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  • La main invisible des États-Unis

    Sur les instruments indirects de la puissance politique américaine : « USAID », « Freedom House » et « National Endowment for Democracy »

    Pour répandre la « démocratie libérale » dans le monde et, simultanément, pour étayer leur position hégémonique, les États-Unis ne se contentent pas de faire des guerres mais se servent aussi d’un bon nombre d’organisations et d’institutions. Parmi celles-ci, il y en a une, l’United States Agency for International Development, ou, en abrégé « USAID », qui occupe une place particulièrement importante. Les activités de cette agence indépendante, dont le siège se trouve dans l’immeuble Ronald Reagan à Washington, ne se limitent pas aux seules régions habituelles, qui ont besoin d’une aide au développement, comme, par ex., pour construire des routes ou des hôpitaux. Elle soutient aussi, comme elle le signale elle-même, « les objectifs de la politique extérieure américaine en apportant une aide aux partenaires locaux des États-Unis, afin de pouvoir rétablir dans les pays cibles ravagés par la guerre la paix et la démocratie ». Son objectif principal semble être de favoriser des « changements politiques » dans des pays récalcitrants, qui refusent de suivre l’exemple de « la Cité lumineuse sur la colline », c’est-à-dire les États-Unis, comme ils aiment à se décrire eux-mêmes. Car, comme l’affirme tout de go la ministre américaine des affaires étrangères Hillary Clinton, avec un sentiment de supériorité bien yankee, « le monde a besoin d’une direction ».

    Les choses ont le mérite d’être claires : le renforcement constant de la position hégémonique est le leitmotiv permanent de la politique étrangère des États-Unis, indépendamment du fait que le président en place est un démocrate ou un républicain. Il n’y a de différences que dans la manière de faire valoir les intérêts américains : si les républicains, comme sous la présidence de George W. Bush, recourent à des moyens généralement militaires (la guerre contre l’Irak l’a prouvé de manière emblématique), les démocrates cherchent à agir de manière plus douce sur l’échiquier international, en camouflant plus habilement leurs intentions.

    Quand il s’agit de maintenir et d’étendre le rôle hégémonique de l’Amérique dans le monde, alors les États-Unis n’hésitent pas à débourser des sommes d’argent considérables. En cette année 2009, le budget de l’USAID s’élève à quelque 54 milliards de dollars. L’organisation consacre dans ce contexte des sommes énormes, des dizaines voire des centaines de millions de dollars, à des États qui ne sont pas, à proprement parler, des pays en voie de développement. Ainsi, le Kosovo recevra en cette année 2010 une centaine de millions de dollars pour garantir son indépendance, qu’il a proclamée unilatéralement voici 2 ans contre la Serbie. Car, c’est, paraît-il, un « défi urgent », de mettre sur pied, dans cette province sécessionniste de la Serbie méridionale, des structures administratives en état de fonctionner, cas c’est une condition essentielle « pour intégrer le Kosovo dans les structures ouest-européennes et transatlantiques ». De même, devront aussi être tôt ou tard intégrés dans les « structures transatlantiques », c’est-à-dire dans l’OTAN, des pays comme la Bosnie-Herzégovine et même la Serbie, l’alliée traditionnelle de la Russie dans les Balkans, contre laquelle le pacte militaire animé par Washington avait déclenché une guerre en 1999.

    L’USAID soutient également des organisations américaines non étatiques dont les objectifs sont tournés vers l’extérieur et qui se donnent pour but de répandre la « démocratie libérale ». Parmi celles-ci, nous avons avant tout la National Endowment for Democracy (NED), fondée en 1983 par le Président Ronald Reagan. La NED a reçu récemment 100 millions de dollars. Cette « fondation pour la démocratie » se présente elle-même comme « animée par la croyance que la paix est un objectif humain qui peut se réaliser par le développement d’institutions, de procédés et de valeurs démocratiques » mais, en réalité, elle est un volet civil et pratique du service secret américain actif en dehors des États-Unis, la CIA. En effet, la NED a été fondée quand les services ont appris que beaucoup de groupes d’opposition en dehors des États-Unis d’Amérique, que la CIA avait soutenu activement, étaient tombés en discrédit lorsqu’on avait appris le rôle des services américains dans leur émergence et développement. Il y a quelques années à peine, un ancien directeur de la NED, Allen Weinstein, reconnaissait sans circonlocutions inutiles : « Beaucoup d’actions que nous menons actuellement, la CIA les faisait en secret il y a 25 ans ».

