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  • Oublier le PIB : un autre regard sur l’économie

    Plutôt que rester accrochés aux taux de croissance et au PIB, qui ne veulent plus dire grand-chose, les responsables devraient s’intéresser aux instruments de mesure économique alternatifs, qui prennent en compte le bien-être et la soutenabilité écologique.

    Une rengaine insistante et usante rythme nos existences, au gré des slogans qui saturent le débat public vidé de toute substance réelle : le “retour de la croissance”, l’inversion de la courbe du chômage, la réduction des déficits, la résorption de la dette publique, la progression des chiffres de la Bourse…

    Chaque matin, chaque soir, ces obsessions répétées par les responsables publics sont comme une chanson mécanique, sans âme et sans mélodie : non seulement, plus personne ne semble y croire, mais surtout, tout le monde devine intuitivement que ces refrains n’obéissent à rien d’autre qu’à des règles performatives de responsables politiques dépassés par les événements, incapables de changer de logiciel intellectuel qui s’adapterait aux enjeux du présent.

    Le retour de la croissance ? Toute personne un peu sérieuse sur les questions économiques sait bien que ce retour ne pourra être au mieux que très limité. L’essentiel se joue en réalité moins dans cette croissance fantasmée que dans la signification qu’elle revêt et dans la promesse qu’elle porte.

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  • Marine Le Pen appelle à s'opposer à un projet de loi "criminel" sur l'immigration

    La présidente du Front national Marine Le Pen s'est insurgée lundi contre le projet de loi sur le droit des étrangers, dont l'examen va débuter lundi à l'Assemblée nationale, qu'elle qualifie de "loi criminelle".

    Mme Le Pen y voit le deuxième volet d'une "folle dérive immigrationniste", qui va selon elle inciter "les étrangers à rester durablement et à s'installer en France, notamment par une nouvelle carte de séjour pluriannuelle".
    "Sur le volet de l'immigration clandestine, l'angélisme prévaut, qui aura pour conséquences d'un côté la multiplication des drames en Méditerranée et de l'autre, la saturation de notre système d'accueil et tous ses problèmes en matière de sécurité et de santé", critique aussi la patronne du parti d'extrême droite.
    "Le Front national, lui, veut faire tendre vers zéro le nombre d'entrées légales chaque année en France, alors qu'il se maintient à 200.000 depuis les années Sarkozy", précise le communiqué.
    Dans son programme, le FN défend l'idée de ramener à 10.000 le nombre d'entrées légales annuelles.
    Mme Le Pen propose aussi dans ce communiqué un "rétablissement de nos frontières nationales, la reconduite systématique des clandestins chez eux et la suppression de toutes les incitations sociales à l'immigration illégale".
    Pour Marine Le Pen, "en suivant aveuglément les injonctions de Bruxelles, le PS de François Hollande tout comme l'UMP (désormais Les Républicains) de Nicolas Sarkozy méprisent les droits des Français et ne pensent qu'à ceux des étrangers".
    Les députés examinent à partir de lundi le projet de loi "droit des étrangers", dont la mesure phare est la création d'un titre de séjour pluriannuel pour éviter aux étrangers en règle des passages répétés et anxiogènes en préfecture.

    Source : Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFZupkVVAWvUaOtAb.shtml

  • Le bras de fer des éleveurs français

    Une des informations marquantes du week-end est la colère des éleveurs français, qui exigent de Stéphane Le Foll qu'il fasse respecter les accords passés avec la grande distribution sur le prix de la viande et du lait, qui se font sentir de façon trop timide au goût des éleveurs en détresse. Ce matin, Caen était bloquée par les éleveurs en colère, poursuivant le bras de fer et exigeant une implication plus ferme du gouvernement.

    Marie Bethanie

  • La loi dénaturant le mariage en Finlande va être réexaminée

    ImageLa Manif Pour Tous Finlande a dépassé les 10% de signatures d'électeurs finlandais nécessaires au réexamen par le Parlement de la loi qui avait ouvert le mariage et l'adoption aux personnes de même sexe en 2014, mais qui n'est pas encore entrée en vigueur. La démocratie directe a du bon...

    Ludovine de La Rochère avait été en Finlande pour le lancement de cet appel aux Finlandais, qui a très heureusement abouti. Le débat va donc être rouvert à l’automne au Parlement finlandais. Celui-ci a été renouvelé depuis 2014. Il est aujourd'hui plus conservateur. Les discussions s'annoncent intenses et les votes serrés. Les élections législatives ont amené au pouvoir une coalition de droite menée par le Parti du Centre avec les Vrais Finlandais. Les deux formations sont plutôt hostiles à la dénaturation du mariage.

