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  • Immigration clandestine à Calais : pour 1,5 milliards à jeter !

    La Grande-Bretagne jette chaque année pour 1,5 milliard d’euros d’aliments et marchandises contaminés par les immigrants illégaux de Calais.

    La Grande-Bretagne est maintenant forcée se débarrasser d’une quantité inimaginable de nourriture qui a été « contaminée » par les immigrants illégaux dans des camions à Calais. Certains chauffeurs préfèrent faire des détours de 120 km en Hollande afin d’éviter les gangs de demandeurs d’asile essayant de se faufiler au Royaume-Uni à l’arrière de leurs camions. Le patron du principal groupe de transport en Grande-Bretagne a décrit devant les députés l’ampleur choquante de la crise et des gâchis engendrés.

    Les policiers français ont effectivement perdu le contrôle de la ville portuaire et cela représente un coût énorme et inacceptable pour notre économie.

    Richard Burnett, directeur général de l’Association du transport routier, précise que les clandestins défèquent et urinent à l’intérieur des camions en route vers la Grande-Bretagne ce qui signifie que toute la cargaison devient totalement irrécupérable.

    Il ajoute que c’est aux « propriétaires des biens de prendre les mesures immédiates de mise au rebut des cargaisons contaminées ou endommagées. » Avec quelque chose de l’ordre de 10 000 frets se déplaçant quotidiennement outre-Manche, même si seulement un pour cent sont trafiqués ou sales, à un coût de perte d’environ 42 000 € par remorque, cela équivaut à environ 4,2 millions € par jour, soit 1,5 milliard d’euros par an. « C’est un coût énorme et inacceptable pour notre économie et en fait ce sont de nombreux transporteurs qui absorbent une grande partie de ce coût. En plus de cela il y a d’autres coûts énormes comme ces véhicules bloqués lors d’opérations de police et les astreintes pour défaut de livraison. En outre, le stress causé aux conducteurs est incalculable. »

    Il y a 4 000 migrants en attente pour faire le voyage vers la Grande-Bretagne et des experts avaient estimé précédemment que la Grande-Bretagne devait jeter jusqu’à 13 millions d’euros par mois d’aliments.
    Depuis la situation à Calais s’est considérablement détériorée, avec des policiers français ayant presque complètement perdu le contrôle de la ville portuaire. Maintenant, des milliers de migrants errent dans les rues sans aucun contrôle et essayent de pénétrer dans les camions et passer en Grande-Bretagne, parfois en terrorisant les chauffeurs et les touristes au point de gravement perturber la chaîne d’approvisionnement alimentaire de la Grande-Bretagne.

    Malgré cette situation désastreuse il a été annoncé cette semaine que l’Union européenne a autorisé un projet énorme pour plus que doubler la taille du port. La Grande-Bretagne devrait y contribuer pour 80 millions €…
    La situation est maintenant tellement mauvaise que les supermarchés commencent à être à court d’approvisionnement, avec de nombreuses entreprises de transport routier européen projetant de se retirer du marché britannique. Les vacanciers anglais ont également vu des immigrants se cacher dans leurs véhicules à Calais.

    http://fr.novopress.info/190715/immigration-clandestine-calais-15-milliards-jeter/#more-190715

  • "Ils veulent se débarrasser de Vincent avant de partir en vacances"

    Viviane Lambert est interrogée dans Présent, les autres médias se contentant de soutenir l'élimination de Vincent Lambert. Extrait de ses réponses :

    "Nous avons rencontré le Dr Simon, chef de service, une psychologue et une secrétaire de direction. L’entrevue n’a pas été constructive du tout. Il est impossible de discuter avec elle. Le Dr Simon a déjà pris sa décision et elle fait en sorte que les choses aillent vite : elle s’apprête à lancer la procédure d’arrêt des soins pour enclencher la « fin de vie ». Ils veulent se débarrasser de Vincent avant de partir en vacances, aussi à l’heure qu’il est les choses peuvent aller très vite. Nous avons voulu montrer au Dr Simon la vidéo que nous avons faite, où l’on nous voit donner à manger à Vincent, mais elle a refusé de la visionner. C’est un comportement curieux.

    Confirmez-vous que vous avez déposé plainte contre le CHU de Reims et les médecins responsables, à la suite de cette rencontre ?

    Tout à fait. Une plainte au pénal a été déposée pour mauvais traitements, maltraitances, conflits d’intérêt… et le refus du transfert.

    En effet, il y a un moment que vous dites qu’une unité de soins spécialisée est prête à accueillir Vincent. Pourquoi le CHU de Reims vous le refuse-t-il ?

    Ce refus n’est absolument pas motivé. L’équipe médicale se comporte comme si elle avait la main sur Vincent. [...]

    La presse parle d’une plainte déposée contre votre belle-fille Rachel. Le confirmez-vous aussi ?

    Elle est également visée par la plainte déposée, même si on ne l’attaque pas directement. Les docteurs Simon et Oportus sont les conseillères de Rachel ! Elles sont forcément partiales, d’où notre plainte pour conflits d’intérêts. D’autre part Rachel a menti à plusieurs reprises sur son domicile. Elle a toujours laissé croire qu’elle était quotidiennement auprès de Vincent, or il y a deux ans qu’elle habite en Belgique. [...]"

    Les médecins ont annoncé une solution décision finale le 23 juillet.

    Michel Janva

  • Féroces et féminines, drôles et cruelles, ce sont les brigandes !

