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  • Le ramadan, une perversion du carême ?

    Alors que les médias nous saoulent d’informations et de commentaires sur le ramadan, que les supermarchés dressent ostensiblement  des rayons dédiés, ressortons ces quelques remarques pertinentes d’Yves Daoudal :

    Le ramadan n’est pas seulement une mauvaise copie du carême, c’est une perversion du carême (comme de nombreuses pages du Coran sont une perversion de la Bible, etc.).
    Le symbolisme du jeûne de carême est, notamment, la purification de l’âme par le retranchement de la nourriture du corps (car le jeûne purifie le corps). Mais le ramadan, c’est le contraire.
    Car si l’on jeûne dans la journée, la nuit on fait bombance (et on digère dans la journée). Dans les pays musulmans, la consommation alimentaire augmente de 30 % pendant le ramadan.
    (C’est pourquoi chez nous toutes les chaînes de supermarchés ont leurs rayons spécial ramadan, alors que, si le carême était vécu par les catholiques comme 40 jours de jeûne, il ne pourrait pas y avoir de rayons spécial carême, pour la bonne raison que le jeûne de carême c’est une réelle privation.)
    L’orgie de nourriture est telle que les hôpitaux sont pris d’assaut par des malades qui présentent tout l’éventail des pathologies liées à la surconsommation de nourriture (et grasse, et sucrée…), depuis la simple indigestion jusqu’aux crises cardiaques.
    Et il y a des émissions spéciales à la télévision pour demander aux gens de se modérer et donner des recettes de plats moins riches. En ce temps de dictature hygiéniste, le ramadan devrait être interdit.

    http://www.contre-info.com/le-ramadan-une-perversion-du-careme#more-13935

  • Carl Lang commente l’actualité – Invasion: églises transformées en mosquées ? alternative: Hongrie, Danemark – FN

    Vendredi 19 Juin 2015

    Sujets abordés : 
    • 11000 places d’accueil supplémentaires pour des clandestins… 
    • À Tulles, la liberté d’expression du PDF menacée par une municipalité socialiste délirante… 
    • Quand Dalil Boubaker se livre à une agression de l’âme de la France lorsqu’il veut transformer nos églises en mosquées… 
    • Hongrie, Danemark : une autre voie est possible en Europe 
    • Le Parti de la France offre l’asile politique aux militants, cadres et élus désemparés du parti de Mmes Philippot et Le Pen

    http://www.medias-presse.info/carl-lang-commente-lactualite-invasion-eglises-transformees-en-mosquees-alternative-hongrie-danemark-fn/33644

  • Pour en finir avec l’idolâtrie de la République – Par Guillaume Faye

    La notion de ”république” est devenue un outil idéologique contre la France et son identité nationale. « La République contre la Nation », c’était le titre d’un article sulfureux de Jean Raspail paru voici quelques années dans Le Figaro qui lui valut d’ailleurs des ennuis. Il y expliquait déjà que le concept de ”république” tendait à se substituer au patriotisme charnel et menaçait la démocratie nationale. Et qu’au nom des prétendues valeurs républicaines, on détruisait la Nation. Aimer la République contre la France : histoire d’un adultère.

    Relisons l’histoire

    La notion française de ”république”, extrêmement ambigüe, s’est construite au XVIIIe siècle – notamment dans les sociétés de pensée et dans la franc-maçonnerie – par fascination et imitation de la République romaine (res publica) qui a succédé au régime de la royauté héréditaire. Mais le contresens est total. Dans l’imaginaire du républicanisme français de la Révolution, il s’agit de remplacer une prétendue tyrannie monarchique et aristocratique par un système démocratique et populaire. Or, la République romaine, dont la clé de voûte était le Sénat, fut un régime essentiellement aristocratique entièrement dirigé par la haute noblesse latifundiaire et militaire. À tel point que l’instauration de l’Empire, qu’il faudrait mieux qualifier de principat, par César et surtout par Auguste, était pensé comme une prise du pouvoir par le peuple, dirigé par son représentant et défenseur, l’Empereur (Princeps), contre l’aristocratie sénatoriale oligarchique et ”républicaine”.

