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  • Entrevue #19: Entrevue avec Zippo autour de la Tana delle Tigri

    Nos envoyés très spéciaux sont revenus dans leur bagage avec une entrevue audio en italien d'Alberto Palladino, alias Zippo. Nous le remercions d'avoir répondu à nos questions et nous remercions Sébastien pour la traduction en direct. Vous trouverez ici la retranscription écrite.

    1) Zippo, nous te remercions de nous résumer ce qu’est la Tana delle Tigri ? 

    zippo-2.jpgLa Tana delle Tigri est née il y a sept ans à l’initiative de CasaPound et doit être perçu tout d’abord comme un événement métapolitique. Puis, cela a évolué avec l’organisation d’une soirée avec plusieurs concerts et une soirée sportive d’arts martiaux mixtes unique de MMA, aujourd’hui de niveau européen.

    2) Combien de personnes a rassemblé cette nouvelle édition?

    2000 visiteurs ont été comptabilisés sur le week end répartis le vendredi pour les combats libres et le samedi pour les concerts.

    3) En quoi la Tana delle Tigri est un évènement important dans la vie de CasaPound ? 

    Officiellement, la Tana est l’occasion de rencontrer des camarades de l’Europe entière autour de la musique et du sport.

    Officieusement, c’est une des opportunités pour la communauté de CasaPound présente dans toute l’Italie de rassembler les responsables régionaux et ceux du Blocco Studentesco, notre syndicat étudiant et lycéen. La Tana delle Tigri fait partie des deux ou trois occasions annuelles qui permet de rassembler les cadres et militants du mouvement afin de mettre en place des réunions de travail toute la journée. Il est difficile de parvenir à faire se rencontrer des militants d’environ 50 villes différentes.

    4) Cette année, d’où arrivent les militants ? Quelles nationalités ont été répertoriées ?

    Quasiment toute l’Europe est présente à la Tana delle Tigri. Nous avons pu croiser cette année des Français, des Tchèques, des Portugais, des Suisses, des Russes, des Ukrainiens, des Allemands, des Belges, des Espagnols, et même des Canadiens.

    5) Quelles sont les perspectives d’évolutions pour la Tana ?

    La Tana est née comme un projet quasiment amateur. D’année en année, la démarche s’est professionnalisée. Le but premier est d’atteindre un niveau d’excellence tant au niveau sportif que musical. Elle doit devenir un rendez-vous incontournable pour toutes les communautés militantes européennes.

    Virgile et Virginie / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Bientôt le « Printemps » européen ?

    Si la Grèce ne se soumet pas aux diktats de la Troïka, qui lui imposeront encore plus d'austérité jusqu'à engendrer une guerre civile, nous connaîtrons nous aussi (Espagne, Italie, France) un Printemps européen.

    L’épisode de la dette grecque pourrait être la partie cachée de l’iceberg. Une économie réelle qui a été pillée par une économie virtuelle si bien instrumentalisée par l’économie financière !

    Il convient de savoir que l’économie réelle, celle qui concerne les biens produits et les services dans le monde représente peu ou prou 73.000 milliards d’euros, soit 2 % de l’économie mondiale, et les 98 % ne sont qu’une économie qui ne produit rien, si ce n’est que des crises financières à l’instar de celle de 2008, dont on paie aujourd’hui l’addition.

    En d’autres termes, il existe deux économies différentes, l’une qui repose sur le travail des peuples, sur la sueur dépensée, et une autre que l’on pourrait qualifier d’économie artificielle, virtuelle, générée par des machines ou, plus précisément, des robots informatisés gavés d’algorithmes financiers.