    Les activités actuelles de la NED sont tout à la fois remarquables et surprenantes : dans les années 80 du XXe siècle, le gros des activités de l’organisation était dirigé vers l’Amérique centrale, où le mouvement sandiniste, étiqueté « marxiste », recrutait des adeptes bien au-delà du Nicaragua ; depuis la fin de la guerre froide, le gros des activités s’est déplacé vers l’Europe orientale, avec, pour mission, d’inclure dans la sphère d’influence américaine les États qui s’étaient débarrassé du joug communiste soviétique. Ainsi, la NED a été partie prenante quand il s’est agi de lancer une campagne internationale contre le premier ministre slovaque Vladimir Meciar, considéré comme « nationaliste ». Ensuite, la NED a participé aux troubles qui ont agité la Serbie, la Géorgie et l’Ukraine.

    Le 7 décembre 2004, à la veille de la « révolution orange » à Kiev, Ron Paul, député républicain à la Chambre des représentants, déclare devant la commission des relations internationales de cette même chambre : « Il est établi qu’une forte somme en dollars, payés par la contribuable américain, s’en est allée en Ukraine, pour soutenir l’un des candidats (ndlr : l’actuel président ukrainien Victor Iouchtchenko). Posons-nous dès lors la question : que ressentirions-nous si la gouvernement chinois essayait de soutenir l’un des candidats à la présidence aux États-Unis ? Un tel financement étranger serait considéré à juste titre comme illégal. Or c’est justement ce que nous faisons à l’étranger. Mais ce que nous ne savons pas, c’est le montant exact de la somme, prélevée sur nos deniers publics, qui s’en est allée pour influencer le résultat final du scrutin en Ukraine ».

    L’Ukraine cependant demeure la cible principale des activités de la NED sur le continent européen. L’USAID, organisation américaine destinée à l’aide au développement, maintient son point de vue : il faut créer une Ukraine démocratique, prospère et sûre qui « pourra alors être entièrement intégrée dans la communauté euro-atlantique ». L’hégémonie américaine en Europe s’étendrait alors jusqu’aux frontières de la Russie. Ensuite, il faut aussi retourner la « Serbie récalcitrante » et faire de Belgrade une capitale sagement soumise aux volontés américaines.

    Pour atteindre cet objectif, le National Democratic Institute (NDI) a obtenu le soutien de l’USAID afin de soutenir les « partis politiques favorables aux réformes », comme on peut le lire sur internet, de façon à « augmenter leurs chances lors d’élections ». par « favorables aux réformes », on entend toutes les forces politiques prêtes à soumettre tous les intérêts nationaux légitimes de la Serbie aux ukases de Washington et de l’eurocratie bruxelloise. Dans ce cadre, ces forces politiques, pour bénéficier de la générosité américaine doivent reconnaître notamment l’indépendance du Kosovo. Dans cette province sécessionniste, Washington entretient depuis 1999 une base militaire gigantesque de 386 hectares, le « Camp Bondsteel », destiné à devenir l’un des principaux points d’appui des forces américaines dans le Sud-Est de l’Europe.

    Le NDI est une organisation proche du parti démocrate, qui « entend procurer aux dirigeants civils et politiques une aide au développement des valeurs, pratiques et institutions démocratiques ». La présidente de cette organisation n’est personne d’autre que Madeleine Albright, qui était ministre des affaires étrangères aux États-Unis lorsque l’OTAN menait la guerre contre la Serbie.

    Depuis des années déjà, le point focal sur lequel se concentrent les multiples organisations propagandistes et lobbies américains, c’est la Russie. Alors qu’au moment de l’effondrement de l’Union Soviétique, il s’agissait principalement de former une nouvelle « élite » pro-occidentale, aujourd’hui, il s’agit plutôt de lutter contre des « tendances autoritaires ». Car la situation s’est modifiée depuis les « temps bénis » de la présidence de Boris Eltsine ; Moscou a retrouvé confiance en elle-même et s’est redonné une politique étrangère active. Les Russes entendent récupérer leur sphère d’influence perdue en Europe orientale et en Asie centrale et ne plus abandonner ces régions sans résister. Ce dynamisme contrecarre bien entendu les projets de Washington de vouloir dominer sans partage la masse continentale eurasiatique.

    Conséquence de cette nouvelle confrontation Est/Ouest : dans les publications de tous ces organismes américains, qui font semblant de vouloir répandre la paix et la démocratie dans le monde, on trouve à foison des tirades très hostiles à l’endroit de la Russie, comme nous le montre, par ex., un rapport de la Freedom House. Cet organisme, financé aux deux tiers par l’État américain, a été fondé en 1941 et, parmi ses membres fondateurs, nous trouvons notamment Eleanor Roosevelt, épouse du Président Franklin Delano Roosevelt, franc-maçon de haut grade. En mars 2003, la Freedom House, qui coopère également avec la fondation Open Society du milliardaire George Soros, a soutenu l’attaque américaine contre l’Irak. Dans une déclaration de la Freedom House, on peut lire : « Du fond du cœur nous espérons que cet effort de guerre, où sont engagé les forces armées américaines, connaîtra un bon aboutissement et que la tyrannie de Saddam Hussein tombera avec un minimum de pertes en vies humaines ».

