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  • Immigration – Des policiers autrichiens se préparent aux pires émeutes – « Nous craignons tous le moment où on nous ordonnera de marcher contre notre propre peuple »

    Le magazine autrichien Info-Direkt publie un entretien avec un membre de la police autrichienne en charge de la question des « réfugiés ». Son expérience quotidienne l’amène à pronostiquer des conséquences dévastatrices et prévoit que des émeutes vont bientôt commencer.

    (…) le système d’asile ne fonctionne plus. (…) Chaque jour arrivent plusieurs milliers de réfugiés en Autriche et en Europe, dont seulement quelques centaines peuvent être enregistrés, la liste d’attente augmente tous les jours … 

    Mais c’est seulement la première étape du processus. (…) Il n’y a pas assez de policiers pour assurer l’ordre public.

    Selon Info-DIREKT,  différentes sources de police confirment que les policiers se sentent dépourvus des moyens nécessaires pour faire face à l’insécurité qui accompagne cette immigration massive. Des policiers conscients de la réalité qu’ils perçoivent chaque jour sur le terrain, commencent à se préoccuper de protéger leur maison et leur famille, en prévoyant que l’Etat échouera à assumer ses responsabilités de protection de la population.

    En fait, de nombreux collègues, officiers de police, s’assurent, pour leur propre espace privé, d’avoir des réserves d’eau, de nourriture et de munitions. 

    Mais une autre crainte se dégage, qui traduit bien la trahison des gouvernants :

    (…) nous craignons tous le moment où on nous ordonnera de marcher contre notre propre peuple. Et nous discutons souvent de ce que nous ferons alors …

    http://www.medias-presse.info/immigration-des-policiers-autrichiens-se-preparent-aux-pires-emeutes-nous-craignons-tous-le-moment-ou-on-nous-ordonnera-de-marcher-contre-notre-propre-peuple/40580

  • Brest : manif contre la mosquée salafiste, l’extrême-gauche soutient l’imam

     

    Les mouvements ADSAV (parti du peuple breton) et Résistance républicaineont manifesté samedi pour exiger la fermeture de la mosquée salafiste Sunna. Face à eux, les « antifas », soutiens objectifs de l’imam intégriste.

    Près de 300 personnes (150, selon la police), mobilisés par les mouvements ADSAV(parti du peuple breton) et Résistance républicaine se sont réunis au cri de « on est chez nous » et de la Marseillaise pour exiger la fermeture de la mosquée Sunna. Celle-ci est dirigée par l’imam Rachid Abou Houdeyfa. Pur représentant du salafisme, cet imam prêche naturellement pour le voile islamique, la soumission de la femme et le caractère incompatible de la Charia avec les lois de la république. L’imam en question a récemment défrayé la chronique avec la diffusion d’un se ses prêches auprès des enfants, portant sur la musique
    « Allah n’aime pas la musique parce que c’est le diable qui l’aime », ajoutant que « ceux qui chantent, le prophète dit qu’ils seront engloutis sous la terre, transformés en singes ou en porcs ».

    Nous assistons à un endoctrinement des enfants, comme dans des sectes, le préfet et le procureur doivent réagir !

    a affirmé lors d’une prise de parole Ronan Le Gall, porte-parole d’ADSAV. Interrogé le 30 septembre sur l’antenne de France Bleu Breizh Izel, Anouar Kbibech, nouveau président du Conseil français du culte musulman, avait jugé « ahurissant » le fait de tenir de tels propos devant des enfants, ajoutant que cette affaire « posait la question de l’habilitation des imams en France ».

    Fidèles à leurs réflexes pavloviens, les mouvements d’extrême-gauche ont organisé une contre-manifestation rassemblant quelques dizaines de personnes (une centaine selon la police). Exercice toujours délicat pour eux de s’opposer à « l’extrême-droite » sans pour autant paraître cautionner les salafistes, ils disent « ne pas cautionner les propos de l’imam », mais se positionner « contre l’instrumentalisation raciste et islamophobe qui en est faite ». De fait, par leur refus de condamner et combattre l’obscurantisme islamique (alors qu’au nom de la « laïcité », ils combattent avec virulence toute expression catholique dans l’espace public) ils jouent les idiots utiles de l’islamisation.
    Les deux rassemblements se sont retrouvés face-à-face dans une ambiance tendue, échangeant slogans et insultes, mais un cordon de CRS et de policiers a empêché tout contact entre les groupes opposés.


     

     

     

    http://fr.novopress.info/

  • "La droite française n'a jamais vraiment cru aux idées"

    A l'occasion de la sortie de son dernier livre, A demain Gramsci, Gaël Brustier a accordé un long entretien à FigaroVox. Extrait :

    XVM05eee932-6e9f-11e5-8e72-dafe53665b28-100x150"[...] La gauche a longtemps gagné dans les urnes pendant que la droite gagnait dans les têtes. Aujourd'hui, l'urgence pour la gauche semble de survivre aux périls politiques et électoraux qui s'annoncent… car cette fois, si les droites l'emportent, le terrain des luttes sera considérablement modifié, au bénéfice durable de ces dernières. L'époque du mouvement de balancier est révolue. [...]

    Les «néoconservateurs» français, dont la vulgate est désormais devenue la plus courante à Paris, se sont organisés après les grands rassemblements de 2003 contre la Guerre en Irak. Beaucoup viennent de la gauche, agissent d'ailleurs au sein ou auprès des partis de gauche. Ils ont construit un adversaire: «l'islamo-gauchiste», dont l'existence s'inspire d'une forme de naïveté souvent rencontrée d'une partie de l'extrême gauche vis-à-vis du fondamentalisme islamique mais dont l'influence est extrêmement faible, y compris sur la gauche radicale et ne justifie pas qu'on l'érige en problème principal de la société française. Chemin faisant, ils ont utilisé davantage les mots de la République… souvent contre les idéaux de la République. 

    Le conservatisme «LMPT», de la nouvelle génération, est un conservatisme philosophique au sens le plus classique du terme, qui n'est en rien «néo», qui ne part pas des mêmes postulats que les «néoconservateurs». Ces (jeunes) conservateurs parent leur conservatisme «d'écologie», de «décroissance» ou de préoccupations sociales, ce qui n'est absolument pas étonnant de la part de conservateurs cohérents et brouillent un peu les pistes idéologiquement, ce qui est de bonne guerre. Utiliser le terme «conservateur» n'est en rien dépréciatif, soit dit en passant. 

    Il est cependant intéressant de considérer les deux comme des réponses idéologiques à la crise actuelle...

    La gauche a perdu la bataille des idées. Cela signifie-t-il pour autant que la droite l'a gagnée?

    La droite française n'a jamais vraiment cru aux idées. C'est le grand paradoxe de sa victoire: elle n'a pas cru aux idées et tire parti d'un univers de représentations, d'une vision du monde qui doit beaucoup à l'effacement de la gauche. L'idée que nous vivons un «déclin» civilisationnel est centrale dans la percée des idées droitières, dans leur vaste gamme d'ailleurs. [...]

    La droite française n'est pas idéologique, c'est un fait. Hormis le travail réalisé avant 2007 par l'équipe de Nicolas Sarkozy, on ne distingue guère de travail idéologique d'ampleur à droite. Peu idéologique la droite française donc… mais constatons que le FN ne l'est guère plus qu'elle désormais, maintenant que les Le Gallou, Mégret et autres anciens du Club de l'Horloge vivent à ses marges

    En revanche, droites et droites extrêmes captent un univers d'images et de symboles à son profit: la rhétorique «républicaine» de l'ex-UMP est symptomatique. Dans le contexte actuel, la droite n'a pas à faire beaucoup d'efforts pour tirer parti et bénéfice d'un univers d'images et de représentations qu'elle ne contribue - dans sa version partisane - que partiellement à organiser. [...]"

    Michel Janva

  • Et le PCF imposa son candidat

    L'apparatchik post-brejnevien Pierre Laurent va donc conduire, en Ile-de-France, la liste du Front de gauche au scrutin régional qui s'approche à grand pas.

    Les élections régionales, comme leur nom le suggère, comportent une part très importante de facteurs locaux et d'équilibres politiciens décentralisés. Nous en tenant à l'Ile-de-France on constatera aussi, comme dans pas mal de régions, que les sondages à deux mois du scrutin donnent des écarts très serrés.

    Ceci confère aux dirigeants des formations marginales, celles qui ne peuvent pas espérer gagner une seule présidence, un poids très supérieur à celui de leurs impacts populaires respectifs dans l'opinion. Ils ont dès maintenant commencé à l'exercer aussi bien en vue des négociations qui se dérouleront entre les deux tours, que dans le cadre du kriegspiel de préparation de la présidentielle 2017.

    Que tout cela comporte un grand potentiel d'écœurement du citoyen, voilà qui ne devrait plus échapper désormais aux politologues toujours prompts à dénoncer pêle-mêle ce sentiment avec son exploitation par les formations qu'ils exècrent.

    Qu'on en juge au fait que "d’Odoxa à l’Ifop en passant par BVA, tous les récents sondages donnent Valérie Pécresse (Les Républicains) largement en tête du premier tour (31 à 34 %), devant le socialiste Claude Bartolone (24 à 25 %) et le frontiste Wallerand de Saint-Just (20 à 25 %). Échoueraient à se qualifier le communiste Pierre Laurent (7 à 9,5 %), Nicolas Dupont-Aignan (7 à 8 %) et Emmanuelle Cosse pour EELV (6 % à 9 %)" (1)⇓

    Ceci vaut à la date des études par sondage, mais on peut présumer aussi que les tactiques électorales respectives tendront à rehausser au-delà de 10 % ceux qui se situent actuellement en-deça.

    C'est en juin que Pierre Laurent, chef quelque peu besogneux du PCF a annoncé sa candidature en tant que chef de liste aux régionales. Ce moteur à gaz pauvre s'était autopropulsé et les commentateurs agréés feignaient de ne pas y croire. Ils avaient tort.

    Il s'en était suivi une levée de bouclier au sein des petits partis associés au sein du fameux pâté d'alouette appelé front de gauche. Celui-ci reste composé, comme on ne devrait pas l'oublier de 90 % d'un cheval paléo-communiste et de 10 % agglomérant les petites formations associées. Outre son manque de charisme, on lui reproche son siège de sénateur et son refus de combattre le cumul des mandats.
     Avant de conclure par le fait, jugé jusque-là improbable que, finalement, ce sera bien Pierre Laurent, et personne d'autre.

    Observons que ça s'est passé en deux temps, décrits par Libération.

    1. Premier temps: "le PCF invente une tête de liste virtuelle en Ile-de-France" (…) "Le parti communiste a proposé un trio Clémentine Autain - Eric Coquerel - Pierre Laurent avec pour candidature officielle Pierre Laurent. Nouveau refus des intéressés." (2)⇓

    2. Deuxième temps et conclusion : Le 5 octobre 2015 à la Bellevilloise, dans le 20e arrondissement de Paris, Pierre Laurent, Clémentine Autain et Eric Coquerel se retrouvent pour lancer une campagne où, finalement, après quatre mois de manœuvres le chef du PCF conduit la liste. Ah ! proclament-ils : "ça fait du bien de faire de la politique avec des gens qui nous ressemblent"

    Certes le PCF a quelque chose d'un dinosaure. Mais depuis Jurassik Park, œuvre de fiction sans soute, noue devrions nous représenter qu'il existe aussi, dans la réalité politique mondiale et particulièrement dans notre Hexagone, des dinosaures méchants.

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde du 6 octobre 
    2.  (2) cf. Libération du 14 septembre article "Régionales : le PCF invente une tête de liste virtuelle en Ile-de-France" par Rachid Laïreche. 

    JG Malliarakis

    À lire en relation avec cette chronqiue

    "Sociologie du communisme" par Jules Monnerot en 3 volumes à commander aux Éditions du Trident, sur la page catalogue ou par correspondance en profitant d'une offre exceptionnelle valable jusqu'au 30 décembre de l'ensemble des 3 volumes au prix de 39 euros. en adressant un chèque de 39 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.

  • Quand la droite était… de droite

    Source : “Valeurs actuelles
    Face aux assauts de politiquement correct, aux cris d’orfraie que poussent les ténors de la “droite” à la moindre évocation de contrôle des frontières, d’arrêt de l’immigration ou de France de “race blanche”, un petit flash-back est salutaire. ce que prônait le RPR il y a 25 ans lors des assises de l’opposition ne serait même pas forcément repris dans son ensemble par le FN d’aujourd’hui. Et on parle de droitisation des esprits… sans doute vrai au niveau de la population, mais quand on regarde les appareil politiques, l’expression fait sourire… 

    Valeurs actuelles” a retrouvé les propositions des états généraux de l’opposition RPR-UDF sur l’immigration.

    La France ne peut plus être un pays d’immigration [, elle] n’est pas en mesure d’accueillir de nouveaux immigrants.

    … Voilà, entre autres, ce à quoi s’engageaient la droite et le centre, en cas de retour au pouvoir, à l’occasion de ses “états généraux de l’opposition” (RPR et UDF, transformés en UMP) consacrés à l’immigration, des 31 mars et 1er avril 1990 à Villepinte. Parmi les participants : Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Michèle Alliot-Marie, Roselyne Bachelot, Alain Juppé, Gérard Longuet, mais aussi… François Bayrou. Co­responsable, au nom du RPR, de cette convention, c’est Nicolas Sarkozy lui-même qui a cosigné (avec Alain Ma­delin) la préface du compte rendu de 39 pages publié à cette occasion.
    Affirmant que

    la France ne doit pas être considérée comme un simple espace géographique sur lequel plusieurs civilisations pourraient coexister

    et dénonçant le « faux antiracisme militant », ce qui est depuis devenu l’UMP en appelait alors clairement à « la fermeture des frontières » et à la « suspension de l’immigration ». Loin, très loin, du “contrôle régulé” et de “l’immigration choisie” aujourd’hui défendus… Pas question non plus de « régularisation au cas par cas » pour les « clandestins » (on ne parlait pas alors de “sans-papiers”). Seule solution envisagée : une politique assumée d’expulsions :

    On ne peut tolérer que des clandestins puissent rester en France. […] Il faut tout mettre en œuvre pour que les décisions de reconduite à la frontière soient effectives.

    Vingt ans après, en 2010, Éric Besson, alors ministre de l’Immigration, reconnaissait pourtant que près de 80 % d’entre elles n’étaient pas exécutés…

    Expulsables, aussi, pour la droite des années 1990, les “faux réfugiés” : « La très grande majorité des dossiers déposés à l’Ofpra [Office français de protection des réfugiés et apatrides, NDLR] s’avère injustifiée (de l’ordre de 90 %), ces demandes n’étant qu’un prétexte pour bénéficier des avantages sociaux français. » Même les étudiants étrangers ne sont pas épargnés : « Il faut conditionner le séjour des étudiants étrangers en France à un déroulement normal du cursus universitaire : le titre de séjour doit être renouvelé annuellement en tenant compte des résultats obtenus » – une proposition jamais mise en pra­tique.

    Également dans le collimateur : « Le regroupement familial, [qui] pose par son ampleur des problèmes très réels de logement, de scolarisation et d’encadrement so­cial. » Proposition alors « lar­gement ap­prouvée » par l’ensemble de la droite et du centre : « Corriger l’automaticité du regroupement familial et la réserver aux immigrés titulaires d’une carte de long sé­jour (10 ans) » – ce qui, là encore, n’est toujours pas le cas.
    Afin de ne plus attirer de nouveaux immigrés, la droite n’hésitait pas non plus à briser le “tabou” de « notre système de protection sociale », dont il faut « éliminer les points faibles qui créent une incitation artificielle à l’immigration ». C’est ainsi, notamment, que doivent être

    vigoureusement combattus […] l’accès aux soins médicaux et hospitaliers par des étrangers en situation irrégulière.

    – qui envisage aujourd’hui la suppression de la CMU ? Quant à « l’immigré chô­meur, [il] percevrait alors non des allo­cations chômage mais une allocation pour le retour sous forme de capital ou de rente ».

    Flirtant avec la “préférence nationale” prônée par le FN, la droite allait jusqu’à s’interroger « s’il ne convient pas de réserver certaines prestations sociales aux nationaux » : « Dans ce domaine, rap­pelle-t-elle, le législateur a admis dans le passé le bénéfice des prestations aux seuls nationaux […] : être étranger en France, ce n’est pas avoir automatiquement et intégralement tous les droits liés à la citoyenneté française.

    N’hésitant pas à pointer « la fécondité des étrangères très supérieure à celle des Françaises (3,2 enfants contre 1,84) et spécialement celle des Maghrébines (entre 4 et 5 enfants) », la droite d’il y a vingt et un ans estimait que « l’automatisme actuel d’acquisition de la natio-nalité pour les jeunes nés en France de parents étrangers n’est pas bon » : « la nationalité doit être demandée par le jeune étranger : elle n’est plus accordée automatiquement » – en 2011, la nationalité française (et l’impossibilité d’être expulsé) est pourtant toujours attribuée d’office entre 16 et 18 ans à tout enfant d’étrangers né sur le sol français.

    Particulièrement sévère dans le ta­bleau qu’il dresse des banlieues, où

    la lutte des races [sic] remplacerait maintenant bien souvent la lutte des classes.

    le document de ces états généraux pro­pose de lutter contre la « concentration des populations immigrées » par la mise en place de quotas – mais sans utiliser le mot : « Les élus peuvent intervenir efficacement [et] les collectivités locales […] doivent avoir leur mot à dire quant au nombre d’immigrés qu’elles accueillent sur leur territoire », afin de « tenir compte du seuil de tolérance qui existe dans chaque immeuble ». On imagine les réactions, y compris en son sein, si la droite évoquait aujourd’hui ces mêmes “seuils de tolérance”…

    Tout aussi décomplexée promettait d’être la droite concernant l’école, où « l’importance numérique des enfants d’immigrés est trop forte dans certains secteurs géographiques » : « L’école, avançait-elle, n’est pas un lieu d’expression multiculturelle. » Alors que Jean-François Copé proposait, à la fin 2010, des « cours d’ara­be », et Fabienne Keller l’introduction de « cours sur l’histoire de l’Afrique », la droite d’alors était sur une ligne 100 % in­verse : « Les cours de “langues et cultures des pays d’origine” doivent être facultatifs et déplacés en dehors des horaires scolaires. »

    Concernant l’islam, nul besoin à l’époque de “débat”, comme l’UMP va en organiser le 5 avril (contre l’avis des centristes), pour assumer que « l’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français » : « Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois. » Les choses, il y a vingt ans, étaient on ne peut plus claires :

    C’est à l’islam et à lui seul de [s’adapter] afin d’être compatible avec nos règles.

    Aux antipodes de la voie suivie en 2007 avec la création du Conseil français du culte musulman (CFCM), la droite affirmait en 1990 que « ce n’est pas aux pouvoirs publics d’organiser l’islam ». « On n’intègre pas des communautés mais des individus », estimait-elle :

    Il convient de s’opposer […] à toute tentative communautaire qui viserait à instaurer sur le sol français des statuts personnels propres à certaines communautés.

    Pas question, non plus, d’associations musulmanes – permettant aujourd’hui de financer les mosquées : « Les activités cultuelles doivent être exclues de la compétence des associations relevant de la loi de 1901. » Et d’ajouter que « la mainmise de l’étranger sur certaines de ces associations est tout à fait inacceptable », au point de proposer d’« abroger les dispositions socialistes de 1982 supprimant l’autorisation préalable pour les associations étrangères » – qui ne l’ont jamais été. Enfin, « la création de lieux de culte doit se faire dans le respect […] du patrimoine architectural de la France » – ce qui exclut les minarets !

    Nicolas Sarkozy l’écrivait dans sa pré­face : cette « véritable politique alternative de l’immigration […] répond aux préoccupations des Français et pourra soustraire enfin ce dossier aux extrêmes qui se le sont accaparé ». Vingt et un ans plus tard, après seize ans de présidence de droite, le discours n’a pas changé. Mais les problèmes – et le FN – demeurent.
    Arnaud Folch


    http://fr.novopress.info/193429/droite-etait-droite/#more-193429
  • Réforme du collège : des milliers de manifestants

    La manifestation contre la réforme du collège a été suivie par Boulevard Voltaire :

    "Sous un beau soleil d’automne, ils étaient un peu de plus de 8.000 selon la police, deux fois plus selon le Snes, principal syndicat du secondaire, à battre le pavé pour cette manifestation nationale derrière une banderole réclamant l' »Abrogation de la réforme, un autre projet pour le collège ».

    L’intersyndicale, qui souhaitait voir dès samedi la ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, « pourra être reçue » dans les prochains jours, a affirmé le ministère."[...]

    "Tout de noir vêtus, des membres du Snalc portent un cercueil. « On enterre la réforme », espère le président de ce syndicat classé à droite, François Portzer. « La ministre n’a pas pris la mesure du mécontentement. »

    Bien que manifestant aux côtés du Snes (et de FO, CGT Educ’action, SNCL, Sies…), le Snalc propose des solutions très différentes de celles du principal syndicat. Il prône « un collège modulaire », avec des groupes de niveau, ce qui peut se traduire par la fin du collège unique."[...]

    2208603lpw-2208993-article-newzulu-jpg_3101116_660x281(Photo)

    Marie Bethanie

  • ZAD de Notre-Dame-des-Landes : Zone à dévaliser

    Le chauffeur d'un poids-lourd chargé de huit tonnes d'alcool et trois tonnes de nourriture s'est égaré dans la nuit de jeudi à vendredi dans la ZAD (Zone à défendre) de Notre-Dame des Landes, mal orienté par un homme à qui il aurait demandé son chemin.

    "Des occupants de Notre-Dame-des-Landes auraient alors bloqué son véhicule sur la D281, un axe interdit à la circulation et l'auraient contraint à rester dans sa cabine sous la menace de barres de fer et d'armes blanches. "Il y a eu des menaces mais aucune violence n'a été commise", précise le directeur commerciale de la société. Le chauffeur a pu quitter la zone à défendre en abandonnant son poids-lourd sur place. Le chargement, 8 tonnes d'alcool et 3 tonnes de produits alimentaires, a été vidé."[...]

    Le porte-parole des Zadistes donne son propre aperçu des choses à la presse :

    "Un militant chargé des relations avec la presse explique que le camion s'est encastré dans une chicane positionnée sur la route et que "le chauffeur est resté tranquillement dans sa cabine" pendant trois heures en attendant que l'on vienne le chercher en voiture."[...]

    Le lendemain, une véritable armée escorte le chauffeur dans la ZAD pour qu'il puisse récupérer son camion, vide.

    "Ce vendredi matin, le routier est retourné sur place pour récupérer son véhicule avec l'appui de 150 gendarmes. Des occupants ont remis les batteries du véhicule démontées aux autorités. Mais la marchandise n'a pas pu être récupérée. "Personne ne s'est opposé à sa restitution", précise un porte-parole des ZADistes. Les militaires ont sécurisé la zone et le chauffeur a pu grimper dans la cabine, démarrer le véhicule et le faire rouler jusqu'en-dehors de la ZAD. L'intervention s'est déroulée sans heurt. Avec 150 militaires sur place, "le rapport de force était favorable" précise la gendarmerie."

    Ouest-France précise : "Selon nos informations, les Zadistes seraient actuellement en train de restituer les cartons de marchandises."

    Comme ils sont honnêtes...

    ZAD : Zone à dévaliser. Zone de non-droit aussi, où l'on ne peut entrer sans risque, où il faut se faire accompagner par la gendarmerie. On imagine sans peine le ton des organes de presse si c'étaient des gens de la Manif-pour-tous qui détenaient la ZAD de ND-des-Landes.

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html