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  • Les races humaines : Rétablir la vérité en 10 points

    Voici un vade-mecum en 10 points sur les races humaines.

    Erreur

    1. La division de l’espèce homo sapiens en races est un fait d’observation élémentaire que la science confirme et précise.
    2. Il y a 5 races : caucasoïde, mongoloïde, congoïde, capoïde, australoïde (termes de Carleton Coon).
    3. La couleur de la peau est secondaire. Il y a 3 races noires : congoïde, capoïde, australoïde. Les Indiens sont des caucasoïdes.
    4. Les gènes commandent le mental autant que le physique. C’est vrai en particulier de ceux qui déterminent la race.
    5. La race, composante du fonds génétique, est à la base de l’identité d’un peuple.
    6. Les races ne sont pas égales, car l’égalité n’est pas dans la nature.
    7. L’individu ne se réduit pas à sa race. Il est d’abord lui-même.
    8. Contre l’évidence, le lyssenkisme, instrument du cosmopolitisme, nie les différences de race et de sexe.
    9. « La France est un pays de race blanche » (de Gaulle) : de race caucasoïde.
    10. La mélanisation de la France, explosion de la population de race congoïde, est plus grave que l’islamisation.

    Henry de Lesquen*

    notes

    * Président du Club de l’Horloge depuis 1985, et de Radio Courtoisie depuis 2007. Elève de l’École polytechnique (1968-1971) et de l’École nationale d’administration (promotion Simone Weil, 1971-1974).

    sourceMetamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EuFAypuEuptDPOBDNL.shtml

  • La France aime les djihadistes : elle les garde !

    Frustrés de ne pouvoir rejoindre les théâtres d'opération en Syrie ou en Irak, ces individus présenteront un risque fort de passage à l'acte en France.

     

    Face à l’effroyable progression de l’État islamique et à l’indéniable séduction qu’il opère auprès de certains jeunes Français, le gouvernement a eu une idée.

    Non pas une réponse ferme et lucide, telle que la fermeture des mosquées salafistes ou le démantèlement de l’économie souterraine qui permet à de nombreux quartiers de vivre en dehors des lois de la République et de financer des activités terroristes. Pas davantage une réponse diplomatique qui verrait la France s’affranchir enfin de son hostilité à Bachar el-Assad et suggérer la formation d’une coalition régionale pour « buter les terroristes de Daech jusque dans les chiottes ».

    Non, en France, nous n’avons pas Poutine ; nous avons Cazeneuve. Cazeneuve qui, bien qu’étant l’un des rares ministres compétents de l’actuel gouvernement, n’est pas homme à renverser la table. Plus un adepte tatillon de mesurettes administratives qu’un combattant que requerrait pourtant la situation présente.

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  • 14 août 1480 : les Turcs massacrent 800 chrétiens d’Otrante qui refusent de se convertir à l’islam

    Il est de bon ton de dire que l’Islamisme n’est pas l’Islam et que l’islamisme que nous connaissons aujourd’hui n’a rien à voir avec ce qu’a été de tout temps l’Islam, une religion de paix et d’amour… Il y a un peu plus de 500 ans, les Turcs ne firent pas différemment que les musulmans de l’Etat Islamique aujourd’hui, en massacrant 800 habitants d’Otrante qui refusaient de se faire musulmans. Otrante est en Italie, les Européens semblent avoir oublié aujourd’hui les horreurs commises par l’Islam sur nos terres.

    Source : levangileauquotidien.org

    Les Saints Martyrs d’Otrante (province de Lecce dans les Pouilles, en Italie) sont les 800 habitants de cette ville du Salento tués le 14 août 1480 par les Turcs conduits par Gedik Ahmed Pacha pour avoir refusé de se convertir à l’islam après la chute de leur ville.
    Le 28 juillet 1480, une armée turque, venant de Valona (ville portuaire d’Albanie), forte de 90 galères, 40 galiotes et 20 autres navires (18.000 soldats au total) se présenta sous les murs d’Otrante.
    La ville résista de toutes ses forces aux attaques, mais sa population composée seulement de 6.000 habitants ne put s’opposer longtemps au bombardement de l’artillerie turque. En définitive, le 29 juillet la garnison et tous les habitants abandonnèrent le bourg aux mains des Turcs en se retirant dans la citadelle tandis que ceux-ci commencèrent leur razzia, même dans les habitations avoisinantes.

