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  • Défense : au « Pentagone français », installer une imprimante coûte plus de 13.000 euros

    « Des devis, refusés par le ministère de la Défense, font état de coûts faramineux pour des installations et modifications basiques au sein des nouveaux locaux. Une casserole de plus pour le « Balardgone », qui [était inauguré jeudi dernier] par François Hollande.

    13.613 euros pour l’installation d’une imprimante et d’un scanner, 2.000 euros pour un changement de sens d’ouverture de porte… le « Pentagone français » semble bien être le paradis de la surfacturation, révèle l’hebdomadaire Challenges.

    Dans les nouveaux locaux du ministère de la Défense, dont la construction a été réalisée dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) sur 30 ans signé avec Bouygues, tout changement ou modification des bureaux donne lieu à un paiement supplémentaire. De quoi faire grimper la déjà très imposante facture de 3,5 milliards d’euros (hors taxes) dont l’État a étalé le règlement sur quelque 27 ans, à raison d’un loyer annuel de 154 millions d’euros.

    Rien d’inhabituel, au premier abord. Seulement, voilà: les devis d’Opale (le consortium emmené par Bouygues Bâtiment et réunissant Thales, Sodexo, Exprim et Dalkia) atteignent des montants particulièrement élevés.

    Refusés par le ministère de la Défense, et consultés par l’hebdomadaire « Challenges », certains devis laissent pantois: ainsi de cette imprimante et de ce scanner dont l’installation a été proposée au prix de 13.613, 21 euros. Et le journal de détailler la ventilation de cette somme:

    « 2.274 euros pour la seule installation de deux prises de courant ; 3.194 euros pour la « maintenance » des prises sur la durée restante du PPP (26,5 années) ; et 8.146 euros pour le matériel et sa maintenance sur 60 mois. » (…)

    Si le secrétaire général à l’administration Jean-Paul Bodin, a assuré en octobre« freiner les demandes de modifications », certaines doivent tout de même être exécutées. Le loyer 2016 de l’Hexagone Balard sera ainsi« supérieur » aux 154 millions d’euros prévus…

    Soupçons de corruption et de favoritisme

    Malheureusement, ce n’est pas la première mauvaise surprise… Le nouveau centre névralgique des forces armées françaises – inauguré ce jeudi par François Hollande – traîne déjà de nombreuses casseroles derrière lui. […]

    Le Canard enchaîné a ainsi révélé fin 2011 qu’une enquête pour corruption et favoritisme a été ouverte en février de la même année. Dès octobre 2010, le parquet de Paris avait confié à la police financière une enquête préliminaire à la suite d’une information anonyme. D’après l’hebdomadaire satyrique, un cadre dirigeant de Bouygues avait obtenu d’un haut fonctionnaire le cahier des charges du projet.

    Si le groupe de BTP a nié fermement toute accusation, il n’est pas parvenu à faire condamner le Canard enchaîné pour diffamation et avait été débouté en première instance en 2012 puis de nouveau en appel en 2014.

    De fait, une troisième personne a été mise en examen dans cette affaire en juillet 2015, après celles un an auparavant d’un homme d’affaires franco-tunisien, soupçonné d’avoir voulu vendre des informations confidentielles, et d’un officier de l’armée en poste au ministère de la Défense. »

    Source

    http://www.contre-info.com/defense-au-pentagone-francais-installer-une-imprimante-coute-plus-de-13-000-euros#more-39833

  • Jour de colère à l’italienne et triomphe pour la Ligue du Nord

    Bologne Lega

    Matteo Salvini, président de la Ligue du Nord, a organisé ce dimanche à Bologne une gigantesque manifestation en appelant tous les mécontents à descendre dans la rue.

    Cette manifestation ressemblait à un Jour de colère à l’italienne. Depuis des semaines circulaient des appels spécifiques à destination des médecins, des chauffeurs de taxis, des policiers, des infirmières,… La lutte contre l’immigration sauvage figurait également au programme. Même Berlusconi avait fait le déplacement. 

    Le résultat est impressionnant.