    Elles sont jeunes, belles, sensuelles et de droite, tendance "cathos-tradis" et font de plus en plus parler d’elles sur la toile ! On les appelle les "brigandes", ce groupe musical féminin qui devient de plus en plus populaire dans les milieux que le système classe ’à la droite de la droite’ ! Ce n’est pas tant leurs sujets de prédilection, qu’il s’agisse des politicards de la franc-maçonnerie ou encore de l’islam, qui interpellent que leur ’style’ qui détonne. Car ces demoiselles ont un reel talent tant sur le plan musical (très ’sixties’) que sur le plan de l’écriture avec des textes mélangeant l’ironie, la cruauté et, parfois, la gauloiserie, le tout accompagné par de belles voix douces et féminines contrastant avec la violence desdits textes ce qui contribue a accentuer leur force de frappe !

    Par ailleurs, lorsqu’on écoute leurs chansons, on s’aperçoit que ces demoiselles semblent contredire l’impression que l’on a vis-a-vis des milieux dits "cathos" qui n’ont pas la réputation d’avoir un humour particulièrement développé !

    Bref, pour toutes ces raisons, ces charmantes jeunes femmes méritaient bien un article !

    Interview de Marianne, leader du groupe des Brigandes

     Voir la suite

  • L'escroquerie du réchauffement climatique !

    Quelles sont les causes réelles du changements climatiques ?
    Il suffit de constater que la température s'élève. de quelques degrés en moyenne sur la Terre. pour qu' aussitôt certains l'attribuent à la pollution consécutive aux activités humaines et prévoient le pire pour les générations futures. C'est le cri d'alarme d'Al Gore (voir NH n01163). 
    S'il est un fait que nous sommes dans une période de réchauffement climatique, nous ignorons ce que nous réserve l'avenir, et ceux qui font des "modélisations" climatiques sur ordinateur ont toutes les chances de se tromper. 
    Dans cet article, philippe Riey, conseiller régional FN en Midi-Pyrénées et ingénieur ENSIA, se fondant sur l'aspect purement scientifique d'un éventuel changement climatique, examine les variations du climat dans le passé, les changements climatiques récents observés et nous rappelle les principales théories explicatives.
    Les variations du climat dans le passé 
    Le climat des époques antérieures est enregistré .. en différents lieux : glaces du Groenland ou de l'Antarctique, sédiments marins, lacustres (par exemple lac Gerzensee, Suisse), et tourbières (Grande. Pile en France). Sont accessibles : composition de l'air de l'époque, température, poussières etc. Nous vous ferons grâce des détails techniques. 
    Le résultat met en évidence des variations cycliques sur de longues périodes que l'on relie à des phénomènes astronomiques bien identifiés et des variations rapides et brutales totalement inexpliquées. 
    Variations cycliques 
    Six grandes glaciations sont identifiables d'une période de cent mille ans chacune, d'une amplitude thermique de huit degrés centigrades accompagnées de montée et descente du niveau des océans. 
    Ces glaciations sont reliées à des événements astronomiques cycliques très bien connus à savoir : 
    - Excentricité de l'ellipse parcourue par la Terre autour du Soleil. Le diamètre de cette ellipse augmente et diminue en cent mille ans de façon cyclique. 
    - Changement de l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de l'ellipse. Période 40 000 ans. Variation 21,5 à 24,5 degrés .. 
    - Orientation ou "précession" de l'axe de rotation. Période 20 000 ans. 
    Naissance de la théorie de l'effet de serre 
    Au cours de chaque glaciation la température descend de huit degrés puis remonte d'autant (tous les cent mille ans) 
    Simultanément l'air emprisonné à l'époque (par des bulles dans la glace) voit sa composition changer. 
    Le C02 est présent à hauteur de 200 parties par million (ppm) quand il fait froid. Température "t" degrés 
    Il passe à 280 ppm quand il fait chaud. Température· "t + 8" degrés. 
    On se trouve devant la poule et l' œuf. Les mouvements astronomiques ne fabriquent pas de C02. 
    L'augmentation de température entraîne l'augmentation de C02 et non le contraire. Les partisans de la théorie de l'effet de serre nous expliquent que les événements astronomiques ne font que démarrer le réchauffement observé lequel produit du C02 qui fera l'essentiel du travail de réchauffement... 
    Même chose lors du refroidissement, à ceci près que personne ne nous indique pourquoi le C02 disparaît et où il passe. 
    La théorie de l'effet de serre est née. Bien des ombres accompagnent sa naissance. " 
    Les variations climatiques récentes 
    Un certain nombre de variations climatiques récentes de courtes durées ont superbement ignoré la théorie de l'effet de serre. 
    Younger dryas 
    Des Danois travaillant sur les glaces du Groenland ont découvert qu'il y a environ dix mille ans des variations de températures de 5° en cinquante ans sont apparues. La période a été baptisée Younger Dryas. Des universitaires bordelais travaillant sur des sédiments marins au large du Portugal notent des variations· de température de plusieurs degrés par siècle à la même période. Un Américain travaillant sur le niveau des mers en étudiant les coraux met en évidence une montée des mers de plus de trois mètres par siècle pendant cette même période. Coté effet de serre et teneur en C02 de l'atmosphère, pas de variation notable. 
    Ce n'est pas bien vieux, on est vers la fin du paléolithique. Certains hommes décorent Altamira, d'autres courent vite car la mer monte !! 
    Les mammouths congelés 
    On continue de trouver en Sibérie des mammouths surgelés (C' est-à dire: congelés rapidement). Certains avec du foin dans les dents! Des refroidissements brutaux ont eu lieu sans laisser de trace coté effets de serre.
    optimum climatique médiéval 
    Entre 950 et 1250 après JC, il a fait beau. Environ 1,5 degré de plus que de nos jours. Les Vikings se promenaient autour du Groenland qu'ils ont baptisé la « terre verte» et où ils ont trouvé de la vigne !! Les Francs qui devaient être frileux se promenaient du côté de Jérusalem. Aucune trace de variation de gaz à effet de serre! 
    Petit âge glaciaire 
    Nous voilà de 1430 à 1850. Au plus froid de cette période, on est entre trois et quatre degrés en dessous de la température régnant au plus chaud des Croisades. C'est le temps des famines et de l'immigration des Européens vers les Amériques. Effet de serre toujours absent. 
    De nos jours 
    De 1850 à nos jours la teneur en C02 monte de façon très régulière du fait des activités humaines. La température de la Terre monte ou non de façon indépendante des variations du C02 
    De 1850 à 1910 la température reste stable. 
    De 1910 à 1940 augmentation de 0,4° C en trente ans alors que le C02 dans l'atmosphère n'a pas encore beaucoup augmenté. 
    De 1940 à 1980 stabilité de nouveau pendant quarante ans. 
    Et de 1980 à nos jours, augmentation de 0,2°C de la température. La température moyenne sur terre a augmenté au total de 0,6°C en cent cinquante ans en deux courtes périodes l'une de trente ans l'autre de vingt ans. Les glaciers des îles Kerguelen ont reculé de 4 kilomètres, un refuge qui était au niveau de la Mer de glace du temps de Monsieur Pérrichon surplombe maintenant de 100 mètres le glacier. Nous sommes incontestablement dans une période de réchauffement climatique. C'est un fait. 
    Mais la corrélation entre ,température et C02 n'a rien d'évident! 
    Les théories explicatives 
    Les Chinois et les taches solaires 
    Les taches solaires ont été notées par les Chinois depuis quinze siècles et par les Européens depuis la Renaissance. Les variations de l'activité solaire sont corrélées avec les variations climatiques courtes et récentes: optimum médiéval, petit âge glaciaire et période 1910-1940. 
    Le mécanisme en cause est mal élucidé mais les corrélations sont là. 
    La théorie de l'effet de serre 
    Dans le passé lointain et sur de longues périodes une corrélation existe entre teneur en C02 et température sans qu'on puisse dire lequel des deux phénomènes est responsable de l'autre. La plus nette et plus compréhensible corrélation existe entre les mouvements astronomiques et la température. 
    L'effet de serre n'explique absolument pas les événements climatiques courts et récents: Younger dryas, optimum médiéval, petit âge glaciaire, réchauffement 1910 1940. 
    D'après cette théorie, l'énergie venant du Soleil (rayonnement visible et ultraviolet) ne serait pas arrêtée par le C02 produit par l'activité humaine. Le rayonnement émis par la Terre ,(rayonnement infrarouge) serait lui partiellement arrêté par le C02 produit par l'homme. Ce1a parait tout simple... La réalité est un peu plus compliquée. 
    Le plus important gaz à effet de serre est l'eau sous forme gazeuse. (Absorbe 90 watts/m2 dans l'infrarouge) soit trois fois plus que le C02 (32 watts/m2). L'eau sous forme de gaz à basse altitude contribue au réchauffement climatique.
    Mais l' eau peut en altitude devenir gouttelettes ou même cristaux de glace (dans les nuages). Sous ces formes elle retient moins d'infrarouges mais en revanche retourne la lumière solaire et les UV à l'envoyeur. Tout cela devient très compliqué et ceux qui font des "modélisations" climatiques sur ordinateur ont neuf chances sur dix 'de modéliser à coté de la plaque ... 
    En 1998 une pétition dénonçant la rhétorique de l'effet de serre avait réuni plus de 15000 signatures de scientifiques dont nombre de prix Nobel. Ces gens mettaient en doute la véracité d'une théorie non vérifiée sur autant de points précis. Depuis, à part des attaques personnelles contre les signataires, peu d'éléments nouveaux ont été versés au dossier pour la défense de cette théorie. 
    Laquelle est la bonne ? A vous de juger ...
    National Hebdo

