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  • Grexit : la Grèce bientôt éjectée de l’eurozone ?

    Le torchon continue de brûler entre Bruxelles et le gouvernement grec… 
    La réunion des ministres des Finances de la zone euro consacrée à la Grèce s’est terminée sur un échec jeudi soir à Luxembourg. Alors que le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble s’était montré très réservé sur les chances de succès de cette réunion, un membre de son entourage qualifiait hier soir son bilan de « tragique ». De son côté, devant les députés Syriza, le Premier ministre grec s’en était violemment pris lundi aux « institutions » (UE, BCE, FMI, naguère désignés sous le vocable de « Troïka »), dénonçant « La responsabilité criminelle » du Fonds monétaire international. La Grèce est en effet sommée d’accepter en bloc toutes les exigences de ses créanciers institutionnels. Or, si aucun accord n’est trouvé, le pays ne pourra faire face à ses échéances, notamment les 1,6 milliards d’euros qu’elle doit rembourser au FMI avant le 30 juin prochain. Un nouveau sommet, tout aussi improbable, est prévu fin juin.

    Le système financier semble se préparer au défaut du paiement de la Grèce 
    Pour les Grecs, le choix semble être entre un scénario à la Chypriote, c’est-à-dire la confiscation de leur épargne pour renflouer les banques, et une sortie pure et simple de la zone euro, et donc l’introduction en catastrophe d’une nouvelle monnaie. Or, cette dernière, fondée sur une économie exsangue, se traduirait par un effondrement de ce qui leur reste de niveau de vie. Dans les deux cas, c’est un chaos politique et social qui semble attendre le pays. Le parlement grec a entendu mercredi, en présence de M. Tsipras, les premières conclusions des experts qui ont planché depuis avril au sein de la « Commission pour la vérité sur la dette publique ». Selon un de ses membres, la Commission estime que
    La Grèce ne devrait pas payer sa dette, car elle est illégale, illégitime, et odieuse
    et que le pays a été victime « d’une attaque concertée » de ses créanciers uniquement destinée à faire passer la dette qui pesait sur les banques privées, notamment françaises, allemandes et grecques, vers le secteur public grec, c’est-à-dire sur le peuple grec lui-même.

    Bruxelles et Washington redoutent que la Russie ne tire profit de la situation
    Accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, le Premier ministre grec Alexis Tsipras était hier à Saint-Pétersbourg, où se tient un forum économique international. Il doit rencontrer aujourd’hui le président Vladimir Poutine. L’enjeu officiel est une éventuelle participation de la Grèce au projet de gazoduc Turkish Stream du géant russe Gazprom. Un projet qui éveille naturellement l’inquiétude de Washington, qui a demandé mardi soir à la Grèce de prendre une « initiative sérieuse » pour mettre fin au bras de fer avec Bruxelles…

    http://fr.novopress.info/

  • L’Église, gardienne de l'ordre

    Prêchées aveuglément par la République, les valeurs de fraternité et d'amour engendrent la mort. Derrière « Liberté, Égalité, Fraternité », il faut savoir lire, ce que ne font pas conservateurs et libéraux, « Ni Dieu ni Maître ».

    La politique n'est pas la religion, et tous les penseurs classiques ont bien marqué le distinguo, de saint Thomas qui ne bâtit pas une cité théocratique, à Bossuet qui fonde sa politique sur l'histoire sainte et non sur la Révélation. La sottise haineuse et subversive qu'ont suscitée en France, dans certains milieux républicains, les rappels du pape Benoît XVI de principes évidents de la morale du Décalogue, qui n'est que l'exposé de la morale naturelle, nous ont fait penser à certaines pages de Maurras. Illustrons donc ici l'actualité de réflexions générales.

    Fraternité et mort

    Dans l'introduction de son Dilemme de Marc Sangnier 1 Maurras rappelle que la théologie catholique ne s'est jamais abandonnée au vague des sentiments. Il rappelle que la fraternité et l'amour, quand ces vertus avaient été aveuglement prêchées hors du catholicisme, avaient le plus souvent produit « la fraternité et la mort ». Que fit l'Ordre catholique ?