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  • Chouchoutons nos djihadistes ! (Présent 8393)

    « Réinsertion au cas par cas », « suivi individualisé »… Remis mercredi au Premier ministre par son auteur, le rapport sur la « déradicalisation » rédigé par le député socialiste des Hauts-de-Seine Sébastien Pietrasanta est l’exemple-type d’une réponse totalement inadaptée et particulièrement coûteuse au « djihadisme français »

    Des « nounous » pour les égorgeurs ! 
    8393-P1
    Commandé par Valls au lendemain des attentats de janvier, ce rapport de 90 pages intitulé La déradicalisation, outil de lutte contre le terrorisme était censé apporter une réponse percutante au problème des djihadistes français. Mais, comme l’on pouvait s’y attendre, la trentaine de propositions formulées par Pietrasanta montrent que le gouvernement socialiste n’a pas pleinement réalisé que notre pays était en guerre.
    L’idée même d’une possible réinsertion de ces individus fanatisés au point d’avoir perdu toute notion de la valeur de la vie humaine, ayant pratiqué la décapitation à tour de bras et prêts à se faire exploser à la première occasion, montrait à quel point nos élus sont à côté de la plaque. Mais avec Pietrasanta, l’affaire tourne à la farce.
    Partant en effet du principe que les djihadistes français présentent des profils divers et que « la question religieuse est en réalité peu présente dans la radicalisation », le député socialiste préconise alors des réponses « au cas par cas » et un « suivi individualisé » des personnes concernées.

    Concrètement, Pietrasanta propose de « mettre en place un système de mentor à la danoise pour l’accompagnement des radicalisés ». Certains étant traités en milieu ouvert par des équipes de psys, éducateurs et autres assistantes sociales. D’autres dans un centre de déradicalisation tourné vers la réinsertion, avec une réponse pluridisciplinaire pour répondre à des parcours de vie où les individus sont « en rupture avec leur famille, la société, et (…) en quête de reconnaissance ». Les plus dangereux, enfin, allant en prison, dans de nouveaux quartiers dédiés où serait proposé « un programme de déradicalisation spécifique pour chaque détenu », supposant une meilleure formation du personnel pénitentiaire et des aumôniers musulmans.

    Il faut surtout empêcher leur retour

    Enfin, le rapporteur de la loi antiterroriste précise qu’« un contre-discours (…) doit être porté par des associations ou des acteurs publics reconnus et sur lequel la jeunesse peut s’identifier ». Un « contre-discours » totalement improbable dans un pays qui se refuse obstinément à désigner l’ennemi et ne cesse de crier à l’amalgame…
    Bref, des propositions qui, non contentes d’être totalement irréalistes, seraient aussi, si elles étaient mises en œuvre, très coûteuses pour les Français qui ne souhaitent pas voir revenir chez eux des gens qui n’ont rien à y faire. Lutter contre ces ennemis de notre pays, c’est en effet d’abord les déchoir de leur nationalité française, leur interdire de poser le pied sur le sol national, et par conséquent rétablir nos frontières.

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

  • 229 000 avortements en 2013 en France

    Selon les chiffres officiels de la DREES :

    "En 2013, 229 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France, dont 217 000 en Métropole. Leur nombre est relativement stable depuis 2006 et varie peu chaque année. Il enregistre une hausse en 2013, après deux années de légère baisse : il est ainsi passé de 226 100 en 2010 à 222 200 en 2011, et 219 100 en 2012.

    Le taux de recours est de 15,6 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en France entière. Les femmes de 20 à 24 ans restent les plus concernées, avec un taux de 28,8. Les taux continuent à décroître chez les moins de 20 ans, avec 9,5 recours pour 1 000 femmes parmi les 15-17 ans (après 10,0 en 2012) et 21,8 parmi les 18-19 ans (après 22,0 en 2012).

    Les écarts régionaux perdurent, avec des recours moyens toujours supérieurs à 18 IVG pour 1 000 femmes en Ile-de-France, Provence – Alpes-Côte d’Azur, Corse, Languedoc-Roussillon et dans les DOM.

    Les IVG médicamenteuses représentent 49 % des IVG réalisées en établissements et 58 % du total des IVG. Les IVG pratiquées hors établissement représentent 16 % du total des IVG en Métropole et 25 % dans les DOM, où pourtant la pratique des IVG en centres de santé, centres de planification ou d’éducation familiale ne s’est pas répandue."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’idée choc étudiée en Islande : et si on retirait aux banques la capacité de créer de la monnaie ?

