pas contenté de prôner le « dialogue entre les civilisations. »

     Un article du quotidien La Croix relayant une dépêche de l’Afp le rapporte, « cette figure de  autorité de l’islam sunnite », pour « sa première visite officielle en Europe depuis sa prise de fonction en 2010 » a relayé  « l’avis de  l’homme de la rue arabe , qui pense que l’Occident  n’est pas du tout étranger  à l’apparition de Daech (Etat islamique, NDLR)  et  n’est pas sérieux  dans son opposition au groupe islamiste. »

     Selon l’imam, « les armes de Daech sont des armes américaines», « l’Amérique et le monde auraient ainsi pu démanteler Daech  en un seul jour  mais cet  ordre mondial veut le chaos ». « L’État Islamique est fonctionnel pour les grandes puissances qui ne veulent pas que cette région se développe aux côtés d’Israël  a-t-il affirmé. »

     Un chaos islamo-djihadiste généré directement il y a douze ans  par l’éradication   programmée par l’Oncle Sam  de l’Irak de  Saddam Hussein. Il convient de le rappeler à l’occasion de la mort le 5 juin de l’Irakien  Tarek Aziz à l’âge de 79 ans,   ministre des Affaires étrangères  de 1983 à 1991 puis  vice-Premier ministre  jusqu’à la destruction de cet Etat laïque.

     Très malade –diabétique, il souffrait aussi de problèmes artériels  et cardiaques-  condamné à une mort lente, Tarek Aziz  l’attendait  comme une délivrance. Arrêté à son domicile,  emprisonné en 2003, remis par les Américains au pouvoir chiite, il  avait été condamné à mort en 2010 sous le chef d’accusation de  «meurtre délibéré et crimes contre l’humanité».  En l’embastillant, en le tuant à petit feu, on  a voulu faire taire Tarek Aziz, l’empêcher de dire  sa vérité. « Je crois en la parole des témoins qu’on assassine » disait Pascal …

     Peine capitale prononcée,  rappelait Jean-Michel Vernochet sur Boulevard voltaire,  en raison de «la répression contre les partis religieux chiites, ceci après l’attentat dont il est l’objet en 1979 à Bagdad, à l’université Al-Moustansiriya. Le Conseil de la Révolution adopte alors une résolution punissant de la peine capitale la simple appartenance au parti Al-Daawa et à l’Organisation de l’action islamique (…). « Remarquons que notre chère intelligentsia n’en finit jamais de se lamenter sur le sort des résidents des  couloirs américains de la mort» , « mais (n’a) jamais un traître mot sur les inhumaines conditions de détention d’Aziz. Deux poids, deux mesures. »

     Sur le site du Point, en octobre 2010,  le journaliste Pierre Beylau  notait pourtant que « le rôle » de ce fidèle de Saddam Hussein,  « le tenait fort éloigné des actes de répression  (…). La peine capitale est infligée à cet homme malade de 74 ans pour un motif des plus flous, son rôle dans l’élimination des partis religieux. Il ne s’agit évidemment pas de justice mais d’une pure vengeance politique. »

     « Jadis, soulignait-il,  Tarek Aziz était reçu dans toutes les capitales occidentales avec les honneurs dus à son rang. Il était le numéro deux et la figure présentable du régime de Saddam Hussein. On lui déroulait le tapis rouge à Paris, on l’appréciait à Washington (…). C’est lui qui avait négocié en 1984 le rétablissement des relations diplomatiques américano-irakiennes avec l’administration de Ronald Reagan ».«Vous appréciez beaucoup en France les dirigeants du Golfe. Mais lorsqu’ils viennent chez vous, ils s’intéressent aux call girls. Moi je vais à l’Opéra, nous confia-t-il un jour un tirant sur son éternel Havane ».

     Un homme cultivé, francophile, francophone  qui, écrivait  pour sa part  M. Vernochet, était  « né de confession catholique en 1936, près de Mossoul, région aujourd’hui ravagée par l’État islamique ». « Assyro-Chaldéen », «  Tarek Hanna Mikhaïl (Jean-Michel) Issa adhéra très tôt à la doctrine du nationalisme arabe, le Baas, qui selon lui  associe le socialisme au panarabisme, liant ainsi l’homme à sa culture, à son vécu et à sa civilisation . Idéologie conçue par le chrétien syrien Michel Aflak, dont la statue sera brisée à la chute de Bagdad. Après la défaite, à l’issue de la guerre israélo-arabe de juin 1967, l’année suivante, en juillet 1968, Saddam Hussein et Tarek Aziz, en charge de la presse, organisent le coup d’État qui portera le Baas au pouvoir. Un binôme inamovible jusqu’à la chute du régime vingt-quatre ans plus tard en mars 2003 ».