    « Par une opération comparable aux chefs d'oeuvre de la plus haute poésie, les sentiments furent pliés aux divisions et aux nombres de la pensée ; ce qui était aveugle en reçut des yeux vigilants ; le coeur humain, qui est aussi prompt aux artifices du sophisme qu'à la brutalité du simple état sauvage, se trouva redressé en même temps qu'éclairé.

    Un pareil travail d'ennoblissement opéré sur l'âme sensible par l'âme raisonnable était une nécessité d'autant plus vive que la puissance de sentir semble avoir redoublé depuis l'ère moderne. "Dieu est tout amour", disait-on. Que serait devenu le monde si, retournant les termes de ce principe, on eût tiré de là que "tout amour est Dieu" ? Bien des âmes que la tendresse de l'Évangile touche, inclinent à la flatteuse erreur de ce panthéisme qui, égalisant tous les actes, confondant tous les êtres, légitime et avilit tout. S'il eût triomphé, un peu de temps aurait suffi pour détruire l'épargne des plus belles générations de l'humanité. Mais elle a été combattue par l'enseignement et l'éducation que donnait l'Eglise : – Tout amour n'est pas Dieu, tout amour est "de Dieu". Les croyants durent formuler, sous peine de retranchement, cette distinction vénérable qui sauve encore l'Occident de ceux que Macaulay appelle les barbares d'en-bas.

    Aux plus beaux mouvements de l'âme, l'Église répéta comme un dogme de foi : Vous n'êtes pas des dieux. À la plus belle âme elle-même : Vous n'êtes pas un Dieu non plus. En rappelant le membre à la notion du corps, la partie à l'idée et à l'observance du tout, les avis de l'Église éloignèrent l'individu de l'autel qu'un fol amour-propre lui proposait tout bas de s'édifier à lui-même ; ils lui représentèrent combien d'êtres et d'hommes, existant près de lui, méritaient d'être considérés avec lui : – N'étant pas seul au monde, tu ne fais pas la loi du monde, ni seulement ta propre loi. Ce sage et dur rappel à la vue des choses réelles ne fut tant écouté que parce qu'il venait de l'Église même. La meilleure amie de chaque homme, la bienfaitrice commune du genre humain, sans cesse inclinée sur les âmes pour les cultiver, les polir et les perfectionner, pouvait leur interdire de se choisir pour centre. »

    Quel magnifique éloge dans les dernières lignes, éloge de l'Église pour son bienfait social, mais aussi pour son bienfait moral. Si, dans un ordre qui ne nous regarde pas ici, elle prépare les hommes à mériter de vivre dans la Jérusalem céleste, elle est, au temporel, l'héritière de la Cité antique, de l'Ordre romain, elle est garante de la Civilisation.

    Désordre mental

    Que va dresser face à l'Ordre qui nous dit, comme le souligne Maurras, « Vous n'êtes pas des dieux », le désordre mental – moral et politique – qu'incarnent le romantisme et la Révolution ? « Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu... » 2 L'individualisme forcené, métaphysique, moral, esthétique et politique dans lequel est né l'esprit révolutionnaire. Derrière « Liberté, Égalité, Fraternité », il faut savoir lire, ce que ne font pas conservateurs et libéraux, « Ni Dieu ni Maître ».

    Nous commenterons de plus près une prochaine fois ce texte fondamental de Charles Maurras.

    Gérard Baudin L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 12 au 15 avril 2009

    1 - Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) fait partie, avec La Politique religieuse (1912) et L'Action française et la Religion catholique (1913), de La Démocratie religieuse (1921). Rééditée en 1975 (Nouvelles Éditions latines).

     

    2 - Jean-Jacques Rousseau : Emile, L. IV, Profession

  • Régionalisme,Une charte pour quoi faire ? (article paru dans L’Action Française 2000, 18 juin 2015)

    À l’approche des élections, la Charte européenne des langues régionales revient sur le tapis.