    Quand Gedik Ahmed Pacha demanda aux défenseurs de se rendre, ceux-ci refusèrent, et l’artillerie turque reprit le bombardement. Le 11 août, après 15 jours de siège, Gedik Ahmed Pacha donna l’ordre de l’attaque finale et réussit à enfoncer les défenses et à prendre le château.
    Un terrible massacre s’ensuivit. Tous les hommes de plus de quinze ans furent tués et les femmes et les enfants réduits en esclavage. Selon certains rapports historiques, les tués furent 12.000 et les personnes réduites en esclavage 5.000, mais la taille de la ville ne semble pas confirmer ces estimations.
    Les rescapés et le clergé s’étaient réfugiés à l’intérieur de la cathédrale afin de prier avec l’archevêque Stefano Agricoli. Gedik Ahmed Pacha leur ordonna de renier leur foi chrétienne, recevant un refus net, il pénétra avec ses hommes dans la cathédrale et les fit prisonniers. Ils furent tous tués et l’église fut transformée en étable à chevaux.

    L’assassinat du vieil archevêque Stefano Agricoli fut particulièrement barbare, alors qu’il incitait les mourants à s’en remettre à Dieu, il fut décapité, dépecé à coups de cimeterres, sa tête fut embrochée sur une pique et portée par les rues de la ville. Le commandant de la garnison Francesco Largo fut scié vivant. L’un des premiers à être exécuté fut le tailleur Antonio Pezzulla, dit le Primaldo qui, à la tête des Otrantins, le 12 août 1480, avait refusé la conversion à l’Islam. Le 14 août Ahmed fit attacher le reste des survivants et les fit traîner au col de la Minerva. Là il en fit décapiter au moins 800 en obligeant leurs proches à assister à l’exécution.

    Les chroniques rapportent que, pendant le massacre, un Turc nommé Bersabei, impressionné par la façon dont les Otrantins mouraient pour leur foi, se convertit à la religion chrétienne et il fut empalé par ses compagnons d’armes.
    Toutes les personnes massacrées furent reconnues martyrs de l’Église et vénérés comme bienheureux martyrs d’Otrante. La plus grande partie de leurs ossements se trouve dans sept grandes armoires en bois dans la chapelle des Martyrs bâtie dans l’abside droite de la cathédrale d’Otrante. Sur le col de la Minerve fut construite une petite église qui leur fut dédiée, Sainte Marie des Martyrs.

    Treize mois après, Otrante fut reconquise par les Aragonais.
    Le 13 octobre 1481, les corps des Otrantins massacrés furent trouvés indemnes par Alphonse d’Aragon et furent transférés à la Cathédrale des Bienheureux Martyrs d’Otrante.
    À partir de 1485, une partie des restes des martyrs fut transférée à Naples et reposa dans l’église de Sainte-Catherine à Formiello. Ils furent déposés sous l’autel de la Madone du Rosaire (qui commémore la victoire définitive des troupes chrétiennes sur les Ottomans lors de la bataille de Lepante en 1571). Par la suite les restes furent déposés dans la chapelle des reliques, consacrée par le pape Benoît XIII, depuis 1901, ils se trouvaient sous l’autel. 
    Une reconnaissance canonique effectuée entre 2002 et 2003, en a confirmé l’authenticité.
    Les reliques des martyrs sont vénérées dans de nombreux lieux des Pouilles, à Venise et en Espagne.

    Un procès en canonisation commencé en 1539 se termina le 14 décembre 1771, quand le pape Clément XIV déclara bienheureux les 800 victimes du col de la Minerve et en autorisa le culte. Depuis ils sont les protecteurs d’Otrante.

    http://www.medias-presse.info/14-aout-1480-les-turcs-massacrent-800-chretiens-dotrante-qui-refusent-de-se-convertir-a-lislam/36978

  • Désertification : tous responsables ?

    Qui n’a jamais rêvé de passer ses vacances en Grèce sous les oliviers, en Espagne sur les plages de sable blanc ou encore en Italie au milieu de la végétation odorante ? Mais tous ces lieux de villégiature sont en voie de désertification et le changement climatique n’est pas l’unique responsable.