     Un dirigeant irakien  qui était pénétré de  l’importance  civilisationnelle de voir perdurer les communautés chrétiennes  dans ce Proche-Orient  berceau du christianisme. Une  conviction partagée par Saddam Hussein sous l’autorité duquel les chrétiens d’Irak étaient protégés,  comme ils le sont encore dans les zones encore aux mains du régime du  baasiste Bachar el-Assad en Syrie. Dans une  conférence sur l’islamisme donnée à Nantes le 6 juin,  notre camarade Thibaut de La Tocnaye  rappelait notamment qu’à la fin des années 80, l’Irak avait fourni  des armes aux combattants chrétiens libanais pour un montant de  plus d’un milliard de dollars…

     En septembre 2005, une délégation de l’association humanitaire dirigée par Jany Le Pen et Jean-Michel Dubois,  SOS enfants d’Irak –un million  de bébés et de gamins  irakiens furent victimes du blocus décrété par les Etats-Unis dans les années 90-   s’était rendue en Jordanie pour y  apporter une aide matérielle aux réfugiés irakiens, rencontrer des officiels. Délégation, à  laquelle s’était joint Bruno Gollnisch,  qui  lors de ce déplacement avait pu aussi  manifester son soutien à  la femme de Tarek Aziz et à sa famille, quasiment privées de tout contact avec ce dernier.

    Bruno Gollnisch  était au nombre des parlementaires qui,  «(n’abandonnant)   pas les gens dans la détresse », avait porté le cas de Tarek Aziz « devant le Parlement européen, pour tenter de réveiller la conscience des Européens, de faire bouger les choses». «Le sort réservé au chrétien Aziz expliquait alors Bruno,  est emblématique de celui des autres chrétiens d’Irak depuis l’occupation de leur pays par l’armée américaine . Une communauté chrétienne menacée comme elle ne l’a jamais été depuis la création de l’Etat irakien ».

     Le moins que l’on puisse dire est que ces dix dernières années, les craintes et les avertissements de Bruno Gollnisch,  du FN et de ses dirigeants ont été tragiquement confirmés par les faits. Un Front National qui avait (encore) vu juste.

    http://gollnisch.com/2015/06/12/douze-ans-de-chaos-au-proche-orient-le-fn-avait-encore-vu-juste/

  • Le 9e Rima rend hommage aux Hmongs qui ont combattu en Indochine

    Une cérémonie en hommage aux combattants hmongs s’est déroulée ce lundi matin au quartier du 9e Rima à la Madeleine, à l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux morts pour la France en Indochine.
    Sept habitants de Cacao ont été décorés de l’étoile forêt. Pendant la guerre d’Indochine (1946-1954), cette médaille était remise aux éclaireurs indochinois qui se distinguaient par leur courage et leur combativité. Aujourd’hui, le 9e Rima la remet toujours à ses meilleurs combattants. Sur les sept Hmongs décorés hier, quatre ont combattu aux côtés des Français, trois sont des descendants de combattants.

  • "Faire sauter les digues avec le Front national"

    C'est la grande peur de la gauche. Dans le Vaucluse, le président sortant, le socialiste Lovisolo déclare :

    "Après les premières séances publiques et les réunions des différentes commissions, force est de constater que l'accord moral, le pacte de confiance et de responsabilité passés avec la Droite républicaine est mis à mal par le président Maurice Chabert. Je crains que nous allions vers un blocage de l'institution, et ce ne sera pas de notre fait, nous la Gauche."

    Qu'est-ce qui, aujourd'hui plus qu'en mars, pourrait rendre cet accord caduc ?

    "Au lendemain du premier tour, pour faire barrage à l'Extrême Droite, nous avons retiré nos candidats arrivés troisièmes et qui pouvaient se maintenir, et nous avons appelé à voter pour le binôme UMP. Nous avons fait le job, et bien au-delà. Nous pouvons considérer que, d'une façon ou d'une autre, la Gauche est partenaire de la victoire UMP dans 5 des 6 cantons où la Droite a été élue. Aujourd'hui, Maurice Chabert semble l'avoir oublié et préfère visiblement s'appuyer sur l'Extrême Droite que sur la Gauche pour gouverner le Département. Nous le constatons au sein des commissions ou lors de la mise en place des différentes structures, comme le Sdis. [...]