     

    Un des ressorts du régime des partis est la soumission des questions les plus sérieuses au calendrier électoral, aux instrumentalisations idéologiques, quand ce n’est pas, plus trivialement, à la sauvegarde des féodalités démocratiquement "légitimées" : ainsi du régionalisme. Dès 1988, le Conseil de l’Europe a mis sur le tapis la question des langues régionales. En 1992 a été adoptée la "Charte européenne des langues régionales ou minoritaires", signée par la France le 7 mai 1999. À ce jour, elle n’est pas ratifiée. Quelques psychodrames ont émaillé les discussions, mettant aux prises ceux qui y voyaient le début de la fin pour l’unité de la France, et d’autres qui y voyaient la perspective d’un épanouissement régional idyllique. Chacun des deux camps avait ses idéologues extrémistes : d’un côté, les super-jacobins, successeurs de l’abbé Grégoire, qui voulait éradiquer dès 1792 les langues régionales ; de l’autre, quelques "identitaires régionalistes" espérant déstabiliser la France...

    La langue de la République

    Le blocage de la ratification tient pour l’essentiel à ce fameux article 2 de la Constitution qui stipule que « la langue de la République est le français ». Certes, interrogeront les facétieux, est-elle pour autant la langue de la France ? À la veille de la Révolution, un quart des sujets du roi étaient des francophones de plein exercice, ce qui n’empêcha ni Malherbe, ni Racine, ni Voltaire… Ni l’édit de Villers-Cotterêts, car le français pouvait être la langue du royaume sans qu’il opprimât, dirait-on aujourd’hui, la société civile.

    Le 28 janvier 2014, les députés ont autorisé la ratification. Jean-Jacques Urvoas, député PS, a proposé une loi constitutionnelle (nécessaire du fait de l’interprétation "jacobine" de l’article 2 de la Constitution) d’initiative parlementaire, dont l’adoption exigeait le vote des deux chambre suivi d’un référendum. François Hollande, par une lettre du 1er juin 2015, vient de couper court au débat en initiant un projet gouvernemental qui évite le référendum et n’exige "que" les trois cinquièmes des voix au Parlement réuni en congrès .

    Et le contenu de cette charte ? Il ne fait que "pointer les diversités" culturelles et la valoriser. Au détriment de la nation ? On peut en discuter, mais, à coup sûr, elle ouvre une brèche dans la doxa jacobine.

    Cette ratification figurait dans les promesses de campagne du président de la République, mais a-t-on jamais vu une promesse tenue simplement parce qu’elle avait avait été faite ? Les élections régionales sont à l’horizon, et quelques voix alsaciennes ou basse-bretonnes sont bonnes à glaner, même en décembre. De plus, c’est une pierre dans le jardin du Front national, qui, sur ce point précis, campe sur des positions archéo-républicaines. Avec un peu plus de nuances que Mélenchon, quand même. Certes, François Hollande joue un coup électoral, mais il serait curieux de voir des décentralisateurs affichés se couper des militants régionalistes en rejetant une ratification que, globalement, ils approuvent.

    Michel Corcelles

    Action Française 2000

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Regionalisme-Une-charte-pour-quoi

  • Génération Identitaire : LETTRE OUVERTE AUX DIRIGEANTS ET MILITANTS DE SENS COMMUN

    Ce samedi 20 juin, Sens Commun, mouvement associé aux Républicains, organise à Lyon des États généraux « de la droite et du centre-droit » sur le thème « Culture & Identité ». A cette occasion, Génération Identitaire souhaite adresser une lettre ouverte aux dirigeants et militants de Sens Commun.

    Nous nous félicitons tout d’abord que la question identitaire s’impose désormais comme une question centrale dans le débat public français, et que d’autres formations politiques aient le courage de s’interroger.