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  • Droits de l'Homme : un sacre contre nature

    Du Code sumérien d’Ur-Nammu tout à la fin du IIIe millénaire avant J.C. à la Convention de Genève en 1864, de nombreux systèmes juridiques ont vu le jour. Se sont affinés, mélangés, succédés. Civils, militaires, religieux, s’adossant directement à une jurisprudence ou la généralisant par une règle, ils relèvent tous du jus naturalis. Actuellement dévoyé, perverti, inversé dans une intrication tyrannique, dénommée positive, le droit naturel revient pourtant au galop !
    Les hommes se sont toujours dotés d’ordonnances, qu’elles aient été écrites ou orales, visant à la survie optimale du groupe dont elles émanaient. Appliquées de façon récurrente aux rapports entre les personnes, les institutions et le pouvoir, elles furent expression et instrument de ce que le très remarquable sociologue musulman du XIVe siècle, Ibn Khaldûn, nommait esprit de corps.
    Je ne m’enhardirai pas sur les chemins d’Hammourabi, de Manu, Li Kui, Dracon, Solon ou Platon, non plus sur celui des Pères et des Docteurs de l’Eglise, les saints Cyrille d’Alexandrie, Augustin, Thomas d’Aquin, dont je me borne à observer la formidable actualité juridique.
    Je m’attarderai par contre brièvement sur une des premières constitutions, au sens catégoriel contemporain ; celle du Japon en 604 après J.C., pour évoquer son étrange proximité démocratique avec les attendus de la Conférence mondiale sur les droits de l’homme de 1993 : l’une proclamant que « […] les décisions sur les questions importantes ne doivent pas être prises par une personne seule, mais doivent être débattues par de nombreuses personnes » ; l’autre, près de quatorze siècles plus tard, soulignant que « l’aspiration à débattre des affaires publiques […] est universelle et transcende les cultures ».
    Nonobstant cette constitution japonaise, que l’on qualifierait aujourd’hui d’équilibrée, efficacement servie par une bureaucratie créée à cet effet, le territoire fut livrée à l’anarchie dès que le clan dominant des Soga ne fut plus en mesure de la garantir.
    Par ce raccourci impromptu, multipliable à l’envi, je voulais simplement montrer que le progrès en matière de droit pour l’organisation des sociétés n’existe pas. En quelque sorte, les sociétés s’organisent, point. Bien sûr, ne nous y trompons pas, autour de la pyramide plus ou moins écrasée de la hiérarchie des pouvoirs. Et c’est bien là ce qui peut retenir notre attention : le droit, s’il est sous-tendu par une philosophie, n’en est pourtant pas une ; c’est une pratique.
    A l’époque du régent Shotuku Taishi, le promoteur de ce traité simplifié en 17 articles (kempo jo jushichi), les rapports de force et les pouvoirs qui en procédaient, étaient clairement identifiables. Le mécanisme légal, lui aussi, participait de cette caractéristique Yamato en pleine appropriation d’apports culturels, religieux, ethniques, en provenance de Chine, de Corée et plus avant de Polynésie, de Sibérie. Les antiques Aïnu, à défaut de massacre génocidaire, semblent également s’être fondus pour majeure partie dans ce peuple japonais, en qui l’anthropologie moderne distingue l’unité dans ses variantes. De même que pour chaque peuple ou chaque nation, les observations morphologiques ou de typologies territoriales effectuées par le vicomte de Gobineau, sans que nous le suivions dans tous ses développements, s’inscrivent globalement dans une distribution génotypique vérifiée par les études biologiques les plus récentes. Elles restent d’une acuité d’autant plus cruciale qu’elles sont niées.

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  • Samedi 21 novembre à Paris : "immigration : stop ou encore?"

    Un colloque qui s'annonce passionnant : 

    Tion stop"L’arrivée massive d’immigrants en Europe est un phénomène exceptionnel. D’une part à cause de l’ampleur du phénomène et d’autre part à cause de la nature musulmane de cette immigration, dans un contexte de multiculturalisme qui interdit toute assimilation. Enfin, à cause de la crise économique persistante, qui a appauvri la plupart des citoyens. Dans cette conjoncture, la France a adopté une posture morale de générosité sans condition et d’ouverture sans limite. La France est donc en danger : comment accueillera-t-elle vraiment ces immigrants supplémentaires, alors que l’échec des précédentes politiques migratoires est déjà patent ? Et comment préservera-t-elle son identité alors que celle-ci est niée par ses élites et combattue par les nouveaux arrivants ?

    14H15 Introduction par François Bel-Ker ,Secrétaire Général d'Action Française.

    14H30 Table-ronde sur les constats animée par Olivier François, journaliste.

    Au-delà du mensonge des mots, au-delà des statistiques ambigües, que peut-on réellement dire de l’immigration, en France, aujourd’hui ?

    -Renaud Camus, écrivain et président du Parti de l'In-nocence

    -Julien Rochedy, entrepreneur et ancien président du Front National Jeunes

    -Raphaël Liogier, sociologue, philosophe et professeur à l'IEP d'Aix-en-Provence

    15H15 Pause

    15H30 Entretien : Idées reçues, mensonges et vérités sur l'immigration, animé par Aloysia Biessy, journaliste.

    - 5 questions à Jean-Paul Gourévitch, auteur de Les migrations pour les nuls.

