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  • L'article qui a valu à Pierre Sautarel (FDesouche) d'être visé par une plainte

    Il est ici (via).

    Pierre Bergé (et non "Berger", merci Le Scan du Figaro qui relate l'affaire Sautarel sans évoquer l'objet de la plainte...) ne connait sans doute pas l'effet Streisand :

    "L'effet Streisand est un phénomène médiatique au cours duquel la volonté d’empêcher la divulgation d’informations que l'on aimerait garder cachées — qu'il s'agisse de simples rumeurs ou des faits véridiques — déclenche le résultat inverse. Par ses efforts, la victime encourage malgré elle l'exposition d'une publication qu'elle souhaitait voir ignorée."

    Et donc, que cherchait à cacher Pierre Bergé ? Cet article de Panamza du 29 octobre 2014 :

    "À l'occasion d'une exposition sur le Maroc, Jack Lang, président de l'IMA, a donné "carte blanche" à Pierre Bergé pour être interviewé par Frédéric Mitterrand. Décryptage et révélations.

    Certaines images laissent parfois songeur. Celle-ci, par exemple, illustrant trois amis heureux de se retrouver dans un prestigieux lieu culturel.

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    Jeudi 23 octobre, dans la salle du Haut Conseil de l'Institut du monde arabe, Jack Lang, Pierre Bergé et Frédéric Mitterrand étaient réunis. Le but? Donner "carte blanche" au multimillionnaire Pierre Bergé, 83 ans et pygmalion médiatique (actionnaire du MondeRue89L'Obs), pour relater son parcours en général et son amour de la culture marocaine en particulier. Le prétexte? L'inauguration par l'IMA -et François Hollande- d'une vaste exposition consacrée au Maroc. L'organisateur? Jack Lang, 75 ans, grand ami d'Israël, président (depuis janvier 2013) de l'Institut du monde arabe et bénéficiaire d'une rémunération mensuelle de 10 000 euros. Le maître de cérémonie? Frédéric Mitterrand, 67 ans, ancien ministre de la Culture (comme Jack Lang), ex-animateur d'une émission sur le service public de France Inter (de 2013 à 2014) et documentariste pour Arte.

    Un an plus tôt, le 24 octobre 2013, Panamza avait consacré un article spécial à Frédéric Mitterrand et son approche décomplexée du monde arabe. Comme il le relata dans un ouvrage paru en 2009, il pratiqua longtemps ce qu'il nommait "la solution Maghreb" :du tourisme sexuel en Afrique du nord en guise d'alternative à la Thaïlande. À propos de l'adoption d'un garçon tunisien, Mitterrand écrivit également ceci : "Je me demandais parfois si je serais capable de me donner tant de mal pour une petite fille. Les garçons touchaient évidemment à quelque chose de plus intime et de plus ambigu – quoique…".

    Jack Lang? Son nom était dans tous les esprits lorsque Luc Ferry relaya -sur Canal +, le 30 mai 2011- les informations cryptées d'un article du Figaro Magazine (paru deux jours plus tôt) à propos d'un "ancien ministre" arrêté dans une "villa de la palmeraie de Marrakech" pour s'être "amusé" avec de "jeunes garçons" et discrètement renvoyé en FrancePrésent sur le plateau, Alain Duhamel fit allusion à Jack Lang en usant d'un jeu de mots transparent. Détail cocasse: l'animateur était Ali Baddou, fils de diplomate marocain et ex-collaborateur de Jack Lang au ministère de l'Éducation nationale. 

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  • Régionales : EELV s'allie avec le Front de gauche plutôt qu'avec le PS

    Dans quatre régions, comme le Nord-Pas-de-Calais/Picardie et la région Paca, des accords EELV/Front de gauche sont en cours ou déjà ficelés pour l'élection de décembre. Au grand dam du PS.