    "Etonnamment", les grands médias n'en parlent pas plus que de l'écrasante victoire le 18 juin 2015 du non à la dénaturation du mariage au Parlement autrichien (110 voix contre, 26 pour !).

    On trouve un article concernant la Finlande, sur ce site suisse.

    Michel Janva

  • L’agriculture meurt de l’Europe (Présent 8399)

    Selon le ministre de l’Agriculture, 22 000 éleveurs pourraient disparaître bientôt. Toutes les filières sont au bord de la ruine et les fermiers entre colère et désespoir. Le chef de l’État a donc lancé un double appel en leur faveur.

    Aux distributeurs afin qu’ils réduisent leurs marges et aux consommateurs pour qu’ils achètent « des produits français » même s’ils sont plus chers, car, a-t-il ajouté, « nos emplois sont les emplois des Français et ces derniers sont capables de démontrer qu’ils peuvent faire un certain nombre d’efforts » par patriotisme économique. Mais il ne va pas jusqu’au bout de ce raisonnement ! La logique voudrait qu’il dise : achetez des productions françaises réalisées par des travailleurs français dans toute la filière : les entreprises agricoles, les abattoirs, le transport. Mais pour lui, la préférence nationale doit s’arrêter aux produits du terroir.
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    Après avoir durement allégé le portefeuille des consommateurs par son matraquage fiscal, Hollande voudrait maintenant qu’ils se serrent encore la ceinture et fassent « des efforts » pour secourir les éleveurs ! Le hollandisme, c’est cela : les pauvres doivent aider les pauvres. Si les grandes surfaces font la course aux prix bas, c’est pour s’adapter au pouvoir d’achat de leurs clients. À cette fin, les distributeurs s’approvisionnent où c’est le moins cher, et ce n’est pas chez nous, mais ailleurs en Europe et dans le monde.

    Le remède au drame des agriculteurs français, ce n’est pas de faire la manche en leur faveur, c’est de remettre en cause ce qui est à la racine du mal : l’Europe, celle que François Hollande a voulu et qu’il défend. L’Union européenne, c’est la libre circulation des personnes et des biens, mais sans harmonisation fiscale et sociale.

    Dans le secteur agricole, en Espagne, les charges salariales sont trois fois moins importantes que chez nous ; en Pologne, le SMIC est à 409 euros et le triple en France. Il est bien évident que les coûts de production ne peuvent être les mêmes, c’est cela que Bruxelles appelle « une concurrence libre et non faussée » dont nos paysans sont en train de mourir.

    En outre, le libéralisme bruxellois entend déclarer l’Europe ville ouverte, dans le cadre du traité transatlantique qui permet aux États-Unis et à l’Argentine, notamment, d’exporter en Europe de la viande meilleur marché, n’ayant pas à subir les coûteuses et multiples contraintes écologiques bruxelloises. Et sait-on que dans ce pays libéral que sont les USA, les importations sont proscrites quand l’agriculture américaine est en surproduction ?
    Voilà que François Hollande pour remédier à ces maux qui prospèrent grâce à son Europe propose… plus d’Europe ! Non pas la nécessaire marche arrière, mais la fuite en avant ! Il veut une « avant-garde » de la zone euro, un Parlement dédié, un budget et un gouvernement communs. Depuis trente ans, nous avons toujours plus d’Europe et toujours moins de croissance, mais Hollande ne songe pourtant qu’à en ajouter une couche…

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/190774/lagriculture-meurt-leurope-present-8399/

  • Cinq cents mots pour la dissidence (Avant-propos et première section, A-B)

    Avant-propos

    Les mots sont des armes.

    Le Novlangue orwellien est, avec la diabolisation des mal pensants, l’arme principale du Système dominant pour stériliser les intelligences et priver les âmes de courage. Polémia y a consacré une première étude. Mais en contrepoint du Novlangue, le franc-parler politique est une arme pour libérer les esprits et leur donner des outils pour mieux comprendre le monde.

    C’est le but de ce dictionnaire de la réinformation, de ce lexique de la dissidence.


    Il ne comprend qu’un peu plus de 400 mots : il ne prétend donc pas à l’exhaustivité ni même à l’impartialité, encore moins à l’unicité de points de vue exprimés : car tout ce qui peut nourrir de forces la dissidence est bienvenu. Dissidents de toutes sensibilités, unissez-vous !