    16H00 Table-ronde sur l'enseignement de l'Histoire et sur la culture, animée par Stéphane Blanchonnet, Président du Comité Directeur d'Action Française.

    Chaque personne a une identité, qui participe d’autres identités, d’autres cultures qui ne sont ni équivalentes, ni réductibles les unes aux autres, ni sans conséquences sur la capacité des individus à vivre ensemble.

    -Guillaume de Tanouärn, prêtre et écrivain

    -Karim Ouchikh, président du SIEL

    -Albert Ali, écrivain

    -Eric Letty, essayiste et journaliste

    -Jean-Philippe Chauvin, professeur d'histoire

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    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Captagon, drogue dure des djihadistes sponsorisée par l’Arabie saoudite

    Un prince saoudien s'est fait pincer au Liban, le jet bourré de plus de deux tonnes de Captagon, la drogue dont raffole l'État islamique.
    Un avion peut en cacher un autre… Tandis que les médias se concentrent sur « Air Cocaïne », la très irrégulière compagnie privée de trafic de drogue de République dominicaine, un autre avion, dont la compagnie aurait pu s’appeler « Air Captagon », fait timidement parler de lui.
    Il s’agit du jet privé appartenant au prince saoudien Abdel Mohsen, saisi avec à son bord plus de deux tonnes de cette drogue très appréciée des combattants de l’organisation État islamique. Les djihadistes en Syrie et en Irak ne tarissent pas d’éloge sur cette pilule « miracle » : « Cela donne la pêche, tu te mets à combattre sans te fatiguer. Tu marches droit devant toi. Tu ne connais plus la peur. Les combattants l’utilisent pour veiller, pour contrôler leurs nerfs et pour augmenter leurs performances sexuelles », expliquait un trafiquant au cours d’un reportage diffusé sur la chaîne Arte.
    Un témoignage confirmé par un officier syrien de la brigade des stupéfiants de la ville de Homs à l’agence Reuters :  »On les frappait et ils ne ressentaient pas la douleur. La plupart d’entre eux rigolaient alors qu’on les bourrait de coups ».
    55 millions de comprimés saisi en Arabie saoudite chaque année
    Sa production ne nécessite qu’une maîtrise des bases de la chimie et peu de matériel, ce qui en fait un business très rentable : « Un sac de 200 000 pilules rapporterait un demi-million de dollars et ne coûterait que quelques milliers de dollars à être fabriqué », peut-on apprendre dans le reportage d’Arte.
    En plus d’augmenter les performances physiques et mentales des djihadistes, le Captagon offre une source de revenu considérable à l’organisation État islamique, son principal client étant l’Arabie saoudite où pas moins de 55 million de comprimés y sont saisis chaque année selon un rapport des Nations unies. Un business qui révèle un peu plus les relations étroites entretenues entre le Royaume d’Arabie saoudite et l’État islamique.
    Comble de l’ambiguïté : selon les propos de journalistes bulgares rapportés par Courrier international, le Captagon serait produit par des laboratoires de l’OTAN en Bulgarie. En 2014, un expert pharmaceutique bulgare monnayant ses conseils aurait même été arrêté au Liban.

  • [Marseille] Cercle Action française

    Ce samedi 29 octobre, une trentaine de militants et sympathisants d’Action Française s’étaient donné rendez-vous au local pour écouter l’abbé Bauvais, venu nous entretenir de la violence chez les catholiques.

     

  • Qui les Etats-Unis combattent-ils au Moyen-Orient?

    Le 22 octobre, comme l'ont montré des vidéos largement diffusées, des « forces spéciales » américaines ont participé en appui de combattants kurdes (Peshmerga) à une opération contre une installation de ISIS près de Kirkuk dans le nord de l'Irak. L'action, qui entraina la mort d'un sergent chef américain,fut présentée comme un succès. Elle s'était traduite par le libération de 70 otages kurdes détenus par ISIS.

    Ceci montrait que, contrairement à l'affirmation de Obama selon laquelle aucune troupe au sol américaine ne demeurait en Irak, des forces spéciales opéraient dans ce pays de façon discrète. Le secrétaire à la défense Ashton Carter a d'ailleurs tout de suite confirmé l'information et affirmé l'intention de l'armée américaine d'intensifier ses opérations en Iraq.

    Nul ne s'en plaindrait. La coalition montée par Obama contre Isis s'étant jusque là, hormis quelques frappes aériennes, montré peu significative, allait peut-être enfin prendre de l'importance et seconder les actions menées de son côte avec succès en Syrie par la Russie.