    Donc la connexion entre république et démocratie ne va pas de soi. D’ailleurs, remarque aujourd’hui la philosophe Chantal Delsol : « La France est bien davantage République que démocratie ». Elle signifie par là que la République française est devenue le gouvernement d’une oligarchie, dominée par un dogme idéologique, qui ne tient plus compte du peuple autochtone, de ses souhaits et de ses intérêts.

    Il ne faut pas oublier que c’est la Révolution française ”républicaine” qui a produit la Terreur d’État (1792-1794) au nom du Bien commun. Le totalitarisme marxiste stalinien s’en est largement inspiré. Le fanatisme républicain n’est pas une légende. Les massacres des Vendéens, les exécutions capitales d’innocents complets, les expropriations de biens ont été commis au nom de la ”république”. Pendant longtemps, l’idée républicaine s’opposait à l’idée de patrie charnelle. Par la suite, après la chute catastrophique du Second Empire et l’instauration de la IIIe République, cette perspective a complètement changé. La République s’est réconciliée avec l’Histoire de France plurielle – ce que voulait réaliser Napoléon – et a fini par faire la paix avec l’Église catholique, qui, elle non plus, n’était pas exempte de tout péché d’intolérance. Avec la Ve République, un équilibre avait été trouvé, un compromis historique entre État monarchique présidentiel et démocratie ; il ne dura que sous De Gaulle et Pompidou.

    La méritocratie élitiste et égalitaire républicaine, patriote, l’école d’excellence, le refus conjoint de l’étatisme socialiste et du mondialisme, un État régalien mais démocratique, tout cela s’est effondré. La ”nouvelle République” qui nous domine aujourd’hui a tous les inconvénients des pires lubies idéologiques du républicanisme français sectaire, sans retenir les meilleurs idéaux républicains.

    Le concept de ”république” est devenu un fourre-tout

    La ”république” ne désigne qu’un régime politique, et encore, de manière très floue. Elle ne colle pas à une identité nationale et garantit encore moins un système démocratique protecteur des libertés et de la sécurité des citoyens. Bien au contraire. La ”chose publique” n’est que ce que les dirigeants décident de nommer telle, en s’accaparant au besoin ses attributions. En revanche, le concept de ”démocratie” est beaucoup plus clair : c’est l’application de la volonté de la majorité du peuple.

    Dans l’histoire récente, on remarquera que les pires des régimes furent ou sont des ”républiques”. Pensons aux ”républiques socialistes” aujourd’hui disparues, mais aussi aux républiques telles que Cuba ou la Chine ou à toutes celles qui prospèrent en Afrique et en Amérique latine. Sans parler de la république iranienne. Les pays les plus démocratiques ne sont pas toujours des ”républiques”, loin s’en faut.

    Les monarchies constitutionnelles en Europe (où le concept de ”république” n’a aucun sens) seraient-elles réellement moins démocratiques et libres que la France? Grande-Bretagne, Belgique, Espagne, Pays-Bas, Suède, Danemark, Luxembourg, ces pays de monarchie constitutionnelle, sont-ils moins libres que notre République ? Même le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande, membres du Commonwealth, sont formellement et constitutionnellement des États liés au système monarchique britannique.

    En réalité, le concept de ”république” est un fourre-tout. Il peut donner lieu à des autocraties de régimes tyranniques et totalitaires, comme à des régimes réellement démocratiques. Ce qui signifie, en terme de science politique, que le concept de République n’a toujours pas de signification claire. Aujourd’hui en France, cette notion idolâtrée de République sert à déconstruire l’identité nationale et à limiter la démocratie. Comme un couteau suisse, ça peut servir à tout. Les socialistes, furieux, ont même intenté un procès à l’UMP qui a changé son nom en ”Républicains”. On croit rêver… Les oligarques se disputent le monopole du mot fétiche. Mais est-il de droite ou de gauche ? Comme les escargots, il est à la fois masculin et féminin. Asexué.

    Aux USA, la droite, c’est le ”parti républicain ”, et la gauche, c’est le ” parti démocrate”. Dans la sémantique américaine, ”républicain” signifie une appartenance droitière. De même ”libéral” a une connotation de gauche aux USA et de droite en France. Toujours cette distorsion entre les mots et les choses. C’est par imitation des Américains que la droite UMP a choisi l’appellation ”Républicains”. Il ne faut pas oublier que, dans les années 70, l’extrême droite avait créé un faux nez (éphémère) nommé PR ou Parti républicain. Il a été torpillé par l’irruption du Front national.