    Qui ne rêve de passer ses vacances en Grèce sous les oliviers, en Espagne sur les plages de sable blanc ou encore en Italie au milieu de la végétation odorante ? Mais tous ces heureux vacanciers ont-il remarqué qu’un problème environnemental préoccupant se développe dans ces paysages de rêve? Emilie Langlade et Adrian Pflug sont allés en Andalousie, dans l’arrière-pays d’Almería, pour constater que ces lieux de villégiature sont en voie de désertification. Le changement climatique n’est pas l’unique responsable de cette désertification, il ne fait qu’aggraver la situation dans les régions les plus arides d’Europe, où l’eau vient à manquer en raison du surpâturage et de la concentration sur le littoral de l’industrie, du tourisme et de l’agriculture.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Importante découverte archéologique en Auvergne. Nouvelle preuve pour la Gergovie du Crest

    En décidant d’aller creuser le sous-sol du Lac-du-Puy, sur le plateau de Corent, les archéologues s’attendait à quelque découverte mais ne savait pas quoi...« On a immédiatement vu se dessiner des ronds de terre, espacés d’un mètre de façon très homogène, témoigne Matthieu Poux, professeur à l’université Lyon-II et responsable des fouilles de Corent. On en a coupé un ou deux à la pelle mécanique, ce qui a fait apparaître la forme évasée caractéristique d’un silo à récoltes, puis un autre et un autre encore. Sur moins de 10 % de la superficie du lac, nous en avons déjà trouvé 125. C’est colossal. »

    http://www.lemonde.fr/archeologie/article/2015/08/13/des-centaines-de-silos-a-grains-gaulois-decouverts-en-auvergne_4723127_1650751.html

     

    2015_Corent_stocks-037df.png

     

    L'archéologie, c'est ça. On s'imagine un modèle et voilà qu'une découverte le fait voler en éclats et oblige l'archéologue à en imaginer un autre. Volatilisée, partie en fumée, la pauvre Gergovie napoléonienne du plateau de Merdogne ! Ridiculisée, la thèse d'un Vercingétorix vivant au milieu des poules et des cochons ! Nous sommes là en présence des stocks de blé d'un État. Et quand on pense que le nombre de ces silos pourrait s'élever entre 500 et 1500, un silo pouvant contenir de 500 kilos à 1,5 tonnes de céréales, on est bien obligé de faire un lien avec ce que les auteurs anciens ont écrit sur la cité arverne dont la puissance rayonnait de la Méditerrannée jusqu'au Rhin avant que les Romains ne s'installent en Gaule (Strabon, Géographie de la Gaule, IV, 2,3). 

    Certes, ce n'est pas la première fois que les archéologues mettent au jour un tel procédé de stockage, mais aussi impressionnant que celui-là, cela ne s'était jamais vu. On se perd en conjonctures sur de telles réserves. Pour faire face à un siège ? Pour alimenter un commerce de grande envergure ? Et puis, cela suppose de grandes moissons, et donc une plaine cultivée, une plaine cultivée sous contrôle de l'État. Autre spécialiste des fouilles en Auvergne, Vincent Guichard, actuellement directeur du centre archéologique européen du mont Beuvray, n'a-t-il pas mis en évidence il y a quelques années, dans la riche plaine de la Limagne, un phénomène étonnant de quadrillage : Dans les vastes plaines de la Limagne, affirmait-il, la situation est tout autre (que dans le reste de la Gaule), on observe un réseau incroyablement dense de hameaux plus modestes, éloignés de 2 à 3 km, qui se partagent la mise en valeur des terres. Pourquoi nier l'évidence ? Le fait est là. La plaine de la Limagne a été cadastrée, bien avant l'arrivée des Romains, et cela en plein âge du fer... une plaine cadastrée à l'image de celle que Platon a décrit symboliquement dans son Atlantide vers l'an - 360 ! Et, en plus, avec des intervalles d'un village de district à l'autre d'environ deux kilomètres, comme Vincent Guichard l'a relevé.

    Matthieu Poux est formel ; ce "mégasite de stockage" date d'avant les Romains. Le théâtre en pierre précédemment mis au jour, précédé peut-être par une premier théâtre en bois, prend dès lors un tout autre sens, pleinement gaulois et non copie romaine ? C'est là que se réunissaient les citoyens. C'est là, sur ces bancs, que s'organisait, que se discutait en commun, l'exploitation agricole de la Limagne et la gestion des stocks, bien avant l'arrivée des Romains.