  • Après la Grèce la France

    Ce jeudi 16 juillet, sur le site de L'Humanité, on ne relevait, à propos du débat parlementaire français de la veille, qu'un élogieux commentaire, mis en ligne à 9 h 16 : "les élus PCF du Sénat et de l'Assemblée nationale, écrit un aimable lecteur, peuvent sortir la tête haute après leur vote."

    Les déclarations et prises de position des diverses forces politiques de l'Hexagone autour de la question des dettes de l'État grecque ont en effet permis, au-delà des postures, de mesurer leur degré de compréhension de la crise qui menace la France et qui risque fort de la frapper.

    S'agit-il de s'alarmer plus que de raison que de souligner que la France – l'État français – continue de s'endetter pour payer ses dettes, de faire du social à crédit, de maquiller habilement son endettement sans garantir ni évaluer la "dette implicite" des systèmes de retraites "par répartition", de laisser les collectivités locales emprunter, etc.

    Le danger d'un scénario comparable à celui d'Athènes, et qui serait par conséquent d'une tout autre ampleur, pourrait bien se préciser plus vite que prévu, notamment dès que les taux d'intérêts aujourd'hui excessivement bas remonteront à des niveaux normaux.

    Les forces qui s'opposent depuis longtemps et s'opposeraient sans doute alors aux indispensables réformes françaises de demain se sont exprimées avec une désarmante franchise à propos de l'actuelle crise grecque. Ces sophistes pensent probablement que l'opinion populaire de l'Hexagone se solidarise du démagogue Tsipras, continuateur d'une longue série d'éloquents naufrageurs dans l'Histoire millénaire de son pays.