    "Maurice Chabert est en train de poser un marqueur en instaurant de fait une cogestion avec le FN. Il fait sauter les digues entre la Droite républicaine et l'Extrême Droite. À quelques mois des Régionales, c'est un véritable tournant et je souhaite vivement que soit reposée à Gauche la question du désistement républicain."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Europe veut la PMA pour tous (Présent 8374)

    Le 8 juin, le Parlement européen a voté par 321 voix pour et 281 contre, une résolution qui entre autres, vise à « encourager les états membres à promouvoir la PMA » (procréation médicalement assistée) en l’étendant à tous, dont les homosexuelles. L’assemblée de Strasbourg apparaît une nouvelle fois comme le principal foyer de subversion des mœurs et de la loi naturelle dans l’espace européen.
    La résolution Noichl, du nom de l’élue sociale-démocrate qui l’a déposée, viole également le principe de subsidiarité qui, officiellement du moins, est celui de l’Union européenne. La famille, l’éducation, la santé, restent de la compétence des États, la PMA ne devrait donc pas être traitée par l’Europe, mais celle-là le fait quand même grâce au cheval de Troie de l’égalité entre les sexes et au nom de la lutte contre les discriminations. Le rapport s’intitule : « la stratégie de l’Union européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes pour 2015-2020. »8374-P1
    En réalité, ce que l’on veut imposer, c’est l’égalité de genres. Le mot « genre » revient 83 fois dans la résolution qui exhorte les États à développer « une stratégie anti-discrimination plus vaste et à établir une feuille de route distincte pour les personnes LGBTI », c’est-à-dire homosexuelles et transsexuelles. En conséquence, elle incite « à promouvoir la procréation médicalement assistée et à mettre un terme à la discrimination dans l’accès au traitement favorisant la fertilité et à l’aide à la procréation ».
    Certes, une résolution parlementaire n’est pas contraignante juridiquement, mais elle est fortement incitative, elle indique aux États ce qu’ils devraient faire, sous peine de déroger à l’égalité et à se rendre coupables de « discrimination » : c’est le chantage au politiquement correct. C’est aussi un appui pour fonder les réclamations éventuelles de particuliers devant la Cour européenne des droits de l’homme.
    Le gouvernement français, lui, est acquis ! Il soutient à Strasbourg ce qu’officiellement il refuse à Paris ! En effet, Manuel Valls, par l’intermédiaire du Secrétariat général du gouvernement, a demandé, dans un courriel du 30 mars, aux députés européens français de voter en faveur de la résolution de Maria Noichl, alors que François Hollande a annoncé qu’il attendait, pour se prononcer sur la PMA pour les célibataires, l’avis du Comité consultatif national d’éthique !
    La résolution demande également de « remettre en question les stéréotypes et les structures, ainsi qu’à partager les exemples de bonnes pratiques visant à vérifier si le matériel pédagogique utilisé jusqu’à présent représente les rôles des femmes et des hommes de manière stéréotypée ». Les bonnes pratiques ayant remplacé les bonnes mœurs, il s’agit sans doute de censurer, d’expurger, d’interdire les livres scolaires qui ne seraient pas conformes à l’idéologie du genre. L’Église catholique ayant renoncé à l’index, les élus européens vont-ils en restaurer un autre qui condamnera les instruments pédagogiques jugés sexistes ? Là-dessus, Marie Noichl peut compter sur Najat Vallaud-Belkacem qui est déjà à l’ouvrage.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • « Le Nouveau Moyen Age » de Nicolas Berdiaev

    Le socialisme vu par Berdiaev

    ♦ Ivan Blot, homme politique, essayiste, écrivain…

    Nicolas Berdiaev serait, avec Ivan Iline, le philosophe russe préféré de Poutine. Dans son livre Le Nouveau Moyen Age, au chapitre intitulé « Démocratie, socialisme et théocratie », il présente une analyse du socialisme particulièrement profonde. Pour lui, le socialisme est à l’opposé de la démocratie, car il a ses projets a priori qu’il veut imposer au peuple. « D’après son type psychologique, le socialisme n’est pas sceptique, il est la foi, il prétend être une nouvelle foi pour l’humanité. » Son laïcisme de façade est mensonger. « Le socialisme utopique de Saint-Simon et le socialisme « scientifique » de Karl Marx se présentent avec les mêmes prétentions que la religion : ils veulent avoir un rapport intégral envers la vie, résoudre toutes les questions de la vie ».