     

    Matthieu Poux précise : Les fosses ont pu être creusées au début de l’âge de fer, entre 750 et 450 avant J.-C. ou bien entre 150 et 50, lorsque l’agglomération de Corent occupait tout ce plateau de 50 hectares, y compris le centre de stockage donc, ou encore entre les deux.

     L'affaire est d'importance.

    Rappelons que Matthieu Poux ne voit une occupation importante du plateau de Corent que depuis vers l'an - 140 jusqu'au milieu du Ier siècle av. J.C.. Comme Vincent Guichard l'explique pour le mont Beuvray, ce serait à partir de la romanisation, ou pré-romanisation, que notre pays aurait commencé à prendre son nouveau visage de villes structurées succédant à des villages désordonnés aux traces éphémères de trous de pieux ; d'où l'explication du village en bois structuré du plateau de Corent. Grave erreur ! Il s'agit là d'une thèse dramatiquement erronée qui va à l'encontre de tous les textes anciens si on les traduit et si on les interprète correctement.

    C'est ainsi qu'une construction de silos sur le plateau de Corent entre - 150 et - 50 pourrait s'expliquer, dans cette hypothèse erronée, par le fait de l'existence de la ville en bois voisine. Mais alors, pourquoi avoir fait le choix de l'enfouissement alors que l'époque avait évolué en faveur des greniers sur pilotis qui garantissaient une meilleure conservation ? 

    Mais dans le cas où les fosses dateraient d'avant la construction de la ville en bois de - 140, il faudra s'interroger sur quelle est la mystérieuse Gergovie de l'âge du fer et d'avant qui les a fait creuser, une autre Gergovie retranchée sur un site privilégié d'où l'on pouvait surveiller un vaste horizon. L'avantage, en effet, du type de stockage dont nous parlons est que le prédateur était obligé de commencer par creuser pour voler la marchandise. Pour éviter cela, il suffisait d'une simple tour de surveillance et de quelques sentinelles pour dissuader les vandales. Contre un ennemi intervenant en force, la Gergovie fortifiée, plus éloignée, que les archéologues ne veulent toujours pas voir au Crest, avait largement le temps d'intervenir après avoir été alertée. Autre avantage déterminant dans cette époque troublée : les stocks ainsi enterrés ne pouvaient pas être incendiés par un adversaire malveillant comme pouvaient l'être des greniers sur pilotis.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-atlantide-engloutie-67819

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-atlantide-engloutie-suite-67907

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/polemique-sur-l-atlantide-eh-bien-68441

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/polemique-sur-l-atlantide-enfin-68677

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-atlantide-engloutie-suite-et-fin-68905

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/importante-decouverte-170778

  • L’art contemporain et la titrisation du néant

    L’art contemporain ne serait-il pas aujourd’hui déjà la valeur fantôme d’un marché de zombies ?

    A l’heure où se tient la Fiac, à Paris, comment se porte le marché de l’art contemporain ? On peut constater qu’au cours des deux années écoulées, il a mieux résisté que lors du précédent krach de 1990. La leçon avait été retenue… Les collectionneurs d’art contemporain rationalisèrent dès lors leur spéculation en imitant les financiers et leur création de produits sécurisés « scientifiquement ». Ils s’organisèrent et fabriquèrent leurs « artistes spéculatifs » en réseau. Les acquéreurs, cooptés parmi les « too rich to fall », devaient désormais être entièrement propriétaires de l’oeuvre, afin de ne pas devoir être affectés par les crises. Par ailleurs, le réseau engloba, dans une sorte de trust, tous les stades de la valorisation de l’oeuvre : galeries, médias, institutions muséales, salles des ventes mondiales…

    En 2008, si le marché de l’art contemporain ne s’écroule pas comme en 1990, il perd cependant 75 % de sa valeur. A partir de mars 2009, on constate une remontée, suivant ainsi l’amélioration du marché financier. Dès le printemps, s’affirme une gestion rigoureuse de la crise de l’art contemporain par les maisons de vente. Christie’s et Sotheby’s en particulier, grâce à leur place hégémonique et stratégique dans l’International, fabriquent les événements du marché avec une stratégie très étudiée et en maîtrisent avec précision la communication.