    Elle n'entend pas céder. Malgré les appels insistants du PS, Sandrine Rousseau, tête de liste écolo dans le Nord-Pas-de-Calais/Picardie, refuse toujours de se ranger derrière Pierre de Saintignon, le candidat socialiste. «Il était question d'un accord sur le minimum, de se mettre en ordre de marche derrière la tête de liste socialiste, ce n'était pas possible», affirme l'écolo. Elle a fait ses calculs et elle en est persuadée: si elle s'allie avec le Front de gauche (Fdg), elle espère passer devant le PS. «Les sondages nous créditent de 14% avec le Front de Gauche au premier tour, le PS est à 17%, le FN est à 31%. En cas de fusion pour le second tour, on est donc à égalité et on peut l'emporter», détaille la porte-parole d'EELV.

    Sandrine Rousseau le répète à l'envi: elle n'a «pas peur» d'affronter Marine Le Pen, candidate Front national. «C'est une grande gueule, elle s'essuie les pieds sur les habitants de la région et se sert de cette élection pour sa campagne pour l'Élysée. Il faut arrêter d'en être terrorisé! J'ai hâte de l'affronter sur des débats de fond», anticipe-t-elle. Pour elle, la présence d'une liste PS et d'une liste EELV/FdG va permettre de faire «une campagne sur les valeurs».

    Les militants EELV du Nord consultés le 12 septembre

    «Dans ma région, la moitié des électeurs de François Hollande ne vote plus PS», assure Sandrine Rousseau. Elle a donc lancé avec les fédérations locales d'EELV et du Front de gauche trois groupes de travail: le premier sur les points de divergence entre les partis, l'autre pour constituer les listes, et le dernier pour déterminer une organisation et un projet de campagne. Cette stratégie d'alliance n'attend plus que l'approbation des militants, à la faveur d'un vote prévu le 12 septembre, pour être entérinée.

    Au PS et même au sein d'EELV, on fulmine. «Le risque aujourd'hui dans les régions Nord-Pas-de-Calais/Picardie, Provence, peut-être aussi Grand Est, c'est que non seulement le Front national puisse gagner ces régions, mais qu'il puisse y avoir aussi une élimination pure et simple de la gauche, une auto-élimination. C'est un comble», a critiqué sur Sud Radio, début juillet, François De Rugy, co-président du groupe écologiste à l'Assemblée nationale et favorable à un accord avec le PS. Le candidat socialiste Pierre de Saintignon, lui, ne veut pas croire à une division de la gauche. «Jusqu'au dernier moment, je travaillerai à l'union des forces de la gauche, pour continuer le dialogue et construire un laboratoire de la gauche», commente-t-il, éludant la possibilité qu'EELV et le Front de gauche se présentent contre le PS. «Laissons le temps au débat.»

    Discussions en cours

    Le Nord-Pas-de-Calais/Picardie n'est pas un cas isolé. Dans la région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, une alliance vient d'être formée entre le Front de gauche et EELV, comme dans la région Rhône-Alpes-Auvergne par exemple, où les écolos se présenteront avec le Parti de gauche et le mouvement Ensemble. «Ce ne sont pas des soupes de logos, mais plutôt des dynamiques de rassemblement», explique David Cormand, responsable des élections au sein du parti. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, où la campagne est pour l'instant centrée sur l'affrontement entre Christian Estrosi et Marion Maréchal-Le Pen, des discussions ont également cours entre les écolos et le Front de gauche.

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFlpZyEyyOhFDlPtm.shtml

  • Le président kenyan n’hésite pas à contredire Barack Obama sur l’homosexualité

    Le président américain Barack Obama s’est rendu au Kenya, le pays natal de son père, pour la première fois depuis qu’il est à son poste. Mais le fils prodigue a choqué tout le pays, à commencer par son homologue kenyan, en fustigeant les « mauvaises traditions » du pays, parmi lesquelles la pénalisation de l’homosexualité.