    Sous les lambris du palais du Luxembourg, nous apprend L'Huma, le groupe du Front de Gauche aura donc été "le seul à tenir une position unanime : ce sera non." Au palais Bourbon, l'inusable apparatchik Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, préside la "Gauche démocratique et républicaine", dernière mouture de la survivance stalinienne, le PC ne disposant plus de suffisamment d'élus pour constituer un groupe à lui seul. Il a développé de son côté, au nom de ses camarades, des arguments sans surprise. "C’est un mauvais accord, expertise-t-il savamment, désastreux pour l’avenir de la Grèce” et dont "l’objectif recherché est de continuer à enterrer la Grèce”. On entend cela partout, en boucle, aussi bien dans la bouche des survivants des doctrines keynésiennes, que dans les propos des vieux crocodiles souverainistes, comme dans ceux des spéculateurs qui depuis 2009 parient sur le "Grexit", le "défaut" et les CDS correspondants, – où ils voient beaucoup d'argent à gagner – mais bien sûr également, du parti communiste pour qui l'idée de faire sortir un pays de l'économie étatisée, notamment en privatisant et en libéralisant ses structures, revient à le détruire.

    Même un Dupont-Aignan, qui peut mieux faire, reprenait à son compte ce matin sur RFI l'antienne selon laquelle les plans d'assainissement financier ne fonctionnaient pas, alors même qu'en Grèce le bilan du gouvernement Samaras entre 2012 et 2014 prouve exactement le contraire. Rappelons qu'il en est allé de même de toutes les expériences analogues, "thérapies de choc", etc. notamment en Europe de l'est, depuis l'année 1989 avec l'adoption du plan Balcerowicz en Pologne libérée.

    C'est donc forts de leur fausse rhétorique, intériorisée à force d'avoir été développée, martelée, répétée, que les démagogues cuirassent leur bien-pensance de certitudes jamais remises en cause malgré l'épreuve des faits.

    Un argument de Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine, membre du groupe communiste (1)⇓ était mis en exergue en page centrale de L'Huma : “On ne peut pas voter pour la Grèce des mesures que l’on a refusées pour la France”,

    Il semble qu'on pourrait retourner le propos sans difficulté.

    On l'adressera au glorieux Hollande et à toute notre classe politique : comment ne pas appliquer de façon préventive en France des mesures analogues à celles que notre gouvernement et nos assemblées viennent d'approuver pour la Grèce ?

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  Mme Fraysse n'appartient plus officiellement au PCF mais elle siège dans le groupe que contrôle le parti. Le temps n'est plus où tout ancien communiste était une vipère lubrique, un suppôt du capital, un fasciste. 

    150704

    Vient de paraître"La Faucille et le Croissant"
    – Islamisme et Bolchevisme au congrès de Bakou présenté par Jean-Gilles Malliarakis
    ••• ce livre de 225 pages au prix de 20 euros port gratuit est disponible aux Éditions du Trident 
    vente par correspondance 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris tel 06 72 87 31 59 
    ••• on peut le commander  :
    - en ligne sur la page catalogue des Éditions du Trident en réglant par carte bancaire
    - ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    http://www.insolent.fr/

  • Union Européenne: une idéologie commune

    Royaume-Uni, Pologne, Hongrie... Partout où prétend souffler, fût-ce de façon fort fugace, une velléité d'indépendance, non d'un pays, mais d'un esprit national sur un domaine particulier que ses dirigeants pourraient, avec quelque vraisemblance, croire de sa compétence, Bruxelles gronde.

    En remportant les élections législatives, David Cameron a certes raflé une victoire électorale. Mais surtout le Premier ministre a nettoyé le paysage politique, en contraignant les chefs des autres formations à la démission - au Royaume-Uni, on démissionne encore lorsque l’on perd les élections !

    Ed Miliband abandonne donc le Labour, Nick Clegg les libéraux-démocrates. Pire : Cameron se passera d'eux pour gouverner désormais. Il a la majorité absolue.

    Reste Nigel Farage, qui a, lui aussi, annoncé sa démission de la tête de l'UKIP. Mais, trois jours plus tard, les responsables de la formation pour l’indépendance nationale l’ont supplié de bien vouloir se remettre à leur tête...

    David Cameron a donc admirablement joué. Il a fait admettre à une opinion publique de plus en plus eurosceptique qu'il était déterminé à poser la question lors du référendum promis pour 2017. Et annoncé son intention de s'y tenir sitôt connu le résultat des élections.

    Le double jeu de Cameron

    Le propos a fait sortir de ses gonds François Hollande - qui a ainsi perdu une nouvelle occasion de se taire. Le président français s'est permis de rappeler au Premier ministre britannique que l'Union européenne avaient des règles, et qu'il serait bien inspiré de les respecter.

    La remarque a fait sursauter les autres responsables européens. D'abord, parce qu'on ne voit pas trop de quelle autorité se pare Hollande pour faire la leçon à Cameron.

    Ensuite, parce que, en ce qui concerne le respect de la réglementation européenne, François Hollande est plutôt mal placé pour dire quoi que ce soit.

    Enfin, parce que, à Bruxelles, où l’on préfère discuter avec le vainqueur, on a compris que David Cameron était un européen convaincu, et qu'il pourrait bien, dans les deux années à venir, travailler à vider un tel référendum de sa substance.

    Quoi qu'il en soit, David Cameron se moque de ce que peut dire François Hollande. C'est à Bruxelles et à Berlin (!) qu'il envoie George Osborne négocier...

    L'exemple hongrois

    Depuis l'arrivée de Viktor Orban au pouvoir en avril 2010, les relations entre Budapest et Bruxelles ne cessent, là aussi, d'être tendues. Derniers exemples en date : la peine de mort, et les quotas de migrants.