    Pour Berdiaev, «  le socialisme a un caractère messianique » (*).


    Le socialisme est oligarchique et non démocratique

    La domination du monde doit revenir à l’idée de prolétariat et non au prolétariat réel. « Sous ce rapport, le socialisme n’est pas un réalisme empirique mais un idéalisme. C’est une minorité élue, la poignée la plus consciente, qui s’avère porteuse de l’idée et connaître la vérité. La plénitude du pouvoir doit appartenir à cette minorité élue. Sous ce rapport, le socialisme est oligarchique et non démocratique. »

    2 BerdiaevAu nom de l’idée, on peut exercer la violence contre le peuple empirique de fait. On peut et doit forcer le peuple à réaliser l’idée socialiste.

    Selon Berdiaev, « le socialisme nie en principe la souveraineté du peuple, la libre manifestation de la volonté du peuple et le droit de chaque citoyen à prendre part à la manifestation de sa volonté. Il est en cela essentiellement opposé à la démocratie. » Pour les socialistes, on peut brutaliser la majorité dite réactionnaire car on considère qu’elle est dans les ténèbres. (…) Le socialisme est fondamentalement intolérant et exclusif, il ne peut pas selon son idée, laisser la liberté à ses adversaires, à ceux qui ne pensent pas comme lui. Il est obligé de nier la liberté de conscience. Il est le système du Grand Inquisiteur dont parle Dostoïevski. » Il veut faire le bien des hommes et décider de la destinée des sociétés humaines en niant la liberté de l’esprit.

    Berdiaev va au cœur philosophique du socialisme : « Une société et un Etat socialistes sont de type confessionnel et sacral, et non laïc et séculier. Dans un Etat socialiste, il y a une confession dominante et ceux qui appartiennent à

    Nicolas Berdiaev

    Nicolas Berdiaev

    cette confession dominante doivent avoir des droits privilégiés. Cet Etat n’est pas insensible à la foi, il n’y est pas indifférent comme un Etat libéral démocrate et républicain, il décrète sa vérité et contraint à la suivre. Ceux qui ne reconnaissent pas la foi socialiste doivent être mis dans une situation analogue à celle des Juifs dans les sociétés chrétiennes théocratiques anciennes. (…) En cela réside l’opposition essentielle entre un Etat socialiste et un Etat démocratique de droit », un Etat républicain. Ce dernier ne prétend jamais au pouvoir sur les âmes humaines, il connaît ses limites. Le socialisme veut dresser mécaniquement les âmes humaines. Il aspire pour cette raison au monopole de l‘éducation.

    Le socialisme, un nouveau Moyen Age

    Selon Berdiaev, « la démocratie est humaniste. Le socialisme est déjà de l’autre côté de l’humanisme. Le socialisme est une réaction contre l’histoire moderne et un retour au Moyen Age, mais au nom d’un autre Dieu. Le nouveau Moyen Age doit être semblable à l’ancien, il aura sa propre théocratie à l’envers. Mais quand prend fin le royaume humaniste, le royaume de l’humanité séculière, alors se dévoilent des abîmes opposés. L’Etat socialiste marche vers la théocratie et a des prétentions théocratiques. (…) La société, la collectivité sociale devenue une nouvelle idole devient un despote sans limites ». La liberté est gravement menacée.

    Ivan Blot, 6/06/2015

    Note :
    (*) Nicolas Berdiaev, Le Nouveau Moyen Age, L’Age d’homme, 1985, p. 119.

    Nicolas Berdiaev Le Nouveau Moyen Age. Réflexions sur les destinées de la Russie et de l’Europe (Novoe Srednevekov’e, 1924), éd. L’Age d’homme, 1986.

    http://www.polemia.com/le-nouveau-moyen-age-de-nicolas-berdiaev/

  • La Dissidence française : Bilan du rassemblement pour Calais

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    Le dimanche 7 juin dernier, une centaine de militants patriotes, nationalistes et dissidents se sont rassemblés à Calais pour soutenir l’action de Kevin Reche et du collectif Sauvons Calais contre l’immigration sauvage et clandestine. Étaient notamment présents : Yvan Benedetti, représentant Jeune Nation ; Kevin Reche, pour le collectif Sauvons Calais ; Thomas Joly, pour le Parti de la France ; le sulfureux pamphlétaire Daniel Conversano ; et Vincent Vauclin pour la Dissidence Française.