    Il ne semble malheureusement pas que ce soit le cas. L'opération contre ISII à Kirkuk ne visait pas réellement à combattre ISIS, lequel reste soutenu par Obama dans les actions menées contre Bashar al Assad en Syrie. Elle paraît au contraire conduite pour disputer à la Russie la supériorité stratégique et diplomatique que celle-ci s'est acquise du fait de ses interventions en Syrie. Dans la suite de l'opération à Kirkuk, le général Joe Dunford, commandant des forces américaines, vient d'indiquer après une visite en Irak qu'il était désormais temps d'élargir le champ des opérations militaires. Mais contre qui?

    A nouveau, se pose la question de savoir qui est visé par cet élargissement. Depuis plusieurs jours, une campagne menée par John Kerry relance l'idée d'imposer une zone de non-survol (no fly zone), sur la Syrie, afin de protéger les populations. Ceci ne peut viser que l'aviation russe, seule pratiquement à opérer dans la région. Si ce sont des avions américains ou turcs qui assurent le contrôle de cette zone de non survol, des conflits se produiront inévitablement avec l'aviation russe.

    Des incendiaires à Washington

    Obama et Ashton Carter ont jusqu'ici résisté à ces pressions. Mais il est inquiétant de voir qu'aux Etats-Unis même, des voix de plus en plus influentes reprochent à Obama sa faiblesse – faiblesse non contre ISIS mais faiblesse à l'égard des Russes. Des sénateurs républicains de plus en plus nombreux, chacun par ailleurs des candidats républicains à l'investiture pour les élections de 2016, de nombreux représentants des démocrates et de la communauté du renseignement font à Obama le même reproche. Parmi eux on note l'ancien directeur de la CIA David Petraeus, les chefs de la rédaction des journaux Wall Street Journal et Washington Post, ainsi que, bien plus inquiétant, la probable candidate démocrate aux présidentielles, Hillary Clinton.

    Dans le même temps, l'ambassadeur irakien aux Etats-Unis Lukman Faily et le leader des shiiteirakiens kim al-Zamili ont fait connaitre que dans les prochaines semaines, si les succès russes en Syrie se confirmaient, Bagdad demanderait aux Russes d'y mener également des frappes aériennes. Il a dit souhaiter par ailleurs que les Russes jouent un plus grand rôle en Irak, bien supérieur à celui des Américains. Ce point de vue est désormais partagé par la Jordanie, alliée traditionnelle des Etats-Unis. Elle vient de connaître le souhait d'un rapprochement avec les Russes en vue de coordonner les actions contre ISIS.

    Tout ceci devrait réjouir l'ensemble des parties associées dans la lutte contre l'Etat islamique. Mais les Américains, non sans raisons d'ailleurs, y voient la preuve que la Russie les a supplanté dans le rôle traditionnel d'arbitre au Moyen-Orient – rôle bien mal joué d'ailleurs car depuis 10 ans Washington a provoqué plus de 10 guerres successives, entrainant plus de 500.000 victimes directes sans compter au moins 1 million de réfugiés

    Cependant, aux Etats-Unis, il est réconfortant de constater que des personnalités éminentes ont demandé à l'administration de renoncer à faire tomber Bashar al Assad , mais au contraire de s'entendre avec lui et Vladimir Poutine. Ce fut le cas de l'ancien président Jimmy Carter et même de Henry Kissinger qui a publié récemment un article intitulé “A Path Out of the Middle East Collapse,”

    Démission de la France

    Un certain nombre d' « experts » français de la Russie, comme ceux qui se sont exprimés sur France Culture à 11h le 25/10, prévoient que le soutien des électeurs à Poutine ne résistera pas aux possibles pertes militaires russes en Syrie. Différentes enquêtes semblent montrer au contraire que si ceci advenait, le soutien dont bénéficie Poutine serait encore accru. Il apparaitrait comme le vrai sauveur de l'honneur, non seulement de l'armée mais de la Russie toute entière, face aux années de capitulation devant l' « Occident » imposées par Washington dans sa volonté de détruire une bonne fois la Russie, même lorsqu'elle a abandonné le communisme. L'esprit de la « Grande guerre patriotique » contre les Allemands durant la campagne de Russie et les millions de morts russes en ayant découlé, pourrait renaître.

    Les sources que nous pouvons consulter en ce qui nous concerne, via notamment les amis de Jean-Pierre Chevènement, montrent par ailleurs que les leaders d'opinion russes actuels accueilleraient avec beaucoup de faveur un rapprochement de la France avec la Russie, non seulement dans la question de l'Ukraine et de la Syrie mais sur des questions quasiment philosophiques beaucoup plus larges . Malheureusement les représentants du gouvernement français actuel continuent imperturbablement à s'y refuser.