    « En tant qu’Afro-Américain des Etats-Unis, je n’ai que trop conscience de ce qui arrive lorsque l’on introduit des discriminations », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse tenue à Nairobi, alors qu’il évoquait le sujet de l’homosexualité au Kenya, avant d’ajouter : « Lorsque vous commencez à traiter les gens différemment, non pas à cause du mal qu’ils feraient à quelqu’un mais parce qu’ils sont différents, les libertés sont attaquées et de mauvaises choses arrivent. »

    Barack Obama milite en faveur de l’homosexualité au Kenya, contre toute bienséance diplomatique

    Une attaque frontale contre le président du Kenya n’est pas restée sans réponse. Uhuru Kenyatta a clairement affirmé que la question de l’homosexualité n’est pas un sujet dans son pays.

    « Nous partageons de nombreuses valeurs, notre amour commun pour la démocratie, l’esprit d’entreprise, la famille. Mais il y a certaines choses, nous devons l’admettre, que nous ne partageons pas, que notre culture et nos sociétés n’acceptent pas », a répondu le président Kenyan à son homologue américain.

    De nombreuses personnalités kenyanes, comme les citoyens interrogés sur la question, ont affirmé que les personnes homosexuelles pouvaient l’être à condition de rester discrètes.

    Il était absolument évident que la déclaration du président américain allait choquer en Afrique, mais les « droits » homosexuels sont un enjeu d’une importance telle pour l’idéologie mondialiste qu’ils valaient sans doute une entorse grave aux règles élémentaires de la diplomatie…

    Après la défense de l’homosexualité, Barack Obama s’attaque à la corruption au Kenya

    Barack Obama s’est également attaqué à la corruption, s’attirant plus de sympathie de la part du peuple kenyan. Mais s’il est légitime et nécessaire de lutter contre la corruption, il faut également relever qu’il s’agit d’un objectif mondialiste poursuivi avec persévérance sur l’ensemble de la planète : la disparition de la corruption permets aux directives venues de l’ONU et des centres de pouvoir régionaux tels Bruxelles d’arriver jusqu’aux dernières strates de la société sans être déviées par des fonctionnaires corrompus ; à la « gouvernance globale » de s’exercer à tous les échelons de la société sans rencontrer l’obstacle. Nous avons relevé récemment que le régime totalitaire chinois poursuit une lutte implacable contre la corruption.

    Pour Barack Obama et pour le courant idéologique qu’il incarne, la lutte contre la corruption permet toujours plus de contrôle étatique… Même lorsque ce sont les personnes les mieux placées au Kenya qui sont les plus corrompues, ce que le président Américain a d’ailleurs dénoncé.

    http://www.contre-info.com/le-president-kenyan-nhesite-pas-a-contredire-barack-obama-sur-lhomosexualite-lors-de-sa-visite-au-kenya#more-38888

  • L’arnaque gouvernementale de la fausse simplification de la fiche de paye

    Un bulletin de paye en France peut compter jusqu’à cinquante lignes – 15 en Allemagne, 14 aux Etats-Unis, 11 en Chine – , un record de complexité, d’illisibilité, bien symptomatique de la complexité des systèmes sociaux et des cumuls de caisses et d’organismes divers et variés…

    C’est la grande nouvelle de Bercy en cette fin juillet : la simplification du bulletin de paye !

    Que personne ne s’y trompe, dans le monde UMPS ou RPS, on ne peut même pas parler d’effet d’annonce, tant il n’y a que l’annonce sans aucun effet ! Car s’il est question de supprimer des lignes sur le bulletin de paye, il n’est pour autant pas question de toucher aux organismes ou aux dispositifs correspondants à ces lignes. Ce qui veut dire que si le salarié a bien un feuille de paye « simplifiée », c’est à dire avec moins d’informations, pour autant l’entreprise sera toujours obligée de calculer l’ensemble du détail de chaque cotisation comme auparavant, ce qui ne constitue aucun gain de temps ni simplification pour l’employeur. Simplement ces détails n’apparaîtront plus sur la feuille imprimée remise au salarié.