    En observant la vente récente à New York et à Londres de la collection Lehman, on remarque les méthodes habituelles : estimations très basses des oeuvres par rapport à la cotation des années précédentes afin d’être vendues « au-dessus de l’estimation haute », citation des ventes positives, omissions des ventes négatives, diversions, comme la provocation de l’artiste-performer Geoffroy Raymond.

    Que se passe-t-il exactement ? L’art contemporain ne serait-il pas aujourd’hui déjà la valeur fantôme d’un marché de zombies ? Par ailleurs, sa valeur ne serait-elle pas aujourd’hui réduite aux services qu’il rend ? Vecteur de visibilité, moyen de communication efficace dans l’International, support de marques, occasion de rencontres régulières d’un milieu d’affaires mondialisé, facilités monétaires ? Dans ce cas, il ne disparaîtra que remplacé par un autre support.

    On observe aussi la démonétisation de l’art contemporain. Le public comprend jour après jour un peu mieux sa nature hybride : il n’est pas une avant-garde de plus mais un système de pouvoir doublé d’un produit financier.

    Le fait est que Murakami dans la Galerie des Glaces à Versailles en 2010 pose plus de problèmes que Jeff Koons en 2008. Il n’échappe plus au grand public que « l’élite » culturelle et administrative française n’arrive pas à avancer un seul argument qui tienne pour justifier une certaine privatisation de Versailles.

    Viendra le moment, mais n’est-il pas déjà là, où un mégacollectionneur, possédant le réseau le plus complet comprenant en particulier une salle des ventes internationale, doublée des services d’un Etat, aura la tentation de « tirer les marrons du feu » avant qu’ils ne brûlent.

    Mais en 2010, il fera cela de nuit et masqué. Il vendra dans la foulée de chaque événement prestigieux, comme à Versailles, ses produits dérivés toxiques. Mais personne ne saura que c’est lui. Les collectionneurs sauront qu’ils sont ruinés, mais bien plus tard !

    Aude de Kerros Les Echos 22/10/2010

     

    L’art de la titrisation culturelle

    Puis Aude de Kerros dans Les Echos : la « titrisation culturelle » va bon train. La titrisation consiste initialement à noyer des produits financiers toxiques au milieu de produits sûrs : c’est une des pratiques du mercantilisme mondial qui a engendré la Crise de 2008. Elle se pratique aussi dans l’Art Financier, à tous les niveaux : Versailles, valeur sûre, se voit farci en Koons et Murakami ; les collections nationales, comme l’or de la Banque de France, sont la garantie des œuvres contemporaines (proposées à la vente par ailleurs) : Koons ou Murakami vaudraient autant que le joyaux de l’histoire séculaire d‘un peuple, ils créeraient le patrimoine du futur…

    Mais la titrisation se joue aussi à l’échelon d’une galerie, comme le révélait la visite de la Fiac ou de ses émules. Une galerie expose un beau Soulages des années 50, par exemple, soit il n’est pas à vendre, soit il vaut très très cher (il faut le conserver pour rééditer ce genre d’opération). Mais à côté ou pas très loin, on expose un second couteau de l’Abstraction lyrique, une œuvre moyenne, même époque, même mouvance, mais avec un prix beaucoup plus abordable. L’astuce consiste à mettre en appétit l’acheteur avec une pièce maîtresse pour qu’il se rabatte sur ce qu’on veut lui fourguer… Beaubourg expose régulièrement Jean Prouvé : normal, cet architecte, ingénieur et designer présida le jury du concours international qui choisit…. l’architecture du Centre Pompidou. La Monnaie de Paris vient de lui rendre hommage et Prouvé a également une exposition à l’Hôtel de Ville de Boulogne, ajoutons à ce tir groupé, la Maison Ferembal remontée aux Tuileries, le temps de la Fiac. Or l’événement de la rentrée, l’arrivée du roi new-yorkais du marché de l’art international, Larry Gagosian, débute comme par hasard… avec une expo Prouvé (en association avec la galerie Seguin) au 4, rue de Ponthieu. Là, dans le nouveau White Cube du maître du Financial Art, on ne s’étonnera pas de trouver le plus ennuyeux, le plus standard, de l’industrieux et industriel Prouvé. Les plus belles pièces sont en musée… avis aux cobayes de la titrisation culturelle !