    Voici le texte de l’intervention de Vincent Vauclin lors de ce rassemblement historique :

    « Mes chers camarades, je serais bref : il est pour nous inacceptable que la ville de Calais et ses habitants soient pris en otages, victimes des délires cosmopolites d’une oligarchie complètement déconnectée du réel, victimes de l’anarchie migratoire et du laxisme délirant des autorités.

    Oh bien sur, nous serons accusés de xénophobie, de racisme, de véhiculer la « haine », par ces élites politico-médiatiques toujours prompts à nous donner des leçons, à nous attaquer, à nous diffamer.

    Qu’ils nous montrent l’exemple, dans ce cas ! Qu’ils les accueillent tous ces migrants dans leurs beaux appartements du XVIème arrondissement de Paris !

    En attendant, nous nous organisons. Malgré leur interdiction, nous sommes présents aujourd’hui, comme nous l’étions hier, et comme nous le serons demain, pour dénoncer ce scandale qui dure trop longtemps.

    Mais nous ne sommes pas qu’une force d’opposition, nous sommes aussi une force de proposition ! Ainsi, jeudi dernier, et pour la première fois, quatre organisations nationalistes et patriotes se sont rassemblées autour d’un programme commun : le Plan d’urgence pour Calais, qui fut cosigné par le Parti de la France, le collectif Sauvons Calais, Jeune Nation, et la Dissidence Française.

    Ce plan d’urgence tient en quatre points, et vous pourrez le retrouver aisément sur Internet. Je les résumerai rapidement :

    1. Nous exigeons l’intervention immédiate des forces de l’ordre pour procéder à l’interpellation et à l’expulsion de l’ensemble des immigrés clandestins. Nous demandons également la création de Comités d’Autodéfense Populaire, en concertation avec les forces de l’ordre, afin de permettre aux Calaisiens de se défendre par eux-même.

    2. Nous exigeons la dissolution immédiate des associations immigrationistes qui, par leurs actions, se rendent complices des passeurs, du viol de la Loi Française, et des conséquences dramatiques associées.

    3. Nous exigeons l’arrêt immédiat de l’immigration légale et clandestine, la restauration de nos frontières nationales, et donc évidemment, la suspension des accords de Schengen.

    4. Nous exigeons l’organisation sans délai d’une politique de remigration, fondée notamment sur une révision rétroactive des conditions d’attribution de la nationalité Française, sur l’expulsion des criminels étrangers, et sur l’arrêt des pompes aspirantes de l’immigration (allocations sociales et familiales).

    Mes chers camarades, je vous remercie de votre présence, de votre attention, je vous rappelle que vous pouvez retrouver ce Plan d’urgence pour Calais sur Internet. Je vous invite à le télécharger, à l’imprimer, à le diffuser autour de vous, et à soutenir l’action de Kevin Reche et de son collectif, Sauvons Calais. Merci. »

    Galerie :

    Notre Plan d’urgence pour Calais :

     

    notreplandurgencepourcalais

     

    http://la-dissidence.org/2015/06/11/bilan-du-rassemblement-pour-calais/separateur

  • LE PARTI DE LA FRANCE fait FRONT à ASNIÈRES

    Le Parti de la France sera présent à l’élection municipale partielle d’Asnières-sur-Seine, ces 14 et 21 juin, dans le cadre du FRONT MUNICIPAL pour Asnières, conduit par Henri MASSOL. 
    Henri MASSOL a su fédérer autour de lui une large et complète union des Patriotes, très représentative des valeurs familiales et nationales qui sont les nôtres. Eric Pinel, membre du Bureau politique du PDF et ancien Député européen, y figure en troisième position. Le Parti de la France appelle donc les Asniérois à se mobiliser et à voter pour la liste FRONT MUNICIPAL POUR ASNIÈRES.

     

    Le PARTI de la FRANCE

     
    Source: PdF
  • Les Français et les partis politiques : le FN domine le match

    Selon un sondage réalisé par Odoxa pour «Le Parisien»-«Aujourd'hui en France», 9 Français sur 10 ont une mauvaise opinion des partis politiques. Mais le Front national est jugé le plus proche des Français et le plus à même de proposer des solutions efficaces.

    Les deux grands partis de gouvernement à la peine. Et un FN qui se revendique comme le parti antisystème au plus haut : tel est l’enseignement de notre sondage exclusif Odoxa.

    Nous avons demandé à cet institut de classer, dans une forme de match, les sept principaux partis selon trois critères. La proximité avec les Français, l’honnêteté, la capacité à faire des propositions efficaces.