    Le RPR (Rassemblement pour la République) comme l’UNR (Union pour une nouvelle République) de 1958 et l’UDR de 1968 (Union pour la défense de la République) avaient choisi ce mot de ”république” comme un marqueur contre la gauche marxisante et socialiste. Peine perdue. L’État PS s’est réapproprié le concept de ”république” et le conteste aujourd’hui à la droite.

    Disjonction entre ”république” et France

    Nicolas Sarkozy, dans une récente déclaration, a affirmé qu’il regrettait d’avoir entamé, quand il était Président, un débat sur l’identité de la France. Il aurait mieux fait, dit-il, de parler de l’identité de la ”république”. Aveu significatif de la part d’un homme politique complexé qui partage approximativement, même si c’est en mode mineur, les mêmes présupposés que ses ”adversaires ” de gauche. Pour lui, les valeurs républicaines valent mieux que l’identité nationale. Les barons socialistes pensent la même chose.

    La République, vue par le Parti socialiste, se pose clairement contre le peuple autochtone et pour l’invasion migratoire quand son Premier secrétaire, J-Ch. Cambadélis, profère au dernier congrès de Poitiers cette formule provocatrice et ouvertement antinationale et anti-française : « les socialistes sont pour le traitement républicain de l’immigration, c’est-à-dire que l’on peut s’installer où l’on veut, quand on veut ». Les clandestins qui affluent en masse de toute l’Afrique et du Moyen-Orient ont compris ce message ”républicain”. M. Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, lui aussi grand ami républicain de l’immigration déferlante et de l’islamisation, a déclaré vouloir « créer une République inclusive de tous ses enfants ». Ce nouveau concept (langue de bois) d’ ”inclusion” renvoie à l’utopie de cohabitation communautariste, avec la fin de l’hégémonie de l’identité française sur le territoire national.

    On constate donc que l’idée républicaine actuelle, non seulement n’a plus rien à voir avec la Nation française enracinée dans l’histoire, mais vise à l’abroger. C’est l’utopie marxiste de la table rase, de l’ ”homme nouveau”. On la retrouve dans les récents programmes de l’Education publique qui non seulement prônent la théorie du genre (mal secondaire, car personne ne peut avaler cette ânerie) et torpillent avec persévérance toute transmission de l’identité nationale. Vouloir confondre l’identité de la France (et de l’Europe) avec le concept abstrait et mal clarifié (sémantiquement et historiquement) de ”république” aboutira à un échec certain : la fin conjointe de la République et de la France.

    Les contradictions de l’idéologie républicaine

    Une première contradiction de l’idéologie républicaine actuelle est qu’elle prône à la fois la laïcité – c’est-à-dire la neutralité – de l’État tout en favorisant objectivement l’implantation de l’islam. Et, en même temps, subrepticement, elle s’en prend au catholicisme et elle ferme les yeux sur les exactions antijuives et antichrétiennes de ses protégés.

    La seconde contradiction porte sur le fonctionnement de l’ ‘État républicain. Cet obèse (6 millions de fonctionnaires privilégiés, 57,2% du PIB en dépenses publiques) a réussi ce prodige de faillir dans toutes ses fonctions régaliennes – enseignement public de qualité, sécurité, justice efficace et protectrice, défense des frontières contre les flux migratoires, indépendance nationale – et de restreindre les libertés civiques et économiques par un appareil réglementaire délirant et en inflation permanente.

    Troisième contradiction : la République d’aujourd’hui déteste la démocratie nationale (c’est-à-dire l’avis majoritaire du peuple de souche, la Nation) et lui oppose les ”valeurs républicaines” qui sont tout simplement la justification des privilèges des apparatchiks et des allogènes. Ces derniers sont beaucoup plus choyés et protégés que les citoyens autochtones des classes moyennes et populaires non entretenues par l’État. Les classes moyennes autochtones sont le fondement de toute démocratie et elles sont les cibles, en France, d’une spoliation fiscale unique au monde. En ce sens, l’idéologie marxisante a fait un rapt sur la République.