    On s’étonnera en revanche de voir le catalogue de l’autre exposition d’ouverture de Gagosian, celle de Twombly, rédigé par Mme Marie-Laure Bernadac, par ailleurs conservateur chargée de l’Art contemporain au Louvre. Il y a 25 ans, on chapitrait les élèves de l’Ecole du Louvre : il est strictement défendu à un conservateur, agent de l‘Etat, d’avoir une activité liée au privé, au commercial. Ceci afin d’éviter les conflits d’intérêt… Au fait, cette loi (fort sage) a-t-elle été abrogée ? Un poste confortable dans le giron de l’Etat, qui permet d’abriter des activités lucratives, la titrisation de la culture a pignon sur rue (de Ponthieu).

    Christine Sourgins,, Historienne de l’Art
    www.magistro.fr
    Aude de Kerros – Christine Sourgins

    http://www.polemia.com/lart-contemporain-et-la-titrisation-du-neant/

  • Que faire quand "ils" mentent ?

    C'est la question sous-jacente de cette farce « Le procès de Gérard Collomb ».

    Pour ceux qui ne connaissent pas Gérard Collomb, c’est le sénateur-maire de Lyon, un homme extrêmement puissant sur la métropole lyonnaise. Un homme tellement puissant qu’il peut se permettre de raconter n’importe quoi (exemple : « avec 3000 euros par mois, on s’en sort difficilement »(*)) sans que cela ne fasse aucune vague. Pourquoi ? Parce qu’il a un « gros pied » dans le business et que seul le business compte dans ce monde.

    Et dernièrement, ce monsieur nous en a sorti encore une bien bonne, (sujet de ce « procès ») dans la parfaite « tranquilitude » médiatique. 

    Mais la question reste posée : « que faire quand ils mentent ? » que faire lorsque les politiciens mentent ? Doivent-ils être jugés par un tribunal ? (qui paiera la facture de la « justice » ?) Par les urnes ? (Les élections dépendent uniquement des médias, or les médias peuvent-ils se permettre de critiquer le « business » ?) Une « révolte armée » ? Les mercenaires sont toujours mieux armés et de toutes manières, à la fin, c’est le fric qui gagne. 

    Alors que reste-t-il comme solution ?

    L’humour.

    Même si le rire jaune ou l’humour noir, n’est pas celui qui marche le plus, ne flattant pas assez le (chaud) business et ses clients.

    Au fait, certains parlent du maire de Lyon pour remplacer François Rebsamen comme ministre du travail... Ce serait drôle non ? Gérard Collomb serait face à un problème cornélien : choisir entre un immense pouvoir sur Lyon (multiples présidences), ou entrer dans la réelle Histoire de France en étant ministre... Dur choix...

    (*) http://www.midilibre.fr/2013/02/06/pour-le-maire-de-lyon-avec-3000-eur-c-est-une-situation-extremement-difficile,639734.php

    Source : http://www.lyonvideos.fr/spip.php?article461

    http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/que-faire-quand-ils-mentent-50647

  • Sylvester Estrosi fait son cinéma

    C’est fou comme le coup des origines modestes marche encore dans notre pays.

    On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Christian Estrosi en sait quelque chose en matière de promotion de sa vie et de son oeuvre. Jetez un petit coup d’œil sur ses tweets estivaux et vous serez édifiés. Christian fait du sport, Christian à la montagne, Christian à la plage, Christian en Israël… Il est passé par ici, il repassera par là ! Dans sa confession parue dans Closer – le Père Lachaise des puissants de notre temps- mon Christian, comme l’appelle familièrement le délicat Patrick Sébastien, compare Sylvester Stallone à sa propre personne, et non le contraire. « Au fond, son parcours est le même que le mien : "Sly" est fils de Calabrais comme je suis fils de Perugia (Pérouse en Ombrie, ndlr), nous avons des origines modestes, avons été propulsés dans un monde qui n’était pas le nôtre ».

    C’est fou comme le coup des origines modestes marche encore dans notre pays. Mitterrand qui appartenait à la meilleure bourgeoisie provinciale se dit fils de cheminot lorsqu’il se présenta à la présidentielle de 1965 sous son étiquette encore fraîche et joyeuse d’homme de gauche. Évidemment, son père n’avait jamais enfourné de charbon dans la chaudière de la locomotive. Mais il avait été un temps chef de gare, alors…

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