    Aussi, nul besoin d’être d’accord avec chacune de ces 464 définitions pour participer à la bataille. Il s’agit juste ici pour Polémia d’ouvrir la réflexion et d’inciter chacun à la poursuivre pour ouvrir des brèches dans le mur de l’idéologie unique… avant de le faire tomber !

    Dans cette première ébauche le lecteur trouvera :

    – des mots libérateurs, pour dévoiler ce que le politiquement correct et la censure médiatique veulent cacher ;

    – des mots accusateurs, pour comprendre les ressorts du Système mondialiste dominant qui conduit les Européens sur la route de la servitude et de la décadence, afin de mieux le combattre ;

    – des mots oubliés, qu’il faut invoquer pour retrouver notre identité et la voie du renouveau de notre civilisation ;

    – des mots clés, pour interpréter les réalités et les forces de domination en œuvre.

    A chacun de poursuivre ! Car « Chaque Philoctète sait que sans son arc et ses flèches Troie ne sera pas conquise ».

    Les Cinq Cents Mots sont présentés en neuf sections successives ainsi réparties : A-B — C — D — E-F — G-I — J-M — N-P — Q-S —T-Z.

    L’intégralité est consultable en pdf à :

    http://www.polemia.com/pdf/DicoTotal.K.pdf

  • Il y a 3500 ans en Crète, une invention provoque l’exode d’une civilisation

    Des palais détruits, puis reconstruits, puis à nouveau détruits. Des habitations abandonnées par dizaines. Qu’est-il donc arrivé aux Minoens, brillante civilisation crétoise il y a plus de trois mille ans ? Une étude lève un coin du voile.

    Pendant longtemps, l’histoire était simple. Précédant la Grèce antique, une merveilleuse et impressionnante civilisation crétoise établie aux III-IIe millénaires av. J.-C., celle des Minoens, aurait été balayée par une éruption terrifiante : celle du Santorin, supervolcan dont l’effondrement a envoyé un tsunami meurtrier dans l’est de la Méditerranée.

    Mais avec l’affinement progressif des datations, il a fallu se rendre à l’évidence : cela n’avait rien à voir. Le volcan a explosé au moins soixante-dix ans après la toute première destruction des palais minoens, survenue vers 1700 av. J.-C. Reconstruits entre-temps, les palais sont cette fois définitivement détruits autour de 1450 ans av. J.-C. Seule exception, le plus gros d’entre eux, celui de Cnossos sur la côte nord de l’île, qui se maintient encore quatre-vingt ans. Puis il tombe à son tour.

    Pour retracer cette mystérieuse histoire, impossible de se passer de l’archéologie. Car les Minoens ont beau avoir laissé des inscriptions, celles qui datent d’avant la destruction des palais sont rédigées dans une langue à ce jour toujours inconnue. Pas de trace non plus d’éventuels souverains dans les splendides fresques et décorations de cette époque.

    L’archéologie, elle, est plus bavarde. Surtout depuis la découverte de nombreux sites dans les campagnes aux alentours des palais. Ces travaux mettent en évidence de curieuses évolutions du peuplement dans l’île. Excepté de rares cas, le nombre de sites occupés par les Minoens a tendance à diminuer, voire à franchement chuter au moment de l’émergence des seconds palais.

    La plupart du temps, les spécialistes du monde minoen ont fait de ces phénomènes une lecture essentiellement politique. Ces changements traduiraient, par exemple, des luttes entre palais concurrents, qui aurait fini par tourner à l’avantage de l’un d’eux, Cnossos, réussissant alors à exercer sa domination sur une grande partie de la Crète.

    Mais une équipe d’archéologues de l’École française d’Athènes dirigée par Sylvie Müller Celka, du CNRS, a fait une découverte intrigante. Elle a constaté que le phénomène d’abandon des sites était particulièrement marqué dans la région de Malia, sur la côte nord-est de la Crète. Elle a montré qu’entre la période des premiers palais (ceux détruits vers 1700 ans av. J.-C. ) et celle des seconds (ceux détruits avant 1450 av. J.-C.), les Minoens n’ont abandonné définitivement que des sites bien particuliers : presque tous ceux qu’ils occupaient sur les pentes de la montagne qui domine Malia.