    Donc, les ”valeurs de la République”, dont on nous rebat les oreilles, ne sont plus respectées : ni l’enseignement public méritocratique, ni la laïcité, ni l’indivisibilité territoriale, ni la sécurité publique, ni la préférence pour la citoyenneté nationale, ni la liberté absolue d’expression, ni l’égalité devant l’impôt et le respect du droit de propriété, ni la souveraineté législative et judiciaire nationale. En général, l’emphase sur les mots sert à dissimuler la disparition des choses. L’idolâtrie idéologique de la République est le signe de sa décrépitude.

    (1) La monarchie française s’est suicidée le jour où Louis XVI a financé et aidé militairement la révolution républicaine américaine des insurgents indépendantistes contre la monarchie anglaise rivale de la France, grâce à M. de La Fayette. L’effet de boomerang a joué et nous avons eu 1789, c’est-à-dire la schizophrénie historique.

    Guillaume Faye

    http://www.gfaye.com/pour-en-finir-avec-lidolatrie-de-la-republique/

  • Civitas manifeste pour les chrétiens d’Orient et réclame des sanctions contre l’Arabie Saoudite et les pays alliés de l’Etat Islamique

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    Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi après midi à Paris à l’appel de l’institut Civitas en soutien aux Chrétiens d’Orient persécutés. La manifestation qui visait les pays complices des persécutions est partie de la place St Augustin pour se diriger vers l’ambassade d’Arabie Saoudite. Ce rassemblement a reçu l’appui de nombreuses personnalités qui ont apporté leur concours au défilé par leur présence ou en relayant l’appel sur différents médias.

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    Sur une des banderoles on pouvait lire: « Il faut sanctionner l’Arabie Saoudite et les autres pays alliés de l’Etat Islamique » avec à l’extrémité une photo de François Hollande serrant la main du roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud d’Arabie Saoudite.

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  • Washington et le mythe de la « Russie isolée »

    La Russie se rapproche de la Turquie ou de l’Égypte, sous les imprécations et les sarcasmes de la petite presse occidentale, plus tellement lue, mais tellement subventionnée…

    Le SPIEF (Saint Petersburg International Economic Forum) ouvre ses portes à Saint-Pétersbourg le 18 juin. Il rassemble soixante-treize nations. Il démontre, s’il en était besoin, l’impact mondial de cette belle cité (on ne va pas la comparer à Las Vegas, tout de même ?), l’intégration aussi de la Russie au « monde des affaires » et surtout au monde. L’importance des BRICS est même reconnue par un Occident jaloux et déphasé qui ne sait comment se féliciter d’avoir fait de la Russie un « pays isolé et condamné par tous sur la scène internationale ». Mais même au niveau européen, on ne peut pas dire que la rencontre de Vladimir Poutine avec le pape François, Renzi et Berlusconi – qui a demandé la fin des sanctions – puisse être perçue comme une démonstration de faiblesse et d’écrasement. Mais passons…

    Sagesse de Dieu, folie du monde, dit saint Paul ; sagesse du monde, folie de l’Occident, pourrions-nous dire ici en rappelant aussi que la Russie se rapproche aussi de la Turquie ou de l’Égypte, sous les imprécations et les sarcasmes de la petite presse occidentale, plus tellement lue, mais tellement subventionnée…

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  • Christian Estrosi hué par des milliers de Niçois en direct sur France 2

    Il n'y a pas que François hollande qui se fait siffler :

    Philippe Carhon

     

  • POITOU-INFO - Rencontres-Charles-Martel 2015 : Synthèse de la journée

  • Quel avenir pour la Grèce, quel destin pour l’UE ?