    Un rapport parlementaire islandais suggère de donner à la seule banque centrale le monopole de la création monétaire. Une vraie révolution, si l’idée était appliqué…

    Décidément, l’Islande est le pays de la créativité financière. Après avoir montré, en 2009, qu’il existait bien une alternative au transfert de la dette bancaire vers la dette publique, l’île nordique pourrait s’apprêter à réaliser une grande expérience monétaire.

    Le 31 mars dernier, en effet, le président du comité des affaires économiques de l’Althingi, le parlement islandais, Frosti Sigurdjonsson, a remis un rapport au premier ministre, Sigmundur Gunnlaugsson, sur la réforme du système monétaire islandais. Et c’est une véritable révolution qu’il propose.

     

    L’absence de maîtrise de la banque centrale sur le système monétaire

    Le rapport cherche en effet à réduire le risque de bulles et de crises dans le pays. En 2009, l’Islande a connu une crise très aiguë qui a fait suite à une explosion du crédit alimenté par un système bancaire devenu beaucoup trop généreux dans ses prêts et beaucoup trop inconscient dans sa gestion des risques.

    Ni l’Etat, ni la Banque centrale islandaise (Sedlabanki) n’ont pu stopper cette frénésie. « Entre 2003 et 2006, rappelle Frosti Sigurdjonsson, la Sedlabanki a relevé son taux d’intérêt et mis en garde contre une surchauffe, ce qui n’a pas empêché les banques d’accroître encore la masse monétaire. »

    Comment fonctionne le système actuel

    Dans le système actuel, ce sont en effet les banques commerciales qui créent l’essentiel de la masse monétaire, en accordant des prêts à discrétion. La banque centrale ne peut que tenter de décourager ou d’encourager, par le mouvement des taux ou par des mesures non conventionnelles, cette création. Mais la transmission de la politique monétaire aux banques n’est jamais une garantie.

    Malgré la hausse des taux de la Sedlabanki, la confiance et l’euphorie qui régnait en Islande au début des années 2000 a soutenu le processus de création monétaire. Lorsque la demande existe, rien ne peut empêcher les banques de prêter. Lorsqu’elle disparaît, rien ne peut les contraindre à le faire. Et souvent, ces mouvements sont excessifs, ce qui créé des déséquilibres, puis des corrections par des crises où l’Etat doit souvent venir au secours des banques. Et lorsqu’il faut faire repartir l’activité, les banques centrales ont souvent des difficultés à être entendue.

    Le cas de la zone euro en est une preuve. Il a fallu que la BCE use de moyens immenses, l’annonce d’un QE de 1.140 milliards d’euros, pour que le crédit commence à se redresser dans la zone euro et encore, de façon fort limitée pour l’instant.

     

    Une idée ancienne

    D’où cette idée centrale du rapport de Frosti Sigurdjonsson : ôter aux banques le pouvoir de création monétaire. Comme le souligne l’ancien président de l’autorité financière britannique, Aldair Turner, qui préface le rapport, « la création monétaire est une matière trop importante pour être laissée aux banquiers. »

    Cette idée n’est, en réalité, pas neuve. Après la crise de 1929, des économistes étatsuniens avaient proposé en 1933 le « plan de Chicago » qui proposait d’abolir la capacité des banques à créer par elle-même de la monnaie. Il avait eu un grand succès, mais pas de traduction concrète véritable.

    En 1939, l’économiste Irving Fischer, un de ceux qui avaient examiné de plus près la crise de 1929, avait proposé de transférer le monopole de la création monétaire à la banque centrale. James Tobin, Milton Friedman et d’autres ont également réfléchi sur ce sujet. Mais la proposition islandaise, que Frosti Sigurdjonsson présente comme « une base de discussion » pour le pays, est la première proposition de passage à un autre système qu’il appelle le « système monétaire souverain. »

    Décider de la création monétaire dans l’intérêt de l’économie

    Quel est-il ? Le rapport indique que l’Islande « étant un Etat souverain avec une monnaie indépendante est libre de réformer son système monétaire actuel, qui est instable et de mettre en place un système monétaire de meilleure qualité. »

    Dans ce système, seule la Banque centrale aura le monopole de la création monétaire, aucune couronne ne pourra circuler si elle n’a pas été émise par la Sedlabanki à l’origine.