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  • La cour d'appel confirme la suspension du congrès extraordinaire du FN

    La cour d'appel de Versailles a confirmé la suspension du congrès du Front national censé supprimer le statut de président d'honneur de Jean-Marie Le Pen, qui remporte ainsi une troisième victoire judiciaire face au parti qu'il a cofondé.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Démocratie létale

    C'est un billet d'humeur, de mauvaise humeur, que l'abonné au blogue prendra au second degré... 

    Demain nous fêterons les Samson. Certes saint Samson de Dol, évêque en Bretagne nous vient du haut Moyen Âge (VI°s.) mais, hors de la bonne ville de Dol, c'est à Samson le chevelu, juge d'Israël, auquel tout le monde pense, le premier Terminator qui, dans la joie et la mauvaise humeur, massacrait du Philistin à la mâchoire d'âne. Mais il aima Dalila qui le trahit ! Magnifique Victor Mature qui, les yeux crevés, écroule les colonnes du temple sur l'oppresseur et lui-même, dans le peplum de Cecil B. DeMille ! Enfant, j'étais terrorisé au fond du fauteuil bleu du Palace ! Qu'elle était belle Dalila ! Éduqué chez les sœurs, j'ignorais le mot "salope".

    D'un Samson, nous horions bien besoin de nos jours, mais le sacrifice des héros a disparu. L'homme providentiel du Gaulois a sans doute pris la mer ou l'avion et nous a laissés là, immense cohorte de lemmings niais. Nous sommes aux mains de gros rats de cave qui se prennent, certains, pour des rats de bibliothèque mais ne sont au final que des surmulots ! Rosâtres et nus qui pis est ! Beurkh ! Ils nous vendent, carrément, nous pillent, s'engraissent, détruisent nos mœurs et les cadres coutumiers sans jamais proposer rien de meilleur, toujours plus bas, toujours médiocre, jusqu'à peut-être nous remplacer par plus couillons que nous-mêmes, plus faciles à duper, le croient-ils. Le pourquoi est sans réponse, je ne suis pas un adepte du complot des Illuminatis ou des Sages de Sion, je me contrefous de la fortune anonyme et vagabonde, je crois que c'est le simple règne de la Connerie en mocassins de peau ou en bottes de fer selon la saison. La Bêtise a vaincu ! Et intimement je pense que la démocratie l'a appelée. 

    La démocratie c'est l'envie, l'envie de tout par tous ou presque et rapidement. Le ressort de la démocratie est la promesse, et l'élection est un concours de promesses. Son avatar obligé est la démagogie selon les vieux Hellènes qui l'ont inventée. La presse fait régulièrement des tableaux comparatifs chiffrés des promesses distribuées qui n'engagent que les otaries qui battent des nageoires sous les préaux républicains. Président ! Ducon, président, président, Dugland, président ! L'élu sert ses clients comme un garçon de café en terrasse, la caisse enregistreuse tinte, tout le monde s'en fout. Sauf à avoir un tempérament d'homme d'Etat - chose que nous avons oubliée, le président du moment ne fait pas autre chose que de rémunérer des voix. Normal ! Le système est fondé sur la souveraineté du peuple, qu'il faut bien exciter un peu. Mais en masse, le peuple n'est pas le parangon de l'intelligence, à preuve les représentants qu'il se choisit en France ! On n'en voudrait nulle part ailleurs.

    Charles Maurras disait à Maurice Barrès : « Si la France moderne ne m'avait pas persuadé de ce sentiment, je l'aurais reçu de l'Athènes antique. La brève destinée de ce que l'on appelle la démocratie dans l'Antiquité m'a fait sentir que le propre de ce régime n'est que de consommer ce que les périodes d'aristocratie ont produit. La production, l'action demandait un ordre puissant. La consommation est moins exigeante : ni le tumulte, ni la routine ne l'entrave beaucoup. Des biens que les générations ont lentement produit et capitalisés, toute démocratie fait un grand feu de joie. Mais la flamme est plus prompte à donner des cendres que le bois du bûcher ne l'avait été à mûrir.»

    Aujourd'hui, nous avons fait plus fort encore. Non seulement nous avons dilapidé l'héritage que nous ne transmettrons pas, mais nous avons dévoré par avance le capital que les générations suivantes pourraient amasser pour s'en sortir. Nous mourons en leur léguant des trillons de dette souveraine et privée, dette qui leur coupera les jambes sauf à incinérer notre civilisation démocratique pour la purger de ses créances. Nous avons bâti en briques de dynamite le chaos futur, leur futur ! 

    Sauf à faire la révolution planétaire et remettre les compteurs à zéro pour la survie de l'espèce, il sera légitime de leur part de prétendre incinérer les générations prodigues, c'est à dire nous, et ce d'une génération à l'autre jusqu'à ce que les inactifs sans avenir soient réduits comme on dit en chimie et que les comptes soient rendus. In fine sera résolu le cancer de la surpopulation et comme le prédisait Jacques Attali, l'euthanasie sera la règle. Elle l'est en douce déjà.

    Alors nos petits-enfants qui auront trouvé au fond du Web profond cet article de Royal-Artillerie, sauront qu'il leur faut prendre le maquis avant que ne s'écroule sur eux le temple philistin. Samson ! Une minute encore !

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • LES TROIS MENSONGES DE NAJAT VALLAUD-BELKACEM...

    Les professeurs, comme l’ensemble des Français, en ont assez qu’on veuille leur faire prendre des vessies pour des lanternes ! 
    Premier mensonge : les prétendus bienfaits de la réforme des rythmes scolaires. Depuis la rentrée 2014, les élèves de l’école primaire bénéficieraient, selon le ministère – subissent, si l’on y regarde de plus près -, de nouveaux rythmes : 


    Les trois mensonges de Najat Vallaud-Belkacem...
    mise en œuvre d’une semaine de quatre jours et demi, possibilité d’accéder à des activités périscolaires. On aurait pu penser naïvement que, pour donner la priorité à l’apprentissage des fondamentaux, le ministère en profiterait pour augmenter le temps d’enseignement qui leur est consacré. Nenni ! Les horaires restent identiques, ils sont simplement répartis différemment dans l’année. Le gain de cette réforme ? Une fatigue accrue pour les élèves, des inégalités selon les communes, un poids financier qui se répercute sur les contribuables… L’instauration d’études surveillées, où une personne compétente conseillerait les élèves en difficulté, serait bien plus efficace. Mais c’est sans doute une pratique réactionnaire. Deuxième mensonge : la réforme du collège. Contre toutes les évidences, le ministère assure sans vergogne que l’enseignement des langues anciennes n’est pas menacé, qu’il sera même étendu ; que l’enseignement de l’allemand ne sera pas réduit et que le nombre de postes aux concours de recrutement sera augmenté dans cette discipline ; que les fondamentaux pourront s’apprendre d’une autre manière à travers des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI). En réalité, les langues anciennes disparaissent de la grille horaire des classes de collège, se limitant à un hypothétique enseignement de complément… si l’établissement a les moyens de l’organiser. Quant à l’augmentation du nombre de postes en allemand, c’est une promesse de Gascon – les vrais Gascons me pardonnent ! – quand on sait que, cette année, 62,71 % des postes seulement ont été pourvus au CAPES d’allemand. Enfin, les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), comme on les appelle, ne pourront germer que chez les élèves disposant d’une connaissance suffisante des fondamentaux : on n’apprend pas à partir de rien, l’interdisciplinarité suppose en préalable une maîtrise des disciplines. La réforme du collège est donc une imposture qui, sous prétexte d’instaurer plus de justice et d’égalité, nuira d’abord aux enfants des familles défavorisées... 
    Suite et source  : boulevard voltaire