    Quel avenir pour la Grèce, quel destin pour l’UE ? Un sommet réunissant dirigeants et  ministres des Finances des 19  pays membres  la zone euro se déroule aujourd’hui  avec comme objet  d’éviter à Athènes le  défaut de paiement. Le Monde le résume, «sans décision sur le déboursement d’une tranche de prêts de 7,2 milliards d’euros, Athènes à court d’argent risque de ne pouvoir honorer le 30 juin un remboursement de 1,5 milliard d’euros au FMI, un scénario aux conséquences imprévisibles. La possibilité d’une sortie de la Grèce de la zone euro, même si ce processus inédit n’a rien de mécanique en cas de défaut, est désormais évoquée ouvertement ». Pour rassurer ses créanciers  de l’Union européenne, la Banque centrale européenne et du FMI, « le gouvernement grec est prêt à des ajustements, » comme « l’accélération des suppressions de pré-retraites et la baisse de l’un des seuils de taxation des entreprises ». «Mais la Grèce restera intransigeante sur plusieurs points, a signifié le ministre d’Etat, Nikos Pappas, l’un des chefs de file de la négociation (…): rétablissement du droit du travail, pas de baisse des salaires et des retraites, plan stratégique exhaustif sur le problème de la dette.»

    Bien sûr, très loin s’en faut,  l’Europe  ne serait être tenue comme seule responsable du marasme dans lequel la Grèce est engluée  aux conséquences matérielles extrêmement dures  pour les hellènes  dans leur  vie quotidienne. Nous  avons déjà  pointé sur ce blogue les aberrations du système  grec. Ses gaspillages avec l’argent des contribuable français et européens,  l’irresponsabilité, la corruption,  les  fraudes  a répétition  à tous les niveaux sous le règne des deux partis qui se sont partagés le pouvoir,   depuis  la chute du régime des colonels en 1974 jusqu’à la victoire de Syriza.  Les Grecs qui ne s’embarrassent pas de politiquement correct  constatent d’ailleurs  amèrement que sous la dictature militaire des colonels les autorités ne piquaient  dans la caisse et que la junte avait quitté le pouvoir en laissant des finances saines et  des comptes en équilibre. C’était  bien avant l’adhésion de la Grèce à l’Europe en 1981   et que cette dernière  ouvre  toute grande les cordons de la bourse  …

    Autre sujet d’inquiétude pour les instances  bruxelloises, le rapprochement  entre la Russie et la Grèce. Certes, il existe  des liens anciens entre les deux nations orthodoxes, liées historiquement  notamment  par une lutte et une  solidarité  commune  face à l’oppression qui faisait alors régner l’empire Ottoman sur les peuples chrétiens dans les Balkans.

    Liens qui se sont renforcés depuis l’élection d’Alexis Tsipras, lequel était présent la semaine dernière au Forum  économique international de Saint-Pétersbourg  et qui se sont matérialisés et avec la signature  vendredi d’un accord  entre Moscou et Athènes pour  la construction d’un gazoduc russe sur son territoire,  qui devrait débuter en   2016.

    Un article du quotidien La Croix commentant cet événement  donne la parole à  « Vladimir Fédorovski, romancier et ancien diplomate russe, proche du Kremlin » qui souligne :  L’Union soviétique, puis la Russie, a toujours été liée à nombre de dignitaires de la gauche grecque. »

    « Un accord  avec la Grèce (qui)  permet (à la Russie) de lancer un défi à l’Europe et de tenter d’y rétablir l’influence qu’elle perd depuis l’établissement des sanctions.  Moscou souhaite extraire l’Europe du Sud de l’influence américaine, estime Vladimir Fédorovski. Un éventuel  Grexit, une sortie de la Grèce de la zone euro, irait dans ce sens. La revue américaine de relations internationales  Foreign Policy, dans son édition du 18 juin, ne s’y est pas trompée en qualifiant l’accord gréco-russe de  mauvais pour les États-Unis et l’Otan.Si la Grèce se tourne ouvertement vers la Russie, c’est peut-être aussi pour inciter l’Union européenne à la garder dans son ensemble. Barack Obama ( il l’a réaffirmé le 8 juin lors du sommet du G7 en Bavière, NDLR) a plaidé en faveur d’une plus grande souplesse envers Athènes. En menaçant de préférer Moscou à Bruxelles, les Grecs savent que le soutien russe n’est ni désintéressé, ni complètement fiable ».

    Si  les Russes sont logiquement ici à la manœuvre pour défendre leurs intérêts, desserrer l’étau de l’alliance euro-atlantiste pilotée par Washington qui lui livre une guerre qui ne dit pas son nom, quels sont justement les intérêts bien compris de la Grèce ?  Bruno Gollnisch estime qu’il s’agirait comme préalable à tout redressement  que ce pays recouvre sa souveraineté monétaire.

    En février dernier, le site Polemia publiait une tribune de Jacques Bichot, économiste, mathématicien de formation, professeur émérite à l’université Lyon3 à l’heure ou  « la dette grecque pèse  320 milliards d’euros ».

    « Les gouvernements européens et les autorités bruxelloises tournent en rond à propos de la Grèce alors que la solution est, dans son principe, d’une extrême simplicité : que la Grèce abandonne l’euro et que sa dette soit convertie en drachmes au taux de change qui était celui de la drachme lors du passage de la Grèce à l’euro ».

    « La drachme ne manquerait alors pas de chuter fortement relativement à l’euro, ce qui rendrait la dette grecque supportable (moyennant peut-être quelques rééchelonnements), et rétablirait la compétitivité de ce pays, sans avoir à réduire encore les salaires nominaux ».

    « Le problème essentiel est de faire redémarrer la production en Grèce. Pour cela, il faut que les importations deviennent chères, donc que la Grèce sorte de la zone euro. L’adoption de l’euro par ce pays a été une erreur : il faut la corriger. Rappelons-nous le dicton : errare humanum est, sed perseverare diabolicum. Mais il ne servirait à rien de réaliser cette opération de retour à la drachme tout en maintenant une dette en euros impossible à rembourser ».

    Tels sont les termes du problème et du défi à relever pour ce pays, mais l’Europe bruxelloise et son maître américain accepteront-ils le choc qui créerait ce précédent ? Ont-ils encore les moyens de l’éviter sachant qu’une sortie de la zone euro n’impliquerait pas automatiquement une sortie de l’UE ? Nous n’allons pas tarder à être fixé.

    http://gollnisch.com/2015/06/22/quel-avenir-pour-la-grece-quel-destin-pour-lue/

  • Il n'y a plus de mairie PS dans les Hauts-de-Seine

    Les candidats des Républicains ont remporté dimanche 21 juin deux élections législatives partielles organisées à Asnières et Clichy.

    Puteaux, autre ville de ce département de la banlieue parisienne, l'ex-maire UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud l'avait emporté dès le premier tour, la semaine dernière.

    Clichy, la liste de Rémi Muzeau (LR-UDI-MoDem) l'a emporté avec 57,8 % des voix. Ce suppléant de Patrick Balkany à l'Assemblée avait frôlé la victoire dès le premier tour avec 48,83% des suffrages.

    Asnières, bastion de droite conquis par la gauche en 2008 mais repris par la droite en 2014, le duel de l'an dernier était reconduit entre le maire sortant Manuel Aeschlimann (Les Républicains) et son rival socialiste Sébastien Pietrasanta, qui avait été battu avec seulement 70 voix d'écart. La liste LR-UDI du maire sortant l'a emporté avec 56,7% des voix.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La mixité sociale, pour quoi faire ?

    Pourquoi obliger des personnes qui ne le souhaitent pas à vivre ensemble ?

    Le gouvernement vient d’annoncer des mesures visant à contraindre les communes réfractaires qui ne respectent pas les règles d’urbanisme en vigueur, en particulier la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain), à construire des logements de type HLM dans le but de renforcer la mixité sociale.

    Dans le même temps, des mères de famille d’origine étrangère, issues notamment d’Afrique du Nord, déplorent l’absence d’élèves français de souche dans les écoles de leurs quartiers, réclamant la présence de quelques « têtes blondes » afin que leurs enfants aient le sentiment de vivre en France et, accessoirement, pour que ces jeunes Gaulois les aident à se familiariser avec notre langue et notre culture.

    Mais qu’est-ce que la mixité sociale, cette panacée propre à résoudre tous les problèmes rencontrés dans les « territoires perdus de la République » ? Au sens traditionnel, elle désigne des lieux où cohabitent des personnes de catégories ou de classes sociales différentes, comme il en existait jadis lorsque, dans les mêmes immeubles, les familles bourgeoises vivaient aux étages nobles tandis que leurs domestiques se logeaient sous les combles.

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