    Dans un rapport de la Freedom House daté de juin 2009 et intitulé significativement « Russie – capitalisme sélectif et cleptocratie », la Russie est dépeinte comme un croquemitaine qui oppresse ses citoyens et constitue un danger croissant pour la paix dans le monde. Ce rapport critique le fait « que le Kremlin s’immisce partout dans les anciennes républiques de l’ex-URSS, dans leurs affaires intérieures et financières, dans leurs approvisionnements énergétiques et dans leurs communications stratégiques ». Le rapport ne mentionne pas, bien entendu, que les États-Unis font exactement la même chose !

    La NED, en effet, soutient toute une série d’ONG russes, dont beaucoup, comme par hasard, s’activent dans la région septentrionale du Caucase, talon d’Achille de l’actuelle Fédération de Russie. Ainsi, au début de l’année, le Caucasus Institute Foundation (CIF) a reçu des subsides pour un total de 49.000 dollars ; quant au Comité tchétchène de sauvegarde nationale, il a reçu 75.000 dollars ; la Société pour l’amitié russo-tchétchène, elle, a dû se contenter de 25.000 dollars. Les services russes de sécurité reprochent à ces organisations soutenues par les États-Unis d’exciter encore davantage les esprits dans une région comme le Caucase du Nord, où la situation est déjà explosive ; l’objectif, ici, est d’obliger la Russie à mobiliser toutes ses ressources dans la pacification de son flanc sud.

    La nouvelle politique étrangère de la Russie du tandem Medvedev/Poutine et la renaissance de la conscience géopolitique russe qui l’accompagne dérangent Washington mais il a plus dérangeant encore : la Russie, en dressant des barrières administratives contre les ONG financées et soutenues par l’étranger, impose de ce fait un verrou solide aux immixtions américaines. L’américanosphère riposte dès lors sur le front de la propagande : depuis des années, les écrits de laFreedom House dénoncent le soi-disant ressac en Russie des libertés démocratiques et prêchent pour que celle-ci soit dorénavant rangée dans la catégorie des « États voyous ». Très récemment, à la mi-janvier 2010, on peut lire dans un des rapports de la Freedom House : « Des États autoritaires comme l’Iran, la Russie, le Venezuela et le Vietnam ont renforcé récemment leur arsenal répressif ». En 2008, la Freedom House avait comparé l’état de la démocratie en Russie avec celui de la Libye et de la Corée du Nord ».

    ► Bernhard Tomaschitz (article paru dans zur Zeit n°3/2010, Vienne ; tr. fr. : RS).

    http://www.archiveseroe.eu/recent/35

  • Malgré son échec flagrant, la ligne Fabius résiste bien au quai d'Orsay

    Lu sur l'Opinion :

    "(...) La politique syrienne de la France du « Ni Bachar, ni Daech », incarnée par Laurent Fabius, est entrée, depuis vendredi, dans une nouvelle zone de turbulences (...)

    En effet, même si les positions russes et américaines se rapprochent – un facteur essentiel –, des désaccords importants subsistent sur le sort de Bachar el-Assad. L’Iran, bien plus que la Russie, s’en fait l’avocat alors qu’en face, Saoudiens, Turcs et Français exigent son départ rapide.

    Cette position dure de la France survivra-t-elle aux attentats de vendredi ? Beaucoup de voix, y compris dans les cercles dirigeants, plaident pour un assouplissement de la ligne Fabius. Dès le mois de septembre, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait donné le ton : «Notre ennemi à nous, c’est Daech. Bachar al-Assad, c’est l’ennemi de son peuple.»

    Si la priorité absolue est désormais d’« éradiquer » Daech, comme le dit Manuel Valls, la chute de Bachar peut attendre et il doit même être possible de s’entendre avec les Russes et les Iraniens. Comme le rappelle l’ancien ministre Hubert Védrine : « N'oublions qu'au moment de combattre Hitler, il a fallu s'allier avec Staline », qui avait au moins autant de sang de son peuple sur les mains que Bachar.

    A Paris, cette idée reste toutefois contestée par des experts, comme Jean-Pierre Filiu et des responsables du Quai d’Orsay. Selon eux, une attitude plus favorable des Occidentaux à l’égard du régime syrien reviendrait à pousser de nombreux sunnites dans les bras de Daech."

    Philippe Carhon

  • En Autriche, la mobilisation des identitaires ne faiblit pas contre les clandestins

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  • Attentat déjoué à Toulon : on l’a empêché de partir en Syrie, il a décidé d’agir ici !