    Cette dernière pourra donc faire évoluer la masse monétaire en fonction de ses objectifs « dans l’intérêt de l’économie et de toute la société. » Frosti Sigurdjonsson propose qu’un « comité indépendant du gouvernement prenne des décisions sur la politique monétaire de façon transparente. »

    La Banque centrale créera de la monnaie en accordant des prêts aux banques commerciales pour qu’elles prêtent ensuite des sommes équivalentes aux entreprises et aux particuliers, mais aussi en finançant des augmentations de dépenses publiques ou des exemptions d’impôts, ou encore par le rachat de dettes publiques. Pour empêcher la création monétaire par le système bancaire, deux types de comptes auprès de la banque centrale seront créés.

     

    Comptes de transactions et d’investissements

    Les premiers seront les « comptes de transactions. » Ces comptes représenteront les dépôts des particuliers et des entreprises. Les banques commerciales administreront ces comptes, mais ne pourront pas en modifier les montants. L’argent déposé sur ses comptes ne rapportera pas d’intérêt, mais sera garantie en totalité par la banque centrale.

    Un deuxième type de comptes, les « comptes d’investissements », sera créé en parallèle. Les agents économiques pourront transférer des fonds des comptes de transaction vers les comptes d’investissements. L’argent placé sur ses comptes seront investis par les banques et seront bloqués durant une période déterminée.

    Les banques pourront alors proposer à ceux qui placent leur argent dans ces fonds différents types de produits, notamment des produits risqués à haut rendement. Il s’agit concrètement de séparer autant qu’il est possible l’argent du crédit. Le risque lié au crédit ne disparaît pas, mais il est limité par l’obligation de ne prêter que l’argent déposé sur ces comptes d’investissements.

     

    Plus de Bank Runs

    Pour Frosti Sigurdjonsson, ce système permettra une gestion plus réaliste de la masse monétaire non plus dans l’intérêt des agents privés, mais dans celui de la collectivité. La garantie sur les dépôts permettra d’éviter une course aux guichets (Bank Run), sans réduire, du reste, la responsabilité de ceux qui auraient investi dans des produits à risque.

    Avec ce système, une séparation bancaire entre banque d’investissement et banque de dépôts n’est pas nécessaire, puisque l’activité de banque de dépôts sera garantie par la banque centrale. Du reste, la garantie implicite de l’Etat dont bénéficient les grandes banques disparaîtra d’elle-même.

    Gérer la transition

    Pour la transition, Frosti Sigurdjonsson propose de transférer les dépôts détenus dans les banques commerciales vers les comptes de transaction. Ce transfert se fera par l’émission d’une créance sur les banques qui sera détenue par la Sedlabanki et qui sera payée sur plusieurs années par les banques.

    Ce « passif de conversion » s’élèverait à 450 milliards de couronnes islandaises, soit 3,05 milliards d’euros. Cet argent issu des banques commerciales sera donc progressivement remplacé par de l’argent issue de la banque centrale. Dans cette phase de transition, les sommes versées par les banques pourraient servir soit à réduire la dette publique, soit à réduire, si besoin, la masse monétaire, par l’annulation d’une partie des fonds versés.

    Les problèmes posés

    Cette proposition ne règlera certes pas tous les problèmes. Certes, les prêts seront sans doute moins importants et la croissance de l’économie sans doute moins forte. Mais le projet est d’avoir une économie plus stable et, sur le long terme, tout aussi performante. Plutôt que de voir l’économie croître de 5 % par an, puis de corriger de 3 % ; on pourrait avoir une croissance stable de 2 % par an sans à-coup…

    L’indépendance du comité de la Banque centrale sera très hypothétique, car l’Etat sera une courroie naturelle de la création monétaire et un risque d’excès n’est pas, ici, à exclure, même si l’Etat peut aussi bien prétendre représenter l’intérêt général que ce comité indépendant.

    Mais une ambiguïté peut ici être problématique. Les liens avec les autres systèmes monétaires classiques pour une petite économie comme l’Islande sont encore à explorer. Matthew Klein, dans le Financial Times, a souligné également que ce nouveau système ne réduit pas le risque de financement d’investissements à long terme par des investissements à court terme qui avait été à l’origine de la crise de 2007-2008.

    Enfin, il ne s’agit là que d’une proposition. Le premier ministre a bien accueilli le rapport. Mais ira-t-il jusqu’à lancer un tel chambardement de grand ampleur ? Les Islandais seront-ils prêts à franchir le pas ? La discussion est, du moins, lancée.

    Notes :

    Lire (en anglais) le rapport du parlement islandais ici.

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com/385859-lidee-choc-etudiee-en-islande-et-si-retirait-aux-banques-la-capacite-de-creer-de-la-monnaie#more-385859

  • Le désaveu des Français pour le système : un fantasme

    Selon moi, on accorde beaucoup trop de crédit à l’idée qui voudrait que les Français commencent à changer en profondeur leur vision de la politique et du système. Une évolution existe certes et on ne peut la nier. Les marqueurs en sont le vote FN ou le rejet de l’immigration mais il faut garder à l’esprit que notre époque se caractérise avant tout par la stupidité et la duplicité de nos contemporains, ce qui doit amener à la prudence. Face à une lobotomisation générale et fortement ancrée, les signes d’un grand réveil des Français me paraissent bien minces en comparaison des dangers qui pèsent sur nous.

    La foi dans les hommes politiques se porte ainsi mieux dans notre pays qu’on ne le croirait. Beaucoup de Français ont beau en avoir marre, être pessimistes, craindre l’avenir, traiter les politiciens de pourris, un bout d’eux veut encore croire dans le système et sa perpétuation en « mieux » dans un futur proche. Chez certaines catégories de la population, cette croyance prend presque des airs religieux. Une fois qu’on célèbre un saint, c’est pour l’éternité ! Cela explique sans doute la popularité d’un certain nombre de tristes personnages que tout individu normalement constitué souhaiterait mettre en prison si ce n’est au pilori ou à l’échafaud. Malgré des tendances actuelles et réelles démontrant que les Français changent, une partie non négligeable d’entre eux ne sait pourtant pas imaginer autre chose que ce qu’ils connaissent ; ils retombent, en conséquence, inévitablement dans les mêmes pièges (« La politique doit se faire dans le cadre de la République » ou inepties du genre). Le lavage des cerveaux a été profond et, bien qu’il soit de plus en plus combattu par l’information libre, une bonne partie de la population reste très marquée par les médias et son addiction à la télévision. Cela est particulièrement vrai chez les « seniors », invariable soutien au système en place. C’est bien moins le cas chez les jeunes comme le rappelle Julien Langella dans son livre La jeunesse au pouvoir, que j’ai chroniqué il y a peu en ces pages (ici). Voilà déjà une touche positive dans un tableau général qui l’est moins que ce que beaucoup de dissidents pensent.  

    Certains tristes sires dont les talents ou le parcours ont été mythifiés conservent un taux d’estime respectable chez nos concitoyens. Voyez par exemple les Cohn-Bendit ou DSK qui malgré les critiques qu’on entend formuler à leur égard restent plus populaires voire soutenus qu’on ne le penserait (idem pour les Fabius, Sarkozy ou Chirac). Malgré tout ce qu’ils représentent, malgré tout ce qu’ils ont fait, une bonne partie des Français ne les détestent toujours pas. Faites le test autour de vous et tirez-en les conclusions qui s’imposent. On se dira contre leurs idées mais, tout de même, « DSK est un économiste réputé, il a été au FMI »… Il ne peut donc être condamné qu’avec la mollesse qui caractérise notre époque… et de telles « condamnations » valent, pour moi, acceptation tacite du système et de son emprise. Cherchons en priorité les points communs entre les deux figures citées plus haut, bien représentatives de la soi-disant gauche française et de l’oligarchie en place. N’importe quel propriétaire d’un cerveau devrait se défier d’eux, une fois considérés les faits suivants : une origine juive qui les attache avant tout aux leurs et à Israël , ce qui est bien normal mais pas vraiment propice à nos intérêts ; une haine viscérale de notre pays qu’ils disent servir pour mieux le transformer, le nier et le détruire dans sa substance ; un attachement messianique aux droits de l’homme (surtout non-européen), à la mondialisation et à l’uniformisation raciale, culturelle et sociétale ; une volonté implacable vis-à-vis de ce qu’ils considèrent être leurs « missions »; enfin, une sexualité complètement déviante, et c’est peu dire si l’on prend l’exemple de Cohn-Bendit le pédophile… qui est loin d’être un cas isolé dans ces milieux.

    Un scandale vient encore d’éclater en Allemagne où les Verts de là-bas, les Grünen, ont soutenu et toléré pendant des années la pédophilie et comptaient parmi leurs membres des criminels sexuels notoires. Dany le Rouge, qui a acquis facilement, comme tout le monde, la nationalité « française » il y a deux mois, faisait partie lui aussi des Grünen et ne s’est pas privé pour profiter des enfants quand il le pouvait... Cela ne l’a pas empêché de mener sa carrière politique avec succès et d’obtenir les votes de millions de connards (près de 17% aux européennes de 2009 pour Europe Ecologie). Parlez un peu autour de vous de « Con-bandit » comme disait JMLP, vous constaterez que peu de gens vont le vouer aux gémonies…

    Ouf ! Du côté de DSK, c’est plutôt les femmes : blanches, noires, grosses, maigres, putes, avocates, journalistes ou femmes de ménage, il ne fait pas de discrimination mais est connu pour être très insistant car on ne refuse rien à un homme de sa trempe ! DSK symbolise l’hyper-classe mondialisto-libérale dans ce qu’elle a de pire. Celle qui contrôle les Etats, les institutions mondiales, les banques et les grandes entreprises ; celle qui est au-dessus des lois et qui s’en sort toujours, quoi qu’elle fasse ; celle qui décide pour vous et vous transforme en esclaves. Croyez-le ou non, DSK revient sur le devant de la scène comme si de rien n’était, certes un peu affaibli par 4 ans d’affaires judiciaires mais avec la pêche quand même ! Tous les journaux reparlent de lui et doivent jouer une partition déjà prévue de longue date avec sondages et articles à la clé. Nous préparent-ils le retour triomphal de l’ancien mari d’Anne Sinclair ? Celui-ci a beau déclarer en avoir fini avec la politique, on sait que l’on peut s’attendre à tout avec ce genre de personnages, faux-jetons et manipulateurs de première catégorie… Quoi qu’il en soit, il est le deuxième candidat de gauche préféré par les Français pour 2017 selon un récent sondage à prendre avec des pincettes certes mais qui doit avoir quelques onces de véracité. Souvenez-vous de quelle aura il bénéficiait il y a 5 ans ! On le voyait déjà président de la république en 2012 et tout allait devenir merveilleux sous sa gouvernance éclairée… Vérifiez chez vos collègues de bureau, chez les gauchistes de votre entourage, rien n’a réellement changé! Ce sont des religieux qui ne remettent jamais en cause leurs croyances de bisounours et voueront un culte éternel à la sacro-sainte démocratie et aux divinités encensées par les médias, surtout si elles ont un petit côté non-conventionnel. Comme DSK quoi… Lisez plutôt (je souligne):

    « "Les données concernant Dominique Strauss-Kahn sont particulièrement inattendues", note le politologue François Miquet-Marty […] Selon ce dernier, DSK a pour atouts "une dimension "hors système", notamment à la faveur des procès en justice; à l'opposé l'image d'une "compétence" confortée cette fois au cœur du "système'", ainsi qu'"une détermination, une force perçues". Ainsi, DSK apparaît comme le candidat compétent pour lutter contre le chômage, avec une meilleure image chez les ouvriers (40% d'opinions favorables) que les autres candidats étiquetés à gauche. » (source)