    La peine de mort, c'est une réflexion du gouvernement hongrois, qui souhaite la réintroduire non seulement dans son pays, mais veut en outre demander, en opposition avec les lois de l'Union européenne, qu'elle redevienne de la compétence des Etats. « Nous voulons influencer l'opinion publique européenne pour que la question d'une réintroduction de la peine de mort redevienne une compétence nationale », affirme Viktor Orban. Et le premier ministre de préciser : « Je crois que tous les Etats-membres devraient pouvoir décider par eux-mêmes. »

    Plus que la question hongroise, c'est sans doute cette réflexion sur la compétence nationale qui exacerbe les réactions des caciques de Bruxelles.

    On a donc eu le droit aux habituels propos sur la peine de mort qui n'aurait aucun impact sur le crime ; une affirmation sans fondement, à commencer, n'est-ce pas, pour ceux qui la subisse...

    La Hongrie avant l'Europe

    Le président de la Commission européenne a été plus loin, en se retranchant derrière la légalité. Jean-Claude Juncker l'affirme haut et fort : on ne peut appartenir à l'Union européenne en disposant de la peine capitale dans son arsenal législatif. Son prédécesseur, José Manuel Barroso, fait chorus : « Le rétablissement de la peine de mort est tout simplement impossible pour un membre de l'Union européenne. Le débat a été clos il y a longtemps. C’est une affaire réglée pour tous les membres. »

    Mais Viktor Orban n'est pas sensible à la menace. Il entend défendre ses concitoyens contre le crime, contre le meurtre qui, en Hongrie, frappe aussi. « Si nous pouvons protéger les citoyens sans rétablir la peine de mort, faisons-le. Mais si cela ne marche pas, il faudra alors la rétablir », argumente le premier ministre.

    Bruxelles en frémit d'autant plus que, dans la réflexion de Viktor Orban, s'ajoute son rejet des quotas d'immigration, que Jean-Claude Juncker vient d'annoncer, et dans lesquels le premier ministre hongrois voit une idée « folle ». Tellement folle qu'il affirme que « l'immigration économique n'apporte que des troubles et des menaces en Europe », et que, pour cette raison, il a lancé, début mai, une « consultation nationale sur l'immigration et le terrorisme. » Bruxelles s'en est étranglée !

     

    Olivier Figueras monde&vie 20 mai 2015

  • Gaulois contre Romains : pour en finir avec le mythe de la "Pax romana"


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    Afin d'en finir une bonne fois pour toutes avec le mythe ô combien galvaudé de la prétendue "Pax romana", la lecture d'un ouvrage fort bien documenté de Joël Schmidt, paru en 2004, pourra s'avérer des plus édifiantes et des plus profitables, même aux personnes les plus sceptiques et/ou les plus conditionnées dans le cadre d'un sujet historique de plus en plus controversé. Le titre de l'ouvrage en question, pour être des plus sobres, n'en est pas moins particulièrement éloquent : "LES GAULOIS CONTRE LES ROMAINS : LA GUERRE DE 1000 ANS". Au fil des pages de ce livre captivant, l'auteur s'emploie méthodiquement à démonter la fable éculée d'une période "de paix et de prospérité" qui, cinq cents ans durant, aurait suivi l'invasion romaine de la Gaule à partir de son accomplissement en l'an 52 avant l'ère chrétienne, pour ne s'achever que dans la tourmente des "Invasions barbares" et de la chute de l'Empire, en l'an 476 de l'ère vulgaire. Références précises et vérifiables à l'appui, Joël Schmidt expose ici avec brio le déroulement d'événements aussi bien ignorés du grand public que volontairement passés sous silence par l'historiographie officielle. 
    Si les données archéologiques témoignent indiscutablement du fait que les centres urbains des Gaules, pour la plupart fondés par l'Occupant à partir d'oppida gaulois préexistants, furent profondément marqués par l'empreinte romaine, si ces mêmes données archéologiques attestent l'existence d'une indéniable "fusion" civilisationnelle, et même d'un syncrétisme religieux assimilant une grande partie du panthéon celtique local au panthéon romain, elles ne doivent pas pour autant occulter le fait que ces quelques siècles de domination latine n'entraînèrent en aucune façon la disparition totale de l'identité et des particularismes culturels des autochtones, pas plus qu'ils ne mirent un point final au velléités de ces derniers de recouvrer leur indépendance perdue. N'en déplaise aux adeptes inconditionnels de la romanité et de l'héritage civilisationnel gréco-latin, l'irrédentisme gaulois n'est pas, tant s'en faut, qu'une plaisante invention inhérente aux bandes dessinées d'Astérix et Obélix, mais correspond bel et bien à une réalité historique. 
    La vérité est que les cinq siècles que durèrent la soi-disant "Pax romana", loin de correspondre au cliché idyllique d'une période de stabilité et de "progrès" civilisationnel sans précédent, loin d'asseoir la supériorité définitive des fondements de la civilisation romaine sur l'identité culturelle rudimentaire, forcément primitive et grossière, de prétendus "barbares", furent sans cesse émaillés d'actes de rébellion, d'insurrections et de soulèvements armés qui, jusqu'au bout, n'eurent de cesse de mettre à mal l'autorité de l'Empire sur les diverses régions placées sous son joug. Non seulement ces actes d'insoumission et de révolte se succédèrent à un rythme effréné durant toute la période d'occupation, mais de surcroit, les différents peuples gaulois essayèrent toujours, dès les premiers signes d'affaiblissement de l'autorité impériale apparus au cours du IIIème siècle de l'ère chrétienne, de faire purement et simplement sécession avec l'Empire, afin de recouvrer leur souveraineté perdue. C'est ainsi que l'on vit même se produire, au cours des derniers siècles de l'Empire moribond, des initiatives plus ou moins éphémères émanant d' "empereurs gaulois" qui, s'ils se refusèrent toujours à rompre avec les valeurs romaines, n'acceptèrent pas, de facto, de prêter allégeance à l'autorité centrale, et entendirent ainsi, au-delà de leurs ambitions personnelles, affranchir leurs peuples respectifs de la tutelle de Rome.
    Pour conclure au mieux cette brève présentation du remarquable ouvrage de Joël Schmidt, voici à présent une reproduction du résumé figurant en quatrième de couverture :