    Verdict, le parti de Marine Le Pen surclasse tous les autres dans deux catégories (il est jugé le proche des préoccupations des Français et celui le mieux capable de proposer des solutions efficaces), n’arrivant troisième (16 %, un point derrière les écolos et le MoDem ex aequo, mais tout de même loin devant les socialistes et les Républicains à 9 et 10 %) que sur le critère de l’honnêteté.

    Un — relatif — revers pour le mouvement d’extrême droite qui a longtemps prospéré sur la dénonciation du « tous pourris », mais pâtit à l’évidence des affaires qui le touchent (les enquêtes judiciaires sur un magot suisse présumé de Jean-Marie Le Pen et sur les comptes de campagne de 2012, le drôle d’emprunt russe…).

    Plus révélateur du climat de défiance, le FN, longtemps tenu comme un parti protestataire suscitant davantage un vote de rejet des autres partis qu’un vote d’adhésion à son propre projet, apparaît ici comme le plus capable de proposer des solutions efficaces : 22 %, devant les Républicains (17 %) et le PS (13 %).

    Le PS et les Républicains paient leur impuissance à lutter contre le chômage

    Explication : dans une France devenue plus « dure » après les attentats de janvier, le FN reste fort sur ses thèmes de prédilection, la sécurité et l’immigration. Mais en plus l’accent mis par le stratège Florian Philippot sur des mesures écosociales d’inspiration gaullo-chevènementiste, loin du libéralisme ou du poujadisme des années 1980, semble porter ses fruits. A l’opposé, ses rivaux du PS ou des Républicains paient leur impuissance, avec Hollande comme avec Sarkozy, à lutter contre le chômage.

    « La présence du FN à ce niveau, alors qu’une large majorité de Français le considère toujours à part du champ démocratique, bouleverse l’équilibre bipolaire habituel de la Ve République, au profit d’un système tripolaire », commente Gaël Sliman d’Odoxa.

    Enfin, quand on les interroge sur le parti le plus proche de leurs préoccupations, les sondés placent là encore le FN en tête, devant le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier séduit d’ailleurs moins les Français que ses homologues grec ou espagnol. 45 % des Français pourraient ainsi voter pour Podemos et 40 % pour Syriza, alors que 25 % seulement se déclarent prêts à le faire pour le Front de gauche.

    notes

    Des partis politiques jugés en panne d'idées, ringards et éloignés des gens

    Dans une aussi vieille démocratie que la France, les résultats du sondage Odoxa pour notre journal ont de quoi surprendre, voire choquer : les Français détestent leurs partis. Seuls 10 % en ont une bonne opinion, dont 1 % une très bonne opinion. Brutal… C’est à droite que l’image des partis est la plus exécrable : 91 % de mauvaises opinions parmi les sympathisants de droite et 96 % parmi les sympathisants d’extrême droite.

    C’est bien simple, les Français ne trouvent que des défauts à leurs formations politiques et aucune qualité. Ils sont jugés trop centrés sur les élections, c’est-à-dire trop boutiquiers (83 %), démagogiques (54 %), inutiles (72 %), pas modernes (85 %), peu féconds en idées nouvelles (86 %), loin des gens (90 %), pas honnêtes, pas crédibles, etc. Gaël Sliman, président d’Odoxa, n’en revient pas : « C’est la première fois que dans une de nos enquêtes-crible ne ressortent que les défauts et aucune qualité. »

    Mais ce rejet des partis est pourtant à pondérer : 70 % de nos concitoyens ne répugnent pas à se définir comme sympathisants d’un parti. Mieux : un gros quart (34 % à gauche, 30 % à droite et 29 % parmi les sympathisants du FN) avoue avoir déjà été ou avoir pensé à devenir adhérents d’un parti.

    Une mauvaise opinion face à de grandes attentes

    Le paradoxe (pour ne pas dire la contradiction) est si fort avec le rejet des partis exprimé plus haut qu’on serait vite tenté de crier à la schizophrénie des Français. Gaël Sliman y voit pourtant une explication plus rationnelle : « En fait, cette enquête confirme à quel point le peuple français est un peuple très politique. Si nos concitoyens ont une aussi mauvaise opinion de leurs partis, ce n’est pas parce qu’ils ne les aiment pas mais tout simplement parce qu’ils placent en eux des attentes tellement hautes qu’ils sont déçus qu’ils n’y répondent pas. » Pour les partis, y a plus qu’à…

    Philippe Martinat

    source : Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFukyFuAAkhawiCQu.shtml