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  • La gauche olfactive a déclaré une guerre idéologique totale à ses contradicteurs

    Selon Elisabeth Lévy, dans Le Figarovox :

    "Je dis que les antiracistes deviennent fous! On sait déjà que n'importe qui peut se retrouver devant un tribunal pour un mot inconvenant - ou pas -, ou une blague un peu scandaleuse - ou pas. Et je ne parle pas du tribunal médiatique qui lynche avec bonne conscience. De sorte qu'il ne s'agit plus de combattre le racisme mais de coller l'étiquette «raciste» et les interdits qui vont avec, sur tout propos, idée ou personne déplaisant au chœur des vierges médiatiques. [...] 

    D'abord quand des gens vous mitraillent vous ne tendez pas la joue gauche - enfin pas moi! Ceux que vous appelez «bien-pensants» et que je désigne de façon plus neutre comme le «camp progressiste» passent leur temps à s'étrangler de rage au simple prétexte que des gens qui ne pensent pas comme eux ont néanmoins le droit de s'exprimer! C'est encore la «une» de l'Obs cette semaine: sous prétexte de nous vendre les «intellos de gauche» - et ça, ce n'est pas triste -, ils en profitent pour annoncer dans une pastille jaune un journal avec «0% de Zemmour, Finkielkraut et les autres». Peut-être ont-ils compris que ces noms, même comme repoussoirs, attireraient plus le chaland que ceux dont on nous promet qu'ils sont l'avenir de la gauche et de la planète. Et en prime, c'est de la publicité mensongère car nos Robespierre de salons sont tellement ivres de haine et obsédés par ceux qu'ils appellent «réacs» ou «néo-réacs» qu'ils en parlent tout le temps! Et après ils se plaignent de nous voir partout! Tout ce qu'ils disent et écrivent à ce sujet se ramène à une seule question: pourquoi les réacs? Pourquoi ces salauds aux idées puantes ont-ils le droit d'exister? Scandale: la pensée unique n'est plus unique! Donc, ce n'est pas nous qui divisons le monde entre bons et méchants. Moi je ne pense jamais que les idées que je ne partage pas sentent mauvais. Mais puisque la gauche olfactive a déclaré une guerre idéologique totale à ses contradicteurs - moi et mes copains réacs -, va pour la guerre! Sauf que nous, nous ne voulons pas exterminer l'adversaire: nous demandons, non, nous exigeons de pouvoir parler, à égalité avec lui. 

    N'exagérez pas: sur ce point, vous avez déjà gagné! 

    Oui vous avez raison, en tout cas sur le plan quantitatif. D'où le titre de mon article dans Causeur - «Nous sommes partout!», c'est amusant, non? De même que cela me réjouit énormément de les entendre se désoler de notre pouvoir. Pourquoi les entend-on eux et pas nous? - eh bien, chers confrères, peut-être parce que ce que Finkielkraut a à dire intéresse plus nos contemporains que vos prêchi-prêcha de dames patronnesses… Donc, oui, nous avons gagné le droit de parler, seulement voyez-vous, j'ai la faiblesse de penser que c'est simplement normal. Nous aurons vraiment gagné quand le débat public sera ce qu'il devrait être: une confrontation des arguments, un choc des points de vue

    Et en quoi est-ce impossible aujourd'hui? 

    L'insulte et la calomnie ne sont pas les meilleures bases pour le désaccord civilisé. L'historien Nicolas Offenstadt, l'un des chercheurs destinés, selon Libération, à éclairer la gauche de demain a eu cette phrase au sujet du «bloc réactionnaire»: «Leur savoir est faible, leurs propos faux pour l'essentiel, et leurs intentions putrides.» Putride toi-même, mal élevé! Un autre, François Cusset, termine son texte en disant qu'il faut «appeler un chat un chat - et un faf un faf». C'est rebelle à mort de causer comme ça… Et Laurent Joffrin publie cela! Peut-on prétendre au statut d'intellectuel quand on s'exprime ainsi? Et c'est avec des gens pareils qu'il faut parler? 

    Michel Janva

  • Les Identitaires occupent une maison de retraite transformée en centre pour clandestins

    À Triel-sur-Seine, 30 militants identitaires ont décidé d’occuper une ancienne maison de retraite transformée en centre d’hébergement pour clandestins. Les slogans sont clairs : “On est chez nous”, “Nos anciens avant les clandestins”.

    Ils demandent donc l’expulsion immédiate des “migrants” ainsi que le retour – chez eux, dans leur maison de retraite – de nos anciens.

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    http://fr.novopress.info/194682/les-identitaires-occupent-maison-retraite-transformee-en-centre-clandestins/

     

  • Pourquoi relire Koestler ?

    Entretien avec Robert Steuckers à l’occasion de ses dernières conférences sur la vie et l’oeuvre d’Arthur Koestler
    DI: Monsieur Steuckers, vous voilà embarqué dans une tournée de conférences sur la vie et l’oeuvre d’Arthur Koestler, un auteur quasi oublié aujourd’hui, peu (re)lu et dont les livres ne sont plus tous réédités. Pourquoi insistez-vous sur cet auteur, quand commence la seconde décennie du 21ème siècle?
    RS: D’abord parce que j’arrive à l’âge des rétrospectives. Non pas pour me faire plaisir, même si cela ne me déplait pas. Mais parce que de nombreuses personnes, plus jeunes que moi, me posent des questions sur mon itinéraire pour le replacer dans l’histoire générale des mouvements non conformistes de la seconde moitié du 20ème siècle et, à mon corps défendant, dans l’histoire, plus limitée dans le temps et l’espace, de la “nouvelle droite”. Commençons par l’aspect rétrospectif: j’ai toujours aimé me souvenir, un peu à la façon de Chateaubriand, de ce moment précis de ma tendre adolescence, quelques jours après que l’on m’ait exhorté à lire des livres “plus sérieux” que les ouvrages généralement destinés à la jeunesse, comme Ivanhoe de Walter Scott ou L’ile au trésor de Stevenson, Les trois mousquetaires de Dumas, Jules Vernes, ou à l’enfance, comme la Comtesse de Ségur (dont mon préféré était et reste Un bon petit diable) et la série du “Club des Cinq” d’Enid Blyton (que je dévorais à l’école primaire, fasciné que j’étais par les innombrables aventures passées derrière des portes dérobées ou des murs lambrisés à panneaux amovibles, dans de mystérieux souterrains ou autres passages secrets). Rien que cette liste de livres lus par un gamin, il y a quarante, quarante-cinq ans, évoque une époque révolue... Mais revenons à ce “moment” précis qui est un petit délice de mes reminiscences: j’avais accepté l’exhortation des adultes et, de toutes les façons, la littérature enfantine et celle de la pré-adolescence ne me satisfaisaient plus.
    Koestler m’accompagne maintenant depuis plus de quarante ans
    Mais que faire? Sur le chemin de l’école, tout à la fin de la Chaussée de Charleroi, à trente mètres du grand carrefour animé de “Ma Campagne”, il y avait un marchand de journaux qui avait eu la bonne idée de joindre une belle annexe à son modeste commerce et de créer une “centrale du Livre de Poche”. Il y avait, en face et à droite de son comptoir, un mur, qui me paraissait alors incroyablement haut, où s’alignaient tous les volumes de la collection. Je ne savais pas quoi choisir. J’ai demandé un catalogue et, muni de celui-ci, je suis allé trouver le Frère Marcel (Aelbrechts), vieux professeur de français toujours engoncé dans son cache-poussière brunâtre mais cravaté de noir (car un professeur devait toujours porter la cravate à l’époque...), pour qu’il me pointe une dizaine de livres dans le catalogue. Il s’est exécuté avec complaisance, avec ses habituels claquements humides de langue et de maxillaires, par lesquels il ponctuait ses conseils toujours un peu désabusés: l’homme n’avait apparemment plus grande confiance en l’humanité... Dans la liste, il y avait Un testament espagnol d’Arthur Koestler. Je l’ai lu, un peu plus tard, vers l’âge de quinze ans. Et cet ouvrage m’a laissé une très forte impression. Koestler m’accompagne donc depuis plus de quarante ans maintenant.
    Le Testament espagnol de Koestler est un chef-d’oeuvre: la déréliction de l’homme, qui attend une exécution promise, les joies de lire dans cette geôle, espace exigu entre deux mondes (celui de la vie, qu’on va quitter, et celui, de l’“après”, inconnu et appréhendé), la fatalité de la mort dans un environnement ibérique, acceptée par les autres détenus, dont “le Poitrinaire”... A quinze ans, une littérature aussi forte laisse des traces. Pendant deux bonnes années, Koestler, pour moi, n’a été que ce prisonnier anglo-judéo-hongrois, pris dans la tourmente de la Guerre Civile espagnole, cet homme d’une gauche apparemment militante, dont on ne discernait plus tellement les contours quand s’évanouissait les vanités face à une mort qu’il pouvait croire imminente.
    En 1973, nous nous retrouvâmes en voyage scolaire, sous le plomb du soleil d’août en Grèce. Marcel nous escortait; il avait troqué son éternel cache-poussière contre un costume léger de coton clair; il suivait la troupe de sa démarche molle et avec la mine toujours sceptique, cette fois avec un galurin, type bobo, rivé sur son crâne dégarni. Un jour, alors que nous marchions de l’auberge universitaire, située sur un large boulevard athénien, vers une station de métro pour nous amener à l’Acropole ou à Egine, les “non-conformistes” de la bande —Frédéric Beerens, le futur gynécologue Leyssens, Yves Debay, futur directeur des revues militaires Raids et L’Assaut et votre serviteur— tinrent un conciliabule en dévalant allègrement une rue en pente: outre les livres, où nous trouvions en abondance notre miel, quelle lecture régulière adopter pour consolider notre vision dissidente, qui, bien sûr, n’épousait pas les formes vulgaires et permissives de dissidence en cette ère qui suivait immédiatement Mai 68? Nous connaissions tous le mensuel Europe-Magazine, alors dirigé par Emile Lecerf. La littérature belge de langue française doit quelques belles oeuvres à Lecerf: inconstestablement, son essai sur Montherlant, rédigé dans sa plus tendre jeunesse, mérite le détour et montre quelle a été la réception de l’auteur des Olympiques, surtout chez les jeunes gens, jusqu’aux années de guerre. Plus tard, quand le malheur l’a frappé et que son fils lui a été enlevé par la Camarde, il nous a laissé un témoignage poignant avec Pour un fils mort à vingt ans. Lié d’amitié à Louis Pauwels, Lecerf était devenu le premier correspondant belge de la revue Nouvelle école. Beerens avait repéré une publicité pour cette revue d’Alain de Benoist qui n’avait alors que trente ans et cherchait à promouvoir sa création. En dépit de l’oeuvre littéraire passée d’Emile Lecerf, que nous ne connaissions pas à l’époque, le style journalistique du directeur d’Europe-Magazine nous déplaisait profondément: nous lui trouvions des accents populaciers et lui reprochions trop d’allusions graveleuses. Nous avions soif d’autre chose et peut-être que cette revue Nouvelle école, aux thèmes plus allèchants, allait-elle nous satisfaire?
    Koestler et la “nouvelle droite”: le lien? La critique du réductionnisme!
    Le conciliabule ambulant d’Athènes a donc décidé de mon sort: depuis cette journée torride d’août 1973 à Athènes, je suis mu par un tropisme qui me tourne immanquablement vers Nouvelle école, même vingt après avoir rompu avec son fondateur. Dès notre retour à Bruxelles, nous nous sommes mis en chasse pour récupérer autant de numéros possible, nous abonner... Beerens et moi, après notre quête qui nous avait menés aux bureaux du magazine, rue Deckens à Etterbeek, nous nous sommes retrouvés un soir à une séance du NEM-Club de Lecerf, structure destinée à servir de point de ralliement pour les lecteurs du mensuel: nouvelle déception... Mais, dans Nouvelle école puis dans les premiers numéros d’Eléments, reçus en novembre 1973, un thème se profilait: celui d’une critique serrée du “réductionnisme”. C’est là que Koestler m’est réapparu. Il n’avait pas été que cet homme de gauche romantique, parti en Espagne pendant la guerre civile pour soutenir le camp anti-franquiste, il avait aussi été un précurseur de la critique des idéologies dominantes. Il leur reprochait de “réduire” les mille et un possibles de l’homme à l’économie (et à la politique) avec le marxisme ou au sexe (hyper-problématisé) avec le freudisme, après avoir été un militant communiste exemplaire et un vulgarisateur des thèses de Sigmund Freud.