    "Sur le conflit qui oppose les Gaulois aux Romains, on ne connaît généralement que l'épisode de la conquête des Gaules racontée par César et qui se déroula pendant huit ans au milieu du 1er siècle av. J. -C. Or, c'est dès 390 av. J. -C. que le Gaulois Brennus et ses troupes occupèrent durablement Rome et prononcèrent l'humiliant " Vae victis ", " Malheur aux vaincus ". La prise de Rome fut la cause d'un traumatisme irréductible, sans cesse rappelé par tous les historiens de Rome, notamment par le plus grand d'entre eux, Cicéron. A partir de cet événement majeur, se succédèrent les péripéties d'une lutte inexpiable au cours de laquelle les Gaulois, rêvant toujours de réoccuper Rome, s'allièrent par les armes et la diplomatie à tous les adversaires des Romains : Carthaginois avec Hannibal, Grecs avec le roi Persée, Germains ou Barbares lors des grands invasions des IIe et IIIe siècles de notre ère.
    L'auteur démontre également que la prétendue romanisation de la Gaule, thème sans cesse rabâché par les historiens, fut un leurre ou tout au moins une légende : en réalité, il y eut sans cesse des révoltes gauloises contre l'Empire romain. Pendant dix siècles, liberté et indépendance furent les mots d'ordre constants des chefs gaulois. Si les Gaulois furent toujours vaincus parce qu'ils opposaient leur masse aux tactiques éprouvées des légionnaires romains, ils ne renoncèrent jamais à harceler par tous les moyens possibles l'occupant romain, jusqu'à la chute de Rome au Ve siècle de notre ère."

    Enfin, pour approfondir la question, on pourra également lire avec profit la non moins remarquable étude de Maurice Bouvier-Ajam publiée pour la première fois au début de l'année 2000, et consacrée précisément  au phénomène des "empereurs gaulois" au cours de la seconde moitié du IIIème siècle de notre ère, entre l'an 260 et 274. Quatrième de couverture :
    "260 après J.-C : l'Empire romain est en crise. L'époque où la grandeur de Rome s'affirmait de l'Angleterre au désert de Judée est révolue. Les incursions barbares se font de plus en plus fréquentes, le pouvoir impérial risque de vaciller. Coupées de l'Italie par l'invasion des Alamans, les provinces gauloises et les légions stationnées sur le Rhin proclament empereur un noble d'origine gallo-romaine, Postumus. Ce général s'empare du pouvoir et installe sa capitale à Trèves, il domine alors les Gaules, l'Espagne et la Bretagne. Pendant quinze ans, Postumus et ses successeurs, Victorinus (268- 270) et Tetricus (270 -274), se comporteront en souverains légitimes, refusant toutefois de rompre avec les valeurs romaines. Ils revêtiront les pouvoirs et titres des empereurs, frappant monnaie, organisant la vie civile, assurant la protection du pays. Toléré un temps parce qu'il protégeait l'Italie des peuplades germaniques, l'Empire gaulois représentait un véritable défi à l'autorité de Rome. Aurélien, symbole de la restauration du pouvoir impérial autoritaire, vint à bout de cette sécession en 274. L'Empire gaulois avait cessé d'exister. Fortement influencée par les auteurs latins, l'Histoire présenta souvent la Gaule comme une simple province romaine. C'était faire abstraction de l'esprit de résistance révélé par cet épisode trop souvent absent de nos manuel. Le rapport de force étant défavorable à l'Empire gaulois, ce dernier fut anéanti. Il mit pourtant en évidence la fragilité de l'Etat romain, annonçant sa chute prochaine. "