    En effet l’identité ne saurait être une simple variable électorale, ou bien un élément de cosmétique populiste. L’identité est l’élément déterminant dont découle notre modèle de société et même notre vision du monde. Partout la question identitaire s’impose comme la clé des débats et bouleversements politiques intérieurs (immigration, islamisation, filiation, éducation, famille) mais également extérieurs (construction européenne, « migrants », néo-Califat de l’Etat Islamique, Ukraine, etc.).

    L’identité comme fondement d’un sentiment d’appartenance et de communauté, d’une volonté de perpétuation mais aussi de projection vers l’avenir, doit à nos yeux redevenir la ligne directrice des politiques françaises et européennes de demain.

    La question identitaire est aussi au cœur des orientations fondamentales, structurant des choix déterminants pour la pérennité même de notre civilisation telle qu’elle fut forgée à travers plusieurs millénaires, entre sagesse grecque, organisation romaine, et morale chrétienne. Christiane Taubira elle-même avait d’ailleurs parfaitement assumé cet aspect en parlant de « changement de civilisation » au sujet de l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe. Se lever contre ce « changement de civilisation » est sain et légitime, mais pourquoi donc ne pas témoigner de la même audace face à d’autres problématiques entraînant elles aussi un changement de civilisation inéluctable ? Nous pensons évidemment à l’immigration massive et ses conséquences multiples (économiques, sociales, culturelles, sécuritaires, sanitaires), parmi lesquelles en particulier l’islamisation et ses excroissances islamistes et djihadistes. Le changement de civilisation est certain si le changement de peuple en cours continue.

    Si nous avons évidement défilé dans la rue pour défendre la filiation naturelle, considérant la famille comme le premier lieu de la définition de l’identité personnelle et collective, nous avons également fait le choix d’être des « veilleurs » et même des éveilleurs face à l’immigration et l’islamisation.

    Sens Commun est issu de la « génération Manif Pour Tous », génération dont nous avons été nous aussi partie prenante et considérons être à notre façon l’une des incarnations politiques. Sans préjuger des discussions qui se tiendront, nous considérons ces États Généraux comme un signe encourageant vers la prise en compte et la compréhension de la fracture identitaire qui est en train de se jouer sous nos yeux. Pour autant, nous ne pouvons qu’être septiques quant au positionnement de Sens Commun sur l’échiquier électoral, dans l’anti-chambre des Républicains.

    Nous avons manifesté ensemble face à la loi Taubira, partagé le même combat, les mêmes colères et les mêmes espoirs, parfois les mêmes cellules. C’est pourquoi nous ne nous permettrons pas de remettre en cause la sincérité de votre engagement. Permettez-nous néanmoins, de militants à militants, d’en interroger la cohérence. Vous ne défendrez pas l’identité derrière Nicolas Sarkozy, le président ami du Qatar et des islamistes de l’UOIF, le président qui a laissé entré un million d’immigrés en 5 ans, ou aux côtés de la bobo NKM !

    Nous savons que les lignes peuvent bouger, et peut-être tirerez-vous demain les conséquences politiques de vos constats intellectuels sur les lourdes menaces pensant sur notre nation, notre peuple, et notre civilisation. Alors, sans doute, marcherons-nous à nouveau côte à côte !

    https://www.generation-identitaire.com/lettre-ouverte-aux-dirigeants-et-militants-de-sens-commun/

  • Le triste feuilleton grec, révélateur des blocages de la zone euro ?

    Le feuilleton grec continue : depuis plus de cinq ans, c’est « un jour sans fin », éternellement recommencé et une dette qui, elle, s’accroît autant que les misères des Grecs eux-mêmes. Mais qui s’en soucie vraiment en cette Union européenne qui, depuis si longtemps, ne s’adresse qu’au portefeuille des consommateurs et néglige le suffrage des électeurs ? Quant au Fonds Monétaire International, il poursuit son œuvre de destruction des services publics et de tous les obstacles qui peuvent entraver le globalitarisme libéral, quitte à enfermer les peuples dans des pièges d’endettement et à les empêcher de se relever tant que les Etats n’ont pas « réformé », verbe devenu synonyme malheureux de « privatiser »…