    Pour comprendre cet abandon, les chercheurs ont examiné en détail la géographie des lieux et la nature des terres qui s’y trouvent. Ils ont mis en évidence trois grandes zones. En bas, ce sont les plaines de la côte, chaudes et plutôt sèches, habitées tout au long de la période minoenne. Le rendement des terres, sans apport important d’eau, y est faible. Tout en haut se trouve la zone d’altitude quasi-inhabitée, où la culture des oliviers et de la vigne est difficile, voire impossible (au-delà de 900 mètres).

    Entre les deux se placent les pentes de la montagne (entre 300 et 900 mètres d’altitude). C’est principalement cette zone que les Minoens ont quittée à la période des seconds palais. Ces pentes sont beaucoup plus arrosées que la plaine, et recouvertes en haut par des forêts. Les recherches de l’équipe montrent que les populations y occupaient alors des sites plutôt petits par rapport à ceux de la plaine. Elles y élevaient des chèvres et des moutons, cultivaient de la vigne, des arbres fruitiers, un peu de céréales et produisaient du miel. Dans ces pentes en proie à l’érosion, elles exploitaient de petites parcelles proches de leurs maisons. Elles captaient sans doute l’eau des sources ou des torrents avec des canalisations en terre cuite, dont les archéologues ont trouvé de nombreux fragments.

    Mais alors, pourquoi cette soudaine ruée vers la plaine ? Pourquoi quitter un milieu dont ils savaient tirer parti, pour des terres sèches et a priori peu accueillantes ? Peut-être, proposent les chercheurs, parce que les Minoens avaient trouvé la clé pour accéder aux énormes réserves en eau du sous-sol crétois. Ils auraient découvert ou importé de l’étranger le moyen de pomper la nappe phréatique. Et par là, celui d’irriguer massivement les plaines de la côte. Donc d’améliorer considérablement le rendement des terres basses, pour y cultiver oliviers, vignes et légumineuses (la famille des fèves, pois, etc.). Autrement dit, ce serait peut-être une innovation agricole aurait lancé le signal de cet exode vers la plaine.

    Mais cette hypothèse est-elle plausible ? Peut-être, car c’est justement au début de la période des seconds palais que les Minoens semblent avoir développé un intérêt pour tout ce qui touche à l’hydraulique. Ces dernières années, des archéologues ont découvert des barrages placés sur des torrents de montagne, datant de cette époque. Ils se trouvent dans l’est de la Crète, dans la vallée de Choiromandres et sur l’îlot de Pseira. Ces dispositifs semblent clairement avoir pour but l’irrigation, répandant leur trop-plein dans des terrasses agricoles situées juste à côté des barrages.

    En outre, c’est à peu près à la même époque que les Minoens commencent à creuser des puits, et donc à atteindre la nappe phréatique. Les systèmes qu’ils utilisaient pour amener l’eau à la surface ne nous sont pas parvenus. Étaient-ils suffisamment efficaces pour alimenter un dispositif d’irrigation en plaine ? C’est possible, car au moins un système rudimentaire pour pomper l’eau du sous-sol est alors connu depuis plus d’un millénaire en Mésopotamie. C’est le puits à balancier, où un contrepoids facilite l’ascension du seau. Il est attesté également en Égypte durant la période correspondant aux seconds palais, alors qu’existent justement des relations commerciales avec la Crète.

    Cette intense activité hydraulique pourrait aussi être liée à une lente détérioration du climat en Crète, ayant débuté deux mille ans plus tôt. Des études suggèrent en effet que les étés sont devenus de plus en plus secs. Les pluies calmes de l’hiver se seraient progressivement décalées au début de l’automne, devenant torrentielles, entraînant érosion des pentes et manque d’eau pour la végétation au printemps. Dans ces conditions, la vie sur les pentes de la montagne était peut-être devenue de plus en plus difficile avec le temps.

    Si cette hypothèse est correcte, alors le phénomène d’abandon des sites d’altitude ne devrait pas être limité à la région de Malia. Tout semble indiquer que c’est bien le cas. En règle générale, à l’arrivée des seconds palais, il y a nettement moins de sites occupés dans les zones d’altitude ou à relief accidenté, alors qu’ils se développent dans les zones de plaine (ou dont le relief permet l’irrigation et l’agriculture intensive).

    En outre, si les causes de ces déplacements étaient politiques, les populations auraient normalement fini par revenir. Or ces sites de montagne ne seront jamais réoccupés, ou alors bien après, plus d’un millénaire plus tard.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/387515-il-y-3500-ans-en-crete-une-invention-provoque-lexode-dune-civilisation