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  • Le «mouvement dextrogyre» n'a pas vraiment trouvé de débouché au sein de la droite classique

    Jérôme Sainte-Marie a travaillé au Service d'Information du Gouvernement et à l'institut Louis Harris. Il dirige actuellement Pollingvox, une société d'études et de conseil spécialisée dans les enjeux d'opinion, fondée en 2013. Il déclare au Figarovox :

    "[...] Enfin, et c'est l'essentiel, il existe dans l'opinion une poussée idéologique vers la droite, ce que Guillaume Bernard appelle le «mouvement dextrogyre», qui n'a pas vraiment trouvé de débouché politique au sein de la droite classique. Une droite sous pression, un leadership incertain, et des courants idéologiques sans traduction politique stabilisée, voici trois conditions de possibilité remplies. Mais ce n'est que la moitié du chemin, reste à trouver une incarnation de cet espace. [...]

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Zemmour & Naulleau avec pour Invité: Jean Marie Le Pen – « Immigration zéro »

    Émission qui date du 21 octobre 2015 – Jean-Marie Le Pen donne son programme pour le cas où lui serait au pouvoir! C’est clair, net précis: immigration zéro, reprises du contrôle des frontières, fin des pompes aspirantes, sortie de l’Euro et de l’Union.

    http://www.medias-presse.info/zemmour-naulleau-avec-pour-invite-jean-marie-le-pen/42818

     

  • L’appel à boycotter Israël déclaré illégal

    Il n’y a plus aucun doute possible : le simple appel à boycotter des produits israéliens est totalement illégal en France. Et sévèrement puni. Deux arrêts de la Cour de cassation du 20 octobre, passés inaperçus en dehors des réseaux militants et des juristes spécialisés, font de la France l’un des rares pays du monde, et la seule démocratie, où l’appel au boycott par un mouvement associatif ou citoyen pour critiquer la politique d’un Etat tiers est interdit.

    Concrètement, la Cour de cassation a confirmé la condamnation par la cour d’appel de Colmar de 14 militants du mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) à 28 000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et chacun à une amende de 1 000 euros avec sursis. Il leur est reproché d’avoir, le 26 septembre  2009 pour les uns et le 22 mai  2010 pour les autres, participé à une manifestation dans un magasin Carrefour à Illzach, près de Mulhouse (Haut-Rhin), «  appelant au boycott des produits en provenance d’Israël  ».

    La campagne BDS lancée par des militants propalestiniens en 2005 à travers le monde fait l’objet depuis 2010 de poursuites systématiques en France… Une circulaire aux procureurs datant de février 2010 – Michèle Alliot-Marie était alors ministre de la justice – visait spécifiquement les «  appels au boycott de produits israéliens  » et recommandait aux parquets d’apporter «  une réponse ferme  ».

    Mais les tribunaux et cours d’appel ont hésité et divergé, entre annulations de poursuites, relaxes au nom de la «  liberté d’expression  » et condamnations au titre de la «  provocation à la discrimination  ».

    Or pour la haute juridiction française, cela est constitutif du délit de «   provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée  » (article 24 alinéa 8 de la loi sur la presse).
  • Manif du Siel en Soutien à Orban. Plus de gens que devant l’ambassade d’Allemagne. Bravo.

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