    Bien sûr, les Grecs, ou du moins leurs dirigeants démocratiques du moment, ont triché pour entrer dans la zone euro, mais c’est oublier un peu vite qui les ont acceptés dans celle-ci, et pourquoi ! Sans négliger le rôle malsain de certains employés de haut rang de banques comme Goldman Sachs… Et puis, ne disait-on pas à Bruxelles et à Francfort, que la Grèce pesait trop léger pour menacer l’équilibre de la nouvelle zone monétaire en cours de construction ? Aujourd’hui, les regrets que l’on entend émanent souvent de gens qui, au début des années 2000, promettaient à toute l’Union que la monnaie unique permettrait d’écarter toute crise durable et qu’elle était la marque d’une solidarité interne entre les peuples d’un continent riche et développé. Ces mêmes gens qui prédisaient que l’euro protégerait du chômage de masse ! En 2014, l’Union comptait plus de 26 millions de chômeurs et encore plus de travailleurs précaires… Beau résultat !

    Les gauches françaises, dans les années 30, dénonçaient, non sans quelques bonnes raisons (qui n’empêchaient pas, aussi, les mauvaises…), « le mur de l’argent » : depuis, ce mur semble avoir bien grandi et, surtout, s’être bien consolidé, et les inégalités entre les plus hauts revenus du capital et les plus faibles du travail sont devenues démesurées, donc injustes. Pourtant, les mouvements contestataires de ce règne de l’Argent sont peu audibles et presque invisibles, et les voix fortes de quelques polémistes sur ce sujet sont recouvertes par les invectives de ceux qui les dénoncent dans, parfois, de bien mauvais procès et sous l’accusation méprisante et horrifiée de « populisme »… Et l’Argent semble toujours le plus fort, désiré par tous (ou presque…) et, donc, validé jusque dans ses pires aspects, y compris par ceux qui en manquent cruellement mais espèrent, par quelque miracle de jeu, respirer quelques unes de ses effluves, pourtant censées être inodores…

    Ainsi, les Grecs, endettés et révoltés, sont-ils mal considérés par les autres Européens qui s’imaginent passer à travers les mailles d’un filet qui se resserre, que cela soit en France ou en d’autres pays méditerranéens : dans les rues de Paris, la « solidarité avec le peuple grec » se limite à quelques maigres manifestations rituelles d’une extrême-gauche en manque de crédibilité et à quelques graffitis dans les couloirs du métro, parfois accompagnés de fleurs-de-lys stylisées. C’est bien peu, tout de même !

    Il serait plus simple, pour le royaliste que je suis, de reprendre le discours « raisonnable » des économistes et des socialistes, et de vilipender à mon tour ces « maudits Grecs qui menacent l’Europe » : mais, justement, je suis royaliste et je n’oublie pas que la justice sociale est « chose royale », au-delà même du fait historique que l’inventeur de cette formule n’est autre que le roi Louis XVI en personne, au temps où sa tête était encore bien assurée sur son tronc !

    Je n’oublie rien des fautes passées commises par les Grecs mais je n’exempte pas non plus de leurs responsabilités ceux qui les ont poussés au dilettantisme économique, et j’aspire à une plus grande sévérité à l’égard de ces derniers et une plus juste clémence à l’égard des premiers. Au-delà, je souhaite et prône une réflexion digne de ce nom (et des enjeux économiques et sociaux) pour sortir la Grèce de cette ornière fatale et établir un nouvel équilibre des forces économiques, politiques et sociales en Europe, en France bien sûr et au-dehors. Mais en Grèce comme ailleurs, il faudra en passer par la (re)construction d’Etats politiques forts et susceptibles, non seulement d’être écoutés et respectés par leurs citoyens mais aussi et surtout par les grands groupes financiers et industriels qui prônent la gouvernance pour mieux saboter ou contourner les gouvernements souverains…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1229:le-triste-feuilleton-grec-revelateur-des-blocages-de-la-zone-euro-&catid=49:2015&Itemid=60