    Gaulois_empereurs.jpg

    Même s'il convient bien évidemment, dans un souci d'honnêteté intellectuelle, d'établir une certaine distinction entre ce qui relève d'une part des multiples révoltes gauloises, empreintes d'un esprit profondément celtique, et d'autre part des expériences sécessionnistes opérées sous l'égide d' "empereurs gaulois" successifs, plus ou moins romanisés, le même souci d'honnêteté intellectuelle impose également la déduction suivante : loin d'avoir disparu corps et âme en se fondant dans le creuset civilisationnel dit gallo-romain, le sentiment identitaire gaulois, d'essence celtique continentale, a non seulement survécu -au moins en partie- à la conquête romaine, mais s'est de surcroit maintenu plus ou moins ouvertement pendant toute la période qu'aura duré l'occupation des Gaules. Et plus encore, il parvint même à survivre à la désintégration de l'Empire romain d'Occident en l'an 476 de l'ère chrétienne, alors même que ladite civilisation gallo-romaine avait commencé, dès le IIIème siècle, à intégrer en son sein un nombre conséquent d'éléments ethno-culturels germaniques, portés jusqu'à elle par diverses vagues de peuplement venues d'outre-Rhin.
    La prise en compte des faits historiques brièvement évoqués dans le cadre du présent article -et développés dans celui des deux études qui y sont présentées- nous invite donc à l'abandon d'un certain nombre d'idées reçues. Au premier rang de ces idées reçues figure le fait que l'histoire de l'espace territorial qui allait par la suite devenir la France, comme beaucoup plus tard le royaume de Belgique actuel, ne saurait commencer avec la conquête romaine. D'autre part, les divers peuples constituant l'actuel "Hexagone" ne sont aucunement dépositaires d'un héritage ethno-culturel et civilisationnel qui ne serait que d'essence romaine, et donc latine. Toute l'histoire de l'opposition multiséculaire entre Gaulois et Romains, entre monde celtique et monde latin, le démontre de façon on ne peut plus claire. A ce titre, même en ne se bornant qu'au domaine linguistique, la bonne foi la plus élémentaire devrait obliger tout un chacun à admettre une évidence des plus criantes : si, de par sa structure générale, il convient certes de classer le français parmi les langues dites romanes, cette langue française, issue de la fusion de langues d'Oc et de langues d'Oïl, elles-mêmes comprenant de nombreux apports germaniques et celtiques continentaux, est incontestablement la moins latine de toutes les langues romanes. 
    Même s'il convient bien entendu d'écarter l'excès inverse, qui consisterait à nier purement et simplement tout apport romain/latin dans la substance de l'actuelle identité française, force est d'y reconnaître également la présence tout aussi persistante qu'importante d'un vieux fond celtique continental (gaulois). Ce sont précisément ces trois éléments constitutifs, celtique/gaulois, latin/romain, puis germanique, qui en constituent les piliers fondamentaux et qui, par là-même, en font toute la spécificité. Faire fi d'une partie ou de l'autre de cet héritage triple, ce n'est ni plus ni moins qu'un déni de réalité, sur fond de parti pris et d'amnésie plus ou moins volontaire. 
    Monde celtique et monde latin, s'ils peuvent dans une certaine mesure fusionner, voire se compléter, n'en constituent pas moins deux pôles diamétralement opposés de l'indo-européanité . Le paradoxe, la singularité de la civilisation dite gallo-romaine (et belgo-romaine), c'est d'être parvenu à faire une synthèse de ces deux pôles opposés, tout en demeurant fondamentalement elle-même, en ne reniant jamais totalement son vieux fond gaulois, et tout en l'enrichissant, par la suite, d'une part non-négligeable de germanité. Mais c'est aussi parce que les Celtes des Gaules, les Gaulois et autres Celto-Germains comme les Belges, ne succombèrent jamais totalement à l'assimilation et à l'acculturation romaines qu'ils purent, au final, préserver un héritage ancestral qui reste en grande partie le nôtre.
    Hans CANY
    2 juillet 2015 E.V.

    http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2015/07/01/gaulois-contre-romains-pour-en-finir-avec-le-mythe-de-la-pax-5649455.html

  • 89 % des stations météos terrestres américaines transmettent des relevés erronés

    C'était il y a quelques mois une sorte de fierté pour Météo-France d'exposer sur son site les stations météorologiques d'autrefois, méticuleusement dressées dans des vergers ou des cimetières de façon que les données ne soit pas polluées par des sources de chaleur. Bizarre, bizarre... vous aurez quelques difficultés à les trouver, semble-t-il. C'est que la question est devenue de forte actualité dans le monde depuis qu'ont été mis à jour en Australie et aux Etats-Unis des relevés truqués transmis par des météorologues militants du Réchauffement Climatique, décidés à faire triompher par tous les moyens leur point de vue idéologique.

    Or cela n'est pas nouveau. Un météorologiste américain renommé, Anthony Watt, Watt'supwit-hthat, a publié en 2009 un rapport de 31 pages, illustré d'une centaine de photos révélatrices, intitulé : « Est-ce que les températures de surface relevées aux Etats-Unis sont fiables ? ». Avec un sous-titre qui ne laisse planer aucun doute sur ce qu'en pense l'auteur : « Comment imaginer que le réchauffement global puisse être un problème si nous ne pouvons pas faire confiance aux relevés de températures ? » Dans ce rapport, Watts démontre avec précision qu'un nombre considérable de stations météorologiques ne répondent à aucun des critères de sécurité imposés par les propres règlements du service de météorologie nationale. Et qu'on n'aille pas prétendre encore qu'en France nous ne serions pas concernés parce qu’étant épargnés par de telles aberrations. Watt précise qu'il a recruté 650 volontaires pour inspecter et photographier 860 des 1 221 stations météos américaines qui transmettent quotidiennement les relevés aux analystes du NOOA (l’Administration Nationale pour les Océans et pour l'Atmosphère, relevant du ministère du commerce), autorité de tutelle de toutes les structures travaillant ce qu'ils ont découvert aura été positivement "choquant" : « Nous avons, écrit-il, trouvé des stations installées contre les ventilateurs d'extraction d'unités de climatisation, entourées de parkings et de routes goudronnées, sur des toits brûlants, près de trottoirs ou de bâtiments absorbant ou irradiant la chaleur. Nous avons découvert 68 stations situées sur des sites de traitements des eaux usées dans lesquels le processus de digestion des déchets provoque des températures plus élevées que celles de l'environnement immédiat. » Ce qui l'emmène à cette conclusion stupéfiante : « En fait nous avons trouvé que 89 % des stations — 9 sur 10 — ne respectaient pas la distance de 30 mètres minimum de toute source de chaleur ou de radiation artificielle exigée par le Service National Météorologique. En d'autres termes, du fiât de leur situation, 9 stations américaines sur 10 enregistrent des données supérieures à la réalité. » Et d'observer que l'erreur provoquée par cette inflation des chiffres est très largement supérieure aux 0,7° d'augmentation de la chaleur au cours du XXe siècle qu'affirment les partisans du Réchauffement Climatique.

     

    Jim REEVES. Rivarol du 9 juillet 2015

  • « La société de surveillance et les lois liberticides ne remontent pas à hier… »

    Radars sur les routes, caméras de surveillance à tous les coins de rue. Grande est l’impression d’être en permanence surveillés. Avec la nouvelle loi sur le renseignement, jusqu’où les dérives liberticides peuvent-elles aller ?