    Cette analyse à la con, eh bien, je suis certain que bien des Français la partagent. Malheureusement. Les gens sont arrivés à un tel niveau de bêtise aujourd’hui, leur ignorance et leur crédulité sont telles qu’on peut y croire. Oui ! Les Français aiment qu’on leur la mette depuis des décennies, pourquoi cela changerait-il ? Parce qu’on obtient 25% de votes FN ? Qui sont, je vous le rappelle, de simples votes, rien de plus, pas des promesses de rébellion. Alors que notre pays se meurt et est envahi par 12 à 15 millions de non-Blancs, nous, on met 25% de votes FN sur la balance. Oui, on peut être confiants ! Haut les cœurs ! D’autant qu’au FN, on écoute du Rap, on salue la mémoire de l’ordure qu’était Charles Pasqua et on soutient les médias contre ses propres membres (affaire Gollnisch du 1er mai)… Difficile voire crétin d’espérer d’un tel parti le salut de la France... Prenons-le pour ce qu’il est : un outil d’évaluation du ras-le-bol des Français face à un certain nombre de questions et c’est tout. En fait, il représente à merveille le Français de base qui rejette à raison l’immigration, vote FN mais se gave de télévision et écoute du rap où lui, ses enfants et son peuple sont raillés et humiliés. Que doit-on en conclure ? Que le rejet du système actuel est loin d’être une évidence pour la majeure partie de la population qui n’aspire, en réalité, qu’à la tranquillité (raison de son rejet de l’immigration) et à rien d’autre. Elle n’a que faire de nos vertus, de nos idéaux, de nos élans révolutionnaires. Elle veut consommer et partir en vacances. Elle préfère écouter les médias « qui mentent tout le temps » mais qui sont suivis quand même… Le taux d’abstention montre surtout la paresse d’un peuple qui n’a d’avis sur rien hormis ses petits problèmes quotidiens et ne peut être pris comme un signe solide de rejet du système, comme on l’entend trop souvent. Les gens s’en foutent et ne comprennent rien à une politique qu’ils ont délaissée (l’oligarchie a d’ailleurs tout fait pour les en dégouter et les en séparer mais c’est un autre sujet).

    Soyons lucides, les Français restent globalement enfermés dans leurs habitudes et ont peur du changement, voilà pourquoi le système UMPS perdure encore malgré la présence d’un FN de moins en moins dangereux pour lui (l’a-t-il été un jour ?). Sarkozy n’a pas eu trop de mal à revenir sur le devant de la scène, si ? Moi, j’entendais après son quinquennat des discours du genre : « il nous a bernés », « on ne se fera plus avoir » etc. Or, je constate juste qu’il n’en est rien et que tout a été, de nouveau, oublié sauf dans de rares cas… La vérité est que la grande majorité de nos compatriotes reste très attachée au système, la masse voulant la même chose en enlevant les immigrés et en ayant un pouvoir d’achat supérieur, c’est tout. Le reste, la structure même de la société libérale et hédoniste, est finalement très peu remis en question. Les Français veulent retrouver les 30 glorieuses, un point, c’est tout. Ils ne veulent pas de révolution ou ne serait-ce que d’un réel changement. Arrêtons donc de fantasmer et revenons sur terre. Parlez autour de vous, à des gens venant de milieux diversifiés et vous verrez le résultat ! « Les gens en ont marre »… Mais bien sûr! Comme à Calais où la population est bien apathique, très loin de l’esprit Charles Martel… Avec un ras-le-bol de cette force, l'oligarchie peut dormir tranquille.

    Heureusement, je pense qu’une partie du peuple commence à se poser, peu à peu, quelques bonnes questions. Espérons qu’elle y trouve assez vite des réponses car les murailles sont prêtes à s’effondrer…  J’en veux pour preuve cesondage indiquant que près de deux tiers des Français déclarent ne pas être touchés quand la classe politique et celle aux affaires en priorité, emploie les termes « République » et « valeurs républicaines » dans leurs discours. « Ces termes ont été trop utilisés et ont perdu leur force et leur sens ». Leur sens, pas sûr… L’objectif principal se cachant derrière ces mots a toujours été de détruire la France réelle, ce qui est toujours le cas en 2015, plus que jamais d’ailleurs. Qu’on en prenne déjà un peu conscience est un premier pas. Il reste tout un dur chemin à parcourir. Et le temps passe vite. Et l’histoire n’attend pas les trainards. A moins d’évènements exceptionnels, les Français ne risquent pas de sortir de leur léthargie et continueront à subir et à accepter, comme ils en ont l’habitude.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/