    Demain ou un autre jour il y aura un attentat en France, des morts, des blessés, une émotion nationale et de vaines paroles de condoléances pour ceux qui les pleurent, etc.
    Un acte terroriste grave a pu être évité de justesse à Toulon. Ce n’est pas le premier et ce ne sera pas le dernier. Mais demain ou un autre jour il y aura un attentat en France, des morts, des blessés, une émotion nationale et de vaines paroles de condoléances pour ceux qui les pleurent, etc.
    Qui sera responsable ? Bien entendu le terroriste, auteur de cet acte sauvage, mais avec la complicité de ceux qui l’ont contraint, malgré sa volonté, à rester dans le pays.
    Bien sûr il était sous contrôle, comme l’étaient Mérah, Coulibaly, les frères Kouachi et bien d’autres qui ont pu être interpellés, fort heureusement, avant de passer à l’acte.
    Mais soyons pragmatiques (Ne sommes-nous pas le pays de Descartes !) :

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  • Face aux attentats islamistes : les 10 mesures prônées par le Bloc Identitaire pour défendre la sécurité et l’identité de la France

    Face aux terribles attentats qui ont durement frappé notre peuple, l’émotion et la compassion légitimes doivent rapidement voir l’action leur succéder.
    Qu’il s’agisse de politique migratoire, de sécurité intérieure, de lutte contre la progression de l’islamisme, ou encore de politique étrangère, le Bloc Identitaire réclame l’application immédiate de 10 mesures d’urgence et de salut public.

    1 – Le gel de l’immigration légale.
    2 – La lutte accrue contre l’immigration illégale et l’expulsion des clandestins.
    3 – Le rétablissement des frontières nationales pour permettre d’empêcher l’entrée de nouveaux djihadistes sur notre sol.
    4 – La fermeture administrative des mosquées radicales.
    5 – Le gel de toute nouvelle construction de mosquées.
    6 – L’interdiction des organisations islamistes (qu’elles soient d’obédience salafiste ou liées aux Frères Musulmans comme l’UOIF).
    7 – L’expulsion de tout étranger lié aux réseaux islamistes dans notre pays.
    8 – L’application ferme de la déchéance ou du retrait de la nationalité française pour tout binational impliqué dans une entreprise djihadiste, et l’interdiction de territoire.
    9 – Un grand plan de désarmement des banlieues et le renforcement des moyens humains et matériels des forces de l’ordre et de l’armée.
    10 – La rupture des liens indécents entretenus par l’État français avec des pays liés au financement du djihadisme.

    Nous sommes bien loin de la politique menée hier par Nicolas Sarkozy, lequel a laissé entrer un million d’immigrés en cinq ans, a invité les islamistes de l’UOIF à la table de la République et a renforcé les liens de la France avec le Qatar. Nous sommes tout aussi loin de la politique menée aujourd’hui par François Hollande, lequel a appuyé les groupes islamistes en Syrie, a ouvert grand notre pays à la déferlante de l’immigration clandestine, et a démontré toute sa faiblesse face à la menace islamiste avec les ridicules épisodes des numéros verts.
    Ceux-là seront jugés durement par l’histoire.
    Seule l’application ferme et décidée de ces 10 mesures peut permettre de défendre l’identité et la sécurité de la France et des Français.

    http://fr.novopress.info/195011/face-aux-attentats-islamistes-les-10-mesures-pronees-bloc-identitaire-defendre-securite-lidentite-france/

  • JT du Lundi 16 Novembre 2015 - Edition spéciale attentats du 13 Novembre 2015

  • Un Arrêté du Samedi 14 novembre 2015 autorise l’utilisation d’antidotes injectables contre les neurotoxiques de guerre

    Suivant les dernières informations,l’utilisation de sulfate d’atropine en solution injectable de 40 mg/20 ml vient d’être autorisée en France, cette solution est un antidote aux neurotoxiques organophosphorés. Cela ne signifie pas qu’un risque d’attaque chimique soit imminent, mais que l’état français se prépare à toute éventualité, surtout à l’approche de la COP21. En effet, Manuel Valls a expliqué que cela n’était pas terminé et que d’autres frappes pourraient avoir lieu dans les jours et les semaines à venir. Mais si l’avertissement est lancé, aucune précision n’est donnée sur le type d’attaque à envisager, tout simplement par ce que tous les scénarios seraient donc envisagés. C’est donc par mesure de précaution que cet Arrêté est passé, maintenant, les termes sont relativement techniques, des précisions sont donc les bienvenues dans les commentaires.

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  • Vous reprendrez bien du Padamalgam

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    http://www.oragesdacier.info/