    La nouvelle loi autorise l’installation sur les réseaux et les serveurs de « boîtes noires », reposant sur des technologies d’« inspection des paquets en profondeur » (Deep Packet Inspection), qui permettent de lire les conversations privées sur Internet, d’intercepter et de scanner toutes les communications pour détecter, grâce à des algorithmes tenus secrets, les propos « suspects » ou les comportements « bizarres ». Elle autorise aussi, sans qu’il y ait besoin de solliciter l’autorisation d’un juge, la sonorisation des domiciles, l’intrusion informatique pour siphonner le contenu des ordinateurs, les « valises IMSI-catcher » (fausses antennes-relais qui interceptent la totalité des conversations téléphoniques dans un périmètre donné), les « keyloggers » (logiciels permettant de lire en temps réel ce qu’une personne tape sur son clavier), la pose de balises sur les voitures, la géolocalisation des personnes, des véhicules et des objets, etc.

    Les « boîtes noires » permettent aussi d’analyser l’ensemble des « métadonnées », c’est-à-dire toutes les traces que l’on laisse derrière soi en téléphonant ou en utilisant Internet. La valeur d’une donnée étant proportionnelle au carré du nombre de données auxquelles elle est reliée, le ramassage toujours plus large des « métadonnées » permet, non seulement de prédire les comportements d’un groupe d’individus aux caractéristiques déterminées, mais de connaître tout de la vie des citoyens : leurs relations, leur correspondance, leur pratique des réseaux sociaux, leurs opérations bancaires, leurs déplacements, leurs achats, leurs abonnements, leur mode de vie, leur âge, leurs opinions politiques, etc.

    Il ne s’agit donc plus de cibler, mais de quadriller. En dépit des assurances lénifiantes des pouvoirs publics, c’est bien à une surveillance de masse des citoyens que l’on est en train d’assister, alors même qu’il n’existe pour l’immense majorité d’entre eux aucune suspicion de lien avec une quelconque infraction. Le régime d’exception devient ainsi la norme. La vie privée n’existe plus et les libertés publiques sont menacées par une loi qui se fixe pour objectif de savoir si chacun d’entre nous connaît des gens qui connaissent des gens qui connaissent des gens qui ne sont pas « clairs ». Tradition « républicaine » oblige, on en revient à la loi des suspects de 1793. Les citoyens se plaignent non sans raison de ne pas être entendus. À défaut d’être entendus, ils seront écoutés.

    Les citoyens, on le sait de longue date, sont toujours prêts à abandonner des pans de liberté pour des semblants de sécurité. D’où le Patriot Act américain. Manuel Valls utilise d’ailleurs le même argument : c’est pour lutter contre le terrorisme. Benoît Hamon ajoutait, l’an dernier, que « si on n’a rien à cacher, il n’y a pas de problème à être écouté ».

    Rappel historique. Le 8 décembre 1893, pour venger Ravachol, guillotiné l’année précédente, l’anarchiste Auguste Vaillant faisait exploser à la Chambre des députés une bombe qui ne fit aucune victime. Quelques jours plus tard, les parlementaires adoptaient des lois antiterroristes, connues bientôt sous le nom de « lois scélérates », prévoyant la suppression de la liberté de la presse et l’interdiction de tout rassemblement anarchiste, même dans un lieu privé. Le banquier et futur président de la République Casimir Perier précisait à cette occasion que la « liberté d’expression ne s’applique pas aux ennemis de la civilisation ». Cela ne vous rappelle rien ? Terrorisme, « civilisation », restriction des libertés, tout y est. La « lutte contre le terrorisme » est seulement un prétexte, au demeurant très classique. Aucune des mesures de la nouvelle loi n’aurait permis d’éviter les attentats de ces derniers mois. Au demeurant, on ne déploie pas un chalut pour attraper une poignée de sardines.

    Quant à ceux qui disent que cela ne les gêne pas car « ils n’ont rien à cacher », ils méritent assurément le GPNC (Grand Prix de la naïveté citoyenne). Ce sont les mêmes idiots qui regardent les jeux télévisés ou qui achètent au bureau de tabac des cartes à gratter dans l’espoir de faire fortune. En disant cela, ils renoncent d’eux-mêmes à leurs libertés, sans réaliser que les motifs allégués par la loi (de la « prévention des violences collectives » à celle « de la reconstitution ou du maintien de groupements dissous ») sont suffisamment flous pour permettre, selon les circonstances, de placer sous surveillance policière toute action concertée visant à changer les structures politiques, sociales ou économiques du pays, tous les mouvements sociaux revendicatifs, tous ceux qui ont des opinions dissidentes ou qui se permettraient de contester d’une façon ou d’une autre l’ordre établi, que ce soit les manifestants de Sivens et de Notre-Dame-des-Landes ou ceux de la Manif pour tous.

    Nos gouvernants veulent pouvoir écouter tout le monde, mais ils sont eux-mêmes écoutés, notamment par les Américains. Comment l’Élysée aurait-il dû réagir aux récentes révélations faites à ce sujet par Julian Assange ?

    François Hollande aurait pu exiger le rappel immédiat de l’ambassadrice américaine à Washington. Il aurait pu accorder le droit d’asile à Julian Assange, voire à Edward Snowden. Il aurait pu annoncer que la France se retire de la négociation sur le traité transatlantique. Il n’a rien fait de tout cela, parce qu’il est le vassal des États-Unis, dont il dépend même désormais pour conduire les opérations où nos forces armées sont engagées. Depuis que la France a réintégré l’OTAN, ayant perdu toute indépendance, elle s’est du même coup interdit toute réaction.

    source : Boulevard Voltaire ::lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuFZplyZpVwTABpiBP.shtml